Famille de BREZAL
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- Jean Claude Bourgeois
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bonjour Claudine,
Marie TROGOFF fille de Raoul et Françoise PRIGENT, née dans les années 1560
Je crois que tu as un accès privilège à la bibliothèque Généanet :
http://collections.geneanet.org/ouvrage ... 9c7e0b96ba
Revue historique de l'Ouest Edité en 1897
Généalogie de la Maison de TROGOFF.
Je crois que Généanet a repris la numérisation de la BNF/Gallica
Marie TROGOFF fille de Raoul et Françoise PRIGENT, née dans les années 1560
Je crois que tu as un accès privilège à la bibliothèque Généanet :
http://collections.geneanet.org/ouvrage ... 9c7e0b96ba
Revue historique de l'Ouest Edité en 1897
Généalogie de la Maison de TROGOFF.
Je crois que Généanet a repris la numérisation de la BNF/Gallica
Amicalement
Jean Claude

Jean Claude
- André Croguennec
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Mariage de Joseph de Brezal
Bon dimanche à tous,
Jean-Claude, le mariage de Joseph de Brezal à Ploermel ou à Guer (je chipote à quelques km près) à Coisbo ou à Coetbo ?
https://pontchristbrezal.fr
Amicalement
André
Jean-Claude, le mariage de Joseph de Brezal à Ploermel ou à Guer (je chipote à quelques km près) à Coisbo ou à Coetbo ?
- Mariage (source BMS de Guer 1692 - archives Morbihan en ligne - vue 309) : Le 12è jour d'octobre 1692 s'est fait le mariage de haut et puissant seigneur messire Joseph de Bresal, chevalier seigneur marquis dudit lieu de sa paroisse de Guiniventer, évesché de Leon et de damoiselle Françoise de Marnière, demoiselle de Guer, de la paroisse de Guer, évesché de St-Malo, authorisée de haut et puissant seigneur messire Julien de Marnière, chevalier seigneur marquis de Guer, son père, ledit seigneur de Bresal ayant banni une foys à saditte paroisse de Guiniventer et en dispense des deux autres bannies par monseigneur évesque de Léon en datte du 5è octobre ditte année et à l'égard de la demoiselle de Guer on a banny une foys à Guer ledit 5è octobre et à la dispense des deux autres bans par monseigneur de St-Malo en datte du 7è octobre audit an et ledit mariage fait et célébré en la chapelle du chasteau de Coebo par moy noble et discret missire Marin de Marnière, sieur recteur de Bruc et en présence des soussignants. Françoise de Marnière - Joseph de Bresal - Julien de Marnière - Suzanne de Bresal - ... du Boisbaudry de Guer - tomase de bresal - du curru - anne de bresal - gilles de marmière - jan de marnière - ... auguste de Grave - marie de marnière - françois joseph du Boisbaudry - guillaume du Camerru - Marin de Marnière Rr de Bruc.
- (source http://voiciquelquesphotos.free.fr/gupp ... =fr&pg=129) : A coté de Guer (56380) se trouve le château de Coëtbo construit en 1647, composé de deux pavillons symétriques séparés par un corps de logis avec un grand escalier central. De chaque coté de cette belle bâtisse, se trouvent une chapelle vouée à Sainte Anne et un colombier.
- (source http://www.infobretagne.com/guer.htm) : ANCIENNE NOBLESSE de GUER - Au point de vue féodal, la seigneurie de Guer a d'abord appartenu à la famille de ce nom, qui portait : d'azur à 7 macles d'or, au franc canton d'argent fretté de 8 pièces de gueules. Elle appartenait en 1640 à François d'Avaugour, baron de la Lohière, de Guer, de Couédor, de Peillac, etc, qui portait : d'argent au chef de gueules. Peu après, elle passa à Julien de Marnière, conseiller au parlement de Bretagne, qui se qualifia baron, et plus tard marquis de Guer ; il possédait Coetbo, Couédor, la Hataye... et portait : d'azur au chevron d'or, accompagné en chef de 2 roses et en pointe d'un lion de même. Il transmit son héritage en 1705 à son fils Julien-Joseph de Marnière, marquis de Guer, conseiller au parlement, et, en 1766, à son petit-fils René-Jean de Marnière, marquis de Guer, président à mortier au parlement. Le château de Coëtbo, à 3 kilomètres au sud de Guer, se compose d'un grand corps de logis et de deux pavillons, et date du règne de Louis XIII. Il est placé au centre d'un beau domaine, composé d'environ 250 hectares de terres et de bois. Confisqué à la Révolution, siège d'un institut agricole en 1832, Coëtbo appartenait anciennement aux Le Borgne, R. 1426, 1444 ; puis aux Avril, 1550, qui le portèrent par alliance aux Guillery et aux Troussier au commencement du XVIIème siècle ; de ceux-ci il vint vers 1650 aux de Marnière, puis aux Charrette, aux Carrouge.
https://pontchristbrezal.fr
Amicalement
André
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André Croguennec - 06642
- Jean Claude Bourgeois
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Bonsoir,
Avant de passer à une autre famille, et en attendant d'y revenir avec de nouveaux documents (merci Françoise) .... j'ai publié une première version d'une cinquantaine de pages de mes chroniques de BREZAL à télécharger là :
http://sites.google.com/site/tiralarc2/ ... -de-brezal
J'espère qu'André, qui étoffe petit à petit son site, y apportera une lecture "critique" pour y signaler des erreurs ou relancer le débat sur mes hypothèses, parfois un peu légères
Avant de passer à une autre famille, et en attendant d'y revenir avec de nouveaux documents (merci Françoise) .... j'ai publié une première version d'une cinquantaine de pages de mes chroniques de BREZAL à télécharger là :
http://sites.google.com/site/tiralarc2/ ... -de-brezal
J'espère qu'André, qui étoffe petit à petit son site, y apportera une lecture "critique" pour y signaler des erreurs ou relancer le débat sur mes hypothèses, parfois un peu légères

Amicalement
Jean Claude

Jean Claude
-
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famille de BREZAL
Bonjour,
Je suis vos échanges sur la famille de Brézal et lu la chronique, très intéressante. Je fais une suggestion : faire un petit développement en 7è génération sur le fils de Madeleine de BREZAL et François SIMON de Tromenech : Guillaume SIMON, un drôle de personnage ! ligueur, qui tua en duel en 1600 François de KERMAVAN dont le gisant se trouve dans la chapelle du manoir, connue actuellement sous le nom de chapelle St-Laurent ou Kerviré ou Notre-Dame de Penfeunteun (voir les sites "Croix des abers" et sherry.over.blog.com/article-chapelle-de-tromenec, ce dernier présente de très jolies photos de la chapelle et sa magnifique rosace en quintefeuille).
Cordialement,
Yvette Roussin
Je suis vos échanges sur la famille de Brézal et lu la chronique, très intéressante. Je fais une suggestion : faire un petit développement en 7è génération sur le fils de Madeleine de BREZAL et François SIMON de Tromenech : Guillaume SIMON, un drôle de personnage ! ligueur, qui tua en duel en 1600 François de KERMAVAN dont le gisant se trouve dans la chapelle du manoir, connue actuellement sous le nom de chapelle St-Laurent ou Kerviré ou Notre-Dame de Penfeunteun (voir les sites "Croix des abers" et sherry.over.blog.com/article-chapelle-de-tromenec, ce dernier présente de très jolies photos de la chapelle et sa magnifique rosace en quintefeuille).
Cordialement,
Yvette Roussin
- André Croguennec
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Date de construction de l'église de Pont-Christ
Bonjour Jean-Claude, bonjour à tous,
En lisant votre superbe document, je vois que vous avez gardé les dates proposées par les différents auteurs contributifs. Celle-ci est 1533 ou 1553 selon les uns ou les autres.
Il semblerait que la construction de cette église ait débuté en 1533 (voir inscription encore visible aujourd'hui) pour s'achever en 1560.
Pour plus de détails cf https://pontchristbrezal.fr/eglise-PC#inscription
J'ai pu situer précisément la date de décès de Marguerite Le Senechal au 9 janvier 1551 par le document ADLA B 1797 (Merci Françoise Simon) alors qu'avant d'après l'inventaire de Guy de Brezal, je le situai grossièrement vers 1552.
Bon dimanche
André
En lisant votre superbe document, je vois que vous avez gardé les dates proposées par les différents auteurs contributifs. Celle-ci est 1533 ou 1553 selon les uns ou les autres.
Il semblerait que la construction de cette église ait débuté en 1533 (voir inscription encore visible aujourd'hui) pour s'achever en 1560.
Pour plus de détails cf https://pontchristbrezal.fr/eglise-PC#inscription
J'ai pu situer précisément la date de décès de Marguerite Le Senechal au 9 janvier 1551 par le document ADLA B 1797 (Merci Françoise Simon) alors qu'avant d'après l'inventaire de Guy de Brezal, je le situai grossièrement vers 1552.
Bon dimanche
André
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André Croguennec - 06642
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Famile de Brezal : Marie du Coskaer
Bonsoir,
Dans "Nos vieux manoirs à légendes - Les korrigans de Brezal" Louis Le Guennec rapporte l'information suivante : "Marie du Cosquer, que Kerdanet dit avoir été belle et spirituelle, mais illettrée au point de ne savoir écrire son nom, se fit enterrer à Pont-Christ, afin de rester, même après sa mort, tout près de ses chers enfants."
Question : elle n'aurait pas su écrire son nom ? Pourtant, dans un acte de 1628 de la chambre des comptes que Françoise Simon nous a photographié aux ADLA (merci Françoise), Marie du Coskaer laisse une belle signature.
Voir https://pontchristbrezal.fr/marie.0.du_coskaer.htm
Je doute que quelqu'un ait signé pour elle : les 2 notaires ont une écriture complètement différente. Il serait intéressant de voir d'autres actes signés par Marie du Coskaer. Peut-être l'acte de baptême de Charles Jobart de Sainct George en 1638 à St-Pol ou celui de Sébastien De Kerhoant en 1635 et de comparer les signatures.
Quelqu'un pourrait-il consulter les originaux ?
Merci.
Cordialement
André
Dans "Nos vieux manoirs à légendes - Les korrigans de Brezal" Louis Le Guennec rapporte l'information suivante : "Marie du Cosquer, que Kerdanet dit avoir été belle et spirituelle, mais illettrée au point de ne savoir écrire son nom, se fit enterrer à Pont-Christ, afin de rester, même après sa mort, tout près de ses chers enfants."
Question : elle n'aurait pas su écrire son nom ? Pourtant, dans un acte de 1628 de la chambre des comptes que Françoise Simon nous a photographié aux ADLA (merci Françoise), Marie du Coskaer laisse une belle signature.
Voir https://pontchristbrezal.fr/marie.0.du_coskaer.htm
Je doute que quelqu'un ait signé pour elle : les 2 notaires ont une écriture complètement différente. Il serait intéressant de voir d'autres actes signés par Marie du Coskaer. Peut-être l'acte de baptême de Charles Jobart de Sainct George en 1638 à St-Pol ou celui de Sébastien De Kerhoant en 1635 et de comparer les signatures.
Quelqu'un pourrait-il consulter les originaux ?
Merci.
Cordialement
André
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André Croguennec - 06642
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- Anne-F. GRALL-PERES
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Bonsoir Jean-Claude, et Meilleurs Voeux aussi
J'ai une lecure sensiblement différente :
"Les seigneurs de Bresal, Coatelem (ou Coatelent) et aultres..."
en m'appuyant sur le "s" final...que l'on trouve aussi dans "aultres".
Si cela peut aider...
Bien amicalement
Anne-Françoise

J'ai une lecure sensiblement différente :
"Les seigneurs de Bresal, Coatelem (ou Coatelent) et aultres..."
en m'appuyant sur le "s" final...que l'on trouve aussi dans "aultres".
Si cela peut aider...
Bien amicalement
Anne-Françoise

Cordialement.
Anne F. GRALL
Anne F. GRALL
- Jean Claude Bourgeois
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- Jean Claude Bourgeois
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Il me semble bien que les BREZAL sont à cette époque aussi seigneurs de Coetelant
Il s'agit probablement de Vincent, l'époux de la belle mais "illettrée" Marie du COSQUER dont André a retrouvé la signature

Il s'agit probablement de Vincent, l'époux de la belle mais "illettrée" Marie du COSQUER dont André a retrouvé la signature

Modifié en dernier par Jean Claude Bourgeois le 02/01/2010 10:54, modifié 1 fois.
Amicalement
Jean Claude

Jean Claude
- André Croguennec
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Famille de Brezal - Actes de Plouneventer
Merci Claudine pour ces actes de mariage et pour leur transciption partielle. Il ne sont pas toujours faciles à lire mais avec plusieurs on arrive à se faite à l'écriture du curé (ou recteur) Liorzou. N'hésitez pas à nous en transmettre sur le sujet.
Bonne année 2010 à tous.
André
Bonne année 2010 à tous.
André
André Croguennec - 06642
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Moulin de Brezal
Merci Claudine, pour votre gentillesse. C'est sympa.
Mais je me pose une question, peut-on mettre sur un site internet personnel des cartes postales.
N'y a-t-il pas un délai à respecter par rapport à la date d'édition de la carte ?
Cette photo du moulin est très ancienne, peut-être ce délai est-il atteint ?
Si quelqu'un a des infos sur ce point, je suis preneur.
Cordialement
André
Mais je me pose une question, peut-on mettre sur un site internet personnel des cartes postales.
N'y a-t-il pas un délai à respecter par rapport à la date d'édition de la carte ?
Cette photo du moulin est très ancienne, peut-être ce délai est-il atteint ?
Si quelqu'un a des infos sur ce point, je suis preneur.
Cordialement
André
André Croguennec - 06642
- Jean Claude Bourgeois
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Bonsoir
Voici un élément de réponse du Sénat, mais qui n'est pas 100 % adapté à la plublication sur un site Web
Vente de copies de cartes postales anciennes datant du début du siècle
1er mai 2002
Des droits d’auteur sont-ils exigibles à l’occasion de la vente par le comité des fêtes d’une commune de photocopies de cartes postales anciennes dans le cadre d’une fête locale ?
Aux termes de l’article L. 123-1 du code de la propriété intellectuelle :
«L’auteur jouit, sa vie durant, du droit exclusif d’exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d’en tirer un profit pécuniaire.
Au décès de l’auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayant-droit pendant l’année civile en cours et les soixante dix années qui suivent ».
Le délai à prendre en compte pour déterminer si une œuvre est soumise à ces dispositions court donc en principe non pas à compter de la réalisation de celle-ci ou de sa date d’achèvement, mais à compter du décès de son auteur ; ainsi en supposant que l’auteur des cartes postales soit né en 1890, qu’il ait réalisé celles-ci à l’âge de 30 ans et qu’il soit mort en 1970, ses œuvres bénéficieraient de la protection prévue par le code de la propriété intellectuelle jusqu’en 2040. Toutefois, lorsque l’œuvre est anonyme, ce délai est réduit à 30 ans à compter de sa réalisation ; en revanche, si l’œuvre est collective, le délai est de 70 ans à compter de la mort du dernier des coauteurs.
A cette question de délai s’ajoute une autre question relative au respect moral du droit de l’auteur de l’œuvre : en effet, si le droit exclusif de reproduction d’une œuvre dure 70 ans après la mort de son auteur, le fait que les droits patrimoniaux de celle-ci soient arrivés à expiration n’autorise pas pour autant des tiers à en disposer sans restrictions : il appartient à celui ou à ceux qui les exploitent de veiller au respect du nom de l’auteur et à l’intégrité de son œuvre. Ce dernier point pourrait éventuellement prêter à contestation s’il venait à apparaître que les reproductions mises en vente par le comité des fêtes concerné sont de qualité médiocre ou insuffisante, ou encore qu’elles n’ont pas le même format que les cartes postales originales ou le même cadrage ; cependant, les recherches de jurisprudence entreprises sur ce sujet n’ont pas permis de trouver un cas pratique semblable.
Enfin, pourrait soulever d’autres difficultés tenant au sujet même des reproductions vendues par le comité des fêtes pourrait être soulevées, s’il venait à apparaître que celles-ci représentent des immeubles : en effet, l’article 9 du code civil fonde le propriétaire d’un immeuble à interdire l’utilisation de l’image de celui-ci, même s’il est visible depuis la voie publique, parce que cette utilisation peut porter atteinte à sa personnalité ou à sa vie privée, hypothèse peu probable s’agissant de cartes postales vieilles d’environ 80 ans, ou comme l’a indiqué la première chambre civile de la Cour de cassation par un arrêt du 10 mars 1999 qui pourrait éventuellement être invoqué si certaines cartes représentaient un immeuble privé, parce que l’article 544 du code civil permet au propriétaire d’un immeuble, sur lequel il a un droit de jouissance absolue, de s’opposer à l’exploitation de l’image de celui-ci. Ce n’est donc que dans le cas où une telle autorisation aurait été délivrée que des photographies pourraient être proposées à la vente au public.
En outre, dans certaines situations, le bâtiment est protégé par le droit d’auteur si les conditions prévues par le code de la propriété intellectuelle sont réunies, en particulier l’œuvre de l’architecte est protégée, comme celles des autres auteurs d’œuvres de l’esprit, lorsque l’œuvre revêt un caractère original, et on retrouve ici le problème de délai précédemment évoqué. L’autorisation de reproduire l’image d’un bâtiment, dans ces conditions, peut donc être soumise à l’autorisation de son auteur ou du concessionnaire de ses droits qui peut être le propriétaire du bâtiment. La jurisprudence admet toutefois que lorsqu’un bâtiment n’est pas l’objet principal de la reproduction, comme cela peut être le cas de la photographie ou du dessin reproduisant un paysage comportant entre autres des œuvres protégées, l’autorisation de l’architecte ou du cessionnaire de ses droits n’est pas requise.
En conclusion, le fait que des cartes postales soient anciennes ne suffit pas à exonérer de toute responsabilité les personnes ou organismes qui les proposeraient à la vente, a fortiori s’il s’agit de reproductions par photocopie, et il est souhaité que le comité des fêtes concerné, s’il ne l’a déjà fait, étudie soit en liaison avec les éditeurs s’ils existent encore, soit auprès de collectionneurs spécialisés quelle est la situation exacte au regard des différents points évoqués dans la présente note des reproductions de cartes postales qu’il souhaite proposer à la vente.
A mon avis, et en pratique mondiale, tout est publiable sur le web, à titre gratuit, si cela ne porte préjudice à personne.
En cas de protestation d'un ayant droit, le simple retrait résoudra le litige.
Voici un élément de réponse du Sénat, mais qui n'est pas 100 % adapté à la plublication sur un site Web
Vente de copies de cartes postales anciennes datant du début du siècle
1er mai 2002
Des droits d’auteur sont-ils exigibles à l’occasion de la vente par le comité des fêtes d’une commune de photocopies de cartes postales anciennes dans le cadre d’une fête locale ?
Aux termes de l’article L. 123-1 du code de la propriété intellectuelle :
«L’auteur jouit, sa vie durant, du droit exclusif d’exploiter son œuvre sous quelque forme que ce soit et d’en tirer un profit pécuniaire.
Au décès de l’auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayant-droit pendant l’année civile en cours et les soixante dix années qui suivent ».
Le délai à prendre en compte pour déterminer si une œuvre est soumise à ces dispositions court donc en principe non pas à compter de la réalisation de celle-ci ou de sa date d’achèvement, mais à compter du décès de son auteur ; ainsi en supposant que l’auteur des cartes postales soit né en 1890, qu’il ait réalisé celles-ci à l’âge de 30 ans et qu’il soit mort en 1970, ses œuvres bénéficieraient de la protection prévue par le code de la propriété intellectuelle jusqu’en 2040. Toutefois, lorsque l’œuvre est anonyme, ce délai est réduit à 30 ans à compter de sa réalisation ; en revanche, si l’œuvre est collective, le délai est de 70 ans à compter de la mort du dernier des coauteurs.
A cette question de délai s’ajoute une autre question relative au respect moral du droit de l’auteur de l’œuvre : en effet, si le droit exclusif de reproduction d’une œuvre dure 70 ans après la mort de son auteur, le fait que les droits patrimoniaux de celle-ci soient arrivés à expiration n’autorise pas pour autant des tiers à en disposer sans restrictions : il appartient à celui ou à ceux qui les exploitent de veiller au respect du nom de l’auteur et à l’intégrité de son œuvre. Ce dernier point pourrait éventuellement prêter à contestation s’il venait à apparaître que les reproductions mises en vente par le comité des fêtes concerné sont de qualité médiocre ou insuffisante, ou encore qu’elles n’ont pas le même format que les cartes postales originales ou le même cadrage ; cependant, les recherches de jurisprudence entreprises sur ce sujet n’ont pas permis de trouver un cas pratique semblable.
Enfin, pourrait soulever d’autres difficultés tenant au sujet même des reproductions vendues par le comité des fêtes pourrait être soulevées, s’il venait à apparaître que celles-ci représentent des immeubles : en effet, l’article 9 du code civil fonde le propriétaire d’un immeuble à interdire l’utilisation de l’image de celui-ci, même s’il est visible depuis la voie publique, parce que cette utilisation peut porter atteinte à sa personnalité ou à sa vie privée, hypothèse peu probable s’agissant de cartes postales vieilles d’environ 80 ans, ou comme l’a indiqué la première chambre civile de la Cour de cassation par un arrêt du 10 mars 1999 qui pourrait éventuellement être invoqué si certaines cartes représentaient un immeuble privé, parce que l’article 544 du code civil permet au propriétaire d’un immeuble, sur lequel il a un droit de jouissance absolue, de s’opposer à l’exploitation de l’image de celui-ci. Ce n’est donc que dans le cas où une telle autorisation aurait été délivrée que des photographies pourraient être proposées à la vente au public.
En outre, dans certaines situations, le bâtiment est protégé par le droit d’auteur si les conditions prévues par le code de la propriété intellectuelle sont réunies, en particulier l’œuvre de l’architecte est protégée, comme celles des autres auteurs d’œuvres de l’esprit, lorsque l’œuvre revêt un caractère original, et on retrouve ici le problème de délai précédemment évoqué. L’autorisation de reproduire l’image d’un bâtiment, dans ces conditions, peut donc être soumise à l’autorisation de son auteur ou du concessionnaire de ses droits qui peut être le propriétaire du bâtiment. La jurisprudence admet toutefois que lorsqu’un bâtiment n’est pas l’objet principal de la reproduction, comme cela peut être le cas de la photographie ou du dessin reproduisant un paysage comportant entre autres des œuvres protégées, l’autorisation de l’architecte ou du cessionnaire de ses droits n’est pas requise.
En conclusion, le fait que des cartes postales soient anciennes ne suffit pas à exonérer de toute responsabilité les personnes ou organismes qui les proposeraient à la vente, a fortiori s’il s’agit de reproductions par photocopie, et il est souhaité que le comité des fêtes concerné, s’il ne l’a déjà fait, étudie soit en liaison avec les éditeurs s’ils existent encore, soit auprès de collectionneurs spécialisés quelle est la situation exacte au regard des différents points évoqués dans la présente note des reproductions de cartes postales qu’il souhaite proposer à la vente.
A mon avis, et en pratique mondiale, tout est publiable sur le web, à titre gratuit, si cela ne porte préjudice à personne.
En cas de protestation d'un ayant droit, le simple retrait résoudra le litige.
Amicalement
Jean Claude

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- André Croguennec
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Brezal
Bonsoir à tous,
Avec les encouragements de Jean-Claude, j'ai mis sur mon site la CPA de Claudine. Merci à tous les deux.
NB - Je suis preneur de tous documents concernant Pont-Christ et ses environs : cartes postales, photos, coupure de presse, ... etc ... pour mon information personnelle. Même si je ne les mettrai pas forcément sur internet.
J'ai ajouté également une page sur les suzerains des "De Brezal" : les seigneurs de Léon et les "de Rohan".
Toute remarque sera la bien venue.
Cordialement
André
Avec les encouragements de Jean-Claude, j'ai mis sur mon site la CPA de Claudine. Merci à tous les deux.
NB - Je suis preneur de tous documents concernant Pont-Christ et ses environs : cartes postales, photos, coupure de presse, ... etc ... pour mon information personnelle. Même si je ne les mettrai pas forcément sur internet.
J'ai ajouté également une page sur les suzerains des "De Brezal" : les seigneurs de Léon et les "de Rohan".
Toute remarque sera la bien venue.
Cordialement
André
André Croguennec - 06642
- Jean Claude Bourgeois
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