J'ai du mal à croire que Catherine se soit x à l'âge de 13 ans.
Sur son acte de mariage en 1757 à Guisseny, le recteur indique que les parents du marié sont décédés alors que ceux de Catherine ROUDAUT sont encore en vie. Passe encore l'oubli car cela est très fréquent mais la mariée est mineure d'âge et sa mère est morte.
Donc :
soit le curé de Guisseny, ne connaissant pas cette paroissienne qui est originaire de Kerlouan, s'est trompé de nom de mère car une Catherine ROUDAUT naît en 1723 Guisseny d'un Gabriel ROUDAUT et d'une Marie GUEN, soit nous devons retrouver un acte prouvant sa minorité (- de 17 ans selon C. CREN).
Bilan :
J'aimerai croire à cette union à un peu plus de 13 ans mais les évidences économique de l'époque nous montrent que c'est rarement le cas en milieu roturier surtout si la mère de l'épouse est morte comme il est fort possible : le père et veuf n'a qu'une hâte : convôler en nouvelles noces et placer sa fille le plus vite comme domestique.
Conclusion :
doit-on croire le curé de Guisseny et acter cette union à 13 ans ?
Y a-t-t-il des exemples dans le pays pagan de cette précocité (R. LE PROHON donne un âge moyen d'union supérieur à 20 ans avec un allongement au début du XVIIIe siècle et n'a pas d'exemple d'union avant 14 ans sachant qu'au XVIIe siècle on se marie en moyenne plus tôt qu'au coeur du XVIIIe siècle).
J'espère avoir été assez clair sinon il ne faut pas hésiter !
Amitiés généalogiques