Connaissez-vous la signification de votre patronyme ?
Modérateur : L'équipe du forum
Bonjour,
Une tradition orale prétend que mes ancêtres LE PEZEL, installés après la guerre de Trente Ans en Lorraine ducale, seraient originaires de Bretagne.
Etant jusqu'à présent à 99,999 % Léonard par mon père, j'aimerais savoir si des internautes ont déjà rencontré ce type de patronyme et dans quelle région ?
Merci d'avance et tous mes voeux
Amitiés généalogiques
Une tradition orale prétend que mes ancêtres LE PEZEL, installés après la guerre de Trente Ans en Lorraine ducale, seraient originaires de Bretagne.
Etant jusqu'à présent à 99,999 % Léonard par mon père, j'aimerais savoir si des internautes ont déjà rencontré ce type de patronyme et dans quelle région ?
Merci d'avance et tous mes voeux
Amitiés généalogiques
Ronan ABIVEN CGF 208 B
Goueled Leon/Gorre Leon/Bro Bagan
Goueled Leon/Gorre Leon/Bro Bagan
-
- Messages : 999
- Enregistré le : 18/11/2006 1:33
- Localisation : (29) Hanvec
-
- Messages : 1598
- Enregistré le : 01/02/2007 8:54
- Localisation : (60) Vineuil Saint Firmin
Bonjour,
Lorsque l'on cherche l'origine des PEZEL sur Geneanet, on relève deux origines : une majorité écrasante est lorraine, une minorité est bretonne (région de Pleyben), toutes les autres origines étant à peu près négligeables. Manifestement, il y a des Pezel lorrains qui sont trop nombreux pour qu'on leur attribue une origine bretonne...
Bien sûr la Lorraine a été ravagée par la guerre de Trente ans, entre 1630 et 1640. Dans son livre sur La population du Duché de Lorraine de 1580 à 1720 (Presses Universitaires de Nancy, 1985), Marie-José LAPERCHE-FOURNEL évalue la perte autour de 60% de la population. La repopulation est essentiellement un phénomène local, les étrangers pouvant représenter autour de 5% des mariés fin XVIIè début XVIIIè siècles. "Les migrants de provenance lointaine sont le plus fréquemment tyroliens, suisses et savoyards" (p 161). Elle ajoute en note que "dans les bailliages de Nancy, Lunéville et Vézelise, sur 144 étrangers dominent surtout les suisses, dauphinois et savoyards". A Lening et Insming, elle relève "la présence de tyroliens et de suisses venus de Lucerne (...), et d'allemands venus du diocèse de Cologne, de l'évêché de Bamberg, du dicèse de Constance, mais aussi de Luxembourgeois, Alsaciens, Savoyards et même Auvergnats." (p. 198). J'ai personnellement un ancêtre suisse du canton de Thurgovie venu s'installer au début du XVIIIè siècle à Lembach en Alsace.
Lorsqu'il est question de colons venus du Royaume de France, dans "le pays du Saulnois et des Etangs cruellement ravagé par la guerre (...) on signale la présence de colons picards et vermandois dès 1663".
Pas de trace de Bretons... Mais pourquoi pas...
Cordialement
Lorsque l'on cherche l'origine des PEZEL sur Geneanet, on relève deux origines : une majorité écrasante est lorraine, une minorité est bretonne (région de Pleyben), toutes les autres origines étant à peu près négligeables. Manifestement, il y a des Pezel lorrains qui sont trop nombreux pour qu'on leur attribue une origine bretonne...
Bien sûr la Lorraine a été ravagée par la guerre de Trente ans, entre 1630 et 1640. Dans son livre sur La population du Duché de Lorraine de 1580 à 1720 (Presses Universitaires de Nancy, 1985), Marie-José LAPERCHE-FOURNEL évalue la perte autour de 60% de la population. La repopulation est essentiellement un phénomène local, les étrangers pouvant représenter autour de 5% des mariés fin XVIIè début XVIIIè siècles. "Les migrants de provenance lointaine sont le plus fréquemment tyroliens, suisses et savoyards" (p 161). Elle ajoute en note que "dans les bailliages de Nancy, Lunéville et Vézelise, sur 144 étrangers dominent surtout les suisses, dauphinois et savoyards". A Lening et Insming, elle relève "la présence de tyroliens et de suisses venus de Lucerne (...), et d'allemands venus du diocèse de Cologne, de l'évêché de Bamberg, du dicèse de Constance, mais aussi de Luxembourgeois, Alsaciens, Savoyards et même Auvergnats." (p. 198). J'ai personnellement un ancêtre suisse du canton de Thurgovie venu s'installer au début du XVIIIè siècle à Lembach en Alsace.
Lorsqu'il est question de colons venus du Royaume de France, dans "le pays du Saulnois et des Etangs cruellement ravagé par la guerre (...) on signale la présence de colons picards et vermandois dès 1663".
Pas de trace de Bretons... Mais pourquoi pas...
Cordialement
Boileau Jean-Marie CGF 4216
Bonjour,
En effet, si l'on se limite aux recherches des LE PEZEL sur geneanet, on trouvera une très grande fréquence pour le département de la Meuse et le canton d'Etain en particulier.
Je les ai dépouillé et n'en ai pas retrouvé ailleurs ni dans le Verdunois, ni dans le Clermontois et encore moins en Lorraine ducale.
Cet anthroponyme étant donc très limité dans l'espace, espace ravagé par les bandes de reitres et de Cravates (nos Croates actuels), et ayant un cousin très informé sur l'histoire locale du canton d'Etain, j'aurai tendance à pencher vers la tradition orale malgré ma formation d'historien soucieux de vérifier les sources écrites ...
Les BMS d'Ornes, "village mort pour la France" (totalement détruit lors de la bataille de Verdun en 1916) indiquaient la présence de la peste en 1636 lors du passage des troupes impériales, ducales et royales. De nombreux villages n'ont plus été habités pendant une bonne dizaine d'années et ce phénomène se retrouve aussi en Lorraine belge (Torgny déserté pendant 15 ans). L'ouvrage de Stéphane GABER, La Lorraine meurtrie montre les opérations militaires pendant la guerre de Trente Ans et il suffit de les suivre pour relever les lieux dévastés et à repeupler ...
Des témoignages nombreux et disséminés dans cette région frontalière (journal d'un bourgeois de Marville ou de celui d'Etain écrits pendant cette guerre) insistent sur la dépopulation et ceci, pour un historien, est de valeur évidente.
Enfin le duché de Lorraine ne correspond pas actuellement à la région administrative Lorraine et ayant personnellement travaillé sur les Protestants de Jametz (canton de Montmédy, département de la Meuse), les mouvements sont très fréquents entre la région sedanaise et la région parisienne car la langue de posait aucun problème dans ce monde linguistiquement romanophone.
Pour terminer, l'émigration bretonne est un phénomène récurrent et dès le Moyen-Âge, des mouvements sont notés vers des régions du sud-ouest dévastées par la guerre de Cent Ans et la Grande peste du milieu du XIVe siècle.
Amitiés généalogiques
En effet, si l'on se limite aux recherches des LE PEZEL sur geneanet, on trouvera une très grande fréquence pour le département de la Meuse et le canton d'Etain en particulier.
Je les ai dépouillé et n'en ai pas retrouvé ailleurs ni dans le Verdunois, ni dans le Clermontois et encore moins en Lorraine ducale.
Cet anthroponyme étant donc très limité dans l'espace, espace ravagé par les bandes de reitres et de Cravates (nos Croates actuels), et ayant un cousin très informé sur l'histoire locale du canton d'Etain, j'aurai tendance à pencher vers la tradition orale malgré ma formation d'historien soucieux de vérifier les sources écrites ...
Les BMS d'Ornes, "village mort pour la France" (totalement détruit lors de la bataille de Verdun en 1916) indiquaient la présence de la peste en 1636 lors du passage des troupes impériales, ducales et royales. De nombreux villages n'ont plus été habités pendant une bonne dizaine d'années et ce phénomène se retrouve aussi en Lorraine belge (Torgny déserté pendant 15 ans). L'ouvrage de Stéphane GABER, La Lorraine meurtrie montre les opérations militaires pendant la guerre de Trente Ans et il suffit de les suivre pour relever les lieux dévastés et à repeupler ...
Des témoignages nombreux et disséminés dans cette région frontalière (journal d'un bourgeois de Marville ou de celui d'Etain écrits pendant cette guerre) insistent sur la dépopulation et ceci, pour un historien, est de valeur évidente.
Enfin le duché de Lorraine ne correspond pas actuellement à la région administrative Lorraine et ayant personnellement travaillé sur les Protestants de Jametz (canton de Montmédy, département de la Meuse), les mouvements sont très fréquents entre la région sedanaise et la région parisienne car la langue de posait aucun problème dans ce monde linguistiquement romanophone.
Pour terminer, l'émigration bretonne est un phénomène récurrent et dès le Moyen-Âge, des mouvements sont notés vers des régions du sud-ouest dévastées par la guerre de Cent Ans et la Grande peste du milieu du XIVe siècle.
Amitiés généalogiques
Ronan ABIVEN CGF 208 B
Goueled Leon/Gorre Leon/Bro Bagan
Goueled Leon/Gorre Leon/Bro Bagan
-
- Messages : 1598
- Enregistré le : 01/02/2007 8:54
- Localisation : (60) Vineuil Saint Firmin
- Salmard-56
- Messages : 481
- Enregistré le : 07/02/2008 22:31
- Localisation : (63) Clermont
Pour revenir sur (Le) Pezel, on trouve ceci chez Jean Tosti :
Donc plus une origine d'Oïl que bretonne.
J'avais déjà cherché la variante Pesel qui ne change pas la prononciation mais sans succés. Par contre une autre origine, Bretonne celle-là ( et différente de celles de Joseph) se trouve dans le Martyrologe de Chastaing : un Pez à rapprocher de Pierre qui, il est vrai, fait penser au prénom breton Pezr mais sa conclusion est hasardeuse : si l'on veut faire de Pezel un dérivé de Pezr, pourquoi le R aurait-il disparu ?
Cordialement,
Fabien.
Le nom est notamment porté dans la Meuse. Peut-être le surnom d'un peseur, si on se réfère à l'ancien français "pesel" (= balance, mesure de poids, taxe payée pour les marchandises pesées au poids public). Attention cependant : le mot "pesel" est aussi attesté avec le sens de "petit pois". Diminutif : Pezelet (08, 55).
Donc plus une origine d'Oïl que bretonne.
J'avais déjà cherché la variante Pesel qui ne change pas la prononciation mais sans succés. Par contre une autre origine, Bretonne celle-là ( et différente de celles de Joseph) se trouve dans le Martyrologe de Chastaing : un Pez à rapprocher de Pierre qui, il est vrai, fait penser au prénom breton Pezr mais sa conclusion est hasardeuse : si l'on veut faire de Pezel un dérivé de Pezr, pourquoi le R aurait-il disparu ?
Cordialement,
Fabien.
Bien cordialement, Fabien
- Jean Claude Bourgeois
- Modérateur
- Messages : 9819
- Enregistré le : 07/05/2007 19:23
- Localisation : (60) Compiègne
Bonjour,
Patronyme ROSIC : Origine
Voici copie d'un message que j'ai reçu.
Si cela vous interesse, vous pouvez y apporter directement votre contribution :
Bonjour,
Je me permets de vous contacter suite à la création sur Geneanet, à ma demande, d'un forum consacré au patronyme ROSIC.
Vu que vous possédez des individus dans votre arbre en ligne portant ce patronyme, j'aimerais vous inviter à participer au forum afin d'y expliquer ce que vous savez sur ce nom, ses origines, ses variantes, etc.
Vous pouvez y accéder en suivant le lien suivant:
http://forum.geneanet.org/list.php?54323
Un grand merci d'avance et, j'espère, à bientôt sur ce forum Geneanet !
Salutations de Bruxelles,
Jonathan ROSIC
Note: Mon pseudo sur Geneanet: "dauphinlumaye"
Patronyme ROSIC : Origine
Voici copie d'un message que j'ai reçu.
Si cela vous interesse, vous pouvez y apporter directement votre contribution :
Bonjour,
Je me permets de vous contacter suite à la création sur Geneanet, à ma demande, d'un forum consacré au patronyme ROSIC.
Vu que vous possédez des individus dans votre arbre en ligne portant ce patronyme, j'aimerais vous inviter à participer au forum afin d'y expliquer ce que vous savez sur ce nom, ses origines, ses variantes, etc.
Vous pouvez y accéder en suivant le lien suivant:
http://forum.geneanet.org/list.php?54323
Un grand merci d'avance et, j'espère, à bientôt sur ce forum Geneanet !
Salutations de Bruxelles,
Jonathan ROSIC
Note: Mon pseudo sur Geneanet: "dauphinlumaye"
Amicalement
Jean Claude
Jean Claude
-
- Messages : 273
- Enregistré le : 19/11/2006 10:53
- Localisation : (91)
transformation nom de famille ?? MNGAM => GUENGUANT ??
Bonjourà tous,
J'ai dans mes ancêtres Le GUILCHER François X MINGAM Marguerite sur Carantec ou St Pol de Léon. Après plusieurs échanges de lettres avec des adhérents il ressort que Marguerite est fille de Christianus GUENGAMP ; également dans le Lien n° 90 Mr PELLAN explique les différentes variations possibles sur les nom de famille.
Aujourd'hui mon problème c'est avec un autre couple MINGAM François X BOTHOREL Marguerite le 19/01/1705 à Guimiliau (question déjà posée dans le forum le 18/06/2007 et restée sans réponse).
Dans Récif je n'ai trouvé que 2 fils nés en 1713 et 1717 alors que le X est de 1705 ? 8 ans sans enfant
J'ai trouvé 1 décès pour BOTHOREL Marie en 1752 (Marie ou Marguerite cela pourrait être) mais témoin : Alain GUENGUANT son fils.
Est ce que cela pourrait être également un problème de transformation du nom
Merci de votre aide
Bonne journée
J'ai dans mes ancêtres Le GUILCHER François X MINGAM Marguerite sur Carantec ou St Pol de Léon. Après plusieurs échanges de lettres avec des adhérents il ressort que Marguerite est fille de Christianus GUENGAMP ; également dans le Lien n° 90 Mr PELLAN explique les différentes variations possibles sur les nom de famille.
Aujourd'hui mon problème c'est avec un autre couple MINGAM François X BOTHOREL Marguerite le 19/01/1705 à Guimiliau (question déjà posée dans le forum le 18/06/2007 et restée sans réponse).
Dans Récif je n'ai trouvé que 2 fils nés en 1713 et 1717 alors que le X est de 1705 ? 8 ans sans enfant
J'ai trouvé 1 décès pour BOTHOREL Marie en 1752 (Marie ou Marguerite cela pourrait être) mais témoin : Alain GUENGUANT son fils.
Est ce que cela pourrait être également un problème de transformation du nom
Merci de votre aide
Bonne journée
Soazick
-
- Messages : 1598
- Enregistré le : 01/02/2007 8:54
- Localisation : (60) Vineuil Saint Firmin
Bonsoir,
Une observation préliminaire : les années 1706 et 1707 manquent pour Guimiiau. Il manque donc probablement au moins une °...
Pour ce qui est des enfants de Marguerite BOTHOREL, on ne trouve qu'un x à Guimliliau, celui de François :
1739 Pays ou Canton : Landivisiau MINGAM / L' ANGUILL
Pour ce qui est des enfants de Marie BOTHOREL, on trouve quatre filles x à Guimiliau :
1728 Pays ou Canton : Landivisiau KERAOUL / GUENGANT
1729 Pays ou Canton : Landivisiau BROCHEN / GUENGANT
1732 Pays ou Canton : Landivisiau SEVEN / GUENGANT
1734 Pays ou Canton : Landivisiau CARIOU / GUENGANT,
auxquelles il convient d'ajouter Alain, x à Comana :
1737 Pays ou Canton : Sizun GUENGUANT / YVINEC
Or Alain GUENGANT semble ° en 1716 à Plounéour Menez, ce qui explique que l'on ne trouve pas la ° de ses soeurs, les registres de ° de cette paroisse ne commençant précisément que cette année là... Etant né en 1716, il ne peut donc être le fils de Marguerite BOTHOREL qui à cette date était encore l'épouse de François MINGAM puisqu'elle en a eu un enfant en 1717...
D'ailleurs, comme vous pouvez le constater, il n'y a jamais, dans ces x, confusion entre les patronymes MINGAM et GUENGANT.
Cordialement,
Une observation préliminaire : les années 1706 et 1707 manquent pour Guimiiau. Il manque donc probablement au moins une °...
Pour ce qui est des enfants de Marguerite BOTHOREL, on ne trouve qu'un x à Guimliliau, celui de François :
1739 Pays ou Canton : Landivisiau MINGAM / L' ANGUILL
Pour ce qui est des enfants de Marie BOTHOREL, on trouve quatre filles x à Guimiliau :
1728 Pays ou Canton : Landivisiau KERAOUL / GUENGANT
1729 Pays ou Canton : Landivisiau BROCHEN / GUENGANT
1732 Pays ou Canton : Landivisiau SEVEN / GUENGANT
1734 Pays ou Canton : Landivisiau CARIOU / GUENGANT,
auxquelles il convient d'ajouter Alain, x à Comana :
1737 Pays ou Canton : Sizun GUENGUANT / YVINEC
Or Alain GUENGANT semble ° en 1716 à Plounéour Menez, ce qui explique que l'on ne trouve pas la ° de ses soeurs, les registres de ° de cette paroisse ne commençant précisément que cette année là... Etant né en 1716, il ne peut donc être le fils de Marguerite BOTHOREL qui à cette date était encore l'épouse de François MINGAM puisqu'elle en a eu un enfant en 1717...
D'ailleurs, comme vous pouvez le constater, il n'y a jamais, dans ces x, confusion entre les patronymes MINGAM et GUENGANT.
Cordialement,
Boileau Jean-Marie CGF 4216
-
- Messages : 1598
- Enregistré le : 01/02/2007 8:54
- Localisation : (60) Vineuil Saint Firmin
Re,
Ajoutons que les + de Guimiliau ne commençant qu'en 1726, il est probable que Marguerite est + entre 1717 et cette date. Par ailleurs il semble que son époux se prénomme Jean et non François... Peut-être l'acte de x de leur fils indique-t-il s'ils sont encore vivants?
Cordialement,
Ajoutons que les + de Guimiliau ne commençant qu'en 1726, il est probable que Marguerite est + entre 1717 et cette date. Par ailleurs il semble que son époux se prénomme Jean et non François... Peut-être l'acte de x de leur fils indique-t-il s'ils sont encore vivants?
Cordialement,
Boileau Jean-Marie CGF 4216
-
- Messages : 273
- Enregistré le : 19/11/2006 10:53
- Localisation : (91)
transformation nom de famille ?? MNGAM => GUENGUANT ??
Bonjour Jean Marie
Merci de votre aide. Je suis
Je me suis trompée dans mon 1er message ce n'est pas François MINGAM mais effectivement Jean (François est le fils ° en 1713).
En 1739 c'est François qui épouse L'ANGUILL Anne (il n'y a apparement pas d'enfant elle + en 1740).
Sur l'acte de X le père Jean MINGAM est + et la mère est présente.
Au X2 (en 1743) il n'y a pas d'indication sur les parents de l'époux.
Donc Jean est + < 1739 et Marguerite est + > 1739
Bonne journée et à +
Merci de votre aide. Je suis
Je me suis trompée dans mon 1er message ce n'est pas François MINGAM mais effectivement Jean (François est le fils ° en 1713).
En 1739 c'est François qui épouse L'ANGUILL Anne (il n'y a apparement pas d'enfant elle + en 1740).
Sur l'acte de X le père Jean MINGAM est + et la mère est présente.
Au X2 (en 1743) il n'y a pas d'indication sur les parents de l'époux.
Donc Jean est + < 1739 et Marguerite est + > 1739
Bonne journée et à +
Soazick
BONJOUR,
Je découvre le sujet et en profite pour solliciter les experts sur l'origine du patronyme BECHU dont une version BECHOUX est porté en Belgique et rencontrée en France dans la Meuse selon la base de données de Jean TOSTI. Il désignerait une personne au long bec (bavard) ou au long nez, vérifié chez feu mon grand'père maternel dont j'ai remonté l'ascendance à Plougoulm avec Bizien BECHU ° ca 1665 x à Guillemette PRIGENT. Qu'en est-il des précédents? D'où venaient-il? de Belgique, de l'est de la france?
Existe-t-il une version "bretonnante"
Kénavo
Je découvre le sujet et en profite pour solliciter les experts sur l'origine du patronyme BECHU dont une version BECHOUX est porté en Belgique et rencontrée en France dans la Meuse selon la base de données de Jean TOSTI. Il désignerait une personne au long bec (bavard) ou au long nez, vérifié chez feu mon grand'père maternel dont j'ai remonté l'ascendance à Plougoulm avec Bizien BECHU ° ca 1665 x à Guillemette PRIGENT. Qu'en est-il des précédents? D'où venaient-il? de Belgique, de l'est de la france?
Existe-t-il une version "bretonnante"
Kénavo
jean louis
- Salmard-56
- Messages : 481
- Enregistré le : 07/02/2008 22:31
- Localisation : (63) Clermont
Bonsoir Jean-Louis (j'ai failli vous appeler Kénavo ! )
Chez Lagneau et Arbuleau, on trouve pour Béchu : "1° Qui a le nez aquilin (oïl), 2° [toponymie :] conduit, canal (béchus en oïl), 3° pioche à deux dents (Forez), 4° qui ne parle plus (Centre)"
On trouve aussi Béchot, Béchon, Béchard pour "qui a un nez pointu", ces histoires de nez correspondent avec l'une des versions de J. Tosti.
Sur Géopatronyme, on remarque une présence nettement Nord-Ouest fin XIX°-début XX°, ce qui n'empêche pas une origine belge mais le sens de "porteur d'un nez aquilin" pour béchu en vieux français* renforce, un peu, cette localisation pour la partie oïl de la France avec peut-être des migrations vers la Belgique. Vous pourrez observer les déplacements d'homonymes sur plusieurs décennies en cliquant ICI.
* Confirmé dans le Glossaire de la langue romane de Jean-Baptiste Bonaventure de Roquefort (qui est un dictionnaire classique, pas onomastique). "Béchu : qui a le nez aquilin et tirant sur la forme d'un bec d'oiseau". Le sens de bavard n'est pas évoqué.
Cordialement,
Fabien.
Chez Lagneau et Arbuleau, on trouve pour Béchu : "1° Qui a le nez aquilin (oïl), 2° [toponymie :] conduit, canal (béchus en oïl), 3° pioche à deux dents (Forez), 4° qui ne parle plus (Centre)"
On trouve aussi Béchot, Béchon, Béchard pour "qui a un nez pointu", ces histoires de nez correspondent avec l'une des versions de J. Tosti.
Sur Géopatronyme, on remarque une présence nettement Nord-Ouest fin XIX°-début XX°, ce qui n'empêche pas une origine belge mais le sens de "porteur d'un nez aquilin" pour béchu en vieux français* renforce, un peu, cette localisation pour la partie oïl de la France avec peut-être des migrations vers la Belgique. Vous pourrez observer les déplacements d'homonymes sur plusieurs décennies en cliquant ICI.
* Confirmé dans le Glossaire de la langue romane de Jean-Baptiste Bonaventure de Roquefort (qui est un dictionnaire classique, pas onomastique). "Béchu : qui a le nez aquilin et tirant sur la forme d'un bec d'oiseau". Le sens de bavard n'est pas évoqué.
Cordialement,
Fabien.
Modifié en dernier par Salmard-56 le 19/02/2009 22:56, modifié 1 fois.
Bien cordialement, Fabien