Linguistique - Anthroponymie - Toponymie : ce forum est réservé aux questions de vocabulaire, explications de noms de famille, de noms de lieux, de termes trouvés dans les inventaires,... et entre autres aux traductions français / latin / breton.
En consultant les registres paroissiaux nous avons tous vu des signes, ou indications particulières pour la naissance d'un enfant naturel ... rare à l'époque mais quand même!
Y avait'il une obligation pour les prêtres de noter quelque chose ou pas, si oui, quels étaient les signes prévus? D'autant que si je me souviens bien, il était interdit d'annoter ... donc pas d'avis personnel!
Je joins une "photo" d'un acte où le signe est une croix de St André, si vous en connaissez d'autres merci de le faire savoir.
Les documents que vous citez sont des registres de catholicité qui n'ont de valeur légale que leur utilisation au sein de la communauté des croyants catholiques.
Il se peut que les abréviations soient un code mis en place par l'évêché et alors il faudrait aller sur leur site ou, autre possibilité, que le BAT signifie baptisé puisque l'on est en présence d'un enfant illégitime et la croix signifie un décompte pour des statistiques diocésaines ...
Les pistes sont ouvertes mais vous êtes en présence d'un document officieux.
Amitiés généalogiques
Ronan ABIVEN CGF 208 B
Goueled Leon/Gorre Leon/Bro Bagan
Je n'ai jamais vu des marques de ce type. Il ne s'agit d'ailleurs pas de registres paroissiaux puisqu'ils datent du XIXè siècle. Il est curieux que sur ce registre tenu par le même vicaire, des marques différentes soient ainsi apposées : pourquoi une croix dans un cas et "BAT" dans l'autre? S'il s'agissait d'indiquer l'illégitimité, le vicaire n'aurait-il pas utilisé le même symbole?
Lorsque je disais qu'il ne s'agissait pas de registres paroissiaux, je voulais dire qu'il ne s'agissait pas de registres antérieurs à 1792, mais de registres de catholicité comme le dit Abiron. Il est très possible que BAT veuille dire bâtard, mais il faudrait regarder si cette marque est présente pour tous les baptêmes d'enfants dans ce cas (ce n'est pas le cas dans le premier document).
Dans les actes en latin, on trouve parfois la mention marginale "spurius / spuria". Le curé de Poullaouen (1549) s'est cru obligé à un rébus en marge :"ysel dyvezat".
Entraide Morlaix
En feuilletant , sur le forum 56, les registres de PEAULE ..... de Bapteme 1581/1604... a la page 239 sur 243... en 1604, il y a 2 lignes pour finir le registre ..
je ne lis pas tout loin de la !!!...
je devine " ....J'ai fini de nommer les enfants légitimes et ce qui sont .... sont ..... , ou illégitimes ...
L'abréviation Bat en marge est bien comme dit, la marque du baptême, je ne penche vraiment pas pour un diminutif de bâtard, la croix est une croix chrétienne ou simplement un cochage (X) ? Peut-être que l'enfant est décédé peu après la naissance.
En ce qui concerne les enfants naturels, j'aurais une question :
Dans mes ascendants, je compte, comme tout le monde, des enfants issus de relations illégitimes entre un noble et une femme du peuple ou de classe moyenne, or il n'est jamais (dans mes actes) fait mention de la mère.
On trouve quelques actes ou l'enfant devenu adulte est marraine* et est dit "enfant naturel de haut et puissant seigneur, etc... mais je ne trouve pas le nom de la mère et le seul acte de baptême que j'ai retrouvé ne porte aussi que le nom du seigneur (celui-ci donnant à sa fille la particule suivie du nom du village où elle est né et qui faisait partie de ses possessions).
Et voilà ma question : Est-ce une généralité ou mes actes sont ils des exceptions. Dans tous les cas, c'est très frustrant puisque la branche naturelle s'arrête net, sans le moindre espoir de recoupement, la mère étant totalement écartée.
* parfois même de la progéniture de l'un de ses demi-frères ou demie-soeur, ce qui m'a étonné, je ne pensais pas que des liens existaient quand les "bâtards" étaient devenus adultes.
J'avais appris (en cours de traduction) qu'il fallait être prudent.
Nous avons pris l'habitude de considérer la simple mention d' "enfant naturel" comme marque de l'illégitimité. Or c'est à "adoptif" que s'oppose "naturel". "Naturel" et "légitime" sont deux indications complémentaires.
Il est vrai que la mention "enfant naturel et légitime" est fréquente. J'ai très rarement rencontré l'expression "enfant naturel" pour un enfant illégitime dans les registres paroissiaux.