Infomations sur HUON de PENANSTER Vincent Plounéventer
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Infomations sur HUON de PENANSTER Vincent Plounéventer
Bonsoir,
Je recherche toute informations sur Vincent HUON DE PENANSTER qui a été maire de Plounéventer de 1971 à 1979.
Merci
Kévin
Je recherche toute informations sur Vincent HUON DE PENANSTER qui a été maire de Plounéventer de 1971 à 1979.
Merci
Kévin
Kévin
Ascendance paternelle
croguennec, creff, cleuziou, grall, le gall
Ascendance maternelle
seïté, le berre, le dall, le bras, géléoc
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- Jean Claude Bourgeois
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Bonsoir,
Château de Brézal :
Vendu comme bien national pendant la Révolution française, le château est acheté le 11 thermidor an IV (30 juillet 1796) par Jean-Isidore Radiguet de Landerneau qui, avec ses associés, y installe une filature. Par la suite il est revendu en 1814 à Joseph-Pierre-André Malin, capitaine de vaisseau domicilié à Toulon, dont la fille Joséphine Malin, épousa M. Dodin du Breuil, qui habitait le château de Trébodennic en Ploudaniel et devint maire de Plounéventer de 1830 à 1834, avant de devenir la propriété en 1849 de Guillaume Le Roux, négociant en toiles et banquier à Landivisiau, lequel démolit l'ancien château pour construire le château actuel.
Une de ses descendantes, Clara Le Roux, épousa Vincent Huon de Pénanster, qui fut lui aussi maire de Plounéventer entre 1971 et 1979; en 1979, le couple revendit la propriété, alors divisée en deux lots, l'un comprenant le château et son parc, l'étang, le colombier et le moulin, acquis par un traiteur-restaurateur, l'autre la majeure partie des bois et la chapelle.
Source : Wiki.
J'ai des doutes sur cette notice et le mariage de Vincent .....
A moins d'homonymie, je lui connais deux autres épouses....Marie Christine et Ghislaine, mais pas de Clara ?
La notice Wiki doit confondre car :
Un siècle avant, son ancêtre avait fait de même
17/06/1867 Plounéventer (Pays : Landivisiau ) . Mariage
HUON Charles Marie Pierre, majeur, âgé de 34 ans, né le 11/10/1832 à Lannion (Lieudit : Lannion), Propriétaire, conseiller général
Fils de Pierre François Marie Avocat notaire ancien maire, décédé le 10/01/1861 à Vichy et de EVEN Caroline Joséphine, décédée le 18/09/1846 à Lannion
Notes concernant l'époux : le père était conseiller général le marié a signé
LE ROUX Marie Anne Léonie Claire, mineure, âgée de 17 ans, née le 25/04/1849 à Landivisiau (Lieudit : Manoir De Brézal), Propriétaire
Fille de Guillaume Propriétaire, signe et de BAZIL Marie Gabrielle Claire, signe
Notes concernant l'épouse : fille de Me Guillaume LE ROUX propriétaire ancien membre du conseil général et de Dame Marie Gabrielle Claire BAZIL, son épouse, domicilié audit Manoir de Brézal. La mariée a signé.
Témoins : Me Julien Marie Cyprien HUON de PENANSTER 32 ans capitaine d'artillerie à Brest et Me Etienne BARAZER LANNURIEN 50 ans avocat chevallier de la légion d'honneur de Morlaix pour le contractant.
Mentions marginales : Me Ernest Marie Guillaume Léon LE ROUX 29 ans négociant du manoir de Brézal et Me Edouard Pierre Guillaume Albert LE ROUX 28 ans banquier de Morlaix tous frères de la contractante. Un contrat de mariage au rapport de Maître HARDY notaire à Lesneven.
Château de Brézal :
Vendu comme bien national pendant la Révolution française, le château est acheté le 11 thermidor an IV (30 juillet 1796) par Jean-Isidore Radiguet de Landerneau qui, avec ses associés, y installe une filature. Par la suite il est revendu en 1814 à Joseph-Pierre-André Malin, capitaine de vaisseau domicilié à Toulon, dont la fille Joséphine Malin, épousa M. Dodin du Breuil, qui habitait le château de Trébodennic en Ploudaniel et devint maire de Plounéventer de 1830 à 1834, avant de devenir la propriété en 1849 de Guillaume Le Roux, négociant en toiles et banquier à Landivisiau, lequel démolit l'ancien château pour construire le château actuel.
Une de ses descendantes, Clara Le Roux, épousa Vincent Huon de Pénanster, qui fut lui aussi maire de Plounéventer entre 1971 et 1979; en 1979, le couple revendit la propriété, alors divisée en deux lots, l'un comprenant le château et son parc, l'étang, le colombier et le moulin, acquis par un traiteur-restaurateur, l'autre la majeure partie des bois et la chapelle.
Source : Wiki.
J'ai des doutes sur cette notice et le mariage de Vincent .....
A moins d'homonymie, je lui connais deux autres épouses....Marie Christine et Ghislaine, mais pas de Clara ?
La notice Wiki doit confondre car :
Un siècle avant, son ancêtre avait fait de même

17/06/1867 Plounéventer (Pays : Landivisiau ) . Mariage
HUON Charles Marie Pierre, majeur, âgé de 34 ans, né le 11/10/1832 à Lannion (Lieudit : Lannion), Propriétaire, conseiller général
Fils de Pierre François Marie Avocat notaire ancien maire, décédé le 10/01/1861 à Vichy et de EVEN Caroline Joséphine, décédée le 18/09/1846 à Lannion
Notes concernant l'époux : le père était conseiller général le marié a signé
LE ROUX Marie Anne Léonie Claire, mineure, âgée de 17 ans, née le 25/04/1849 à Landivisiau (Lieudit : Manoir De Brézal), Propriétaire
Fille de Guillaume Propriétaire, signe et de BAZIL Marie Gabrielle Claire, signe
Notes concernant l'épouse : fille de Me Guillaume LE ROUX propriétaire ancien membre du conseil général et de Dame Marie Gabrielle Claire BAZIL, son épouse, domicilié audit Manoir de Brézal. La mariée a signé.
Témoins : Me Julien Marie Cyprien HUON de PENANSTER 32 ans capitaine d'artillerie à Brest et Me Etienne BARAZER LANNURIEN 50 ans avocat chevallier de la légion d'honneur de Morlaix pour le contractant.
Mentions marginales : Me Ernest Marie Guillaume Léon LE ROUX 29 ans négociant du manoir de Brézal et Me Edouard Pierre Guillaume Albert LE ROUX 28 ans banquier de Morlaix tous frères de la contractante. Un contrat de mariage au rapport de Maître HARDY notaire à Lesneven.
Modifié en dernier par Jean Claude Bourgeois le 06/01/2014 11:41, modifié 3 fois.
Amicalement
Jean Claude

Jean Claude
Bonjour,
J'avais échangé des informations avec Vincent Huon de Penanster il y a 2 ans sur ce même forum.
Je sais qu'il habite à Nantes et peut-être pouvez vous le contacter. Voici ses coordonnées de membre du Forum du CGF :
http://www.cgf-forum.fr/phpBB2/profile. ... ile&u=3194
J' ai une partie de sa généalogie, car il est un lointain cousin par les Le Marc'hadour :
http://gw.geneanet.org/alaing44_w?lang= ... +penanster
Son arrière grand-mère paternelle, Marie Anne Claire LE ROUX (1849-1827), créatrice du "Petit-Echo-de-la-Mode" avec son époux Charles Huon de Penanster (1832-1901) est l' arrière petite fille de mes ancêtres Guillaume Le Marc'hadour (1746-1828) et Marguerite Taden (1752-1829)
Bien amicalement
J'avais échangé des informations avec Vincent Huon de Penanster il y a 2 ans sur ce même forum.
Je sais qu'il habite à Nantes et peut-être pouvez vous le contacter. Voici ses coordonnées de membre du Forum du CGF :
http://www.cgf-forum.fr/phpBB2/profile. ... ile&u=3194
J' ai une partie de sa généalogie, car il est un lointain cousin par les Le Marc'hadour :
http://gw.geneanet.org/alaing44_w?lang= ... +penanster
Son arrière grand-mère paternelle, Marie Anne Claire LE ROUX (1849-1827), créatrice du "Petit-Echo-de-la-Mode" avec son époux Charles Huon de Penanster (1832-1901) est l' arrière petite fille de mes ancêtres Guillaume Le Marc'hadour (1746-1828) et Marguerite Taden (1752-1829)
Bien amicalement
Alain Gautier - cgf11288 site : https://gw.geneanet.org/alaing44_w
Bonjour,
Je vous remercie pour ces réponses.
Dans les tables décennales de Plounéventer j'ai trouver 2 naissances d'enfants HUON DE PENANSTER à Brézal.
- Efflam Marie Thomas Didier Gonzague... en 1972
- Nolwen Marie Olympe Florence Christine en 1970
Amicalement.
Kévin CROGUENNEC
Je vous remercie pour ces réponses.
Dans les tables décennales de Plounéventer j'ai trouver 2 naissances d'enfants HUON DE PENANSTER à Brézal.
- Efflam Marie Thomas Didier Gonzague... en 1972
- Nolwen Marie Olympe Florence Christine en 1970
Amicalement.
Kévin CROGUENNEC
Kévin
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- Jean Claude Bourgeois
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Bonsoir,
Cette honorable famille HUON n'est pas vraiment noble, mais essaye de se comporter comme telle depuis 150 ans.
Charles HUON (l'époux de Clara), sénateur, a fait modifier son état civil par jugement du tribunal civil de Lannion, le 8 juillet 1861, en HUON-PENANSTER (en mémoire d'une ancêtre de ce deuxième nom, Louise GUEZNO, dont le père était Sieur de Penanster, mais pas "noble").
Puis, les descendants ont été déclarés sous le nom de HUON De PENANSTER, mais la cour d'appel de Rennes a refusé la "particule" par arrêt du 1er juillet 1918 et demandé qu'elle soit supprimée dans les actes de naissance.
Ils ont enfin obtenu de reprendre cette "particule" par jugement du tribunal civil de Lannion du 8 juin 1926
A noter que l'arrière grand-mère de Vincent était une KERSAUSON
En effet, Pauline Marie Aimée de KERSAUSON du Vieux Chastel avait épousé le grand père de la mère de Vincent, Auguste Louis Marie de PLUVI
Cette honorable famille HUON n'est pas vraiment noble, mais essaye de se comporter comme telle depuis 150 ans.
Charles HUON (l'époux de Clara), sénateur, a fait modifier son état civil par jugement du tribunal civil de Lannion, le 8 juillet 1861, en HUON-PENANSTER (en mémoire d'une ancêtre de ce deuxième nom, Louise GUEZNO, dont le père était Sieur de Penanster, mais pas "noble").
Puis, les descendants ont été déclarés sous le nom de HUON De PENANSTER, mais la cour d'appel de Rennes a refusé la "particule" par arrêt du 1er juillet 1918 et demandé qu'elle soit supprimée dans les actes de naissance.
Ils ont enfin obtenu de reprendre cette "particule" par jugement du tribunal civil de Lannion du 8 juin 1926

A noter que l'arrière grand-mère de Vincent était une KERSAUSON

En effet, Pauline Marie Aimée de KERSAUSON du Vieux Chastel avait épousé le grand père de la mère de Vincent, Auguste Louis Marie de PLUVI
Amicalement
Jean Claude

Jean Claude
- Jean Claude Bourgeois
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En complément, une note sur les GUEZNO, peu connus, rédigée par Liliane DUCHET-PALARIC :
Cette recherche généalogique sur les GUEZNO permet de mettre en relation l'HISTOIRE de France et l'histoire de la vie de plus petites gens en Bretagne.
En effet à travers l'évolution des différents membres nous cotoyons la noblesse et les seigneurs bretons mais aussi la paysannerie tout au service de ces gens.
La famille GUEZNO est au XVI ème siècle établie dans le POHER en Cornouailles et plus particulièrement à GLOMEL et ses environs.
Les GUEZNO sont pour la plupart des hommes d'écritures : notaires, procureurs, greffiers notamment du XVI ème au XVIIIème siècle . Ils établissent pour certains des relations plus étroites avec les seigneurs en réalisant parfois des unions avec la petite noblesse et souvent en ayant pour parrain ou marraine des membres de cette seigneurie qui leur ouvrent l'accès au savoir et au pouvoir.
De part ces relations et surtout leurs fonctions certains ont acquis des biens et même des titres (De Plessy,de Restauffret, de Botsey, De Penanster) issus des lieux où ils sont établis tout autour de GLOMEL et de KERGRIST MOELOU, les deux paroisses importantes de cette époque.
Cette position sociale est de plus confortée par des alliances entres différentes familles ayant les mêmes fonctions. Les filles sont si possible mariées à des notaires,mises au service de la noblesse; les garçons reçoivent pour les aînés la fonction de leur père ou sont unis à des familles possédant des biens.Lorsqu'une branche a tendance à faiblir(forte mortalité), des remariages entre cousins sont décrétés pour conserver leur statut. Il est évident que le mariage est au service de l'ascension sociale.
La notoriété de ces GUEZNO est aussi visible à travers leur rôle de parrainage dans les familles de métayers, meuniers ou de simples paysans qu'ils fréquentent de par leur fonction puisqu'ils ont à gérer les terres et les fermages appartenant aux seigneurs dont ils dépendent et organisent souvent des unions.Certains sont régulièrement parrain ou marraine.
La lecture des registres paroissiaux met en évidence la différence de traitement rédactionnel entre la paysannerie pauvre et les gens plus aisés; dans ce cas les actes mentionnent plus clairement la filiation et les relations sociales; des caractères tels que honorable, ange et même illégitime et non bâtard sont liés aux personnes estimées. Il est à noter que la rédaction est faite par les prêtres et autres religieux qui sont issus pour la plupart de ces familles aisées ou reconnues. Les différents actes sont signés même par les femmes qui ont accès sûrement à un minimum de savoir.
Vers le début du XVIII ème siècle on note un déplacement des familles GUEZNO vers PAULE et MAEL CARHAIX et l'ouest du Poher. La noblesse ayant davantage quitté leur terre pour vivre près de la cour du roi , la Bretagne ayant définitivement perdu son statut particulier, la gestion des biens de cette noblesse exige une confiance accrue et l'établissement de personnes efficaces sur tout leur territoire. Cette position permet aux membres de la familles GUEZNO d'établir de nouvelles relations et pour certains de s'engager personnellement dans la vie politique.
A partir de la Révolution, certains vont acquérir de nouvelles fonctions sociales : délégué à la convention, maire, responsabilités militaires, et d'autres de par leurs choix politiques seront pourchassés (participation aux mouvement chouans notamment pour ceux qui restent très fidèles aux anciens statuts terriens et religieux). Pour certains c'est le déclin et pour d'autres l'opportunité d'une nouvelle ascension.
Au rétablissement de la royauté certaines branches conforteront leur assise sociale en tachant même d'être anobli et en maîtrisant les nouveaux rouages de l’économie.
La majorité des GUEZNO a rayonné durant plusieurs siècles dans le POHER mais les aléas de l'histoire ont fait basculer plusieurs d'entres eux dans l'oubli.
Une notice sur un "héros" de la révolution là (page 859) :
http://books.google.fr/books?id=YOrdS77 ... no&f=false
Cette recherche généalogique sur les GUEZNO permet de mettre en relation l'HISTOIRE de France et l'histoire de la vie de plus petites gens en Bretagne.
En effet à travers l'évolution des différents membres nous cotoyons la noblesse et les seigneurs bretons mais aussi la paysannerie tout au service de ces gens.
La famille GUEZNO est au XVI ème siècle établie dans le POHER en Cornouailles et plus particulièrement à GLOMEL et ses environs.
Les GUEZNO sont pour la plupart des hommes d'écritures : notaires, procureurs, greffiers notamment du XVI ème au XVIIIème siècle . Ils établissent pour certains des relations plus étroites avec les seigneurs en réalisant parfois des unions avec la petite noblesse et souvent en ayant pour parrain ou marraine des membres de cette seigneurie qui leur ouvrent l'accès au savoir et au pouvoir.
De part ces relations et surtout leurs fonctions certains ont acquis des biens et même des titres (De Plessy,de Restauffret, de Botsey, De Penanster) issus des lieux où ils sont établis tout autour de GLOMEL et de KERGRIST MOELOU, les deux paroisses importantes de cette époque.
Cette position sociale est de plus confortée par des alliances entres différentes familles ayant les mêmes fonctions. Les filles sont si possible mariées à des notaires,mises au service de la noblesse; les garçons reçoivent pour les aînés la fonction de leur père ou sont unis à des familles possédant des biens.Lorsqu'une branche a tendance à faiblir(forte mortalité), des remariages entre cousins sont décrétés pour conserver leur statut. Il est évident que le mariage est au service de l'ascension sociale.
La notoriété de ces GUEZNO est aussi visible à travers leur rôle de parrainage dans les familles de métayers, meuniers ou de simples paysans qu'ils fréquentent de par leur fonction puisqu'ils ont à gérer les terres et les fermages appartenant aux seigneurs dont ils dépendent et organisent souvent des unions.Certains sont régulièrement parrain ou marraine.
La lecture des registres paroissiaux met en évidence la différence de traitement rédactionnel entre la paysannerie pauvre et les gens plus aisés; dans ce cas les actes mentionnent plus clairement la filiation et les relations sociales; des caractères tels que honorable, ange et même illégitime et non bâtard sont liés aux personnes estimées. Il est à noter que la rédaction est faite par les prêtres et autres religieux qui sont issus pour la plupart de ces familles aisées ou reconnues. Les différents actes sont signés même par les femmes qui ont accès sûrement à un minimum de savoir.
Vers le début du XVIII ème siècle on note un déplacement des familles GUEZNO vers PAULE et MAEL CARHAIX et l'ouest du Poher. La noblesse ayant davantage quitté leur terre pour vivre près de la cour du roi , la Bretagne ayant définitivement perdu son statut particulier, la gestion des biens de cette noblesse exige une confiance accrue et l'établissement de personnes efficaces sur tout leur territoire. Cette position permet aux membres de la familles GUEZNO d'établir de nouvelles relations et pour certains de s'engager personnellement dans la vie politique.
A partir de la Révolution, certains vont acquérir de nouvelles fonctions sociales : délégué à la convention, maire, responsabilités militaires, et d'autres de par leurs choix politiques seront pourchassés (participation aux mouvement chouans notamment pour ceux qui restent très fidèles aux anciens statuts terriens et religieux). Pour certains c'est le déclin et pour d'autres l'opportunité d'une nouvelle ascension.
Au rétablissement de la royauté certaines branches conforteront leur assise sociale en tachant même d'être anobli et en maîtrisant les nouveaux rouages de l’économie.
La majorité des GUEZNO a rayonné durant plusieurs siècles dans le POHER mais les aléas de l'histoire ont fait basculer plusieurs d'entres eux dans l'oubli.
Une notice sur un "héros" de la révolution là (page 859) :
http://books.google.fr/books?id=YOrdS77 ... no&f=false
Amicalement
Jean Claude

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- Jean Claude Bourgeois
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Bonsoir,
On a là un exemple parfait de la fascination de la Bourgeoisie pour la noblesse
Sous l'ancien régime, on a vu de nombreux exemples "d'Honorables gens", souvent issus de métiers de robe, avocats, notaires, procureurs etc ...acheter des terres et se rajouter une particule, suivie du nom de la terre....
Ils avaient un excellente raison : ne pas payer d'impôts
Aussi, le Roi et les ducs organisaient périodiquement des vérifications pour les débouter de ces prétentions.
Après la Révolution, on croyait avoir tiré un trait sur la Noblesse et ses privilèges.
Grande erreur !
15 ans après la révolution, Napoléon offrit aux notables l'accès à cette Noblesse.
Il suffisait par exemple, d'être maire d'une ville, voire d'un petit village, et de disposer de 15.000 francs de rentes, pour demander à être Baron ..... Et l'obtenir.
En 1815, le maire de Garlan, quelques centaines d'habitants, devint ainsi Baron d'Empire...
Et cela continua avec la restauration ou le second empire...
Tous les riches commerçants, qui avaient racheté des châteaux, expropriés par les révolutionnaires, avaient pris des habitudes de châtelains, et bien entendu demandèrent à modifier leur nom, pour rajouter celui des terres, ou bien soutinrent qu'ils voulaient "relever" le nom d'un lointain ancêtre ...issu de leur épouse par exemple, etc ...
La presse people de l'époque adorait
Tous le monde était prince, comte, vicomte dès que son nom avait une particule.
Le Nobiliaire de l’Assemblée Nationale parut en 1875 donne une amusante statistique des membres qui en faisaient partie :
9 Ducs et Princes, 30 Marquis, 48 Comtes, 19 Vicomtes, 17 Barons, et 84 membres appartenant à la Noblesse, ou dont le nom est précédé d’une particule. Il y en avait 106 au Sénat.
On y retrouve ainsi notre HUON De PENANSTER

On a là un exemple parfait de la fascination de la Bourgeoisie pour la noblesse

Sous l'ancien régime, on a vu de nombreux exemples "d'Honorables gens", souvent issus de métiers de robe, avocats, notaires, procureurs etc ...acheter des terres et se rajouter une particule, suivie du nom de la terre....
Ils avaient un excellente raison : ne pas payer d'impôts

Aussi, le Roi et les ducs organisaient périodiquement des vérifications pour les débouter de ces prétentions.
Après la Révolution, on croyait avoir tiré un trait sur la Noblesse et ses privilèges.
Grande erreur !
15 ans après la révolution, Napoléon offrit aux notables l'accès à cette Noblesse.
Il suffisait par exemple, d'être maire d'une ville, voire d'un petit village, et de disposer de 15.000 francs de rentes, pour demander à être Baron ..... Et l'obtenir.
En 1815, le maire de Garlan, quelques centaines d'habitants, devint ainsi Baron d'Empire...
Et cela continua avec la restauration ou le second empire...
Tous les riches commerçants, qui avaient racheté des châteaux, expropriés par les révolutionnaires, avaient pris des habitudes de châtelains, et bien entendu demandèrent à modifier leur nom, pour rajouter celui des terres, ou bien soutinrent qu'ils voulaient "relever" le nom d'un lointain ancêtre ...issu de leur épouse par exemple, etc ...
La presse people de l'époque adorait

Tous le monde était prince, comte, vicomte dès que son nom avait une particule.
Le Nobiliaire de l’Assemblée Nationale parut en 1875 donne une amusante statistique des membres qui en faisaient partie :
9 Ducs et Princes, 30 Marquis, 48 Comtes, 19 Vicomtes, 17 Barons, et 84 membres appartenant à la Noblesse, ou dont le nom est précédé d’une particule. Il y en avait 106 au Sénat.
On y retrouve ainsi notre HUON De PENANSTER

Amicalement
Jean Claude

Jean Claude
Bonjour,
Et voici une petite biographie de Charles HUON (de) PENANSTER :
Charles Marie Pierre HUON de PENANSTER voit le jour le jeudi 11 octobre 1832 à Lannion (22300).
Il est le fils légitime de Pierre François Marie HUON, Avocat,Notaire, Maire de Lannion puis Conseiller général, âgé de 42 ans et de Caroline Joséphine EVEN.
Représentant des Côtes-du-Nord àl'Assemblée Nationale de 1871 à 1876.
Député des Côtes-du-Nord de1876 à 1881.
Sénateur des Côtes-du-Nord de 1886à 1901.
Créateur du Petit Echo de la Mode.
Il s'unit avec Marie Anne Léonie Claire LE ROUX (1849-1927), Créatrice du Petit Echo de la Mode, la fille légitime de Guillaume LE ROUX et de Marie Gabrielle Clara BAZIL.
Ce couple aura trois enfants :
-Claire Léonie Aline Marie née en 1869.
-Charles Marie Albert né en 1871. (Grand-Père de Vincent)
-Marie Zoé Julie née en 1872.
Ils se marient le lundi 17 juin 1867 à Plounéventer (29400).
17/06/1867 Plounéventer (Pays : Landivisiau ). Mariage
HUON Charles Marie Pierre, majeur, âgé de 34 ans, né le 11/10/1832 à Lannion (Lieudit : Lannion), Propriétaire, conseiller général
Fils de Pierre François Marie Avocat notaire ancien maire, décédé le 10/01/1861 à Vichy et de EVEN Caroline Joséphine, décédée le 18/09/1846 à Lannion
Notes concernant l'époux : le père était conseiller général le marié a signé
LE ROUX Marie Anne Léonie Claire, mineur, âgée de 17 ans, née le 25/04/1849 à Landivisiau (Lieudit : Manoir De Brézal), Propriétaire
Fille de Guillaume Propriétaire, signe et de BAZIL Marie Gabrielle Claire, signe
Notes concernant l'épouse : fille de Me Guillaume LE ROUX propriétaire ancien membre du conseil général et de Dame Marie Gabrielle Claire BAZIL, son épouse, domicilié audit Manoir de Brézal. La mariée a signé.
Témoins : Me Julien Marie Cyprien HUON de PENANSTER 32 ans capitaine d'artillerie à Brest et Me Etienne BARAZER LANNURIEN 50 ans avocat chevallier de la légion d'honneur de Morlaix pour le contractant.
Mentions marginales : Me Ernest Marie Guillaume Léon LE ROUX 29 ans négociant du manoir de Brézal et Me Edouard Pierre Guillaume Albert LE ROUX 28 ans banquier de Morlaix tous frères de la contractante. Un contrat de mariage au rapport de Maître HARDY notaire à Lesneven.
(extrait de Recif CGF , à noter que l'acte sur recif ne mentionne pas la particule "De Penanster")
Les réussites commerciales ont souvent leur origine dans une idée simple : c'est le cas de celle du périodique féminin.
Après le Second Empire, les débuts de la civilisation industrielle et le développement de l'instruction éveillèrent des besoins familiaux. C'est pour les satisfaire que fut fondé en 1880 « Le Petit Echo de la Mode ». Il succède, en fait, au « Petit JOURNAL de la Mode » créé l’année précédente, déficitaire (il ne tire que quelques milliers d’exemplaires) et racheté par Charles Huon de Penanster.
Le titre devient « Petit Echo de la Mode ».
La nouvelle formule de ce journal féminin et familial, résolument pratique, marque la naissance d'une nouvelle forme de presse. Elle est aussi le point de départ d'une très grande entreprise d’édition.
Charles Huon de Penanster, son épouse Claire Le Roux qui sera l’âme du magazine et Emmanuel Ferré, ami et associé de la première heure, s’adressent ainsi aux mères de famille qu'aucun journal ne touche jusqu'alors et « Le Petit Echo de la Mode » se développe rapidement, dirigé par Philippe Orsoni qu’accompagne une rédactrice en chef virtuelle créée pour l’occasion : la baronne de Clessy. Son tirage passe de 5.000 à 100.000 exemplaires après l'insertion d'un roman-feuilleton, imprimé sur pages détachables et reliables. En 1893, l'encartage d'un patron gratuit le fait monter à plus de 200.000 exemplaires.
extrait du site : http://www.petit-echo-de-la-mode.fr/sit ... 6ffd8e871d
Charles M. P. HUON de PENANSTER est décédé le vendredi 31 mai 1901, à l'âge de 68 ans, à Ploubezre (22300).
Cordialement
Et voici une petite biographie de Charles HUON (de) PENANSTER :
Charles Marie Pierre HUON de PENANSTER voit le jour le jeudi 11 octobre 1832 à Lannion (22300).
Il est le fils légitime de Pierre François Marie HUON, Avocat,Notaire, Maire de Lannion puis Conseiller général, âgé de 42 ans et de Caroline Joséphine EVEN.
Représentant des Côtes-du-Nord àl'Assemblée Nationale de 1871 à 1876.
Député des Côtes-du-Nord de1876 à 1881.
Sénateur des Côtes-du-Nord de 1886à 1901.
Créateur du Petit Echo de la Mode.
Il s'unit avec Marie Anne Léonie Claire LE ROUX (1849-1927), Créatrice du Petit Echo de la Mode, la fille légitime de Guillaume LE ROUX et de Marie Gabrielle Clara BAZIL.
Ce couple aura trois enfants :
-Claire Léonie Aline Marie née en 1869.
-Charles Marie Albert né en 1871. (Grand-Père de Vincent)
-Marie Zoé Julie née en 1872.
Ils se marient le lundi 17 juin 1867 à Plounéventer (29400).
17/06/1867 Plounéventer (Pays : Landivisiau ). Mariage
HUON Charles Marie Pierre, majeur, âgé de 34 ans, né le 11/10/1832 à Lannion (Lieudit : Lannion), Propriétaire, conseiller général
Fils de Pierre François Marie Avocat notaire ancien maire, décédé le 10/01/1861 à Vichy et de EVEN Caroline Joséphine, décédée le 18/09/1846 à Lannion
Notes concernant l'époux : le père était conseiller général le marié a signé
LE ROUX Marie Anne Léonie Claire, mineur, âgée de 17 ans, née le 25/04/1849 à Landivisiau (Lieudit : Manoir De Brézal), Propriétaire
Fille de Guillaume Propriétaire, signe et de BAZIL Marie Gabrielle Claire, signe
Notes concernant l'épouse : fille de Me Guillaume LE ROUX propriétaire ancien membre du conseil général et de Dame Marie Gabrielle Claire BAZIL, son épouse, domicilié audit Manoir de Brézal. La mariée a signé.
Témoins : Me Julien Marie Cyprien HUON de PENANSTER 32 ans capitaine d'artillerie à Brest et Me Etienne BARAZER LANNURIEN 50 ans avocat chevallier de la légion d'honneur de Morlaix pour le contractant.
Mentions marginales : Me Ernest Marie Guillaume Léon LE ROUX 29 ans négociant du manoir de Brézal et Me Edouard Pierre Guillaume Albert LE ROUX 28 ans banquier de Morlaix tous frères de la contractante. Un contrat de mariage au rapport de Maître HARDY notaire à Lesneven.
(extrait de Recif CGF , à noter que l'acte sur recif ne mentionne pas la particule "De Penanster")
Les réussites commerciales ont souvent leur origine dans une idée simple : c'est le cas de celle du périodique féminin.
Après le Second Empire, les débuts de la civilisation industrielle et le développement de l'instruction éveillèrent des besoins familiaux. C'est pour les satisfaire que fut fondé en 1880 « Le Petit Echo de la Mode ». Il succède, en fait, au « Petit JOURNAL de la Mode » créé l’année précédente, déficitaire (il ne tire que quelques milliers d’exemplaires) et racheté par Charles Huon de Penanster.
Le titre devient « Petit Echo de la Mode ».
La nouvelle formule de ce journal féminin et familial, résolument pratique, marque la naissance d'une nouvelle forme de presse. Elle est aussi le point de départ d'une très grande entreprise d’édition.
Charles Huon de Penanster, son épouse Claire Le Roux qui sera l’âme du magazine et Emmanuel Ferré, ami et associé de la première heure, s’adressent ainsi aux mères de famille qu'aucun journal ne touche jusqu'alors et « Le Petit Echo de la Mode » se développe rapidement, dirigé par Philippe Orsoni qu’accompagne une rédactrice en chef virtuelle créée pour l’occasion : la baronne de Clessy. Son tirage passe de 5.000 à 100.000 exemplaires après l'insertion d'un roman-feuilleton, imprimé sur pages détachables et reliables. En 1893, l'encartage d'un patron gratuit le fait monter à plus de 200.000 exemplaires.
extrait du site : http://www.petit-echo-de-la-mode.fr/sit ... 6ffd8e871d
Charles M. P. HUON de PENANSTER est décédé le vendredi 31 mai 1901, à l'âge de 68 ans, à Ploubezre (22300).
Cordialement
Alain Gautier - cgf11288 site : https://gw.geneanet.org/alaing44_w
Rebonjour,
Dernière chose concernant ma parenté lointaine avec cette famille , un petit arbre où l'on remonte à Tanguy MOYOT (1706-1784) Maître de barque et armateur à Lanildut :
Amicalement
Dernière chose concernant ma parenté lointaine avec cette famille , un petit arbre où l'on remonte à Tanguy MOYOT (1706-1784) Maître de barque et armateur à Lanildut :

Amicalement
Alain Gautier - cgf11288 site : https://gw.geneanet.org/alaing44_w