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Francoise DE CHATEAUNEUF épouse de Hervé TOURONCE sieur du Leuzré a offert à la paroisse de Trégourez un ciboire en 1661. https://patrimoine.bzh/gertrude-diffusi ... IM29005064
Une mention gravée sur sa base l'atteste :
"C'EST LE VOEU DE NOB FRANCOISE DE CHASTEAUNEUF DAME DU LEVZRE L'AN1661 POUR TREGOUREZ M GUEGVVEN R"
Des armoiries en partie sont sur le ciboire : un lion accolé à une étoile à 8 rais.
La partie droite est bien CHATEAUNEUF comme revendiqué en 1669 : Rennes Ms516 folio 235
C'est aussi ce blasonnement qui est donné pour chateauneuf du Fou (sic) dans l'armorial de l'arsenal https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b ... /f111.item
Mais alors, pourquoi un lion à gauche? (TOURONCE ça n'est pas ça du tout...)
Ce ciboire était-il prévu pour une autre membre de la famille DE CHATEAUNEUF ? Je n'en trouve pas qui pourrait correspondre...
Si besoin, une autre famille CHATEAUNEUF blasonne d'un lion : https://books.google.fr/books?id=irleCQAAQBAJ&pg=PA375
L'origine des CHATEAUNEUF de Lesneven est-elle connue?
La copie de la réformation du "nobiliaire de Bretagne" Fr 8317 complète un peu celle du manuscrit rennais https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b ... /f377.item
Les armoiries citées sont les mêmes. Mais la date de 1567 est avancée pour l'ayeul Charles DE CHATEAUNEUF.
Il initiait? sa généalogie à Charles DE CHATEAUNEUF son ayeul dont, pour justifier la noblesse, il produisait des provisions de lieutenant et juge ordinaire en la seigneurie du Chatel à lui accordé par le seigneur de Rieux en 1567 qui faisait le plus ancien titre de son induction. De sorte que n'ayant ni principe dans les anciennes réformations, ni le gouvernement requis par la coutume (lequel doit être établi par partages nobles avant les cents ans) il ne pouvait éviter sa condamnation.
Il doit rester quelques traces de ce Charles, juge du Chatel, dans les archives de la seigneurie du Chatel? (aucune preuve directe de l'existence de ce Charles actuellement; uniquement cette réformation de la noblesse et le partage donné à son petit-fils LEZIART en 1627 https://www.tudchentil.org/spip.php?article791)
Y a-t-il un lien avec le "Pierre DE CHATEAUNEUF sieur de la Meriais" salade de la garnison du château de Brest en 1595? Dom Morice, colonne 1635 https://books.google.fr/books?id=GKNFAA ... #v=onepage
(Si l'ayeul Charles est déjà juge en 1567, le Pierre de 1595 ne serait que fils ainé et sans hoirs?)
C'est ce Pierre DE CHATEAUNEUF qui est donné comme époux de Jeanne PHILIPPE héritière de Kerdu par l'abbé LE GUEN dans sa liste des manoirs de Plouvien https://societe-archeologique.du-finist ... _0249.html
(Mais ce Pierre est aussi donné père de Francois x Gilette DU BOT...)
Les DE CHATEAUNEUF anciens blasonnant avec une étoile, sont décrits par Maransange dans son dictionnaire historique du Berry : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k ... /f161.item
Mais leur généalogie s'arrête vers 1500.
Bien cordialement,
Je reviens au ciboire : sur le n°9 (2022-4) de KAIER AR POHER j'ai trouvé ceci
LES COMPTES DES FABRIQUES LES COMPTES DES FABRIQUES de 1641 à 1695.
Jean LE MEUX a été créé et institué procureur fabrique le 22 Juillet 1640 par le consentement
du Recteur et des paroissiens. Le 21 Juillet 1641, il supplie le vénérable commissaire de l’Evêque de Cornouaille d’accepter son rapport, qu’il a présenté au prône de la grand-messe. Le fabrique comptable est chargé de tenir pendant une année le registre des recettes et des dépenses.
Le montant des oblations et offrandes en argent n’est pas très élevé, comparé aux sommes recueillies par la vente aux enchères des dons en nature : essaim de mouches, nous dirions d’abeilles, bêtes vives telles que veaux, cochons, poules, ou encore jambons, beurre, fil ou filasse, blé noir, seigle, froment, chandelles et autres allumages. Le tronc aux offrandes n’est guère fourni.
C’est le fabrique qui perçoit les honoraires des messes et les reverse aux célébrants. Il doit veiller à ce que les héritiers respectent les testaments et dernières volontés des défunts, s’il s’agit de fondations perpétuelles aliénant certaines terres, ou de rentes annuelles fixes. D’une année à l’autre, la nature des recettes et des dépenses ne varie guère pour l’essentiel. Certaines années font exception.
Le 17 Juin 1646, un marché est passé devant LE LOUARN notaire entre le recteur Messire Thépault
BOCHER et deux maîtresfondeurs de MORLAIX pour la commande de deux cloches dont « l’une plus tonante que celle d’à présent ». Sont présents Pierre LE BOURHIS, fabrique de l’église paroissiale et Henry
GUÉGUEN, fabrique de la chapelle Notre-Dame de Ponthouars. Auparavant le « général », ensemble des chefs de famille de la paroisse, a donné son accord pour les sommes à engager et le choix des
fondeurs : Michel MIJOREL/MIGOREL et Guillaume PILLARD/PILART. Fils de Pierre, maître-fondeur à
QUIMPER, Michel MIGOREL est connu pour avoir fondu des cloches destinées aux cathédrales de VANNES en
1642 et de QUIMPER en 1645. (P.Y-CASTEL – Artisans de Bretagne).
Au hasard des années, le fabrique achète des ornements sacerdotaux, deux petits pots à vin, un missel et son ruban, un cornet à plomb pour tenir l’encre à la sacristie, du papier pour les registres paroissiaux et comptables. En 1660, il a fait fabriquer une armoire pour la sacristie, réparer les vitres (verrières) au plomb endommagé, une bannière et le dais par un brodeur ; en
1661, les comptes font état des dépenses suivantes : corde à sonner, cierges de cire, savon pour blanchir les nappes d’autel, planches pour réparer des lambris. Il est fait mention, en cette année 1661, d’un achat exceptionnel à RENNES : un soleil ucharistique, portesacre en argent, grâce à la générosité d’un certain nombre de paroissiens dont la liste est donnée. Les fonds paroissiaux ont fourni le complément. Hélène du MÉNEZ, dame de Kérédec et Françoise de CHÂTEAUNEUF, dame de Leuzré, ont offert un ciboire en argent.
Après la construction d’une nouvelle sacristie en 1672, un marché important est passé en 1682 entre Messire Pierre LE BOURHIS prêtre, Michel BARRÉ et Jan LE ROUX fabriques, d’une part et les
peintres Guillaume et Hervé BOURRIQUEN (le premier est le fils du second), d’autre part.
Ils reçoivent 150 livres « pour avoir peint et étoffé les images de Saint Yvonet, Notre-Dame
des Anges, Notre-Dame de Pitié et Saint Joseph, et pour avoir peint par ailleurs le retable du
grand autel ». Hervé II BOURRIQUEN, peintre et doreur à MORLAIX, peint en 1695 le maître-autel, les statues, le tabernacle et le devant de l’autel de Saint-Jean (279 G –A.D.F.).
Notre-Dame de Ponthouar