joignant la ballustre de l'autel du Rosaire côté de ....

[tgarrec]

Bonjour,

Trouver dans un acte de décès de 1663 sur Guiclan l'expression suivante :

joignant la ballustre de l'autel du Rosaire côté de l'évangile

Que signifie cette expression???

Merci,

Cordialement,

Thierry GArrec

[Le Guillou Joseph(†)]

Bonjour

Il faudrait nous en dire un peu plus de ce qui précède

Les autels étaient entouré d'une balustrade. Il y a souvent plusieurs autels ayant des affectation différentes.
Pour ce qui est doté de l'évangile je ne saurais dire s'il s'agit de la droite ou de la gauche.



Cordialement

[Anne-F. GRALL-PERES]

Bonjour

Dans le rite de la messe, la lecture des Epitres se fait à gauche de l'autel pour l'officiant (donc l'assitance le voit à droite) et l'Evangile se lit à droite pour l'officiant, c'est-à-dire à gauche pour l'assistance.
(ne me demandez pas de références précises...ce sont juste des restes d'une éducation très "typée" mais vous pouvez le vérifier lors de n'importe quelle messe).

Cordialement.
Anne-Françoise

[Françoise Vigouroux]

Bonjour,

A l'heure actuelle, l'Epitre et l'Evangile se lisent du même côté, face à l'assistance.

Avant, je ne me souviens plus. Tout change !

Bonne journée.

[NEUDER]

Bonjour à tous,

Depuis 1663 il me semble que le rituel liturgique a pas mal évolué et ça a fait pas mal de bruit dans le landerneau catho. Non? Précisément sur le fait que le prêtre officiant vers l'orient tournait le dos à ses paroissiens. La gauche de l'autel était la même que celle des fidèles. Je dis la gauche , n'y voyez pas calice. (zut! faute de frappe)
Ite missa est.

Charly
Brest
cgf9518

[Anne-F. GRALL-PERES]

Mais oui, c'est vrai : autrefois l'officiant regardait aussi vers l'autel...donc l'Evangile se trouvait à gauche pour tout le monde
Je veux bien croire ce que dit Françoise : je rapporte juste ce que j'ai vu lors de messes d'enterrements, par exemple ; ça ne vaut pas d'être généralisé.
Bonne journée.
Anne-Françoise

[Salmard-56]

Bonjour,

joignant la ballustre de l'autel du Rosaire côté de l'évangile

Que signifie cette expression???

Comme l'ont dit d'autres membres, il ne s'agit pas d'une expression, elle n'a donc pas de sens particulier si ce n'est une précision de lieu dans la narration. Les autels du Rosaire témoignent souvent de Dominicains liés à l'édifice au cours de l'Histoire de la paroisse.

Patrimoine de Guiclan : Eglise Saint-Pierre (XVIIème siècle), restaurée en 1878-1880. En forme de croix, l'église comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés, un transept et un choeur avec chevet à noues multiples. La consécration de l'église actuelle a eu lieu le 6 novembre 1935. De la vieille église, il subsiste le retable de Saint Sébastien (oeuvre de Jean Hergouarch et de Guillaume Lerrel) de 1708 et le porche latéral sud, bâti en 1615, remanié en 1668. Le porche contenait jadis les statues des douze Apôtres. Le chevet de type Beaumanoir est édifié par Claude Texier (dit La Pensée) en 1688. A noter que Yves Messager était recteur de Guiclan de 1687 à 1703. Le clocher porte la date de 1879 et la porte latérale nord porte la date de 1855. L'autel du Rosaire (de la fin du XVIIème siècle) comporte quinze médaillons en bas-reliefs. L'autel saint Sébastien date du XVIIIème siècle. Les fonts baptismaux portent la date de 1658. Une Vierge à l'Enfant, en argent, date de 1717 et porte le poinçon de François de Saint-Aubin de Morlaix. Le cadran solaire porte l'inscription "Y. Mescam 1787". Parmi les statues on trouve celles de saint Pierre, saint Paul, saint Guénolé (en chêne, H. 1,10 m, moine en chasuble portant un livre dans les deux mains) qui date du XVème siècle, saint Eloi, saint Paul-Aurélien, saint Sébastien, sainte Barbe, saint Herbot, la Vierge Mère, le Christ attendant le supplice, et une statue en kersanton de la Virgo lactans (sous le porche). On y distingue les armoiries des familles Kersauson, Le Scaff de Kergoat, Tréfilis ;

- InfoBretagne.com

Pour ceux qui souhaiteraient illustrer leur arbre avec plus de détails et qui ont des ascendances à Pleyben : http://www.imagup.com/imgs/1233334081.html

Cordialement,
Fabien.

[Bernadette Galatoire]

Bonjour à tous
Effectivement à l'heure actuelle, lors des messes dominicales ordinaires, les deux premières lectures (AT et Epître) et l'Evangile sont proclamés depuis l'ambon, cad le haut pupitre devant lequel se tient face à la foule le ou les lecteur(s) et le prêtre; par rapport à l'assemblée, cet ambon se tient à droite dans le choeur qui est encore assez souvent séparé de la nef par une balustrade.
En général, lorsqu'il y a un animateur, laïc ou religieux, celui-ci se trouve donc au pupitre, à gauche.
Mais j'ai vu également des lectures se faire du côté animateur. Je pense que les pratiques se font aussi en fonction des habitudes paroissiales ou de la conformation des lieux.
Vatican II a changé bien des choses qui ne cessent d'ailleurs d'évoluer...
Cdt

[tgarrec]

Bonjour,

Merci pour toutes ces explications,
En référence à Charly, ici au Québec, tous les calisse, tabernacle, sacrement et autres mots religieux, sont de "beaux vilains mots"

Thierry

Bonjour à tous,

Depuis 1663 il me semble que le rituel liturgique a pas mal évolué et ça a fait pas mal de bruit dans le landerneau catho. Non? Précisément sur le fait que le prêtre officiant vers l'orient tournait le dos à ses paroissiens. La gauche de l'autel était la même que celle des fidèles. Je dis la gauche , n'y voyez pas calice. (zut! faute de frappe)
Ite missa est.

Charly
Brest
cgf9518