X Julien LE ROY Renée DUMOULIN Coray? vers 1633

[Danielle Cochen]

Bonjour à tous,

On trouve 2 mariages TETEREL Julien x MELGUEN à Coray :

01/10/1674 Coray (Pays : Châteauneuf ) Mariage
TETEREL Julien, âgé de 38 ans, né à Coray
MELGUEN Adelice, âgée de 38 ans, née à Coray
Témoins : teterel , julienne le roy , gabrielle mahé , guy rené le roy , le frère de la dite adelice , melgven , Fs le Roy , H. Gguillaouet , rolland Coatdero

30/07/1680 Coray (Pays : Châteauneuf ) Mariage
TETEREL Julien, né à Coray
MELGUEN Elice, née à Coray
Témoins : Messire marc le Guisoux , diacre , pierre Rosparz , prêtre , mathieu le Goff

Je trouve curieux ces deux mariages où les prénoms des mariées se ressemblent étrangement et dont on emploie tantôt l’un, tantôt l’autre pour la mère à la naissance des enfants de 1675 à 1682.
Quelqu’un a peut-être une explication.

J’ai supposé que mon Sosa 408, Mathurin DETEREL, marié à Jeanne LE GORET et décédé en 1742, est le fils de ce dernier couple puisqu’il doit être né vers 1687 d’après le relevé de son acte de décès. On retrouve le prénom Mathurin comme à Quimperlé :

31/01/1725 Coray (Pays : Châteauneuf ) Mariage
TETEREL Mathurin, né à Coray
LE GORET Jeanne, née à Coray
Témoins : maurice le rousseau , rené le maguet , prêtre , pierre le grand , francois merien , prêtre

30/03/1742 Trégourez Lieu-dit : Trefles (Pays : Châteauneuf ) décès
DETEREL Mathurin âgé(e) de 55 ans
Notes : Veuf
Témoins : Jac Grégoire, Goret Yves, Le Pennec François, Jac Morice

[yannzel]

Bonjour Vital et tous,

Voici en pièce jointe les aveux concernant Kerdanet en CORAY (1G271), ainsi que des extraits des aveux de Penanlen (1G273). Catherine LE SIGNOUR mère de Jean GOURREYN y est bien dite « défunte » en 1644. Dans les autres aveux concernant ce lieu, on retrouve mention d’une autre Catherine LE SIGNOUR en vie en 1644 et alors veuve de Guillaume GELLARD. Pas simple de s’y retrouver dans tous ces noms ! Pour les GOURREYN et GOURIN, j’ai relevé plusieurs membres "isolés" dans les actes du XVIe. Ils sont peut-être parents, mais il faudra sans doute remonter assez loin pour mettre cela en évidence...

http://dl.free.fr/pSwIhP4IG
http://dl.free.fr/imqDaILVO

En ce qui concerne l’info de Danielle à savoir les deux mariages TETEREL x MELGUEN, c’est vrai que c’est curieux. Julien TETEREL décède au bourg de CORAY le 25 février 1683, témoins : Mathieu LE GOFF, Guillaume LE GUICHOUX, ses alliés et quantité d’autres. D’où vient cette famille et quel lien avec les LE ROY - du MOULIN ? Pour ma part, je n’en ai aucune idée. C'est vraiment difficile de trouver quelque chose quant à l'origine de Julien LE ROY...

A propos de Louise LE ROY x Jacques JONNO, il s’agit de la fille de Jacques LE ROY (branche de BANNALEC) et Louise LE ROY (fille de Julien). Elle est baptisée le 24 juillet 1665 à ROSPORDEN.

Vital, je ne sais pas si tu as l’inventaire des aveux rendus à l’Evêque pour CORAY (série 1G), réalisé en 1999 par Bernard VAYSETTE, adhérent CGF. Etant donné qu’il a précisé « photocopies autorisées » je prends la liberté de mettre cela en pièce jointe également. C’est un instrument de travail qui sera sûrement très utile pour beaucoup.

http://dl.free.fr/vXhS9c9p5

Bien amicalement,
YL

[Jean Jacques Pérès]

bonjour à tous
juste un petit rappel

les aveux de Penanlen sont déja sur le forum transcription 1 G 273
ils ont été traduits par Vital
ce sera plus facile pour les lire
à bientôt
jean jacques

[Jean Jacques Pérès]

re
merci Yannick
j'ai parcouru l'inventaire 1 G
très interessant
je pense qu'il faudrait le transposer dans le forum "transcription"
comme cela il ne sera pas perdu
avis des modérateurs !
à bientôt
jean jacques

[Vital Le Dez]

Bonjour à tous,

On passe donc aux GOURIN/GUILLOU dans la liasse 1G271 pour Kerdanet; voici le 1er aveu passé par Jean GOURIN:

Aveu du 10/03/1644: Minu et aveu que fournit Jan GOURIN demeurant au village de Kerinnizan en la paroisse de Corray à Révérend Père en Dieu Messire René du Louet par la grâce de Dieu et du Sainct Siege Apostolique, évêque de Cor[nouai]lle, conseiller du roi en ses Conseils d'Estat, en privé des terres et héritages qu'il tient sous lui, la foi et hommage au franc fief des Regaires de Cornouaille, desquels héritages ensuit la description, et premier:
Une tenue au village de Querdanet en ladite paroisse de Corray, consistant sous maisons, crèches, aire, porte à fembroy, sa part du four et du puits, courtils, jardins et pourpris, contenant environ un journal de terre, plus un parc appelé Parc Bras Iselloff contenant environ un journal et demie de terre chaude, donnant devers orient et le midi sur terres audit avouant, devers occident sur terre à Guillaume Thepault, et devers le nord sur terre à François Caoudal dudit lieu de Kerdanet, item un autre parc appelé Parc Dresec contenant 3 journaux de terre chaude joignant devers occident ledit Parc Bras, donnant de l'orient sur parc à François Corre, devers le midi et le nord sur terres audit avouant, plus autre parc appelé Parc Bras Uhelloff contenant environ 4 journaux de terre chaude, donnant devers orient sur parc audit Corre, devers midi sur parc à Guillaume Kerherneau, devers occident sur parc audit Thepault, et devers le nord sur Parc Bras Iselloff, plus un parc appelé Parc an Fouenneger contenant environ un journal de terre chaude, donnant devers le nord sur parc audit Caoudal et d'autres endroits sur ledit Parc Dresec et Parc Bras Iselloff, item autre parc appelé Parc an Menez Bruc contenant environ 3 journaux de terre chaude, donnant du nord sur parc à Messire François Jac prêtre, et de deux endroits sur un chemin menant dudit lieu à terre à Guillaume Le Goff dudit village de Kerdanet, deux parcs s'entrejoignant appelés Parcou Odet contenant 3 journaux de terre chaude avec un petit feunier joignant ... desdits parcs, pouvant rapporter par commune année s'il serait (sic) fauchable environ une charretée de foin, donnant devers orient sur feunier audit Le Goff, devers le midi et occident sur terres audit Jac et à Olivier Le Quiniou et devers le nord sur la rivière nommée Ster Odet, plus un feunier nommé Fouennec Gouesrien contenant environ une journée et demie à faucher, donnant devers orient sur un chemin menant du village de Keranhouarn à la chapelle de Locrist, devers midi sur une montagne nommée Gouesrien, devers occident sur un frostage nommé Parc Boutin et du nord sur un feunier audit Le Goff, plus deux parcs s'entrejoignant appelés Parcou Scoazec contenant 3 journaux de terre froide, donnant devers orient sur un chemin menant dudit village au bourg paroissial de Corray, devers midi et du nord sur terres audit Caoudal et devers occident sur terre à Guillaume Le Derval (?) du lieu de Trevel, item autre parc appelé Maez Bihan contenant environ les deux parties d'un journal de terre froide donnant devers orient sur parc à Guillaume Kerherneau, devers midi sur parc à Guillaume Le Signour, de l'occident sur un chemin menant dudit Kerdanet au bourg paroissial de Corray et devers le nord sur parc audit Thepault, plus sa part et portion de ladite montagne appelée Menez Gouezrien, des frostages et issues dudit lieu avec les autres tenanciers d'icelui, dessus lesquelles terres est dû par an de chefrente audit seigneur évêque de Cornouaille à chacun jour et fête de Nostre Dame de la Chandelleur, savoir dessus ladite montagne de Gouezeren et frostages dudit village, une écuelle de froment, dessus ledit Parc Scoazec autre écuelle de froment, payables au bourg paroissial de Corray, et pour toute dîme l'onzième gerbe de tous les blés qui se cultivent en ladite tenue, fors du blé noir et du mil, et suivre détroit du moulin dudit seigneur évêque,
Autre tenue au village de Penquerderien en ladite paroisse de Corray, consistant sous maisons, crèches, four, aire, sa part du pourpris et porte à fembroy et cour terre chaude, environ une quatrième partie d'un journal de terre, plus deux parcs s'entrejoignant appelés Parcou Caralen contenant environ 4 journaux de terre chaude et froide, donnant devers orient et le midi sur parcs à Allan Le Floch, devers occident sur parc au sieur de Rulan et devers le nord sur parc à Yvon Le Meur, plus deux autres parcs appelés Parcou Cozcastel s'entrejoignant, contenant 3 journaux de terre froide, donnant devers orient sur les frostages dudit village, du midi sur parc à Guillaume Le Pouppon et du nord sur un petit chemin menant desdits parcs au lieu de Roelz, item sa part et portion d'un feunier fauchable appelé Fouenec an Leur, contenant ladite portion une demi journée à faucher, donnant devers orient sur feunier à Jan Le Tallec, devers le midi sur parc à Jan Kerherve, devers occident sur le plessix dudit village, et du nord sur courtil à Jan Le Pogan, plus sa part et portion des frostages et issues dudit village avec les autres tenanciers d'icelui, dessus laquelle tenue est dû par an de chefrente audit seigneur évêque à chacun jour et fête de Nostre Dame de la Chandelleur deux écuelles de froment payables au bourg paroissial de Corray et à chacun premier lundi du mois de janvier un comble d'avoine à la charge aux receveurs dudit seigneur évêque de les venir prendre audit village sur devantuel et pour toute dîme l'onzième gerbe de tous blés qui se cultivent audit lieu fors du blé noir et du mil et suivre le détroit du moulin dudit seigneur évêque, les héritages échus et advenus audit GOURIN par la succession de défunte K[atheri]ne LE SIGNOUR sa mère décédée puis les [blanc]. Devant nous notaires de la Cour et juridiction des Regaires de Cornouaille avec soumission de prorogation et de juridiction y jurés, a comparu en personne ledit Jan GOURIN demeurant audit lieu de Kerinnisan en ladite paroisse de Corray, qu'il affirme le contenu au présent minu contenir vérité, réservant ce ne vault d'y ajouter ni diminuer en cas qu'il lui viendrait à connaissance ce devoir, au paiement desquelles chefrentes ledit GOURIN s'oblige sous obligation et hypothèque, exécution et vente de tous et chacuns ses biens, et par son serment, et pour présenter cette audit seigneur évêque ou à son procureur en ladite Cour des Regaires a ledit GOURIN nommé Maître [blanc] à son procureur avec tout pouvoir requis et pertinent à ladite fin à tenir et être, à tout ce que devant s'oblige ledit GOURIN sous la même obligation que devant de ce faire, nous notaires l'avons à sa requête et de son consentement condamné et condamnons; fait et gré à Quimpertin au tablier de Stang notaire le 10ème jour de mars 1644 sous le seing dudit GOURIN.
Signatures: S. Stang notaire royal, J. GOURREYN, P. Gerard notaire

Ajout du 18/05/1647: Le 18ème jour de mai avant midi l'an 1647, a comparu devant nous notaires par la Cour du roi à Quimpertin et celle des Regaires de Cornouaille avec soumission y jurés, Jan GOURREYN dénommé au minu ci d'autre part, lequel connaît devoir audit seigneur évêque et comte de Cornouaille, outre les charges y mentionnées, lods et ventes cas advenant, sans rachat, droit de bail ni autre charge, au paiement duquel devoir audit cas s'oblige ledit GOURIN, obéissant aux moyens d'impunissement lui fournis de la part de Monsieur le procureur fiscal desdits Regaires, à pouvoir y être contraint par les mêmes voies et rigueurs que par ledit minu; fait et gré audit Quimpertin au tablier des notaires soussignants sous le seing dudit GOURIN.
Signatures: J. GOURREYN, L. Auffret notaire royal, A: Godec notaire

Il est très étonnant que Jan GOURIN n'ait pas été capable de dire depuis combien de temps sa mère était morte: était-il enfant et donc ne se souvenant pas de la mort de sa mère, ou bien cela faisait-il si longtemps que sa mère était morte qu'il ne s'en souvenait plus? Mais on aurait dû voir une formule vague du style "plus de 40 ans sont", si bien qu'on peut peut-être imaginer qu'il était enfant et ne s'en souvenait pas?

J'ai regardé les autres aveux qui figurent dans la liasse mais ne les ai pas encore transcrits; les 2 derniers confirment que Marie FLOCH fille de Germain FLOCH et Marie GOURIN est bien petite-fille de ce Jean GOURIN et Perrine LE GUILLOU qui a semble-t-il donné une partie de ses droits, après la mort de son 1er mari à Alain LE GUILLOU son 2nd mari; la présence des MAHE de Trégourez à cause de Jeanne GOURIN (fille Jean x Catherine LE BOURCH) est aussi un très fort indice pour argumenter que Jean GOURIN de Trégourez puisse être un fils de Jean GOURIN x Perrine LE GUILLOU, mais il est assez surprenant de voir que tous les consorts sont héritiers d'Alain GUILLOU... un autre des aveux n'est pas clair: celui de 1671 où Alain LE GUILLOU de Kerinnisan (donc l'époux de Perrine LE GUILLOU veuve Jean GOURIN) passe déclaration pour ses héritages à Kerdanet lui échus de la succession de Catherine Le Signour; on ne précise pas le lien de parenté entre Alain LE GUILLOU et Catherine Le Signour, mais sauf à admettre que cette Catherine Le Signour soit morte sans hoir de corps, il faudrait qu'elle soit sa tante, car à l'époque on n'héritait soit que de ses parents soit que de ses oncle/tante mort sans hoir de corps (et s'il n'y avait pas de neveu/nièce il fallait une procédure complexe de mainlevée de succession si j'ai bien compris): donc je présume qu'Alain LE GUILLOU était soit l'époux en 1ères noces de Catherine Le Signour, mais comme à sa sépulture en 1684 il est dit âgé de 55 ans, soit né vers 1629, en admettant que son âge soit correct, il avait épousé Perrine LE GUILLOU vers 1655/1656 qui avait sans doute une bonne dizaine (disons même peut-être 12) d'années de plus que lui, si bien qu'il ne paraît pas probable qu'il soit veuf d'une 1ère épouse: logiquement je dirais donc que Alain LE GUILLOU devait être fils de Catherine LE SIGNOUR, comme Jean GOURIN 1er mari de Perrine.... Perrine aurait-elle épousé successivement deux demi-frères, ou y a-t-il au moins 2, sinon 3 Catherine Le Signour vivant à Coray à peu près à la même époque????
Certes il y a bien mention d'une Catherine Le Signour vivant en 1644 et veuve Guillaume Gellard, dont au moins une fille, qui pourrait peut-être être la mère d'Allain LE GUILLOU: Yannick est-ce que tu as regardé ce problème et qu'en penses-tu?
Bon on s'éloigne un peu du sujet LE ROY x DUMOULIN, mais comme les LE GUILLOU viennent s'y greffer par l'intermédiaire des GOURIN, on peut continuer aussi sur les GOURIN/LE GUILLOU!!

Très bien le fichier sur les liasses 1G de Coray: vraiment très utile, merci Yannick!
Bien amicalement,

[Lasnier Françoise]

Bonjour à tous

Grand merci à Yannick pour la mise en ligne de l'inventaire des aveux. Comme Jean Jacques je l'ai parcouru et si Vital et François l'ont aussi fait ils ont sans doute remarqué comme moi les 2 dernières pages (69 et 70) concernant les aveux de Leuhan puisqu'il y a des aveux des LE DUIGOU qui ont été le sujet de plusieurs échanges en novembre 2009 pour Gouelet Leuhan et Keranboss au 17ème siècle.

aveu à l'évêque de quimper
1 G 255 Leuhan Kersalaun 1540-1712
1604 pour manoir Keranboezec (keranboss?) Guillaume et Jean Even et csts, François Le Duigou et csts
1677 pour Gouelet Leuhan: Le Duigou
1682 pour Gouelet Leuhan Louis Le Duigou, Marie Morvan veuve François Le Duigou, veuve Jean Morvan
1682 pour Keramboss Jean Even et csts Louis Le Duigou et csts
1712 pour Gouelet Leuhan Louis Le Duigou, Marie Morvan veuve François Le Duigou, veuve Jean Morvan

1 G 256 Leuhan 1676-1689
1676 Keramboss: demande de la suppression des scellés.
1683 aveu de l'évêque de Quimper pour Leuhan:
-Keranlinon (henri goic)
-Gouelet Leuhan (Louis Le Duigou, Marie Morvan veuve François Le Duigou, veuve Jean Morvan)

Voilà peut être une source d'information pour déméler les fils existant entre les Le Duigou de Leuhan dans les années 1600. Il y a déjà un François Le Duigou présent en 1604.

Amicalement

Françoise Lasnier
CGF07769

[yannzel]

Bonjour Vital et tous,

Pas simple de s'y retrouver dans toutes ces familles LE GUILLOU et LE MEUR de CORAY... Malheureusement Vital, j'ai beau chercher, je ne parviens pas à relier « notre » Jean GOURREYN aux autres membres qui portent le même nom. On sait déjà qu'il est père de Jean x LE BOURCH, Catherine x MERRIEN et Marie x FLOCH. On sait également qu'il est fils de Catherine LE SIGNOUR, morte avant 1644. Pour la suite, il faudra attendre de nouveaux éléments concrets issus des actes notariés ou autres sources du genre.

En ce qui concerne Perrine LE GUILLOU et son deuxième mari, Alain LE GUILLOU, je sèche également. D'après le décès de ce dernier en 1684, on peut supposer qu'il était le neveu d'Olivier LE GUILLOU et Anne LE MEUR de Penenlem mais c'est tout me semble-t-il.

Juste une petite info, en lien avec la famille du MOULIN, lors du mariage de Jeanne LE GUILLOU en 1644 à LAZ avec Uldéric de KERGUERN sieur de Penfrat, il y a parmi les témoin un du MOULIN qui signe. J'ai comparé avec la signature de Tanguy en 1655 à LAZ au baptême d'une fille de Grégoire LE GUILLOU, sieur de la Motte, et d'Isabelle du MOULIN, et il s'agit vraisemblablement du même. L'acte de mariage précise que les bans ont eu lieu à BEUZEC CONQ également, sûrement pour la famille KERGUERN. Cela ne fait pas vraiment avancer l'ascendance de Renée du MOULIN pour autant mais bon, c'est un détail de plus.

En pièce jointe, une généalogie des LE GUILLOU issus du Runiou en LAZ (dont ceux de la Motte en TREGOUREZ et de Keromnes en CORAY) et des LE ROY de BANNALEC, si ça peut servir pour plus tard. Attention, il y a peut-être des éléments discutables et sûrement des éléments qui manquent. J'ajoute également la fin d'un acte de 1605 concernant une terre de CORAY (1G319) à cause des 3 signatures qui y sont apposées : on y retrouve celles d'un Guillaume GOURREYN et d'un Jean GOURREYN ainsi que celle d'Eustache BAUDOUYN, grand-père de Marguerite BAUDOUYN mariée à Guillaume AUFFRET. On s'éloigne encore du sujet, mais l'ascendance de cette Marguerite BAUDOUYN est passionnante : j'aurai l'occasion d'y revenir en détail dans un autre post car nombreux sont ceux qui en descendent.

Bien amicalement,
YL

http://dl.free.fr/vwUQEnTnL
http://dl.free.fr/p58SzIPAu
http://dl.free.fr/tNQ9cttFz

[Vital Le Dez]

Bonjour Yannick et tous,

Merci pour les phots avec les 3 signatures.
J'ai transcrit l'aveu de 1671: si on le regarde à la loupe, on se rend compte qu'il s'agit, presque mot pour mot, d'un copier-coller de l'aveu de 1644 passé par Jan GOURIN; en voici traduction:

Aveu du 10/07/1671: Minu et aveu que fournit Allain LE GUILLOU demeurant au village de Kervenal en la paroisse de Corray à Révérend Père en Dieu Messire François de Coatlogon, par la grâce de Dieu et du Sainct Siège Apostolique, seigneur évêque et comte de Cornouaille, conseiller du roi en ses Conseils d'Estat et privé, des terres et héritages qu'il tient sous ledit seigneur à foi et hommage au franc fief des Regaires de Cornouaille, et premier d'une tenur au village de Kerdanet en la paroisse de Coray, consistant sous maisons, aires, crècches, porte à fembroys, sa part du four et du puits, courtils, jardins et pourpris, contenant environ un journal de terre chaude, plus un parc appelé Parc Braz Issellaff contenant environ un journal de terre chaude, plus un parc appelé [blanc] donnant devers orient et midi sur terres audit avouant devers occident sur terre à Guillaume Thepault et devers le nord sur terre à François Caoudal dudit lieu de Kerdannet, item un autre parc appelé Parc Dresec contenant 3 journaux de terre chaude, joigant devers occident ledit Parc Braz, donnant de l'orient sur parc à François Corre, devers midi et le nord sur terres audit avouant, plus autre parc appelé Parc Braz Uhellaff contenant environ 4 journaux de terre chaude, donnant devers orient sur parc audit Corre, devers midi sur parc à Guillaume Kerhernau, devers occident sur parc audit Thepault, devers le nord sur Parc Braz Issellaff, plus un parc appelé Parc an Foenneguic contenant environ un journal de terre chaude, donnant devers le nord sur terre audit Caoudal et d'autres endroits sur lesdits Parc Dresec et Parc Braz Issellaff, item autre parc appelé Parc an Menez Bruc contenant environ 3 journaux de terre chaude, donnant du nord sur parc à Messire François Jac prêtre, de divers endroits sur un chemin menant dudit village à autres à Guillaume Le Goff dudit village de Kerdannet, deux parcs s'entrejoignant appelés Parcou Du contenant 3 journaux de terre chaude avec un petit feunier sous pâturage joignant un autre pré pouvant rapporter en une commune année s'il serait (sic) fauchable environ une charretée de foin, donnant devers orient sur un feunier audit Goff, devers le midi et occident sur terres audit Jac et Ollivier Le Quiniou, devers le nord sur la rivière nommée Ster Odet, plus un feunier nommé Foennec Gouezerien contenant environ une journée et demie de faucheur, donnant devers orient sur chemin menant du village de Kerannouarn à la chapelle de Lochrist, devers midi sur une montagne nommée Gouezenen, devers occident sur un frostage nommé Parc Boutin, et du nord sur un feunier audit Goff, plus deux parcs s'entrejoignant appelés Parcou Scoazec contenant [blanc] journaux de terre froide donnant devers orient sur un chemin menant dudit village au bourg paroissial de Corray, devers midi et nord sur terres audit Caoudal et devers occident sur terres à Guillaume Le Dereat au lieu de Trevel, item autre parc appelé Menez Bihan, contenant environ les deux parts d'un journal de terre froide, donnant devers orient sur parc à Guillaume Kerhernau, devers midi sur parc à Guillaume Le Signour, devers l'occident sur un chemin menant dudit Kerdannet au bourg paroissial de Corray et devers le nord sur parc audit Thepault, plus sa part et portion de la montagne appelée Menez Gouezven, frostages et issues dudit lieu avec les autres tenanciers d'icelui, dessus lesquelles terres ci-dessus est dû par an de chefrente audit seigneur évêque de Cornouaille à chacun jour et fête de Nostre Dame de la Chandelleur, savoir de dessus ladite montagne de Gouezeven et frostages dudit village une écuelle de froment payable au bourg paroissial de Corray et de dessus ledit Parc Scoazec autre écuelle de froment payable au bourg paroissial de Corray et pour toute dîme à l'onzième gerbe de tous les blés qui se cultivent en ladite terre fors du mil et du blé noir et suivre le détroit du moulin dudit seigneur évêque, lods et ventes cas advenant, plus autre terre audit village Penquer Derien en ladite paroisse de Corray, consistant sous maisons, crèches, four avec sa part du pourpris, cour à fembroys et courtils à chanvre environ un quart journal de terre, plus deux parcs s'entrejoignant appelés Parcou Coatanton contenant environ 4 journaux de terre chaude et froide, donnant devers orient et midi sur parcs à Allain Le Floch, devers occident sur parc au sieur de Rulan, et vers le nord sur parc à Yvon Le Meur, plus deux parcs appelés Parcou Cozcastel s'entrejoignant, contenant 3 journaux de terre froide donnant devers orient sur les frostages dudit village, du midi sur parc à Germain Poupon et du nord sur un petit chemin menant desdits Parcou [au] lieu du Niliz, item sa part et portion d'un feunier fauchable appelé Foennec en Vourt, contenant ladite portion une demi journée de faucheur, donnant devers orient sur terre à Jan Cutuillic, devers midi sur parc à Jan Kerherve, devers occident sur le plessix dudit village, et du nord sur courtil à Jan Le Paugam, plus sa part et portion des frostages et issues avec les autres tenanciers d'icelui, de dessus laquelle terre est dû par an de chefrente audit seigneur évêque à chaque jour et fête de Nostre Dame de la Chandelleur deux écuellées de froment payables audit bourg parossial de Corray, à chaque premier lundi du mois de janvier un comble d'avoine à la charge aux receveurs dudit évêque de le venir prendre audit village, et pour tout dîme à l'onzième gerbe de tous blés qui s'y cultivent fors du blé noir et du millet, et suivre le détroit du moulin dudit seigneur, lesquels héritages lui sont advenus de la succession de défunte Katherinne Le Signour. Devant nous notaires de la Cour et juridiction des Regaires de Cornouaille avec soumission et prorogation de juridiction y jurés a comparu en personne ledit Allain LE GUILLOU demeurant au village de Kerninissan en ladite paroisse de Corray, lequel affirmant le contenu être véritable, réservant ce néanmoins d'y ajouter ou diminuer en cas qu'il lui vienne à connaissance ce devoir faire, au paiement de laquelle chefrente s'oblige ledit GUILLOU sous obligation, gage, hypothèque, exécution et vente de tous et chacuns ses biens et par son serment, et pour présenter cette audit seigneur évêque nommant à procureur en ladite Cour des Regaires ledit GUILLOU Maître [blanc] son procureur avec tout pouvoir requis et pertinent à ladite fin et à tenir et être, à tout ce que devant en outre s'oblige ledit GUILLOU à droit de lods et ventes cas advenant fors rachat sous les mêmes obligations que devant de ce faire, nous notaires l'avons à sa requête et de son consentement condamné et condamnons; fait et gré audit Corray sous le seing de noble homme Jan de la Garde et Stephnou, ledit GUILLOU affirmant ne savoir signer, o les nôtres.
Signatures: J. de Lagarde, G: Stephnou, Baudouin notaire

On voit quelques petites différences par rapport à l'aveu de 1644, et donc je l'ai relu en grossissant et plus soigneusement:
Les corrections à apporter dans l'aveu de 1644: Germain Pouppon et non Guillaume Pouppon, je confirme ma lecture de Jan Le Tallec et non Jan Cutuillic qui est une mauvaise lecture de Jan de Lagarde, il s'agit bien d'un courtil à chanvre et non courtil de terre chaude, et il faut changer Guillaume Derval en Guillaume LE DEREAT, dont on apprend dans le fichier "inventaire" qu'il passe aveu en 1644 mais qu'il meurt sans doute très peu de temps après puisque l'aveu est ratifié par sa veuve Catherine LE DU.
Très clairement Jan de Lagarde ne s'est pas foulé quand il a écrit l'aveu d'Alain LE GUILLOU; il s'est contenté de recopier celui de Jean GOURIN, et parfois les difficultés de lecture qu'il a pu rencontrer l'ont fait carrément changer les noms; il n'a même pas pris la peine de donner le nom des successeurs quand les personnes vivantes en 1644 étaient déjà décédées; mieux même, au début Allain LE GUILLOU habite à Kervenal et ensuite à Kerninisan là où habitait Jean GOURIN, et c'est sans se poser de question qu'il indique que les biens à Kerdanet sont échus à Allain LE GUILLOU de la succession de Catherine Le Signour qui était en fait la mère de Jean GOURIN.
Cela m'amène à penser qu'ALain LE GUILLOU avait acquis Kerdanet en fait pour avoir épousé Perrine LE GUILLOU veuve Jean GOURIN.
En fait je distingue plusieurs questions: dans son aveu de 1644, Jean GOURIN comparait seul en son nom, et ne fait pour aucun de ses consorts ou cohéritiers, ce qui pousse à déduire qu'il était le seul héritier de Catherine LE SIGNOUR, autrement dit, Y GOURIN et Catherine LE SIGNOUR n'ont très probablement eu qu'un seul fils, "notre" Jean GOURIN époux Perrine LE GUILLOU. Jean GOURIN ne réside pas au lieu de son héritage maternel, mais habite Kerinissan. Malheureusement pas d'aveu pour ce village qui ne semble pas faire partie des possessions de l'évêque.
La question est donc: pourquoi Jean GOURIN habite-t-il Kerinissan: est-ce un lieu de son père, ou est-ce le lieu de sa femme Perrine LE GUILLOU?
Puis Perrine veuve épouse Alain LE GUILLOU qui en 1684 meurt à Kerinissan, lieu où ont vécu avant lui Jan GOURIN et Perrine; soit ALain était de Kerinisan, soit plutôt il est venu avec ses bagages chez sa femme: en effet l'aveu de 1671 suggère fortement qu'il était de Kervenal, apparemment le Kernaval autrment plus ancien Kerbaznalen et donc on peut imaginer qu'il est issu de LE GUILLOU habitant Kerbaznalen: en 1605 il y avait bien des LE GUILLOU à Kerbaznalen.

Kerbaznalen était semble-t-il à l'origine un lieu des Corre, mais en 1604/1605 on a, d'après le fichier "inventaire":

pour Kerbaznalen Jan Corre, Adelice Le Bourhis veuve Alain Corre, Guillaume Gelard de Kerdanet et Madeleine Corre sa femme, fille feu Alain Corre. Il n'y a pas encore de GUILLOU à Kervanal, mais je ne serais pas surpris que "notre" Alain GUILLOU époux Perrine soit le fils d'un couple Y. GUILLOU x X. LE CORRE fille d'Alain et Adelice LE BOURHIS, peut-être d'ailleurs la Madeleine qui aurait pu être veuve du Gelard dans la mesure où ces GUILLOU ont acquis des biens à Kerdanet: peut-être pas seulement via Perrine et Jan GOURIN.
Donc on peut penser qu'Alain GUILLOU est fils d'un couple GUILLOu x CORRE.
A Coray les Guillou semblent peu nombreux sinon rarissimes en 1605: évidemment le rapport des notaires de l'époque ne devait pas lister tous les habitants de l'époque, mais on note à Kerdanet dès 1605 un couple Jean Guillou (fils Jacques) et Marie Kernesvegan (fille Jean) probablement mariés en 1605 car Jean Guillou de Kerdanet comparaît seul en 1604.
Possible que Perrine soit finalement de Kerdanet, auquel cas il n'est pas impossible que si Jean GOURIN habitait Kerinissan, c'était parce que c'était un lieu de son père ou de ses aïeux paternels: sais-tu qui habitait Kerinissan dans les 1ères années des années 1600?

Enfin si j'ai bien interprété que Jean GOURIN était le seul fils de Catherine LE SIGNOUR avec un GOURIN au prénom encore indéterminé, il est possible en revanche, vu qu'il y a d'autres Gourin à Coray, que Catherine LE SIGNOUR ne soit qu'une 2nde épouse d'un GOURIN veuf d'une 1ère femme; un détail curieux: dans le partage de 1698 concernant les enfants d'Alain KERNEVEZ, les Mahé de Trégourez interviennent à cause de Jeanne GOURIN et son en procès; hors Alain KERNEVEZ était veuf en 1ères noces d'Etiennette Le Quiniou petite-fille de Marie Gourin que je pense être soeur du sieur de Kermenguy; n'y aurait-il pas dans ce procès pendant une trace d'un lien de parenté entre Jean GOURIN et le sieur de Kermenguy? Ne pourrait-il donc pas être le fils unique d'un éventuel 2nd mariage de Jean Gourin sieur de Kermenguy, et donc peut-être le 1/2 frère de Renault Gourin sieur de Rulan? Une delle Françoise Gourin est marraine de Jeanne GOURIN de Trégourez en 1671, ce n'est peut-être pas un hasard.
Bon ce ne sont que quelques réflexions à confirmer par d'autres éléments évidemment.
Apparemment Kermenguy était un lieu très lié aux Le Goff. Je continue de transcrire les derniers aveux de 1671 et j'essaie de m'attaquer à la fondation de 1586 et au difficile inventaire si mal écrit!!
Bien amicalement,

[Anne-F. GRALL-PERES]

Bonjour à tous

...j'ai parcouru l'inventaire 1 G
très interessant
je pense qu'il faudrait le transposer dans le forum "transcription"
comme cela il ne sera pas perdu
avis des modérateurs !
à bientôt
jean jacques

Ce long travail de recherche et de transcription ne sera certainement pas perdu
Je suis en train de le relire (c'est épatant ), et de préparer les liens pour les répertorier dans le forum Transcription .
Vous les y retrouverez sans tarder

Ces familles sont très intéressantes : bravo d'avoir eu le courage de tout "décortiquer" ainsi.

Bien cordialement
Anne-Françoise

[Vital Le Dez]

Bonjour à tous,

Juste pour signaler le mariage à Gourin (au cas où certains seraient intéressés) le 06/02/1673 de NH Vincent Le Roy fils de NH Julien LE ROY et Delle Renée DUMOULIN tous deux défunts demeurant de leur vivant au bourg de Corray, avec HF Alliette du Valet fille avouée à Me Jacques du Valet et Catherine Even de la ville de Gourin; psts Allain Morvan sieur de Querenglas, NH Guy Le Roy (signe Guy René Le Roy) frère de l'époux, Maistre Jacques du Valet père de l'épouse, A: Le Guillou curé de Coray, Marie Le Gallic, Louis Jardinier (signent tous)

Le marié est décrété des Reguerres et est donc né après 1648: l'existence avérée de son décret de mariage permettrait donc, si on le retrouvait, d'avoir certainement des éléments sur la famille paternelle, donc en l'occurence sur les LE ROY pour voir d'où ils viennent, et même sur les Du MOULIN pour voir si on peut les rattacher à ceux de Beuzec Concq....
(BMS Gourin 1672-1682 vue 43/387)

Alain Morvan de Kerenglas a une belle signature; il est peut-être de Leuhan ou Coray; dans un aveu de 1678 pour la réformation du domaine de Gourin, on cite les terres à Leuhan des héritiers feu Julien LE ROY, de sorte que les LE ROY avaient bien des attaches à Leuhan (mais ils tenaient aussi des terres à domaine congéable à Tourc'h); le patronyme Le Roy semble assez présent à Gourin et au Faouët, et au Faouët (mais plus tardivement à la fin XVIIè) on trouve des membres de cette famille.

Cordialement,

[Jean Jacques Pérès]

Bonjour Vital

Merci pour ces nouvelles découvertes

Cordialement

Jean Jacques

[yannzel]

Bonjour Vital et tous,

Merci également pour ces nouvelles infos. Aliette DUVALLET, aînée de la famille, est baptisée le 5 avril 1655 à GOURIN et son père, Jacques DUVALLET, mort à GOURIN le 24 juillet 1691, était procureur et notaire du Faouet.

Vincent LE ROY, sieur de Landanet, serait également né vers 1655 à CORAY.

Il serait en effet intéressant de consulter le décret de mariage de Vincent LE ROY. Il me semble cependant que les archives des Réguaires sont extrêmement lacunaires surtout pour cette époque. A confirmer. Il est vrai que ce serait une piste très intéressante car l'origine de Julien LE ROY est particulièrement difficile à retrouver. Aucune parenté ne lui attribuée dans les actes concultés jusqu'à présent ! Tu as raison Vital, il reste une possible origine de Leuhan, encore à étayer. Rien de nouveau pour ma part sur la famille Du MOULIN depuis les derniers échanges.

Cordialement,

[the bube]

Bonjour à tous,

sujet bien passionnant, car ce sont aussi mes ancêtres, par Françoise Le Roy x Nicolas Le Du et leur fils Etienne.
Par contre j'aurais bien aimé jeter un oeil sur les différents documents postés sur dl.free.fr, malheureusement ils ne sont
plus dispo, si une bonne âme pourrait les uploader à nouveau, je lui en serais très reconnaissant !

[popeye]

Bonjour,

J'exhume ce post un peu ancien pour le remettre sur "la table".

J'ai à peu près identifié les ancêtres de Sylvestre Nicollas, Notaire Royal à Landudal.
Il s'agit de David Michel Nicollas et d'Anne Rose Auffret (il me manque une confirmation qui est le baptême du frère de Sylvestre, Pierre).
Les parents d'Anne Rose sont (seraient) Maurice Auffret (maitre) et Renée Houssin (les prénoms des enfants du couple Nicollas/Auffret sont trop proches de ceux de la famille pour que cela soit une coincidence.
En mettant bout à bout toutes les informations disponibles dans les différentes dispenses de mariage et d'émancipation trouvées et indexées, ainsi que les actes de baptêmes des frères et soeurs d'Anne Rose, je me suis aperçu qu'Anne Rose Auffret était parente à Sylvestre Le Roy et aussi Vincent (Guillaume) Laënnec, les Nerzic. Un René Changeon prêtre de son état ainsi que Maurice Guyet apparaissent aussi dans les parents !!
La suite logique a été de s'intéresser à François Houssin (celui décédé en 1688 et marié à René Paul) qui a eu un seul fils Julien orphelin à quatre ans.
Elle a permis de confirmer que des liens familiaux existent entre les familles Houssin/Changeon/Bossu/Nerzic/Le Roy (ce qui est largement confirmé par la présence de tous aux naissances de la famille Nicollas/Auffret. Il semble donc que Renée Houssin, femme de Maurice Auffret soit parente à François Houssin mais à Renée Houssin femme de Guillaume Changeon).
Le milieu est assurément celui des Notaires Royaux de la zone entre Bannalec, Quimperlé mais aussi Gourin (l'orphelin de quatre ans se marie à Gourin avec la fille d'un Notaire Royal).

Des idées pour compléter et éclairer le tableau ?