Prénom Leuffredus=Auffray ?
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Prénom Leuffredus=Auffray ?
Bonjour,
dans un acte RECIF, le prénom Leuffredus peut-il
être traduit par Auffray ?
Amicalement,
A.Broilliard
dans un acte RECIF, le prénom Leuffredus peut-il
être traduit par Auffray ?
Amicalement,
A.Broilliard
Alexandre Broilliard
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Réponse à Pierre Yves Quémener
Bonjour,
"Last but not least"
pardon pour ce retard, mais je vous avais immédiatement
et longuement répondu, et cette fois-ci je fais une copie
avant "d'envoyer" car mon message précédent avait été
purement et simplement effacé(peut-être à cause du
bouton "prévisualisation"!
Je précise aussi les contextes familiaux.
Leuffredus est bien Auffredus dans ce cas -actes du CGF-.
Auffray Cazin, fils de François et Françoise de Goudelin, et
époux de Mathurine Gargian (voir arbre Geneanet Philippe Caron)
a pour parrain à Lanmeur(Recif), en 1605 Leuffredus Coail sr de
Traonevez
(voir arbre histoire bretonne, "Auffroy" Coail):
----------------------------------------------------------
Auffroy Coaille
sieur du Traonnevez
Décédé après 27 août 1618
Relations
Filleule: Jeanne Balavenne 1618
Notes
"éc., sr du Traonnevez" B.Yeurc'h (BMS, Lanmeur)
Sources:
- personne: B.Yeurc'h (BMS, Lanmeur)
- décès: B.Yeurc'h (BMS, Lanmeur)
---------------------------------------------------------------------------------
http://ns203268.ovh.net:2317/histoirebr ... ;n=coaille
---------------------------------------------------------------------------------
toujours histoire bretonne, autre fiche même personnage:
Auffroy Coail
sieur de Traonevez, conseiller du roi de France (1620)
Décédé après 1620
Mariages et enfants
Marié avec Constance de Lescorre, dont
Marie 1609
Notes
"seigneur de Traonevez, conseiller du roi et bailli au siège de Lanmeur en 1620" B.Yeurc'h (de LANGLE, 2002)
Sources:
- personne: B.Yeurc'h (de LANGLE, 2002)
- décès: B.Yeurc'h (de LANGLE, 2002)
- famille: B.Yeurc'h (de LANGLE, 2002)
--------------------------------------------------------------------------------------------------
http://ns203268.ovh.net:2317/histoirebr ... oy;n=coail
--------------------------------------------------------------------------------------------------
Auffray Coail est né à Morlaix, "Aufredus Coail 20/04/1579,
sa mère est une Jeanne Cazin
(Louis le Guennec voir réf. plus loin, Auffray et acte CGF, Aufredus-).
Auffray Coail est aussi parrain sous le prénom de Leufredus,
sur Lanmeur: 1610, Cazyn Leufredus,
parrain Coaill du Traounevez Leufredus,
et en 1611, Parffaict Leuffreda fille Claude et Maria Coroller
parrain Coaill de Traonnevez Leufredus
parenté Parfait/ Coaill: par Cazin et Boiséon:
Perceval Cazin(1599,Lanmeur, Fils François et Françoise de Goudelin
Frère ainé d'Auffray, épouse Constance de Keranmoroch,
née hors mariage de Pierre de Boiséon, veuf Jeanne de Rieux,
et Catherine Parfait. C'est Pierre de Boiséon qui donne le nom
d'une de ses terres Keranmoroch à Constance et qui la marie
de son vivant à Perceval Cazin -descendance actuelle non publiée-
Les Boiséon et les Goudelin sont alliées depuis longtemps
le jour du mariage de Perceval Cazin et Constance de Keranmoroch.
à Lanmeur en 1602, Les parrains et marraine de
Jeanne Parfait, fille de Claude et Anne Voryn, sont
-Constance de Lescorre, épouse d' Auffray Coail,
-Pierre Jean de Boiséon("Boeson")
-"Kergoat de Tronsolif Olivarius", que j' interpréterais: Kergoët de Tronjoly;
lors de la réformation de 1669, Mathurine Gargian, épouse de defunt Auffray Cazin,
et son fils Mathurin Vincent Cazin, donne pour la souche des Cazin, Renée de Kergoët:
arrêt Mathurine Gargian et Mathurin Cazin
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9 ... gne.langFR
arrêt Gargian(voir aussi l'arbre de Philippe Caron)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9 ... gne.langFR
arrêts Kergoet et Kergoet de Tronjoly (à toutes fins utiles)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9 ... gne.langFR
arrêt Goudelin, Perceval, sieur de Goasmelquin, parrain de Perceval Cazin
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9 ... gne.langFR
Pour les références mentionnées plus haut,
Louis le Guennec: Auffray Coail, Jeanne Cazin
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2 ... f104.image
Wiki, Le Guennec, "enfants illégitimes":
http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Enfants_illégitimes
état des relations entre les familles Parfait/ Boiséon
(en 1665, Pierre de Boiséon était mort depuis longtemps):
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2 ... f224.image
Merci pour votre réponse,
Amicalement,
A.Broilliard

Bonjour,
"Last but not least"
pardon pour ce retard, mais je vous avais immédiatement
et longuement répondu, et cette fois-ci je fais une copie
avant "d'envoyer" car mon message précédent avait été
purement et simplement effacé(peut-être à cause du
bouton "prévisualisation"!
Je précise aussi les contextes familiaux.
Leuffredus est bien Auffredus dans ce cas -actes du CGF-.
Auffray Cazin, fils de François et Françoise de Goudelin, et
époux de Mathurine Gargian (voir arbre Geneanet Philippe Caron)
a pour parrain à Lanmeur(Recif), en 1605 Leuffredus Coail sr de
Traonevez
(voir arbre histoire bretonne, "Auffroy" Coail):
----------------------------------------------------------
Auffroy Coaille
sieur du Traonnevez
Décédé après 27 août 1618
Relations
Filleule: Jeanne Balavenne 1618
Notes
"éc., sr du Traonnevez" B.Yeurc'h (BMS, Lanmeur)
Sources:
- personne: B.Yeurc'h (BMS, Lanmeur)
- décès: B.Yeurc'h (BMS, Lanmeur)
---------------------------------------------------------------------------------
http://ns203268.ovh.net:2317/histoirebr ... ;n=coaille
---------------------------------------------------------------------------------
toujours histoire bretonne, autre fiche même personnage:
Auffroy Coail
sieur de Traonevez, conseiller du roi de France (1620)
Décédé après 1620
Mariages et enfants
Marié avec Constance de Lescorre, dont
Marie 1609
Notes
"seigneur de Traonevez, conseiller du roi et bailli au siège de Lanmeur en 1620" B.Yeurc'h (de LANGLE, 2002)
Sources:
- personne: B.Yeurc'h (de LANGLE, 2002)
- décès: B.Yeurc'h (de LANGLE, 2002)
- famille: B.Yeurc'h (de LANGLE, 2002)
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http://ns203268.ovh.net:2317/histoirebr ... oy;n=coail
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Auffray Coail est né à Morlaix, "Aufredus Coail 20/04/1579,
sa mère est une Jeanne Cazin
(Louis le Guennec voir réf. plus loin, Auffray et acte CGF, Aufredus-).
Auffray Coail est aussi parrain sous le prénom de Leufredus,
sur Lanmeur: 1610, Cazyn Leufredus,
parrain Coaill du Traounevez Leufredus,
et en 1611, Parffaict Leuffreda fille Claude et Maria Coroller
parrain Coaill de Traonnevez Leufredus
parenté Parfait/ Coaill: par Cazin et Boiséon:
Perceval Cazin(1599,Lanmeur, Fils François et Françoise de Goudelin
Frère ainé d'Auffray, épouse Constance de Keranmoroch,
née hors mariage de Pierre de Boiséon, veuf Jeanne de Rieux,
et Catherine Parfait. C'est Pierre de Boiséon qui donne le nom
d'une de ses terres Keranmoroch à Constance et qui la marie
de son vivant à Perceval Cazin -descendance actuelle non publiée-
Les Boiséon et les Goudelin sont alliées depuis longtemps
le jour du mariage de Perceval Cazin et Constance de Keranmoroch.
à Lanmeur en 1602, Les parrains et marraine de
Jeanne Parfait, fille de Claude et Anne Voryn, sont
-Constance de Lescorre, épouse d' Auffray Coail,
-Pierre Jean de Boiséon("Boeson")
-"Kergoat de Tronsolif Olivarius", que j' interpréterais: Kergoët de Tronjoly;
lors de la réformation de 1669, Mathurine Gargian, épouse de defunt Auffray Cazin,
et son fils Mathurin Vincent Cazin, donne pour la souche des Cazin, Renée de Kergoët:
arrêt Mathurine Gargian et Mathurin Cazin
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9 ... gne.langFR
arrêt Gargian(voir aussi l'arbre de Philippe Caron)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9 ... gne.langFR
arrêts Kergoet et Kergoet de Tronjoly (à toutes fins utiles)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9 ... gne.langFR
arrêt Goudelin, Perceval, sieur de Goasmelquin, parrain de Perceval Cazin
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b9 ... gne.langFR
Pour les références mentionnées plus haut,
Louis le Guennec: Auffray Coail, Jeanne Cazin
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2 ... f104.image
Wiki, Le Guennec, "enfants illégitimes":
http://fr.wikisource.org/wiki/Les_Enfants_illégitimes
état des relations entre les familles Parfait/ Boiséon
(en 1665, Pierre de Boiséon était mort depuis longtemps):
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k2 ... f224.image
Merci pour votre réponse,
Amicalement,
A.Broilliard


Alexandre Broilliard
Adhérent CGF 13876M
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Bonjour Alexandre,
Les actes que vous présentez montrent clairement qu'une équivalence a été faite entre Auffray / Auffroy et Leufredus (latinisation pour Leufroy).
Compte tenu de l'époque (début du 17e siècle) et du fait que nous avons ici un nom profane (Auffray) et un nom de saint (Leufroy), il n'y a guère de doute à mon avis que l'on a remplacé - sans doute avec l'aval de l'intéressé - le nom profane par le nom religieux. C'est en partie une conséquence des recommandations du Concile de Trente. Elles ne seront toutefois mises en oeuvre de façon systématique du point de vue de la prénomination qu'à partir des années 1640. Le cas que vous illustrez ici est l'un des tous premiers que j'ai pu recenser jusqu'à présent. Très souvent, on choisit un nom religieux qui possède une sonorité proche du nom profane.
Parallèlement à cette volonté ecclésiastique d'éradiquer les noms profanes, il y a aussi le souhait des intéressés de pouvoir se mettre sous la protection d'un saint patron homonyme.
Dans certains cas, la greffe ne prend pas et l'on retrouve l'intéressé avec son nom initial quelques dizaines d'années plus tard.
Bien cordialement,
Pierre Yves
Les actes que vous présentez montrent clairement qu'une équivalence a été faite entre Auffray / Auffroy et Leufredus (latinisation pour Leufroy).
Compte tenu de l'époque (début du 17e siècle) et du fait que nous avons ici un nom profane (Auffray) et un nom de saint (Leufroy), il n'y a guère de doute à mon avis que l'on a remplacé - sans doute avec l'aval de l'intéressé - le nom profane par le nom religieux. C'est en partie une conséquence des recommandations du Concile de Trente. Elles ne seront toutefois mises en oeuvre de façon systématique du point de vue de la prénomination qu'à partir des années 1640. Le cas que vous illustrez ici est l'un des tous premiers que j'ai pu recenser jusqu'à présent. Très souvent, on choisit un nom religieux qui possède une sonorité proche du nom profane.
Parallèlement à cette volonté ecclésiastique d'éradiquer les noms profanes, il y a aussi le souhait des intéressés de pouvoir se mettre sous la protection d'un saint patron homonyme.
Dans certains cas, la greffe ne prend pas et l'on retrouve l'intéressé avec son nom initial quelques dizaines d'années plus tard.
Bien cordialement,
Pierre Yves
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Réponse à Pierre Yves Quémener,
merci pour cette très intéressante explication
au sujet du concile de Trente dont je ne me rappelle
plus la date, et qui me paraît tout à fait plausible;
et Leufredus était bien présent à l'esprit des ou du
prêtre qui officiait; si vous avez quelques éléments
référencés sur internet à propos de ce Saint très peu Breton,
je serais intéressé. Les noms des prêtres ne sont jamais
mentionnés sur Recif: Guillaume le Court, époux de Jeanne
Cazin(fille de Perceval et Constance de Keranmoroch) était
fils de Jean le Court et Ysabeau de Trogoff, cette dernière
avait pour frère Guillaume de Trogoff, prêtre à Guimaëc et Tréguier
(Cathédrale) qui fut parrain en 1631 de ce Guillaume le Court
(hors recif, côtes d'Armor,acte numérisé en ligne).
Il se peut que le Prêtre amateur d'Auffray en Leufredus soit
une seule et même personne, ce qui expliquerait la rareté des cas...
Merci pour votre réponse,
Amicalement,
A.Broilliard
merci pour cette très intéressante explication
au sujet du concile de Trente dont je ne me rappelle
plus la date, et qui me paraît tout à fait plausible;
et Leufredus était bien présent à l'esprit des ou du
prêtre qui officiait; si vous avez quelques éléments
référencés sur internet à propos de ce Saint très peu Breton,
je serais intéressé. Les noms des prêtres ne sont jamais
mentionnés sur Recif: Guillaume le Court, époux de Jeanne
Cazin(fille de Perceval et Constance de Keranmoroch) était
fils de Jean le Court et Ysabeau de Trogoff, cette dernière
avait pour frère Guillaume de Trogoff, prêtre à Guimaëc et Tréguier
(Cathédrale) qui fut parrain en 1631 de ce Guillaume le Court
(hors recif, côtes d'Armor,acte numérisé en ligne).
Il se peut que le Prêtre amateur d'Auffray en Leufredus soit
une seule et même personne, ce qui expliquerait la rareté des cas...
Merci pour votre réponse,
Amicalement,
A.Broilliard
Alexandre Broilliard
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Bonjour,
Ce saint est aujourd'hui peu connu mais ce ne devait pas être le cas au 17e siècle. Pour un premier aperçu, voici la notice extraite du Martyrologe romain que l'on peut lire sur le site Nominis :
Abbé au diocèse d'Evreux (+ 738)
Ami et confident de saint Ansbert, ancien moine de Fontenelle et, à cette époque, évêque de Rouen, il fonda sur les bords de l’Eure un monastère qui s’appela plus tard de son nom et dont la localité garde le souvenir: La Croix-Saint-Leufroy-27490.
Au pays d’Évreux, en 718, saint Leufroy, abbé, qui fonda le monastère de la Sainte-Croix et le dirigea pendant environ quarante-huit ans.
Curieusement, saint Leufroy a eu une chapelle à son nom dans le Poher, à Motreff, et nous avons sur le site infobretagne une note intéressante extraite des Archives de l’Évêché de Quimper qui nous dit que cette chapelle avait saint Lérin pour titulaire à l'origine :
L'ancienne chapelle Saint-Leufroy ou Saint-Leuffroy, dite aussi Saint-Lérin, située jadis près de Kergorlay et aujourd'hui disparue ;
Cette chapelle, limitrophe de Plévin et de Tréogan, tombait déjà en ruines après la Révolution. Ecrivant à Mgr. Graveran, le 12 Décembre 1848, M. Thomas, desservant de Motreff, nous donne à son sujet quelques renseignements intéressants. Il nous apprend d’abord que Saint-Leufroy s’appelait vulgairement Sant Lerin. C’est là un saint breton (Largillière, Les Saints..., pp. 48, 51, 113), tandis que saint Leufroy, qui figure au bréviaire de saint Yves, au XIème des calendes de Juillet, doit être d’importation normande [Note : Mélanges de la Société d'Archéologie de Bretagne, 1927, p. 235. — Il existe à Motreff une fontaine dite de Saint Lérin]. Nous apprenons ensuite que les murs de la chapelle sont en grande partie debout, avec les arcades ogivales et les colonnes, que les fenêtres et les portes sont à restaurer presque en entier, que le refus d’autoriser les réparations indisposerait toute la paroisse contre son Pasteur. Et voici comment le bon recteur relate « la chronique du pays » relativement à la chapelle : « Autrefois, il y avait à Saint-Leuffroy deux ou trois pardons et autant de foires qui ont péri avec la chapelle. Aujourd’hui l’autorité fait des démarches pour les rétablir. Ces foires étaient très considérables, on y venait de loin, même de la Normandie. Un richard de cette province, pris par la fièvre, au moment de mettre les pieds sur le sol de Motreff, se voua à saint Leuffroy, promettant de lui donner, si la fièvre le quittait, en retour, non seulement le plus beau couple de boeufs de la foire suivante, mais encore un calice en vermeil, avec un écusson où il serait représenté offrant ses boeufs au bon saint Leuffroy. Je ne sais si le Saint a reçu les boeufs dont on parte si souvent, mais je puis certifier à Votre Grandeur qu’il y a à Motreff un beau calice en vermeil portant le nom de Saint Leuffroy. Le vide qui se trouve dans le pied de ce calice laisse à croire la disparition ou l’enlèvement d’un écusson ou armoirie quelconque. Il y a encore une autre tradition. Des lumières apparaissent très fréquemment dans la chapelle et les environs de Saint-Leuffroy. De là plusieurs versions, exceptée celle qui me parait la plus naturelle. La chapelle de Saint-Leuffroy, située sur le versant de la montagne noire, est environnée d’eau. Parler à ces gens de gaz et feux-follets c’est les faire rire et s’en faire moquer. Par ces lumières, Sant Lérin, d’après quelques-uns, nous avertit de retirer ses reliques des ruines de la chapelle, pour les exposer à la vénération des fidèles ; d’après d’autres, c’est un signe évident de faire relever au plutôt sa chapelle, si nous ne voulons tous devenir les victimes de la fièvre, qui ne fait grâce à aucune famille depuis que cette chapelle est en ruine. Plusieurs affirment que la fièvre quitte sans retour le premier fiévreux qui arrive à la chapelle après l’apparition de cette lumière. De là l’habitude de passer le temps de la grand'messe et des vêpres en prières au milieu de ces ruines. Le seul moyen de faire tomber ces abus serait, peut-être, de placer dans mon église les reliques de saint Leuffroy, mais je ne sais où les trouver » (Archives de l'Evêché).
On y apprend notamment que saint Leufroy figurait au Bréviaire de saint Yves : il s'agit d'un bréviaire manuscrit que l'on date de la fin du 13e siècle (avec quelques additions que l'on pense être du 14e siècle. Je ne comprends toutefois pas comment l'auteur de la notice ci-dessus peut dire que saint Leufroy avait sa fête aux 11e calendes de juillet puisque il ne nous reste pour ce bréviaire que les pages des mois de mars, avril mai et juin.
Bien cordialement,
Pierre Yves
Ce saint est aujourd'hui peu connu mais ce ne devait pas être le cas au 17e siècle. Pour un premier aperçu, voici la notice extraite du Martyrologe romain que l'on peut lire sur le site Nominis :
Abbé au diocèse d'Evreux (+ 738)
Ami et confident de saint Ansbert, ancien moine de Fontenelle et, à cette époque, évêque de Rouen, il fonda sur les bords de l’Eure un monastère qui s’appela plus tard de son nom et dont la localité garde le souvenir: La Croix-Saint-Leufroy-27490.
Au pays d’Évreux, en 718, saint Leufroy, abbé, qui fonda le monastère de la Sainte-Croix et le dirigea pendant environ quarante-huit ans.
Curieusement, saint Leufroy a eu une chapelle à son nom dans le Poher, à Motreff, et nous avons sur le site infobretagne une note intéressante extraite des Archives de l’Évêché de Quimper qui nous dit que cette chapelle avait saint Lérin pour titulaire à l'origine :
L'ancienne chapelle Saint-Leufroy ou Saint-Leuffroy, dite aussi Saint-Lérin, située jadis près de Kergorlay et aujourd'hui disparue ;
Cette chapelle, limitrophe de Plévin et de Tréogan, tombait déjà en ruines après la Révolution. Ecrivant à Mgr. Graveran, le 12 Décembre 1848, M. Thomas, desservant de Motreff, nous donne à son sujet quelques renseignements intéressants. Il nous apprend d’abord que Saint-Leufroy s’appelait vulgairement Sant Lerin. C’est là un saint breton (Largillière, Les Saints..., pp. 48, 51, 113), tandis que saint Leufroy, qui figure au bréviaire de saint Yves, au XIème des calendes de Juillet, doit être d’importation normande [Note : Mélanges de la Société d'Archéologie de Bretagne, 1927, p. 235. — Il existe à Motreff une fontaine dite de Saint Lérin]. Nous apprenons ensuite que les murs de la chapelle sont en grande partie debout, avec les arcades ogivales et les colonnes, que les fenêtres et les portes sont à restaurer presque en entier, que le refus d’autoriser les réparations indisposerait toute la paroisse contre son Pasteur. Et voici comment le bon recteur relate « la chronique du pays » relativement à la chapelle : « Autrefois, il y avait à Saint-Leuffroy deux ou trois pardons et autant de foires qui ont péri avec la chapelle. Aujourd’hui l’autorité fait des démarches pour les rétablir. Ces foires étaient très considérables, on y venait de loin, même de la Normandie. Un richard de cette province, pris par la fièvre, au moment de mettre les pieds sur le sol de Motreff, se voua à saint Leuffroy, promettant de lui donner, si la fièvre le quittait, en retour, non seulement le plus beau couple de boeufs de la foire suivante, mais encore un calice en vermeil, avec un écusson où il serait représenté offrant ses boeufs au bon saint Leuffroy. Je ne sais si le Saint a reçu les boeufs dont on parte si souvent, mais je puis certifier à Votre Grandeur qu’il y a à Motreff un beau calice en vermeil portant le nom de Saint Leuffroy. Le vide qui se trouve dans le pied de ce calice laisse à croire la disparition ou l’enlèvement d’un écusson ou armoirie quelconque. Il y a encore une autre tradition. Des lumières apparaissent très fréquemment dans la chapelle et les environs de Saint-Leuffroy. De là plusieurs versions, exceptée celle qui me parait la plus naturelle. La chapelle de Saint-Leuffroy, située sur le versant de la montagne noire, est environnée d’eau. Parler à ces gens de gaz et feux-follets c’est les faire rire et s’en faire moquer. Par ces lumières, Sant Lérin, d’après quelques-uns, nous avertit de retirer ses reliques des ruines de la chapelle, pour les exposer à la vénération des fidèles ; d’après d’autres, c’est un signe évident de faire relever au plutôt sa chapelle, si nous ne voulons tous devenir les victimes de la fièvre, qui ne fait grâce à aucune famille depuis que cette chapelle est en ruine. Plusieurs affirment que la fièvre quitte sans retour le premier fiévreux qui arrive à la chapelle après l’apparition de cette lumière. De là l’habitude de passer le temps de la grand'messe et des vêpres en prières au milieu de ces ruines. Le seul moyen de faire tomber ces abus serait, peut-être, de placer dans mon église les reliques de saint Leuffroy, mais je ne sais où les trouver » (Archives de l'Evêché).
On y apprend notamment que saint Leufroy figurait au Bréviaire de saint Yves : il s'agit d'un bréviaire manuscrit que l'on date de la fin du 13e siècle (avec quelques additions que l'on pense être du 14e siècle. Je ne comprends toutefois pas comment l'auteur de la notice ci-dessus peut dire que saint Leufroy avait sa fête aux 11e calendes de juillet puisque il ne nous reste pour ce bréviaire que les pages des mois de mars, avril mai et juin.
Bien cordialement,
Pierre Yves
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Bonsoir Pierre Yves,
un grand merci pour cette réponse et le lien qui suit.
Le livre contient de très belles photographies de statuaire; assez cher à l'achat,
et soumis aux droits d'auteur, google n'en montre que quelques pages: de Leufray,
je voulais aller jusqu'à St Yves, puisque vous en faites allusion, car j'ai un doute:
il y a un st Yves Héloury/Helory-"Bienheueux"? vers le XIV ou XVième siècle, je crois,
et j'ai un manuscrit en latin - que je ne saurais traduire - peut-être datant du XVIIIème,
qui le concerne. Je suppose qu'il appartenait à un des trois recteurs de Guimaëc/ Plougasnou/
St Jean du Doigt, Jean, Jean Baptiste ou Matthieu Le Court/ Le Court de Kergrist, nos proches
parents par Guillaume Le Court/ Jeanne Cazin.
Matthieu Le Court, réfractaire à la révolution fut emprisonné après avoir été caché par des
habitants et avoir célébré des messes dans des lieux tenus secrets, j'ai vu un livre
qui en parlait à la mairie de St Jean du Doigt en 2006.
Mais le St Yves dont il est question dans votre réponse ne doit pas être le même?
Je crois qu'il était de Plouescat...
bien cordialement,
A.Broilliard, sculpteur
un grand merci pour cette réponse et le lien qui suit.
Le livre contient de très belles photographies de statuaire; assez cher à l'achat,
et soumis aux droits d'auteur, google n'en montre que quelques pages: de Leufray,
je voulais aller jusqu'à St Yves, puisque vous en faites allusion, car j'ai un doute:
il y a un st Yves Héloury/Helory-"Bienheueux"? vers le XIV ou XVième siècle, je crois,
et j'ai un manuscrit en latin - que je ne saurais traduire - peut-être datant du XVIIIème,
qui le concerne. Je suppose qu'il appartenait à un des trois recteurs de Guimaëc/ Plougasnou/
St Jean du Doigt, Jean, Jean Baptiste ou Matthieu Le Court/ Le Court de Kergrist, nos proches
parents par Guillaume Le Court/ Jeanne Cazin.
Matthieu Le Court, réfractaire à la révolution fut emprisonné après avoir été caché par des
habitants et avoir célébré des messes dans des lieux tenus secrets, j'ai vu un livre
qui en parlait à la mairie de St Jean du Doigt en 2006.
Mais le St Yves dont il est question dans votre réponse ne doit pas être le même?
Je crois qu'il était de Plouescat...
bien cordialement,
A.Broilliard, sculpteur
Alexandre Broilliard
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- Localisation : (23) Creuse
...ce serait le Même:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Hélory_de_Kermartin
http://fr.wikipedia.org/wiki/Yves_Hélory_de_Kermartin
Alexandre Broilliard
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Bonjour Alexandre, bonjour à tous,
Si, si, c'est bien le même, notre saint Yves breton, l'un des rares à avoir bénéficié d'une canonisation officielle en Bretagne. Les quelques références bibliographiques qui figurent sur la page Wikipedia ne constituent qu'un petit aperçu de ce qui a été écrit à son sujet.
Le bréviaire manuscrit de la fin du 13e siècle dont il est question ci-dessus porte son nom car il appartenait à l'église du Minihi-Tréguier. Comme nous savons qu'Yves Helori (du nom de son père) ou Yves de Kermartin (son manoir) était prêtre dans le diocèse de Tréguier à cette même époque (à Trédrez et Louannec), il est vraisemblable qu'il utilisait un bréviaire de ce modèle pour les besoins de l'office.
Pour plus d'infos sur cet ouvrage, voir Duine, Bréviaires et missels, p. 175; Dom Plaine, Recherches bibliographiques sur les livres liturgiques, BSAF, tome 14, 1887, p. 122.
Jean-Claude Bourgeois a eu l'amabilité de signaler récemment sur ce forum la mise en ligne d'une étude que je viens de publier sur la diffusion des noms Yves et Eudon en Bretagne à l'époque médiévale, à lire ici :
http://www.youscribe.com/catalogue/tous ... on-1857621
Vous y trouverez pages 23-25 quelques notes sur le procès de canonisation d'Yves de Kermartin.
Bien cordialement,
Pierre Yves
Si, si, c'est bien le même, notre saint Yves breton, l'un des rares à avoir bénéficié d'une canonisation officielle en Bretagne. Les quelques références bibliographiques qui figurent sur la page Wikipedia ne constituent qu'un petit aperçu de ce qui a été écrit à son sujet.
Le bréviaire manuscrit de la fin du 13e siècle dont il est question ci-dessus porte son nom car il appartenait à l'église du Minihi-Tréguier. Comme nous savons qu'Yves Helori (du nom de son père) ou Yves de Kermartin (son manoir) était prêtre dans le diocèse de Tréguier à cette même époque (à Trédrez et Louannec), il est vraisemblable qu'il utilisait un bréviaire de ce modèle pour les besoins de l'office.
Pour plus d'infos sur cet ouvrage, voir Duine, Bréviaires et missels, p. 175; Dom Plaine, Recherches bibliographiques sur les livres liturgiques, BSAF, tome 14, 1887, p. 122.
Jean-Claude Bourgeois a eu l'amabilité de signaler récemment sur ce forum la mise en ligne d'une étude que je viens de publier sur la diffusion des noms Yves et Eudon en Bretagne à l'époque médiévale, à lire ici :
http://www.youscribe.com/catalogue/tous ... on-1857621
Vous y trouverez pages 23-25 quelques notes sur le procès de canonisation d'Yves de Kermartin.
Bien cordialement,
Pierre Yves
Concernant le Bréviaire de saint Yves, j'ai omis de mentionner l'incontournable étude de l'abbé Raison dans les Mémoires de la Société d'Histoire et d'Archéologie de Bretagne (Tome 8, 1927, pages 221-237), consultable sur Gallica :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4 ... f226.image
Bonne lecture,
Pierre Yves
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k4 ... f226.image
Bonne lecture,
Pierre Yves
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Bonjour à tous,
Bonjour Pierre Yves,
je suis en train de lire votre article,
http://www.youscribe.com/catalogue/tous ... on-1857621
et avant d'avoir vu les autres liens en ce qui concerne Saint Yves Hélory, en remontant dans le temps,
juste une parenthèse, savez-vous quelque chose sur ce que disent Louis Le Guennec,
Joseph Floch (Plougasnou 1000 ans d'histoire, 2è éd., 1985) et la page:
http://www.infobretagne.com/plougasnou.htm
à propos de saint Cathnou et de ses contemporains:
"ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUGASNOU
Plougasnou vient du breton « ploe » (paroisse) et de Cathou ou de Saint Caznou (un saint breton).
Plougasnou, ancienne paroisse primitive, est fondée vers le VIème siècle par Saint Primel et Saint Mériadec.
L'évêché de Tréguier, créé au Xème siècle, se compose de deux archidiaconés.
La paroisse de Plougasnou appartient à celui du "Pou Castel" et a pour trève Saint-Jean-du-Doigt. "
Joseph Floch:
"(...) Riwall, chef des Domnonéens (...) avec le consentement de Clothaire (Le Baud, Histoire de Bretagne)"
"fort d'une telle protection(Clothaire), Riwall décida d'en faire profiter ses vassaux et particulièrement Cathnou.
... (Cathnou)... débarqua à Primel à la suite de son ancêtre Primaël qui avait choisi le même endroit pour venir
évangéliser l'Armorique."
en attendant de trouver Pierre le Baud, a-t-on d'autres sources pour Cathnou et Primaël ?
Merci pour toutes vos réponses précédentes, je retourne à votre article.
Cordialement,
Alexandre
Bonjour Pierre Yves,
je suis en train de lire votre article,
http://www.youscribe.com/catalogue/tous ... on-1857621
et avant d'avoir vu les autres liens en ce qui concerne Saint Yves Hélory, en remontant dans le temps,
juste une parenthèse, savez-vous quelque chose sur ce que disent Louis Le Guennec,
Joseph Floch (Plougasnou 1000 ans d'histoire, 2è éd., 1985) et la page:
http://www.infobretagne.com/plougasnou.htm
à propos de saint Cathnou et de ses contemporains:
"ETYMOLOGIE et HISTOIRE de PLOUGASNOU
Plougasnou vient du breton « ploe » (paroisse) et de Cathou ou de Saint Caznou (un saint breton).
Plougasnou, ancienne paroisse primitive, est fondée vers le VIème siècle par Saint Primel et Saint Mériadec.
L'évêché de Tréguier, créé au Xème siècle, se compose de deux archidiaconés.
La paroisse de Plougasnou appartient à celui du "Pou Castel" et a pour trève Saint-Jean-du-Doigt. "
Joseph Floch:
"(...) Riwall, chef des Domnonéens (...) avec le consentement de Clothaire (Le Baud, Histoire de Bretagne)"
"fort d'une telle protection(Clothaire), Riwall décida d'en faire profiter ses vassaux et particulièrement Cathnou.
... (Cathnou)... débarqua à Primel à la suite de son ancêtre Primaël qui avait choisi le même endroit pour venir
évangéliser l'Armorique."
en attendant de trouver Pierre le Baud, a-t-on d'autres sources pour Cathnou et Primaël ?
Merci pour toutes vos réponses précédentes, je retourne à votre article.
Cordialement,
Alexandre
Alexandre Broilliard
Adhérent CGF 13876M
Adhérent CGF 13876M
Re-bonjour,
Sur Primael et Cathnou, il faudra que je regarde ça de chez moi. L'Histoire de Bretagne de Pierre Le Baud, l'un des tous premiers historiens de la Bretagne avec Alain Bouchart, est consultable en ligne sur Gallica et également dans une édition différente, sur le site des Bibliothèques virtuelles humanistes
Bonne lecture,
Pierre Yves
Sur Primael et Cathnou, il faudra que je regarde ça de chez moi. L'Histoire de Bretagne de Pierre Le Baud, l'un des tous premiers historiens de la Bretagne avec Alain Bouchart, est consultable en ligne sur Gallica et également dans une édition différente, sur le site des Bibliothèques virtuelles humanistes
Bonne lecture,
Pierre Yves
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Bonsoir Pierre Yves, bonsoir Alexandre,
Bonsoir à tous,
Cathnou, saint supposé, est absolument "inconnu au bataillon". Primaël en revanche a été "recyclé" par les hagiographes de saint Corentin. En attendant la publication d'un travail sur le dossier littéraire de ce dernier, je renvoie au "conducteur" de la conférence donnée en mars 2011 à la Société archéologique du Finistère (voir ici).
Voir également ici l'article de S. Morin, "Réflexions sur la réécriture de la Vie de saint Brieuc au xiie siècle : Briomaglus, Primael et Brioccus au temps de la réforme grégorienne", dans J. Quaghebeur et S. Soleil [dir.], Le pouvoir et la foi au Moyen âge en Bretagne et dans l’Europe de l’Ouest : Mélanges en mémoire du professeur Hubert Guillotel (= Britannia Monastica, vol. 13-14), Landévennec-Rennes, 2010, p. 243-259.
Cordialement.
Bonsoir à tous,
Cathnou, saint supposé, est absolument "inconnu au bataillon". Primaël en revanche a été "recyclé" par les hagiographes de saint Corentin. En attendant la publication d'un travail sur le dossier littéraire de ce dernier, je renvoie au "conducteur" de la conférence donnée en mars 2011 à la Société archéologique du Finistère (voir ici).
Voir également ici l'article de S. Morin, "Réflexions sur la réécriture de la Vie de saint Brieuc au xiie siècle : Briomaglus, Primael et Brioccus au temps de la réforme grégorienne", dans J. Quaghebeur et S. Soleil [dir.], Le pouvoir et la foi au Moyen âge en Bretagne et dans l’Europe de l’Ouest : Mélanges en mémoire du professeur Hubert Guillotel (= Britannia Monastica, vol. 13-14), Landévennec-Rennes, 2010, p. 243-259.
Cordialement.
André-Yves Bourgès
www.hagio-historiographie-medievale.org
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