Signification de "maître de ses droits"

[Hervé Baudy]

Bonjour

Dans un mariage de 1736, j'ai la formule concernant le marié : "maître de ses droits", que je ne crois pas avoir rencontrée.

Il n'y a pas de filiation...pour le marié, et ses parents ne sont pas signalés présents.

Je crois comprendre que le recteur signale par là l'opposition des parents-et peut-être la sienne- pour un majeur de 25 ans, du genre " mon gars, t'as 25 ans passés, si tu veux faire une c..ie, c'est ton problème"

Ou alors il serait émancipé...

Avez-vous déjà rencontré cette formulation, et à quelle occasion ?

Cordialement

[ISON]

Je viens juste de rencontrr également cette formule

Mariage
8/2/1712 LANDELEAU
BERNARD Guillaume (
X
LE MOAL Catherine "maitresse de ses droits"
ve de Jean Salaun
T Yves LE MOAL Fr, Catherine LE GUILLOU

Là c'est une femme et elle est veuve, mais quelques fois même veuve il y a le consentement du père, mineure ou pas en ce qui concerne les femmes

Danièle

[Hervé Baudy]

Bonjour et merci Danièle

Il est exact que même pour des remariages de majeurs, le consentement des parents était souhaitable, mais pas indispensable.

J'aurais aimé savoir si l'expression "maître de ses droits" entrainait sur l'acte de mariage une absence de filiation, comme si celle-ci était déniée...
(dans l'acte que je cite, seule la mariée avait droit à sa filiation)

Hélas votre exemple n'est pas probant, puisque les veufs/veuves se remariant ont rarement leur filiation sur l'acte...

Si donc quelque co-listier/ère a trouvé ce genre d'acte, merci de le signaler

[Salmard-56]

Bonsoir,

Il me semble -sans aucune certitude- que dans le terme de maître de ses droits, les droits sont synonymes de biens, propriété, parts, etc... comme dans l'expression céder ses droits. Dans le premier cas, l'époux aurait donc hérité de ses parents, dans le second Catherine serait héritière de son premier mari mais je me trompe peut-être, il faudrait d'autres cas pour pencher vers une explication ou l'autre.

Cordialement,
Fabien.