Sur cette carte il est noté "Gibraltar le 3 février 1916", le chargement de charbon du lendemain correspond donc bien à ses écrits.
Bonsoir Anne,
Effectivement l'idée est intéressante. De mon côté j'avais pensé au côté sale du travail (le lavage des hommes après la corvée de charbon est même précisé sur le journal de bord !), ou à l'aspect brouette/fardeau/âne/bœuf/port de charge mais rien n'a abouti.
Voici un nouvel extrait de la correspondance, Gibraltar le 5 avril 1917


"Ma Chère Cousine
Quelques mots seulement pour t'annoncer que la petite santé est toujours merveilleuse et j'espère que ma carte te trouvera de même ainsi que toute ta famille. Chère Cousine ici le vent souffle très fort mais il peut y aller hardiment je suis à l'abri en ce moment. Il vaut mieux maintenant que dans quelques jours. J'ai entendu des rumeurs ces jours ci et je crois qu'il y a du bon cette fois. [...] si les boches n'ont plus de rabiot de torpilles alors ça ira tout seul, mais dans le cas contraire il sera bon de décrasser les yeux et de voir bien clair. Bien le bonjour à toute la famille de ma part"
Je n'arrive pas à déchiffrer le premier mot en breton, ensuite je pense que c'est "yod a zo"
Je dirais "il y a de la bouillie", mais c'est sans doute une expression plus globale, je laisse donc la parole aux bretonnants.
Bien cordialement,