LOLICHON François décès en 1758 Bannalec
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LOLICHON François décès en 1758 Bannalec
Bonsoir,
Est-ce que quelqu'un peut me confirmer que François LOLICHON + le 03-01-1758 au Moulin de Bugnet est bien l'époux de :
x1 Henriette KERBIQUET
x2 Marie BRENIEL
x3 Isabelle CARER
L'âge de 80 ans correspond (en réalité 71 ans).
Par contre deux témoins sont ses gendres Alain et François LE GALL, pour moi ils sont plutôt les époux de deux de ses petites filles.
Le terme de "gendre" peut s'employer pour un deuxième degré ?
Cordialement
Dominique Le Roy
Est-ce que quelqu'un peut me confirmer que François LOLICHON + le 03-01-1758 au Moulin de Bugnet est bien l'époux de :
x1 Henriette KERBIQUET
x2 Marie BRENIEL
x3 Isabelle CARER
L'âge de 80 ans correspond (en réalité 71 ans).
Par contre deux témoins sont ses gendres Alain et François LE GALL, pour moi ils sont plutôt les époux de deux de ses petites filles.
Le terme de "gendre" peut s'employer pour un deuxième degré ?
Cordialement
Dominique Le Roy
- Jean Claude Bourgeois
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Bonjour à tous et merci Danielle. J'avais aussi ces deux mariages avec Marie BRENIEL et Isabelle CARER. Pour cette dernière, il y a même un mariage à Bannalec le 16/02/1741. Par contre rien sur Henriette KERBIQUET, et comme c'est mon ancêtre, c'est surtout elle qui m'intéresse.
Je continue à chercher.
Bonne journée.
Didier
Je continue à chercher.
Bonne journée.
Didier
DGH
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Bonsoir à tous,
J'en profite pour faire un petit point sur François LOLICHON.
J'espère que mes infos correspondent aux vôtres et que la présentation sera assez lisible.
Lolichon François, né le 11/11/1686 à Bannalec, 29004, décédé le 03/01/1758 à Bannalec, 29004
Fils de François Lolichon et de Marguerite Bourigan
union avant 1708
enfant 1 : Marguerite Lolichon, née (?) en 1708 x 02/02/1723 à Alain LE BEUX (assassiné le 21/03/1747 à Quimperlé : j'ai des notes concernant ce décès si des lecteurs sont intéressés)
enfant 2 : François Lolichon, né le 02/01/1714 à Bannalec, 29004
enfant 3 : René Lolichon, né le 08/11/1717 à Bugnet, 29004 + 14/04/1726 Bugnet
union le 17/09/1729 à Guiscriff, 56081 avec Marie Breniel + 29/04/1740 Bugnet
descendance pas trouvée (peut-être sur Guiscriff)
union le 16/02/1741 à Bannalec, 29004 avec Isabelle le Carer + 10/11/1746 Moulin de Bugnet
descendance pas trouvée
Ascendance de François Lolichon
1 Lolichon François ° 11/11/1686 29, Bannalec + 03/01/1758 29, Bannalec
2 Lolichon François ° ../../1669 29, Mellac x 27/11/1684 29, Bannalec + 12/08/1686 29, Bannalec
3 Bourigan Marguerite ° ../../1666 x 27/11/1684 29, Bannalec +> 25/02/1707 29, Bannalec
4 Lolichon François x ../../1669 +< ../11/1684
5 Jegou Louise x ../../1669 +< ../11/1684 29, Mellac
6 Bourigan René x ../../1671 +< ../11/1684
7 Puillandre Marguerite x ../../1671 +> ../02/1696 29, Bannalec
Ascendance de Henriette KERBIQUET (plus particulièrement pour Didier) elle est aussi mon ascendante. Ce patronyme revient très souvent dans ma généalogie (déjà à partir de ma grand mère) . J'ai donc recensé presque tous les couples à 30 km à la ronde (de Bannalec) et tenté des recoupements : pas facile !
1 Kerbiquet Henriette ° ../../1689 + 16/04/1726 29, Bannalec
2 Kerbiquet René ° 13/01/1661 29, Querrien x ../../1689 + 13/08/1729 29, Mellac
3 Gerval Claudine x ../../1689 +? 1692/1709 29, Mellac
4 Kerbiquet Guillaume ° 18/06/1637 29, Querrien x ../../1657 +< 11/06/1678 29, Querrien
5 le Guennec ; le Guerer Fleurie x ../../1657 +< 11/06/1678
6 Gerval Thomas x ../../1667 +< 21/01/1692
7 le Goalec Guillemette x ../../1667 +> 24/11/1694 29, Mellac
8 Kerbiquet Pierre x ../../1632 +> ../../1643
9 le Gourlay Renée ° 24/03/1612 29, Querrien x ../../1632 +> ../../1643
12 Gerval Yvon + <24/05/1653
13 Brechart Renée + <24/05/1653
14 le Goalec Guillaume + <24/05/1653
15 Jegou Renée + <24/05/1653
à suivre...
Amicalement
Dominique Le Roy
J'en profite pour faire un petit point sur François LOLICHON.
J'espère que mes infos correspondent aux vôtres et que la présentation sera assez lisible.
Lolichon François, né le 11/11/1686 à Bannalec, 29004, décédé le 03/01/1758 à Bannalec, 29004
Fils de François Lolichon et de Marguerite Bourigan
union avant 1708
enfant 1 : Marguerite Lolichon, née (?) en 1708 x 02/02/1723 à Alain LE BEUX (assassiné le 21/03/1747 à Quimperlé : j'ai des notes concernant ce décès si des lecteurs sont intéressés)
enfant 2 : François Lolichon, né le 02/01/1714 à Bannalec, 29004
enfant 3 : René Lolichon, né le 08/11/1717 à Bugnet, 29004 + 14/04/1726 Bugnet
union le 17/09/1729 à Guiscriff, 56081 avec Marie Breniel + 29/04/1740 Bugnet
descendance pas trouvée (peut-être sur Guiscriff)
union le 16/02/1741 à Bannalec, 29004 avec Isabelle le Carer + 10/11/1746 Moulin de Bugnet
descendance pas trouvée
Ascendance de François Lolichon
1 Lolichon François ° 11/11/1686 29, Bannalec + 03/01/1758 29, Bannalec
2 Lolichon François ° ../../1669 29, Mellac x 27/11/1684 29, Bannalec + 12/08/1686 29, Bannalec
3 Bourigan Marguerite ° ../../1666 x 27/11/1684 29, Bannalec +> 25/02/1707 29, Bannalec
4 Lolichon François x ../../1669 +< ../11/1684
5 Jegou Louise x ../../1669 +< ../11/1684 29, Mellac
6 Bourigan René x ../../1671 +< ../11/1684
7 Puillandre Marguerite x ../../1671 +> ../02/1696 29, Bannalec
Ascendance de Henriette KERBIQUET (plus particulièrement pour Didier) elle est aussi mon ascendante. Ce patronyme revient très souvent dans ma généalogie (déjà à partir de ma grand mère) . J'ai donc recensé presque tous les couples à 30 km à la ronde (de Bannalec) et tenté des recoupements : pas facile !
1 Kerbiquet Henriette ° ../../1689 + 16/04/1726 29, Bannalec
2 Kerbiquet René ° 13/01/1661 29, Querrien x ../../1689 + 13/08/1729 29, Mellac
3 Gerval Claudine x ../../1689 +? 1692/1709 29, Mellac
4 Kerbiquet Guillaume ° 18/06/1637 29, Querrien x ../../1657 +< 11/06/1678 29, Querrien
5 le Guennec ; le Guerer Fleurie x ../../1657 +< 11/06/1678
6 Gerval Thomas x ../../1667 +< 21/01/1692
7 le Goalec Guillemette x ../../1667 +> 24/11/1694 29, Mellac
8 Kerbiquet Pierre x ../../1632 +> ../../1643
9 le Gourlay Renée ° 24/03/1612 29, Querrien x ../../1632 +> ../../1643
12 Gerval Yvon + <24/05/1653
13 Brechart Renée + <24/05/1653
14 le Goalec Guillaume + <24/05/1653
15 Jegou Renée + <24/05/1653
à suivre...
Amicalement
Dominique Le Roy
Bonjour à tous,
Voici quelques données supplémentaires qui peuvent peut-être vous aider.
Mes recherches ont porté sur Thomas Jambou le 1er mari de Marie Brenier.
Ils se sont mariés à Guiscriff le 17 janvier 1701. Je n'ai pas trouvé d'enfants.
Thomas est né à Guiscriff le 02/12/1672 et y est décédé le 15/06/1721; ses parents étaient Guillaume et Adelice Fournier.
Marie est née à Roudouallec le 01/04/1775 ( une autre Marie est née en 1671 des mêmes parents, j'ai choisi la seconde !!!) et décédée avant 1740 ; ses parents sont Michel et Christine Le Guen.
Cordialement;
Marie-Pierre
Voici quelques données supplémentaires qui peuvent peut-être vous aider.
Mes recherches ont porté sur Thomas Jambou le 1er mari de Marie Brenier.
Ils se sont mariés à Guiscriff le 17 janvier 1701. Je n'ai pas trouvé d'enfants.
Thomas est né à Guiscriff le 02/12/1672 et y est décédé le 15/06/1721; ses parents étaient Guillaume et Adelice Fournier.
Marie est née à Roudouallec le 01/04/1775 ( une autre Marie est née en 1671 des mêmes parents, j'ai choisi la seconde !!!) et décédée avant 1740 ; ses parents sont Michel et Christine Le Guen.
Cordialement;
Marie-Pierre
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Bonjour à tous, et merci à Marie-Pierre et Dominique pour cette mise au point nécessaire.
Il faut dire qu'entre les LOLICHON et les KERBIQUET de cette époque, construire un arbre généalogique c'est faire des constructions dans l'espace tellement le nombre des mariages de chacun est important. Le pire c'est que les branches se mélangent: j'ai Marguerite BOURIGAN (sosa 2885) qui épouse, sur ses trois noces, deux de mes sosas: François LOLICHON (sosa 2884) et René KERBIQUET (sosa 2886). Ce dernier, qui est donc l'époux en secondes noces de Marguerite BOURIGAN, a épousé en premières noces Claudine GERVAL (sosa 2887).
Bref, c'est très imbriqué.
Je vais essayer de rajouter à la liste de Dominique, les éléments que je peux avoir en plus:
D'après GENEABANK, c'est plutot François LOLICHON, fils de François et Henriette KERBIQUET, qui décède le 14/04/1726 à Bannalec, Bugnet.
Pour l'ascendance de François et Marie BRENIEL, comme elle semble s'être mariée à 54 ans, c'est assez logique de ne pas trouver l'enfants du couple.
Même réflexion pour Isabelle CARER, la 3ème épouse de François. J'ai un décès le 10/11/1746 à Bannalec, Moulin de Bugnet, à l'age de 70 ans. Cet age au décès ne colle pas trop avec cela qui est décrit dans l'acte de son 1er mariage avec Yves LE BOURHIS, le 23/2/1724 à Scaër, soit 30 ans, mais dans tous les cas, cale la fait naitre entre 1694 et 1676, soit mariée à François à l'age de 54 ans minimum. Ca limite la descendance.
Pour Marguerite BOURIGAN, j'ai un décès le 18/01/1734 à Mellac, Buzit. Elle est donc l'épouse en 3ème noces de René KERBIQUET (l'époux en 1ère noces de Claudine GERVAL), en 2ème noces de Gilles PUSTOCH, et en 1ère noces de François LOLICHON.
Je pense avoir fait le tour pour mon compte.
Cependant, je suis bien sur très intéressé par les documents de Dominique sur le décès d'Alain LE BEUX.
Je creuse encore un peu et si j'ai autre chose......
Bonne journée.
Didier
Il faut dire qu'entre les LOLICHON et les KERBIQUET de cette époque, construire un arbre généalogique c'est faire des constructions dans l'espace tellement le nombre des mariages de chacun est important. Le pire c'est que les branches se mélangent: j'ai Marguerite BOURIGAN (sosa 2885) qui épouse, sur ses trois noces, deux de mes sosas: François LOLICHON (sosa 2884) et René KERBIQUET (sosa 2886). Ce dernier, qui est donc l'époux en secondes noces de Marguerite BOURIGAN, a épousé en premières noces Claudine GERVAL (sosa 2887).
Bref, c'est très imbriqué.
Je vais essayer de rajouter à la liste de Dominique, les éléments que je peux avoir en plus:
D'après GENEABANK, c'est plutot François LOLICHON, fils de François et Henriette KERBIQUET, qui décède le 14/04/1726 à Bannalec, Bugnet.
Pour l'ascendance de François et Marie BRENIEL, comme elle semble s'être mariée à 54 ans, c'est assez logique de ne pas trouver l'enfants du couple.
Même réflexion pour Isabelle CARER, la 3ème épouse de François. J'ai un décès le 10/11/1746 à Bannalec, Moulin de Bugnet, à l'age de 70 ans. Cet age au décès ne colle pas trop avec cela qui est décrit dans l'acte de son 1er mariage avec Yves LE BOURHIS, le 23/2/1724 à Scaër, soit 30 ans, mais dans tous les cas, cale la fait naitre entre 1694 et 1676, soit mariée à François à l'age de 54 ans minimum. Ca limite la descendance.
Pour Marguerite BOURIGAN, j'ai un décès le 18/01/1734 à Mellac, Buzit. Elle est donc l'épouse en 3ème noces de René KERBIQUET (l'époux en 1ère noces de Claudine GERVAL), en 2ème noces de Gilles PUSTOCH, et en 1ère noces de François LOLICHON.
Je pense avoir fait le tour pour mon compte.
Cependant, je suis bien sur très intéressé par les documents de Dominique sur le décès d'Alain LE BEUX.
Je creuse encore un peu et si j'ai autre chose......
Bonne journée.
Didier
DGH
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Bonjour,
René Kerbiguet et Marguerite Bourrigan font partie de mon ascendance.
Pour rajouter quelques "pierres" à l'édifice voici ce que j'ai relevé:
René Kerbiguet s'est d'abord marié avec Claude Gerval de Mellac
il a 18 ans en 1689 et est déclaré mineur(voir DM N°8 http://histoiresdeserieb.free.fr/transc ... 9b195.html)
La ° le 13/01/1661 me pose problème car cela fait 28a et même s'il y a ambiguïté sur la majorité 25 ou 30 ans il y a un doute à lever.
Claude Gerval est décédée après Le 2/1708 (voir DM N°96 transcription_9b195.html) et avant le 07.01.1709 (x de René Kerbiguet et Marguerite Bourrigan à Bannalec)
il y a toutefois un petit "hic" lors de ce mariage René est dit "né à Mellac" et non à Querrien mais je pense que c'était une erreur il devait résider à Mellac(Claude Gerval était de Mellac)
Pour Marguerite Bourrigan j'ai ° 28.02.1680 Bannalec,29,Buiguet + 18.01.1734 Mellac,29,Buzet
Parents
Bourigan René °29.10.1656 Scaër x <1670°Germain + >1681°Sylvestre <11/1684xMarie
Puillandre Marguerite
Généalogiquement vôtre.
--
Gérard Ségalou 44
CGF 3401
gerardseg@free.fr
http://gerardseg.free.fr
René Kerbiguet et Marguerite Bourrigan font partie de mon ascendance.
Pour rajouter quelques "pierres" à l'édifice voici ce que j'ai relevé:
René Kerbiguet s'est d'abord marié avec Claude Gerval de Mellac
il a 18 ans en 1689 et est déclaré mineur(voir DM N°8 http://histoiresdeserieb.free.fr/transc ... 9b195.html)
La ° le 13/01/1661 me pose problème car cela fait 28a et même s'il y a ambiguïté sur la majorité 25 ou 30 ans il y a un doute à lever.
Claude Gerval est décédée après Le 2/1708 (voir DM N°96 transcription_9b195.html) et avant le 07.01.1709 (x de René Kerbiguet et Marguerite Bourrigan à Bannalec)
il y a toutefois un petit "hic" lors de ce mariage René est dit "né à Mellac" et non à Querrien mais je pense que c'était une erreur il devait résider à Mellac(Claude Gerval était de Mellac)
Pour Marguerite Bourrigan j'ai ° 28.02.1680 Bannalec,29,Buiguet + 18.01.1734 Mellac,29,Buzet
Parents
Bourigan René °29.10.1656 Scaër x <1670°Germain + >1681°Sylvestre <11/1684xMarie
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Bonsoir,
suite du feuilleton..
* Décès de LOLICHON René : j'ai noté son décès le 14/04/1726 à Bugnet : Témoins Alain, Guillaume LE BEUX, Yves MAHE mais je ne trouve pas de trace sur Généabank (j'ai du faire le relevé au CGF).
* François LOLICHON + 08/09/1726 à Langor au Trévoux doit être plutôt lié au couple presque homonyme François LOLICHON et Marie BOURIGAN (x 24/07/1679 au Trévoux)
* René KERBIQUET et François LOLICHON sont aussi deux de mes sosas ...
* Claude GERVAL a eu au moins :
une soeur Catherine x Guillaume KERBIQUET (une autre branche de KERBIQUET) (x 21/01/1692 Querrien) voir DM site G. Baudoin
un frère Yves x Charlotte SAUX (x1694) voir DM site G. Baudoin
GERVAL devient de temps en temps GUENAL
Concernant le décès de Alain LE BEUX "accidenté en rentrant de Quimperlé" j'ai hésité à publier ce document car j'ai malheureusement perdu mes sources, je crois qu'il s'agit d'un dossier réalisé par Michel Petit il y a une quinzaine d'années...
Disant que le 20 mars 1747 dernier le nommé Allain LE BEUX du BUGNET en la paroisse de BANNALEC, fut en ville de QUIMPERLE pour y faire sa foire, lequel fut malheureusement maltraité dans la rue de MELLAC, lieu des faubourgs de la dite ville de QUIMPERLE au proche fief de la juridiction de STE-CROIX, et après ce maltraitement il fut trouvé dans un chemin environ une demye lieue de la dite ville, auprès du granchamp de la dite ville de QUIMPERLE, le lendemain matin 21 du même mois, et de là il fut transporté dans une charette où il mourut environ les 6 heures du soir sans qu’il ait jamais pu donner aucune connaissance de sa mort violente et précipitée. En conséquence François LOLICHON son beau père et Louis LE BEUX son frère vinrent requérir vos suppots le vingt deux du même mois environ les six heures du soir pour y descendre et dresser procès-verbal ce qu’ils ont fait accompagnés de deux chirurgiens jurés de la ville de QUIMPERLE, et comme il ne s’est présenté aucuns témoins lors de leur descente...
Rapport des chirurgiens :
Pour visiter le corps mort d’un homme d’environ, quarante ans, qu’on nous être celui d’un nommé Allain LE BEUX du village du BUGNET, paroisse de BANNALEC, à quoy, procédant, nous avons fait transporter le dit cadavre de la maison où nous l’avions trouvé, dans la cour prochaine ; et avoir visité exactement toutes les parties extérieures du dit cadavre, nous avons trouvé à la partie postérieure de la tête, pour nous assurer du progrès de la dite plage, nous avons fait une incision cruciale du tégument et découvert le crâne dans toute son étendue, auquel nous avons remarqué une fracture assez considérable pour permettre l’entrée d’un doigt jusqu’à la substance du cerveau. L’enfoncement du crâne est situé par l’os temporal droit, laquelle fracture s’étend transversalement d’une tempe à l’autre, l’enfoncement de l’os nous a laissé voir un épanchement de sang des plus considérables sur la substance du cerveau. Les plaies et fractures nous paraissent avoir été faites par instrument contendant comme bâton, pierre, ou chute ou autre faisant pareil effet. C’est à quoy nous attribuons la mort du dit Allain LE BEUX.
N’ayant ni coupables, ni témoins, le procureur fiscal demande à faire publier les monitoires dans plusieurs paroisses environnantes ; St-MICHEL à QUIMPERLE, LE TREVOUX, MELLAC, St-THURIEN et BANNALEC. Ceux-ci sont publiés dans la paroisse de BANNALEC les dimanches 5, 12 et 19 avril, aux prones des grandmesses. A la suite de la publication de ces monitoires, deux personnes, deux témoins à révélation se font connaître le 5 mai 1747. Il s’agit de Pierre HELLEGOUARCH, valet domestique chez Joseph LE BEVEN du village de KERFELES en MELLAC et Yves BELLEGUIC, journalier de la paroisse St-MICHEL à QUIMPERLE.
Ils sont tous deux cités à comparaitre le 10 mai à 8 heures du matin en la chambre du conseil de l’auditoire de la juridiction de QUIMERCH qui s’exerce au bourg de BANNALEC, leur déclarant que s’ils laissent déffaut à la ditte assignation, ils seront condamnés en l’amende de dix livres et réassignés à leur frais.
Déposition de Yves BELLEGUIC.
Dépose en langue bretonne suivant le rapport en français de notre interprète. Profession de journalier, vingt neuf ans de QUIMPERLE à St-MICHEL. Na rien vu mais raconte la conversation qu’il a eu avec Pierre HELLEGOUARCH.
Celui-ci, bien qu’ayant été à la foire des vieilles à QUIMPERLE et ayant tardé pour voir la halle, il vint par la rue de MELLAC pour s’en retourner chez luy, environ les quatre à cinq heures du soir, et arrivant à la dite rue, il vit près la porte de Pascal LE NOC, débitant, quatre hommes assemblés, dont l’un s’appelle Jean MERRIEN, meunier au moulin de Niguiner en QUERRIEN, Joachim MERRIEN du moulin de QUIMERCH en BANNALEC, Joseph MERRIEN de COATERMIN en la paroisse de QUERRIEN, tous les trois frères, et Guillaume ALLAIN beau frère du dit Joachim MERRIEN et cousin germain du déposant mary de Marie LE BACON, et luy dit qu’il vit le dit Jean MERRIEN donner un grand coup de bâton sur la nuque du col au dit Allain LE BEUX en luy disant en le frappant «Comment, Jean Foutre veux-tu baiser ma femme », duquel coup le dit Allain LE BEUX tomba et se releva et entra tout de suite chez le dit Pascal LE NOC et auquel il demanda son compte, quy luy dit que c’était quatre livres dix sols, auquel le dit LE BEUX donna un escu de six livres et qui luy fut rendu trente sols et qu’il vit le dit LE BEUX sortir aussitôt ».
Déposition de Pierre HELLEGOUACH, treize ans.
Celui-ci reprend la même déclaration mais précise « Qu’il entendit de la part de Jean MERRIEN de NIGUINER en QUERRIEN. Comment, Jean Foutre veux-tu baiser ma femme, je te ferez que celà te sera chaire ». Allain LE BEUX paya ce qu’il devait et s’en alla.
Le dit Jean MERRIEN et sa femme, Joachim MERRIEN et sa femme, et un homme à luy inconnu qui avait une casaque brune et quy disait au dit LE BEUX qu’il l’attraperait, et le nommé Louis ALLAIN de KERDUIGOU en QUERRIEN dit qu’il vit le dit Allain LE BEUX sortir de chez LE NOCQ et prit le cheval d’un charbonnier, et le dit charbonnier prit celluy du dit LE BEUX et qu’ils partirent ensemble chez eux ».
Autres témoins assignés le vingt.
Estienne LE NOCQ fils de Pascal dépose en langue française que le dit Allain LE BEUX avait un chien noir auprès de luy. Il s’est arrêté boire quelques coups de cidre et sortit de chez Pascal LE NOCQ vers les cinq heures pour se rendre chez luy accompagné d’un charbonnier nommé Vincent mais dont il ne sait pas le nom.
Pascal LE NOCQ débitant.
« Le dit Allain LE BEUX arriva chez moi avec ses nièces environ les trois heures du soir, et qu’ils y burent six chopines de cidre, qu’ils sortirent vers cinq heures et demye du soir pour s’en aller avec René CADIC et Vincent BRIGOURIER, charbonniers, que le dit Allain LE BEUX n’eut point de bruit ny querelles chez le déposant, ny sur la rue avec personne, ny ne vit personne le menacer.
Le vingt mai une sentence ordonne que Jean MERRIEN, accusé par l’informationn du 10 mai d’avoir maltraité le dit feu Allain LE BEUX et menacé, soit adjourné à comparaître en personne pour être ouy et interrogé par les faits résultant des charges et répondre à nos conclusions, et Joachim et Joseph MERRIEN, Guillaume et Louis ALLAIN seraient assignés pour être vuy et interrogés par les faits résultant de la dite première information.
J. N. DELAGARDE procureur fiscal, sénéchal requiert que le dit Jean MERRIEN, chargé par les informations d’avoir maltraité feu Allain LE BEUX, soit décrété de prise de corps et appréhendé pour être constitué dans les prisons de cette cour.
Assignés à paraître Jean MERIEN du moulin du LIGUINER en QUERRIEN, Joachim MERRIEN du moulin de la porte du chateau de QUIMERCH en BANNALEC, Joseph MERRIEN demeurant à LATTERMIN en QUERRIEN, Guillaume ALLAIN de QUERRIEN, Joachim MERRIEN.
Interrogation de Joachim MERRIEN.
A comparu un homme d’environ cinq pieds quatre pouces, couvert d’un pourpoint de toile, veste rouge, gilet de bure blanc ayant pardessus son dit gilet, une bandoulière de drap rouge aux armes de cette seigneurie à culotte de berlinge, guestres de toile bas drappés et souliers bouclés portant cheveux et barbe chataign, ayant sous son bras un chapeau de laine noire duquel le serment pris ayant la main levée a promis et juré de dire la vérité.
Interrogé en français de son nom, surnom, âge, qualité et demeure et notre interrogat luy expliqué en breton par notre dit interprête.
Répond en la ditte langue bretonne quoique il entend le français avoir nom Joachim MERRIEN, entre âgé d’environ quarante ans, estre meunier de profession demeurant au moulin de la porte de QUIMERCH en cette paroisse de BANNALEC eveché de QUIMPER.
Interrogé pourquoy il comparait devant nous en langue française et nostre interrogat luy expliqué en breton par notre dit interprète.
Répond en la ditte langue bretonne suivant le rapport de nostre interprète en français qu’il y comparait aux fins d’un décret d’assigné pour estre my par nous rendu comtre luy le vingtième de ce mois et un à requestre de Escuyer Maurice Sébastien ROUSSEAU sieur de ... avocat à la cour et procureur fiscal de cette juridiction.
Interrogé s’il scait les motifs sur lesquels ce décret a été énoncé
Répond en scavoir rien.
Interrogé s’il a cognû deffunt Allain LE BEUX du BUGNET
Répond qu’il le cognaissait et qu’il estait son amy
Interrogé s’il n’a pas eu de cognaissance de la mort violante arrivé au dit Allain LE BEUX le vingt trois mars ?
Répond qu’il a ouy dire par relation publique que le dit Allain LE BEUX avait été tué sans savoir pourquoy.
Joachim MERRIEN
J.B.DELAGARDE
Interrogat de :
Guillaume ALLAIN
Un homme de moyenne stature, mais plus haute que basse, portant cheveux et barbe chatain, pourpoint de toile, camisole et gilet de bure, culotte et guestres de toile, en sabot.
Louis ALLAIN
Un homme de haute taille, couvert d’un pourpoint de toile de chanvre, camisole et gilet de bure blanche, culotte de toile de chanvre, guestres d’étoffe brune, bas de fil et souliers bouclés, ayant les cheveux et la barbe blonde, ayant un chapeau noir à la main, le dit chapeau garny d’un ruban noir.
Joseph MERRIEN
Un homme de moyenne stature, portant cheveux et barbe chataign. Pourpoint et culotte de toile de chanvre, ganaches de bure, bas de laine blanche, des sabots, ayant à la main un chapeau de laine noire bordé d’une dentelle de faux argent.
Ils nient tous avoir vu Allain LE BEUX, et encore moins l’avoir agressé le vingt mars 1747.
A la suite de ces interrogatoires qui n’ont rien apporté, le procureur fiscal demande une nouvelle publication dans les mêmes paroisses que précédemment, publiés à BANNALEC les 11,18, et 25 juin 1747.
A St THURIEN Pierre HERVE du bourg, à St MICHEL en QUIMPERLE personne, à BANNALEC Jan GUILLORE de KERLEC se sont présentés et assignés le trois août.
Le douze août l’ordre est donné de capturer et conduire en prison le dit Jean MERRIEN, qu’il soit permis à tous cavaliers de la maréchaussée et à tous autres de saisir et arrêter le dit Jean MERRIEN et de le conduire aux prisons royales de cette ville qui seront prises pour emprunt, attendu que celles de la ditte juridiction de l’Abbaye ne sont pas assez sûres. Il sera finalement appréhendé le 23.
Le dossier s’arrête là. On ne connaitra pas l’auteur de l’assassin de Allain LE BEUX, ni les sorts réservés à Jean MERRIEN, Joachim et les autres accusés.
Il se trouve que Joachim MERRIEN, le meunier de Querrien, est aussi mon sosa !
Dominique Le Roy
suite du feuilleton..
* Décès de LOLICHON René : j'ai noté son décès le 14/04/1726 à Bugnet : Témoins Alain, Guillaume LE BEUX, Yves MAHE mais je ne trouve pas de trace sur Généabank (j'ai du faire le relevé au CGF).
* François LOLICHON + 08/09/1726 à Langor au Trévoux doit être plutôt lié au couple presque homonyme François LOLICHON et Marie BOURIGAN (x 24/07/1679 au Trévoux)
* René KERBIQUET et François LOLICHON sont aussi deux de mes sosas ...
* Claude GERVAL a eu au moins :
une soeur Catherine x Guillaume KERBIQUET (une autre branche de KERBIQUET) (x 21/01/1692 Querrien) voir DM site G. Baudoin
un frère Yves x Charlotte SAUX (x1694) voir DM site G. Baudoin
GERVAL devient de temps en temps GUENAL
Concernant le décès de Alain LE BEUX "accidenté en rentrant de Quimperlé" j'ai hésité à publier ce document car j'ai malheureusement perdu mes sources, je crois qu'il s'agit d'un dossier réalisé par Michel Petit il y a une quinzaine d'années...
Disant que le 20 mars 1747 dernier le nommé Allain LE BEUX du BUGNET en la paroisse de BANNALEC, fut en ville de QUIMPERLE pour y faire sa foire, lequel fut malheureusement maltraité dans la rue de MELLAC, lieu des faubourgs de la dite ville de QUIMPERLE au proche fief de la juridiction de STE-CROIX, et après ce maltraitement il fut trouvé dans un chemin environ une demye lieue de la dite ville, auprès du granchamp de la dite ville de QUIMPERLE, le lendemain matin 21 du même mois, et de là il fut transporté dans une charette où il mourut environ les 6 heures du soir sans qu’il ait jamais pu donner aucune connaissance de sa mort violente et précipitée. En conséquence François LOLICHON son beau père et Louis LE BEUX son frère vinrent requérir vos suppots le vingt deux du même mois environ les six heures du soir pour y descendre et dresser procès-verbal ce qu’ils ont fait accompagnés de deux chirurgiens jurés de la ville de QUIMPERLE, et comme il ne s’est présenté aucuns témoins lors de leur descente...
Rapport des chirurgiens :
Pour visiter le corps mort d’un homme d’environ, quarante ans, qu’on nous être celui d’un nommé Allain LE BEUX du village du BUGNET, paroisse de BANNALEC, à quoy, procédant, nous avons fait transporter le dit cadavre de la maison où nous l’avions trouvé, dans la cour prochaine ; et avoir visité exactement toutes les parties extérieures du dit cadavre, nous avons trouvé à la partie postérieure de la tête, pour nous assurer du progrès de la dite plage, nous avons fait une incision cruciale du tégument et découvert le crâne dans toute son étendue, auquel nous avons remarqué une fracture assez considérable pour permettre l’entrée d’un doigt jusqu’à la substance du cerveau. L’enfoncement du crâne est situé par l’os temporal droit, laquelle fracture s’étend transversalement d’une tempe à l’autre, l’enfoncement de l’os nous a laissé voir un épanchement de sang des plus considérables sur la substance du cerveau. Les plaies et fractures nous paraissent avoir été faites par instrument contendant comme bâton, pierre, ou chute ou autre faisant pareil effet. C’est à quoy nous attribuons la mort du dit Allain LE BEUX.
N’ayant ni coupables, ni témoins, le procureur fiscal demande à faire publier les monitoires dans plusieurs paroisses environnantes ; St-MICHEL à QUIMPERLE, LE TREVOUX, MELLAC, St-THURIEN et BANNALEC. Ceux-ci sont publiés dans la paroisse de BANNALEC les dimanches 5, 12 et 19 avril, aux prones des grandmesses. A la suite de la publication de ces monitoires, deux personnes, deux témoins à révélation se font connaître le 5 mai 1747. Il s’agit de Pierre HELLEGOUARCH, valet domestique chez Joseph LE BEVEN du village de KERFELES en MELLAC et Yves BELLEGUIC, journalier de la paroisse St-MICHEL à QUIMPERLE.
Ils sont tous deux cités à comparaitre le 10 mai à 8 heures du matin en la chambre du conseil de l’auditoire de la juridiction de QUIMERCH qui s’exerce au bourg de BANNALEC, leur déclarant que s’ils laissent déffaut à la ditte assignation, ils seront condamnés en l’amende de dix livres et réassignés à leur frais.
Déposition de Yves BELLEGUIC.
Dépose en langue bretonne suivant le rapport en français de notre interprète. Profession de journalier, vingt neuf ans de QUIMPERLE à St-MICHEL. Na rien vu mais raconte la conversation qu’il a eu avec Pierre HELLEGOUARCH.
Celui-ci, bien qu’ayant été à la foire des vieilles à QUIMPERLE et ayant tardé pour voir la halle, il vint par la rue de MELLAC pour s’en retourner chez luy, environ les quatre à cinq heures du soir, et arrivant à la dite rue, il vit près la porte de Pascal LE NOC, débitant, quatre hommes assemblés, dont l’un s’appelle Jean MERRIEN, meunier au moulin de Niguiner en QUERRIEN, Joachim MERRIEN du moulin de QUIMERCH en BANNALEC, Joseph MERRIEN de COATERMIN en la paroisse de QUERRIEN, tous les trois frères, et Guillaume ALLAIN beau frère du dit Joachim MERRIEN et cousin germain du déposant mary de Marie LE BACON, et luy dit qu’il vit le dit Jean MERRIEN donner un grand coup de bâton sur la nuque du col au dit Allain LE BEUX en luy disant en le frappant «Comment, Jean Foutre veux-tu baiser ma femme », duquel coup le dit Allain LE BEUX tomba et se releva et entra tout de suite chez le dit Pascal LE NOC et auquel il demanda son compte, quy luy dit que c’était quatre livres dix sols, auquel le dit LE BEUX donna un escu de six livres et qui luy fut rendu trente sols et qu’il vit le dit LE BEUX sortir aussitôt ».
Déposition de Pierre HELLEGOUACH, treize ans.
Celui-ci reprend la même déclaration mais précise « Qu’il entendit de la part de Jean MERRIEN de NIGUINER en QUERRIEN. Comment, Jean Foutre veux-tu baiser ma femme, je te ferez que celà te sera chaire ». Allain LE BEUX paya ce qu’il devait et s’en alla.
Le dit Jean MERRIEN et sa femme, Joachim MERRIEN et sa femme, et un homme à luy inconnu qui avait une casaque brune et quy disait au dit LE BEUX qu’il l’attraperait, et le nommé Louis ALLAIN de KERDUIGOU en QUERRIEN dit qu’il vit le dit Allain LE BEUX sortir de chez LE NOCQ et prit le cheval d’un charbonnier, et le dit charbonnier prit celluy du dit LE BEUX et qu’ils partirent ensemble chez eux ».
Autres témoins assignés le vingt.
Estienne LE NOCQ fils de Pascal dépose en langue française que le dit Allain LE BEUX avait un chien noir auprès de luy. Il s’est arrêté boire quelques coups de cidre et sortit de chez Pascal LE NOCQ vers les cinq heures pour se rendre chez luy accompagné d’un charbonnier nommé Vincent mais dont il ne sait pas le nom.
Pascal LE NOCQ débitant.
« Le dit Allain LE BEUX arriva chez moi avec ses nièces environ les trois heures du soir, et qu’ils y burent six chopines de cidre, qu’ils sortirent vers cinq heures et demye du soir pour s’en aller avec René CADIC et Vincent BRIGOURIER, charbonniers, que le dit Allain LE BEUX n’eut point de bruit ny querelles chez le déposant, ny sur la rue avec personne, ny ne vit personne le menacer.
Le vingt mai une sentence ordonne que Jean MERRIEN, accusé par l’informationn du 10 mai d’avoir maltraité le dit feu Allain LE BEUX et menacé, soit adjourné à comparaître en personne pour être ouy et interrogé par les faits résultant des charges et répondre à nos conclusions, et Joachim et Joseph MERRIEN, Guillaume et Louis ALLAIN seraient assignés pour être vuy et interrogés par les faits résultant de la dite première information.
J. N. DELAGARDE procureur fiscal, sénéchal requiert que le dit Jean MERRIEN, chargé par les informations d’avoir maltraité feu Allain LE BEUX, soit décrété de prise de corps et appréhendé pour être constitué dans les prisons de cette cour.
Assignés à paraître Jean MERIEN du moulin du LIGUINER en QUERRIEN, Joachim MERRIEN du moulin de la porte du chateau de QUIMERCH en BANNALEC, Joseph MERRIEN demeurant à LATTERMIN en QUERRIEN, Guillaume ALLAIN de QUERRIEN, Joachim MERRIEN.
Interrogation de Joachim MERRIEN.
A comparu un homme d’environ cinq pieds quatre pouces, couvert d’un pourpoint de toile, veste rouge, gilet de bure blanc ayant pardessus son dit gilet, une bandoulière de drap rouge aux armes de cette seigneurie à culotte de berlinge, guestres de toile bas drappés et souliers bouclés portant cheveux et barbe chataign, ayant sous son bras un chapeau de laine noire duquel le serment pris ayant la main levée a promis et juré de dire la vérité.
Interrogé en français de son nom, surnom, âge, qualité et demeure et notre interrogat luy expliqué en breton par notre dit interprête.
Répond en la ditte langue bretonne quoique il entend le français avoir nom Joachim MERRIEN, entre âgé d’environ quarante ans, estre meunier de profession demeurant au moulin de la porte de QUIMERCH en cette paroisse de BANNALEC eveché de QUIMPER.
Interrogé pourquoy il comparait devant nous en langue française et nostre interrogat luy expliqué en breton par notre dit interprète.
Répond en la ditte langue bretonne suivant le rapport de nostre interprète en français qu’il y comparait aux fins d’un décret d’assigné pour estre my par nous rendu comtre luy le vingtième de ce mois et un à requestre de Escuyer Maurice Sébastien ROUSSEAU sieur de ... avocat à la cour et procureur fiscal de cette juridiction.
Interrogé s’il scait les motifs sur lesquels ce décret a été énoncé
Répond en scavoir rien.
Interrogé s’il a cognû deffunt Allain LE BEUX du BUGNET
Répond qu’il le cognaissait et qu’il estait son amy
Interrogé s’il n’a pas eu de cognaissance de la mort violante arrivé au dit Allain LE BEUX le vingt trois mars ?
Répond qu’il a ouy dire par relation publique que le dit Allain LE BEUX avait été tué sans savoir pourquoy.
Joachim MERRIEN
J.B.DELAGARDE
Interrogat de :
Guillaume ALLAIN
Un homme de moyenne stature, mais plus haute que basse, portant cheveux et barbe chatain, pourpoint de toile, camisole et gilet de bure, culotte et guestres de toile, en sabot.
Louis ALLAIN
Un homme de haute taille, couvert d’un pourpoint de toile de chanvre, camisole et gilet de bure blanche, culotte de toile de chanvre, guestres d’étoffe brune, bas de fil et souliers bouclés, ayant les cheveux et la barbe blonde, ayant un chapeau noir à la main, le dit chapeau garny d’un ruban noir.
Joseph MERRIEN
Un homme de moyenne stature, portant cheveux et barbe chataign. Pourpoint et culotte de toile de chanvre, ganaches de bure, bas de laine blanche, des sabots, ayant à la main un chapeau de laine noire bordé d’une dentelle de faux argent.
Ils nient tous avoir vu Allain LE BEUX, et encore moins l’avoir agressé le vingt mars 1747.
A la suite de ces interrogatoires qui n’ont rien apporté, le procureur fiscal demande une nouvelle publication dans les mêmes paroisses que précédemment, publiés à BANNALEC les 11,18, et 25 juin 1747.
A St THURIEN Pierre HERVE du bourg, à St MICHEL en QUIMPERLE personne, à BANNALEC Jan GUILLORE de KERLEC se sont présentés et assignés le trois août.
Le douze août l’ordre est donné de capturer et conduire en prison le dit Jean MERRIEN, qu’il soit permis à tous cavaliers de la maréchaussée et à tous autres de saisir et arrêter le dit Jean MERRIEN et de le conduire aux prisons royales de cette ville qui seront prises pour emprunt, attendu que celles de la ditte juridiction de l’Abbaye ne sont pas assez sûres. Il sera finalement appréhendé le 23.
Le dossier s’arrête là. On ne connaitra pas l’auteur de l’assassin de Allain LE BEUX, ni les sorts réservés à Jean MERRIEN, Joachim et les autres accusés.
Il se trouve que Joachim MERRIEN, le meunier de Querrien, est aussi mon sosa !
Dominique Le Roy
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Bonsoir Dominique et merci pour ces transcriptions de procédure judiciaire. D'un coup, la généalogie devient beaucoup plus vivante.
Moi aussi, je "connais" bien Joachim MERRIEN et ses frères, meuniers à Querrien. J'ai longtemps cru qu'ils étaient également mes Sosas, par le couple Jean LE MEE ou MERRIEN (le frère possible de Joachim) x Marie ALLAIN, et pourtant j'ai du renoncer à cette filiation. N'a t-on pas la même ascendance sur ce coup-là aussi? Jean LE MEE x Marie ALLAIN sont les parents de Marie Jeanne LE MEE, épouse en 1783, à Bannalec, de Denis EVEN.
Je vais attentivement relire tout ça pour essayer de retrouver d'autres "connaissances": il y a de quoi chercher!
Merci encore pour tout.
Didier
Moi aussi, je "connais" bien Joachim MERRIEN et ses frères, meuniers à Querrien. J'ai longtemps cru qu'ils étaient également mes Sosas, par le couple Jean LE MEE ou MERRIEN (le frère possible de Joachim) x Marie ALLAIN, et pourtant j'ai du renoncer à cette filiation. N'a t-on pas la même ascendance sur ce coup-là aussi? Jean LE MEE x Marie ALLAIN sont les parents de Marie Jeanne LE MEE, épouse en 1783, à Bannalec, de Denis EVEN.
Je vais attentivement relire tout ça pour essayer de retrouver d'autres "connaissances": il y a de quoi chercher!
Merci encore pour tout.
Didier
DGH
- Soizig Le Bourg-Caugant
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LOLICHON François décès en 1758 Bannalec
Bonjour,
J'ai pris connaissance de votre discussion en cherchant des infos sur Joachim MERRIEN, mon sosa 640. La retranscription de "l'affaire" est très intéressante. C'est vrai que, soudain, nos ancêtres vivent devant nous. Ils sont décrits : leurs aspects physiques, leurs vêtements...
Je n'ai aucune suite non plus sur cette affaire qui a lieu en 1747. Mais, Jean, qui part encadré de deux gendarmes s'était marié en 1744 avec Marie ALLAIN. Ils ont eu un enfant en 1747 qui n'a pas vécu. Mais en 1748, ils en ont deux dont Jean, en 1749, Marie, en 1752, Jean-Baptiste, en 1756, Marie-Jeanne et 1759, Marguerite. Donc,... Jean n'a pas dû être inquiété très longtemps. Il n'y a aucune mention d'un emprisonnement quelconque.
Ma réponse est très décalée par rapport à votre discussion (8 ans...
) mais, elle vous intéressera peut-être !
Bien cordialement
J'ai pris connaissance de votre discussion en cherchant des infos sur Joachim MERRIEN, mon sosa 640. La retranscription de "l'affaire" est très intéressante. C'est vrai que, soudain, nos ancêtres vivent devant nous. Ils sont décrits : leurs aspects physiques, leurs vêtements...
Je n'ai aucune suite non plus sur cette affaire qui a lieu en 1747. Mais, Jean, qui part encadré de deux gendarmes s'était marié en 1744 avec Marie ALLAIN. Ils ont eu un enfant en 1747 qui n'a pas vécu. Mais en 1748, ils en ont deux dont Jean, en 1749, Marie, en 1752, Jean-Baptiste, en 1756, Marie-Jeanne et 1759, Marguerite. Donc,... Jean n'a pas dû être inquiété très longtemps. Il n'y a aucune mention d'un emprisonnement quelconque.
Ma réponse est très décalée par rapport à votre discussion (8 ans...

Bien cordialement
Amicalement
Soizig Le Bourg-Caugant
CGF 10780
CG22 10092
Soizig Le Bourg-Caugant
CGF 10780
CG22 10092