Bonsoir
Louise de Quengo a terminé sa vie comme veuve dans un monastère de Rennes, et est devenue célèbre grâce à l'état exceptionnel de conservation de son corps et de ses vêtements de religieuse :
https://www.youtube.com/watch?v=KsGJvsBte_8
Dans le Finistère aussi, on trouve plusieurs exemples de veuves, nobles ou roturières, décédées au monastère des Ursulines à Lesneven. Le registre est disponible sur le site des archives départementales, et cela permet de compléter des données manquantes dans les généalogies.
"Le trois d'avril mil sept cent quatrevingts trois est décédée en ce monastère des Religieuses Ursulines de Lesneven, paroisse de St Michel, honnorable femme Anne Mazeas, veuve de Paul Le Torchen, agée de quatrevingts huit ans ou environs, native de la paroisse de Plouguerneau, eveché de Leon, elle a été munie des sacrements d'extrémontion et prières des mourants et a été inhumé dans le cimetiere des dittes religieuses, monsieur l'abbé Lecot recteur de cette ville secondant le désir que la ditte femme avoit thémoigné d'être d'être (sic) enterré dans le cemitiere de cette communauté" (source : Arch. Dép. Finistère, 1 Mi EC 150/3, f° 2 r°, vue 137)
Elle était 2 fois veuve : x 1721 à Plouguerneau avec Guénolé Tygreat, et xx 1724 à St Frégant avec Paul Torchen + 1759 à St Frégant.
Une trouvaille qui entraîne des questions. Ces veuves, devaient-elles avoir une position sociale particulière pour entrer dans un monastère ? Avaient-elles des véritables vocations tardives ou bien le monastère faisait-il office de simples "maisons de retraite" ?
Codialement,
Eric
CGF 4254
https://gw.geneanet.org/caerynyr
+ d'Anne MAZEAS xx 1724 Paul TORCHEN
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