x et desc. DU BAUDIEZ Jules ° 1877 Saint Pol de Léon + Lima (Pérou)

[Jégou Gilbert]

Bonjour
Un ancêtre + à Lima . DU BAUDIEZ Jules Louis Charles Marie °09/10/1877 ST-POL-DE-LEON +19/01/1920 Lima (Pérou)
il était colonel chef d'escadrille dans l'armée péruvienne en 1914/1918.j'ai remonté son ascendance et je recherche son x et sa descendance.Comment retrouver sa trace au Pérou ? Les infos que je possède proviennent d'un arbre sur Généanet et la partie militaire sur Google.Merci d'avance à qui aurait une piste.Bonne soirée Gilbert Jégou

[Jean Claude Bourgeois]

Bonsoir,

Pourquoi pensez vous qu'il s'est marié et a eu une descendance ?

Extrait du Figaro du 30 mars 1920 :

Lima, février 1920.

Monsieur Eugénio Garzon,

La mort du colonel du Beaudiez et celle du lieutenant Chabrier ont, pour la colonie française et pour le Pérou lui-même, une signification plus haute que celle que comporte généralement un vulgaire accident. Elle est une leçon" d'énergie ei d'esprit de sacrifice,. qui ne sera pas perdue et qui resserrera encore les liens qui unissent les armées. française et péruvienne.

Les funérailles des aviateurs français, qui eurent lieu mardi, furent imposantes. Les corps des victimes de l'affreux accident de dimanche, transportés à Lima lundi, furent déposés dans une chapelle ardente improvisée en l'une des salles de la caserne Santa-Catalina.

Les nombreuses croix et couronnes de fleurs qui entouraient les catafalques, des plus- somptueuses aux plus humbles témoignaient de l'affliction sincère de toutes les classe de la société de Lima et des alentours, car de modestes artisans et de simples soldats avaient tenu, à l'égal du Président de la République, des. officiers péruviens et français et des personnages les plus en vue, à déposer au pied des cercueils la marque symbolique de leur peine.

Le mardi, dans la matinée, une messe de. campagne fut dite dans l'église de la caserne Santa-Catalina par un prêtre français, en présence de M.André Ribot, ministre'plénipotentiaire de France, de la mission militaire française, qui avait à sa tête le général Vassal, des membres de la colonie française et d'une assistance nombreuse.

Les représentants diplomatiques des Etats Unis, d'Angleterre, de Belgique, d'Italie, d'Espagne, de l'Argentine, de Cuba, du Brésil, de l'Equateur et de la Colombie, ainsi que le ministre de France, la mission militaire française au complet, les principaux membres de la colonie française, le ministre, de la guerre, l'aide de camp du Président de la République, et àe hauts personnages du gouvernement et de la société péruvienne, assistèrent à la levée des corps. A quatre heures et demie, le cercueil du colonel du Beaudiez, porté sur les épaulettes par les aviateurs péruviens le. lieutenant Protzel, l'enseigne de vaisseau Montoya et le journaliste Espinosa, et celui du lieutenant Chabrier, porté par le général Cooper, h commandant Coudourot et le colonel Case, attaché militaire des Etats-Unis, furent conduits jusqu'aux corbillards ou ils furent placés. Les cordons étaient tenus par le ministre de France, le général Vassal, le ministre de la guerre, le président du Sénat et par le ministre de Belgique et le directeur de l'Ecole des Ingénieurs.

Des drapeaux français et péruviens couvraient le cercueil.

La place de la caserne de Santa Catalina était noire de monde. Des grappes humaines étaient suspendues aux chambranles des portes et des fenêtres, et des spectateurs, en nombre incalculable, avaient envahi les balcons et les toits plats des maisons.

Les cercueils furent déposés au cimetière dans le caveau de la famille Oyague Sover, où ils ont été descendus provisoirement, et le ministre de la guerre, le ministre plénipotentiaire de France, le général Vassal et le lieutenant aviateur péruvien Protzel prirent la parole.

L'affliction qui était en tous les cœurs était sincère. Nous osons espérer que le regret de la nation péruvienne peut être pour la France une consolation qui atténuera la, perte de ses deux vaillants fils.

Voici la péroraison du beau discours, prononcé par le ministre de France, M. Ribot, sur la tombe des deux infortunés aviateurs

Mais en vous disant adieu, commandant du Baudiez, lieutenant-pilote Chabrier, en m'inclinant avec émotion devant vos restes pieusement enveloppas dans l'emblème sacré de la patrie lointaine et sur lesquels reposent. les uniformes 'que vous avez portés dans les combats, ornés des croix que vous y avez vaillamment gagnées, je vous dis aussi que votre sacrifice si inattendu, si cruel, n'aura pas été vain.

Votre sang répandu sur la campagne péruvienne en un si beau jour de lumière radieuse scellera plus étroitement encore les liens d affection et d'estime qui unissent votre patrie au pays au service duquel vous avez succombé. Votre souvenir vivra dans la mémoire de ses fils, dont les pères n'ont jamais rien oublié des marques de l'amitié française. Les funérailles si imposantes par leur grandeur et si touchantes par l'émotion de l'immense assistance, en sont une nouvelle preuve, précieuse pour votre pays et vos compatriotes. Au nom de la France et des Français du Pérou, je dis merci au Pérou qui vous a traités comme ses propres enfants et je vous adresse un dernier adieu

.Agréez, etc.

[Jean Claude Bourgeois]

Son acte de décès précise bien qu'il était célibataire

[Jégou Gilbert]

Bonsoir Jean-Claude
Merci beaucoup pour la réponse rapide et précise.Pourquoi rechercher un mariage,pourquoi pas ? n'ayant rien trouvé en Bretagne, peut-être avait--t-il convolé au Pérou .Je n'ai pas pensé rechercher à la Légation de France à Lima .Pour des recherches à l'étranger j'y penserais une prochaine fois.Merci encore et bonne soirée Gilbert Jégou