Bonjour,
Je recherche la date de décès de Jean LE SCANFF (né en 1696 à Porspoder, fils de Marc et de Marguerite GUILLARD), époux de Jeanne PAGE (mariés en 1724 à Landunvez).
Il est déclaré décédé lors du mariage de son fils Jean avec Marie Françoise KERROS en 1758 (à vérifier?). Jean Pierre CLOCHON, fixe la date du décès à 1754 (sans autre indication), et d'autres personne sur généanet à février 1755 ou 1759.
Cordialement
Patrick
CGF 13443
-------------------------
Titre précisé
+ Jean LE SCANFF ° 1696 x Jeanne PAGE 1724 Landunvez
Modérateur : L'équipe du forum
-
Olivier Moal
- Messages : 199
- Enregistré le : 20/11/2006 18:03
- Localisation : (13) Marseille
Bonjour Patrick,
Avec un peu de retard, voici ce que j'ai.
C'est un inventaire après décès qui permet à certains généalogistes (et à ceux qui recopient leurs données sans vérification, ce qui n'est pas du tout votre cas) de dater approximativement le décès de Jean le Scanff, notre ancêtre. En effet, les 4 et 5 mars 1755, le greffier de la juridiction royale de Brest Saint Renan (sur le fief de Keroulas) vient procéder à l'inventaire des biens meubles de Jean. Inventaire fort modeste au demeurant (439 livres), mais fort suspect aussi !
En effet, le mois de février est barré deux fois comme si l'inventaire avait été rédigé avant avec le quantième du mois en blanc puis rectifié début mars. Certains manques sont suspects : pas de titres, pas de papiers, pas d'argent ! Alors que la famille est propriétaire de maisons et de terres, et que le défunt fut maître de barque. De plus, un des estimateurs, Nicolas Perrus, est le grand-père de la future femme d'un des fils du défunt, donc à tout le moins une relation proche de la famille, ce qui peut faire penser à de la complicité pour faire baisser les estimations ou dissimuler certains biens, afin de payer moins de taxes (le contrôle des actes est proportionnel à la valeur de l'inventaire : ici 3 livres). Enfin, il n'y a aucune dette (si ce ne sont les frais funéraires du défunt, par ailleurs non chiffrés) ce qui contradictoire avec la faible valeur de l'inventaire. Si, comme le suppose JP Clochon dans son blog, la maladie du père explique l'appauvrissement de la famille, il est probable qu'ils durent contracter des dettes...
Il n'y a non plus aucune réserve de grains ou de viande salée, aucune mention d'outils agricoles (mêmes les familles de marins avaient besoin de cultiver leurs courtils). Les hardes du défunt valent cependant 50 livres soit 10 % de la valeur totale des biens meubles. La valeurs des biens pose question : la famille était-elle sur le chemin de la ruine (le père de Jean, Marc, était tout à fait aisé) ou bien la veuve dissimulait-elle des richesses ? Les alliances des enfants, endogames dans le milieu maritime, se feront avec des familles relativement aisées...
Une dernière étrangeté est le non enregistrement du décès à Porspoder (les relevés du CGF indiquent des années normales pour le nombre de sépultures en 1754-1755). Il serait logique, comme le démontrent certaines de vos découvertes récentes aux Archives Nationales (dont je lis chaque publication avec attention et dont je vous remercie !), que Jean soit mort en mer ou lors d'une escale. Mais il y eut des frais funéraires... A moins que qu'il s'agisse d'un enterrement loin de la terre bretonne, ou encore, qu'il ait existé à Porspoder, des cérémonies semblables à la Proella de Ouessant (simulacre d'enterrement du disparu, remplacé par une croix de cire), mais ce n'est pas documenté.
Voici le contenu de l'inventaire (B 1787, AD 29)
En présence du sieur Deguignen de Recouvrance et de François Léostic d’Argenton, parents dénommés par la tutelle
Estimateurs : Nicolas Perrus du Radenoc, Jean Mathieu de Poulloupri
(la forme bizarre de la liste (abondance de ";") est due à une conversion de tableau en texte)
Biens meubles ; valeur en livres; valeur en sols
Dans la cuisine
Une table divers bois; 2; 5
Un banc dossier divers bois; 3; 10
Un lit-clos divers bois; 9; 10
Un petit banc contre le lit; 2; 0
Un lit-clos contre le feu divers bois; 12; 0
Un petit lit-clos avec une chaine; 2; 0
Un autre vieux lit-clos avec son banc; 11; 0
Une vieille armoire bois de sapin; 3; 5
Un charnier à lait et une petite armoire bois de sapin; 3; 18
Au bas de la maison
Un grand coffre divers bois avec les hardes sales; 5; 0
Un vaisselier avec un petit banc, bois de sapin; 1; 15
Deux trépieds, une grille, une petite pelle à foyer, un fouteil (fauteuil ?), une petite lampe pour la chandelle ; 4 ; 5
Deux pots de fer, trois petits bassins et un passelait; 10; 0
Deux barattes, une petite casserole; 2; 5
Une buye et une terrine; 0; 10
Dans la chambre
Une table divers bois; 3; 0
Un banc dossier divers bois avec un petit vaisselier ; 6; 15
Une armoire de divers bois; 7; 0
Un vieux lit divers bois; 13; 0
Un banc et un mauvais coffre bois de sapin; 4; 10
Une armoire divers bois; 18; 0
Un lit avec son banc bois de sapin; 15; 0
Un rouet à filer avec un mauvais braye; 1; 5
Une maye divers bois; 1; 8
17 assiettes de faïence; 2; 11
6 plats de terre; 0; 18
Une vache et une génisse; 15; 0
Cinq couettes de plume; 75; 0
6 couvertures; 30; 0
Les oreillers et draps de lit; 45; 0
Une tasse et un gobelet d’argent; 34; 0
Les hardes du défunt; 50; 0
Deux chandeliers de cuivre; 4; 0
Un fanal et une paire de balance; 3; 0
Une vieille huge divers bois; 4; 0
Deux cierges de cire blanc; 3; 10
Une demi douzaine de bouteilles de « vert »; 1; 10
Trois plats d’étain et trois assiettes; 3; 10
Le restant de paille; 7; 0
Les bois à feu; 4; 0
9 cuillères de bois et 9 écuelles aussi bois; 1; 15
Une mauvaise pelle de fer une horloge de demi-heure; 0; 12
Une cuillère de bois pour le pot; 0; 5
Deux tamis et un crible; 1; 10
Total 437; 6
JP Clochon semble sous-entendre que Jean le Scanff aurait arrêté de naviguer juste avant de mourir, mais il ne cite pas ses sources, et j'ai constaté (parfois) que certaines de ses affirmations étaient des extrapolations (souvent vraisemblables au demeurant).
J'espère avoir en partie répondu à votre question.
Bien cordialement,
Avec un peu de retard, voici ce que j'ai.
C'est un inventaire après décès qui permet à certains généalogistes (et à ceux qui recopient leurs données sans vérification, ce qui n'est pas du tout votre cas) de dater approximativement le décès de Jean le Scanff, notre ancêtre. En effet, les 4 et 5 mars 1755, le greffier de la juridiction royale de Brest Saint Renan (sur le fief de Keroulas) vient procéder à l'inventaire des biens meubles de Jean. Inventaire fort modeste au demeurant (439 livres), mais fort suspect aussi !
En effet, le mois de février est barré deux fois comme si l'inventaire avait été rédigé avant avec le quantième du mois en blanc puis rectifié début mars. Certains manques sont suspects : pas de titres, pas de papiers, pas d'argent ! Alors que la famille est propriétaire de maisons et de terres, et que le défunt fut maître de barque. De plus, un des estimateurs, Nicolas Perrus, est le grand-père de la future femme d'un des fils du défunt, donc à tout le moins une relation proche de la famille, ce qui peut faire penser à de la complicité pour faire baisser les estimations ou dissimuler certains biens, afin de payer moins de taxes (le contrôle des actes est proportionnel à la valeur de l'inventaire : ici 3 livres). Enfin, il n'y a aucune dette (si ce ne sont les frais funéraires du défunt, par ailleurs non chiffrés) ce qui contradictoire avec la faible valeur de l'inventaire. Si, comme le suppose JP Clochon dans son blog, la maladie du père explique l'appauvrissement de la famille, il est probable qu'ils durent contracter des dettes...
Il n'y a non plus aucune réserve de grains ou de viande salée, aucune mention d'outils agricoles (mêmes les familles de marins avaient besoin de cultiver leurs courtils). Les hardes du défunt valent cependant 50 livres soit 10 % de la valeur totale des biens meubles. La valeurs des biens pose question : la famille était-elle sur le chemin de la ruine (le père de Jean, Marc, était tout à fait aisé) ou bien la veuve dissimulait-elle des richesses ? Les alliances des enfants, endogames dans le milieu maritime, se feront avec des familles relativement aisées...
Une dernière étrangeté est le non enregistrement du décès à Porspoder (les relevés du CGF indiquent des années normales pour le nombre de sépultures en 1754-1755). Il serait logique, comme le démontrent certaines de vos découvertes récentes aux Archives Nationales (dont je lis chaque publication avec attention et dont je vous remercie !), que Jean soit mort en mer ou lors d'une escale. Mais il y eut des frais funéraires... A moins que qu'il s'agisse d'un enterrement loin de la terre bretonne, ou encore, qu'il ait existé à Porspoder, des cérémonies semblables à la Proella de Ouessant (simulacre d'enterrement du disparu, remplacé par une croix de cire), mais ce n'est pas documenté.
Voici le contenu de l'inventaire (B 1787, AD 29)
En présence du sieur Deguignen de Recouvrance et de François Léostic d’Argenton, parents dénommés par la tutelle
Estimateurs : Nicolas Perrus du Radenoc, Jean Mathieu de Poulloupri
(la forme bizarre de la liste (abondance de ";") est due à une conversion de tableau en texte)
Biens meubles ; valeur en livres; valeur en sols
Dans la cuisine
Une table divers bois; 2; 5
Un banc dossier divers bois; 3; 10
Un lit-clos divers bois; 9; 10
Un petit banc contre le lit; 2; 0
Un lit-clos contre le feu divers bois; 12; 0
Un petit lit-clos avec une chaine; 2; 0
Un autre vieux lit-clos avec son banc; 11; 0
Une vieille armoire bois de sapin; 3; 5
Un charnier à lait et une petite armoire bois de sapin; 3; 18
Au bas de la maison
Un grand coffre divers bois avec les hardes sales; 5; 0
Un vaisselier avec un petit banc, bois de sapin; 1; 15
Deux trépieds, une grille, une petite pelle à foyer, un fouteil (fauteuil ?), une petite lampe pour la chandelle ; 4 ; 5
Deux pots de fer, trois petits bassins et un passelait; 10; 0
Deux barattes, une petite casserole; 2; 5
Une buye et une terrine; 0; 10
Dans la chambre
Une table divers bois; 3; 0
Un banc dossier divers bois avec un petit vaisselier ; 6; 15
Une armoire de divers bois; 7; 0
Un vieux lit divers bois; 13; 0
Un banc et un mauvais coffre bois de sapin; 4; 10
Une armoire divers bois; 18; 0
Un lit avec son banc bois de sapin; 15; 0
Un rouet à filer avec un mauvais braye; 1; 5
Une maye divers bois; 1; 8
17 assiettes de faïence; 2; 11
6 plats de terre; 0; 18
Une vache et une génisse; 15; 0
Cinq couettes de plume; 75; 0
6 couvertures; 30; 0
Les oreillers et draps de lit; 45; 0
Une tasse et un gobelet d’argent; 34; 0
Les hardes du défunt; 50; 0
Deux chandeliers de cuivre; 4; 0
Un fanal et une paire de balance; 3; 0
Une vieille huge divers bois; 4; 0
Deux cierges de cire blanc; 3; 10
Une demi douzaine de bouteilles de « vert »; 1; 10
Trois plats d’étain et trois assiettes; 3; 10
Le restant de paille; 7; 0
Les bois à feu; 4; 0
9 cuillères de bois et 9 écuelles aussi bois; 1; 15
Une mauvaise pelle de fer une horloge de demi-heure; 0; 12
Une cuillère de bois pour le pot; 0; 5
Deux tamis et un crible; 1; 10
Total 437; 6
JP Clochon semble sous-entendre que Jean le Scanff aurait arrêté de naviguer juste avant de mourir, mais il ne cite pas ses sources, et j'ai constaté (parfois) que certaines de ses affirmations étaient des extrapolations (souvent vraisemblables au demeurant).
J'espère avoir en partie répondu à votre question.
Bien cordialement,
Olivier Moal, CGF 1377 B
Bonsoir,
Merci Olivier pour toutes ces informations. Je suppose comme vous que notre ancêtre a du décèder dans d'autres lieux que la paroisse de Porspoder, ni dans les voisines (Landunvez, Lanildut, Lampaul Plouarzel, etc...) Malheureusement je n'ai rien trouvé concernant un décès en mer (tant aux archives nationales qu'au Service Historique de la Défense). Peut-être devons nous chercher dans un des ports de l'atlantique?
Concernant JP CLOCHON, je pense qu'il a des intuitions mais aussi des sources manuscrites du 18ème siècle en propre. D'ailleurs il m'a envoyé l'inventaire après décès de notre ancêtre Jeanne CHAN (D'ailleurs voici les premières lignes:"
Du 18e aoust 1734, un Billet double de partage d’immeubles passé entre honorables gens Budoc Page et Marie Page et Jean Le Scanff et Jeanne Page sa femme. Entre nous soussignés les points et conditions sont arrêtés savoir : moi Budoc Page de Gorrequear, paroisse de Landunvez, et Marie Page, veuve de Claude Léostic, du Vourch, paroisse de Porspoder et Jean Le Scanff, mari et procureur des droits de Jeanne Page sa femme, fille unique de feu Ollivier Page* en son vivant notre frère aîné, du Radenec, paroisse de Porspoder. Ces présentes nous déclarons partager finalement et division égale en trois lotties le plus juste qu’il nous a été possible, les héritages roturiers ci-après décrits, savoir à nous Budoc Page et Marie Page de la succession de Jeanne Chan notre mère et aussi à la dite Jeanne Page de la même succession comme étant sa grand-mère, pour un chacun de nous pouvoir jouir et disposer de sa lottie comme elle sera dénommée ci-après, au prochain terme de la Saint-Michel mille sept cent trente quatre et à perpétuité…"
Suit sur deux pages et demie, la description du contenu de chacune des trois lotties, essentiellement en terres cultivables.
Budoc choisit la 1ère lottie, Marie la 2e et la troisième est attribuée à Jeanne, épouse Le Scanff .
•Ollivier Page serait décédé le 15 mai 1712.
Je m'éloigne du sujet. Mais je pense que par recoupement des archives, nous finirons bien par trouver la solution.
Merci pour la retranscription de l'inventaire, je ne l'avais pas encore vu. Effectivement, les ressources du défunt laissent songeur. Est-ce une fraude fiscale organisée par la famille ou un réel dénuement dû à la maladie de Jean LE SCANFF? Dans le dernier cas pourquoi n'y a t'il pas de dettes? Et pourquoi la situation sociale et financière de ses fils Jean, Marc Budoc, Nicolas, Jean Joseph et de sa femme Jeanne PAGE ne s'est pas dégradée? C'est un mystère.
Autrement je suis passé aux A.N à Paris et je suis tombé par hasard sur une pépite, la levée des matelots, officiers mariniers de l'évêché du Léon en 1691, au beau milieu d'actes concernant l'amirauté de Dunkerque
(source A.N Marine C4 224, ce qui donne comme cote MAR/C/4/224/1).
Cordialement
Patrick
CGF 13443
Merci Olivier pour toutes ces informations. Je suppose comme vous que notre ancêtre a du décèder dans d'autres lieux que la paroisse de Porspoder, ni dans les voisines (Landunvez, Lanildut, Lampaul Plouarzel, etc...) Malheureusement je n'ai rien trouvé concernant un décès en mer (tant aux archives nationales qu'au Service Historique de la Défense). Peut-être devons nous chercher dans un des ports de l'atlantique?
Concernant JP CLOCHON, je pense qu'il a des intuitions mais aussi des sources manuscrites du 18ème siècle en propre. D'ailleurs il m'a envoyé l'inventaire après décès de notre ancêtre Jeanne CHAN (D'ailleurs voici les premières lignes:"
Du 18e aoust 1734, un Billet double de partage d’immeubles passé entre honorables gens Budoc Page et Marie Page et Jean Le Scanff et Jeanne Page sa femme. Entre nous soussignés les points et conditions sont arrêtés savoir : moi Budoc Page de Gorrequear, paroisse de Landunvez, et Marie Page, veuve de Claude Léostic, du Vourch, paroisse de Porspoder et Jean Le Scanff, mari et procureur des droits de Jeanne Page sa femme, fille unique de feu Ollivier Page* en son vivant notre frère aîné, du Radenec, paroisse de Porspoder. Ces présentes nous déclarons partager finalement et division égale en trois lotties le plus juste qu’il nous a été possible, les héritages roturiers ci-après décrits, savoir à nous Budoc Page et Marie Page de la succession de Jeanne Chan notre mère et aussi à la dite Jeanne Page de la même succession comme étant sa grand-mère, pour un chacun de nous pouvoir jouir et disposer de sa lottie comme elle sera dénommée ci-après, au prochain terme de la Saint-Michel mille sept cent trente quatre et à perpétuité…"
Suit sur deux pages et demie, la description du contenu de chacune des trois lotties, essentiellement en terres cultivables.
Budoc choisit la 1ère lottie, Marie la 2e et la troisième est attribuée à Jeanne, épouse Le Scanff .
•Ollivier Page serait décédé le 15 mai 1712.
Je m'éloigne du sujet. Mais je pense que par recoupement des archives, nous finirons bien par trouver la solution.
Merci pour la retranscription de l'inventaire, je ne l'avais pas encore vu. Effectivement, les ressources du défunt laissent songeur. Est-ce une fraude fiscale organisée par la famille ou un réel dénuement dû à la maladie de Jean LE SCANFF? Dans le dernier cas pourquoi n'y a t'il pas de dettes? Et pourquoi la situation sociale et financière de ses fils Jean, Marc Budoc, Nicolas, Jean Joseph et de sa femme Jeanne PAGE ne s'est pas dégradée? C'est un mystère.
Autrement je suis passé aux A.N à Paris et je suis tombé par hasard sur une pépite, la levée des matelots, officiers mariniers de l'évêché du Léon en 1691, au beau milieu d'actes concernant l'amirauté de Dunkerque
(source A.N Marine C4 224, ce qui donne comme cote MAR/C/4/224/1).
Cordialement
Patrick
CGF 13443
Bonjour Olivier,
Après un passage au S.H.D de Brest j'ai consulté le registre 2 P 7 9 (rôle d'équipage années 1753-1754, quartier Brest, Le Conquet), j'ai retrouvé Jean LE SCANFF, comme maitre de la barque le "Saint Joseph", de l'Aberildut, du port de 35 tonneaux, tirant d'eau chargé 7 pieds et 5 pieds non chargé, avec 1 pont et 1 gaillard appartenant au Sieur LE HIR de l'Aberildut et au Maitre (donc Jean Le Scanff, orthographié Le Scaf) et allant à La Rochelle.
Equipage:
-Jean Le Scaf de Porspoder, fils de Marc, Maitre, âgé de 54 ans, taille moyenne, poils gris, Qualitez et solde au service du Roy à 11#.
-Marc Le Scaf, de Porspoder, fils de Jean, Matelot, âgé de 18 ans, taille moyenne poils chatains, qualitez et solde au servics du Roy à Sans Service§.
-Jean CAP de Porspoder, fils de Mathieu, Matelot, âgé de 29 ans, taille moyenne, poils Blonds, qualitez et solde au service du Roy à 10#.
-Joseph ELIEZ de Landunvez fils de François, Matelot, âgé de 20 ans, taille petite et poils noirs. Qualitez et solde au service du Roy Sans service.
-Jean René QUINQUIL de Recouvrance fils de Jean, Novice, âgé de 16 ans, taille petite et poils chatains. Sans service au Roy.
-Vincent JARNIC de Porspoder, fils de François, Mousse, âgé de 2 ans, taille petite et poils chatains. Sans service au Roy.
Le rôle a été dressé à Brest le 3 octobre 1754. Le présent rôle permet au Maitre de voyager jusqu'à La Rochelle jusqu'à la fin décembre de la même année. signé Jean LE SCANF
Nous savons donc que Jean LE SCANFF, était en vie le 3/10/1754, en partance pour La Rochelle. Son fils Marc Budoc était présent à bord. Nous savons que l'inventaire après décès date des 4 et 5 mars de l'année suivante. Donc le décès se trouve entre ces deux dates. Et si nous ne trouvons pas trace de l'inhumation dans le registre de sépulture de la paroisse de Porspoder, c'est qu'il y a de fortes chances que ce dernier soit mort durant son voyage. On peut même affiner la fourchette entre le début octobre 1754 et février 1755 en prenant en compte le fait que le mois de février a été barré deux fois sur l'acte d'inventaire après décès.
Un autre élément m'interpelle, puisque dans l'invetaire après décès il n'est pas fait mention de la part sur la barque le St Joseph (et pourtant Jean Le Scanff est repris comme copropriétaire du navire sur le rôle d'équipage). Un élément qui conforte votre idée que cet inventaire est suspect. Maintenant il va falloir trouver son lieu de décès et le champ est vaste. Je vais regarder sur les registres d'entrées du port de Bordeaux si par hasard le St Joseph n'y est pas passé.
Cordialement
Patrick
CGF 13443
Après un passage au S.H.D de Brest j'ai consulté le registre 2 P 7 9 (rôle d'équipage années 1753-1754, quartier Brest, Le Conquet), j'ai retrouvé Jean LE SCANFF, comme maitre de la barque le "Saint Joseph", de l'Aberildut, du port de 35 tonneaux, tirant d'eau chargé 7 pieds et 5 pieds non chargé, avec 1 pont et 1 gaillard appartenant au Sieur LE HIR de l'Aberildut et au Maitre (donc Jean Le Scanff, orthographié Le Scaf) et allant à La Rochelle.
Equipage:
-Jean Le Scaf de Porspoder, fils de Marc, Maitre, âgé de 54 ans, taille moyenne, poils gris, Qualitez et solde au service du Roy à 11#.
-Marc Le Scaf, de Porspoder, fils de Jean, Matelot, âgé de 18 ans, taille moyenne poils chatains, qualitez et solde au servics du Roy à Sans Service§.
-Jean CAP de Porspoder, fils de Mathieu, Matelot, âgé de 29 ans, taille moyenne, poils Blonds, qualitez et solde au service du Roy à 10#.
-Joseph ELIEZ de Landunvez fils de François, Matelot, âgé de 20 ans, taille petite et poils noirs. Qualitez et solde au service du Roy Sans service.
-Jean René QUINQUIL de Recouvrance fils de Jean, Novice, âgé de 16 ans, taille petite et poils chatains. Sans service au Roy.
-Vincent JARNIC de Porspoder, fils de François, Mousse, âgé de 2 ans, taille petite et poils chatains. Sans service au Roy.
Le rôle a été dressé à Brest le 3 octobre 1754. Le présent rôle permet au Maitre de voyager jusqu'à La Rochelle jusqu'à la fin décembre de la même année. signé Jean LE SCANF
Nous savons donc que Jean LE SCANFF, était en vie le 3/10/1754, en partance pour La Rochelle. Son fils Marc Budoc était présent à bord. Nous savons que l'inventaire après décès date des 4 et 5 mars de l'année suivante. Donc le décès se trouve entre ces deux dates. Et si nous ne trouvons pas trace de l'inhumation dans le registre de sépulture de la paroisse de Porspoder, c'est qu'il y a de fortes chances que ce dernier soit mort durant son voyage. On peut même affiner la fourchette entre le début octobre 1754 et février 1755 en prenant en compte le fait que le mois de février a été barré deux fois sur l'acte d'inventaire après décès.
Un autre élément m'interpelle, puisque dans l'invetaire après décès il n'est pas fait mention de la part sur la barque le St Joseph (et pourtant Jean Le Scanff est repris comme copropriétaire du navire sur le rôle d'équipage). Un élément qui conforte votre idée que cet inventaire est suspect. Maintenant il va falloir trouver son lieu de décès et le champ est vaste. Je vais regarder sur les registres d'entrées du port de Bordeaux si par hasard le St Joseph n'y est pas passé.
Cordialement
Patrick
CGF 13443
-
Olivier Moal
- Messages : 199
- Enregistré le : 20/11/2006 18:03
- Localisation : (13) Marseille
Bonjour Patrick,
Très belle trouvaille, bravo. Comme quoi JP Clochon a souvent des sources mais ne les cite pas assez. Cela me fait aussi me rendre compte que j'ai oublié des registres au SHD !
Voici ce que je pense être la 1ère mention de voyage de notre Jean, sur les plus anciens roles conservés à Brest (et que vous connaissez peut-être) :
2 P 7 1 SHM Brest
Arrivé le 03/06/1725, année 1724, n° 111 au désarmement
barque la Marie Jeanne d'Argenton allant à Bordeaux n° 169 de l'armement, quartier du Conquet, département de Léon et Cornouaille
38 tonneaux, tirant d'eau 8 pieds chargé, 6 pieds non chargé, 1 pont, 1 gaillard
Appartenant à Marc le Scaff, commandé par Jean le Scaff
Jean le Scaff de Porspoder, fils Marc, maître, 27 ans, taille moyenne, poil noir, solde au service du roi à 9, 2e classe, f° 106, 30 s
Jean le Gall fils Jean, 25 ans, taille moyenne, poil châtain, à 9
Yves Querros fils Léonard, 24 ans, taile moyenne, poil châtain, à 9
Guillaume Cabon fils Guillaume 29 a, taille moyenne, poil châtain, à 9
Olivier Leizour fils Yves, 17 a, taille moyenne, poil noir, mousse
vu à Bordeaux le 28/12/1724, Rochefort le 22/01/1724, Rouen le 14/05/1725 (permis retourné au Corréjou près Argenton !)
Arrêté le droit des invalides pour le dit voyage à la somme de 25 l 6 s pour 8 mois 16 jours à compter du 20e septembre 1724, du 3e de ce mois à Brest le 12 juin 1725
Avez-vous la source du partage Page, qui m'intéresse ? Le décès d'Olivier Page est inscrit le 10 juillet 1712 à Landunvez (probablement à Argenton) sans mention particulière de décès ailleurs. L'acte est visible ici (vue 13) :
http://picasaweb.google.com/BTALARMIN/LandunvezBMS_1712?authkey=Gv1sRgCMr2gdzMir79hAE#5409581182074492466
Il était âgé de 37 ans et probablement maître de barque, avec une élégante signature.
Cordialement
Très belle trouvaille, bravo. Comme quoi JP Clochon a souvent des sources mais ne les cite pas assez. Cela me fait aussi me rendre compte que j'ai oublié des registres au SHD !
Voici ce que je pense être la 1ère mention de voyage de notre Jean, sur les plus anciens roles conservés à Brest (et que vous connaissez peut-être) :
2 P 7 1 SHM Brest
Arrivé le 03/06/1725, année 1724, n° 111 au désarmement
barque la Marie Jeanne d'Argenton allant à Bordeaux n° 169 de l'armement, quartier du Conquet, département de Léon et Cornouaille
38 tonneaux, tirant d'eau 8 pieds chargé, 6 pieds non chargé, 1 pont, 1 gaillard
Appartenant à Marc le Scaff, commandé par Jean le Scaff
Jean le Scaff de Porspoder, fils Marc, maître, 27 ans, taille moyenne, poil noir, solde au service du roi à 9, 2e classe, f° 106, 30 s
Jean le Gall fils Jean, 25 ans, taille moyenne, poil châtain, à 9
Yves Querros fils Léonard, 24 ans, taile moyenne, poil châtain, à 9
Guillaume Cabon fils Guillaume 29 a, taille moyenne, poil châtain, à 9
Olivier Leizour fils Yves, 17 a, taille moyenne, poil noir, mousse
vu à Bordeaux le 28/12/1724, Rochefort le 22/01/1724, Rouen le 14/05/1725 (permis retourné au Corréjou près Argenton !)
Arrêté le droit des invalides pour le dit voyage à la somme de 25 l 6 s pour 8 mois 16 jours à compter du 20e septembre 1724, du 3e de ce mois à Brest le 12 juin 1725
Avez-vous la source du partage Page, qui m'intéresse ? Le décès d'Olivier Page est inscrit le 10 juillet 1712 à Landunvez (probablement à Argenton) sans mention particulière de décès ailleurs. L'acte est visible ici (vue 13) :
http://picasaweb.google.com/BTALARMIN/LandunvezBMS_1712?authkey=Gv1sRgCMr2gdzMir79hAE#5409581182074492466
Il était âgé de 37 ans et probablement maître de barque, avec une élégante signature.
Cordialement
Olivier Moal, CGF 1377 B
Bonjour Olivier (et aux autres qui s'intéressent aux familles LE SCANFF; PAGE; KERROS dit LE ROUX, PERREZ (ou PERRUZ), etc...)
Merci pour ces informations que j'avais du voir (j'ai un stock de photos prises au SHD de Brest que je n'ai pas encore exploité).
Pour ce qui concerne les photos de l'acte de partage de la famille PAGE, je vais vous les envoyer sur votre boite perso (par contre elles ne sont pas bien cadrées).
Pour revenir à la date de décès de Jean LE SCANFF, j'ai retrouvé sa trace dans les archives départementales de Gironde, site G.A.E.L), cote 6B270 vue 110/131, Entrées des navires dans le port de Bordeaux, Amirauté de Guyenne, mois d'octobre 1754.
Je cite:"Aujourd'hui le 28 du mois d'octobre 1754 pardevant nous Jean de Navarre Conseiller du Roy en sa cour de Parlement et Lieutenant Général de l'Amirauté de Guienne a comparu Jean Lescaff, Me du St Joseph d'Abrilduc, du port de 32 tonneaux, lequel a déclaré venir d'Honfleur chargé de son lest party puis 8 jours, arrivé ce matin avec 5 hommes."
La période où est décédée Jean Le Scanff se rétrécit donc du 28 octobre 1754 à la fin du mois de février 1755.
Malheureusement, les archives de l'amirauté de Guyenne bien qu'importantes sont lacunaires et je n'ai pas trouvé le registre des sorties des bateaux du port de Bordeaux en 1754-1755.
Peut-être sur généabank, vais-je trouver mon bonheur?
Cordialement
Patrick
Merci pour ces informations que j'avais du voir (j'ai un stock de photos prises au SHD de Brest que je n'ai pas encore exploité).
Pour ce qui concerne les photos de l'acte de partage de la famille PAGE, je vais vous les envoyer sur votre boite perso (par contre elles ne sont pas bien cadrées).
Pour revenir à la date de décès de Jean LE SCANFF, j'ai retrouvé sa trace dans les archives départementales de Gironde, site G.A.E.L), cote 6B270 vue 110/131, Entrées des navires dans le port de Bordeaux, Amirauté de Guyenne, mois d'octobre 1754.
Je cite:"Aujourd'hui le 28 du mois d'octobre 1754 pardevant nous Jean de Navarre Conseiller du Roy en sa cour de Parlement et Lieutenant Général de l'Amirauté de Guienne a comparu Jean Lescaff, Me du St Joseph d'Abrilduc, du port de 32 tonneaux, lequel a déclaré venir d'Honfleur chargé de son lest party puis 8 jours, arrivé ce matin avec 5 hommes."
La période où est décédée Jean Le Scanff se rétrécit donc du 28 octobre 1754 à la fin du mois de février 1755.
Malheureusement, les archives de l'amirauté de Guyenne bien qu'importantes sont lacunaires et je n'ai pas trouvé le registre des sorties des bateaux du port de Bordeaux en 1754-1755.
Peut-être sur généabank, vais-je trouver mon bonheur?
Cordialement
Patrick
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Jean Jacques BRENEOL
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- Enregistré le : 17/11/2006 20:50
- Localisation : (75) Paris
Bonjour à tous, bonjour Patrick
Je vous cite :
Budoc choisit la 1ère lottie, Marie la 2e et la troisième est attribuée à Jeanne, épouse Le Scanff .
•Ollivier Page serait décédé le 15 mai 1712.
Voici l'acte de décès
10/07/1712 Landunvez (Pays : Ploudalmézeau ) décès
PAGE Ollivier
Témoins : Page Budoc, Lezec Claude, Léostic Hervé
Cordialement
Je vous cite :
Budoc choisit la 1ère lottie, Marie la 2e et la troisième est attribuée à Jeanne, épouse Le Scanff .
•Ollivier Page serait décédé le 15 mai 1712.
Voici l'acte de décès
10/07/1712 Landunvez (Pays : Ploudalmézeau ) décès
PAGE Ollivier
Témoins : Page Budoc, Lezec Claude, Léostic Hervé
Cordialement
gedcom 425 057 individus au08/04/2025 
Bonjour,
Bingo Olivier, grâce à votre idée de génie de rechercher dans les registres B 1600 à 1602 aux A.D, j'ai enfin résolu le mystère du décès de Jean LE SCANFF.
Comme l'annexe des A.D à Brest était fermée jusqu'à hier, il m'a fallu attendre
. Bien ma pris, j'ai commencé hier, avec les registres B 1600 et 1601 (rien, pour sur, les actes allaient jusqu'à l'année 1753) et ce matin, alors que pris par l'heure, il était presque midi, n'ayant pas fini de consulter le registre B 1602, je tombe sur l'acte de tutelle des enfants du couple Jean LE SCANFF - Jeanne PAGE.
L'acte en date du 21 février 1755, nous informe que Jean est décédé environ 1 mois avant en la ville de Blaye.
Je viens d'aller sur le site des A.D de Gironde. J'ai cherché dans l'état-civil en ligne, commune de Blaye, cote 1 Mi EC 39-R17 années 1747-1792. Et j'ai trouvé l'acte, vue 51/297, folio 71, et c'est le deuxième en partant du haut.
Malheureusement l'image est très mauvaise et j'ai eu beaucoup de mal à la lire. On peut y lire les signatures d'Ollivier LEOSTIC, de Jean LANUZELLE et de son fils Marc.
Je n'ai pas réussi à lire la date. Je devine le mois, Janvier, le nom de la barque Saint Joseph d'Argenton, le nom de son épouse Jeanne PAGE.
Et voilà, si une bonne âme pouvait essayer de retranscrire l'acte en son entier, merci
Cordialement
Patrick
P.S: c'est noël avant l'heure
Bingo Olivier, grâce à votre idée de génie de rechercher dans les registres B 1600 à 1602 aux A.D, j'ai enfin résolu le mystère du décès de Jean LE SCANFF.
Comme l'annexe des A.D à Brest était fermée jusqu'à hier, il m'a fallu attendre
. Bien ma pris, j'ai commencé hier, avec les registres B 1600 et 1601 (rien, pour sur, les actes allaient jusqu'à l'année 1753) et ce matin, alors que pris par l'heure, il était presque midi, n'ayant pas fini de consulter le registre B 1602, je tombe sur l'acte de tutelle des enfants du couple Jean LE SCANFF - Jeanne PAGE.
L'acte en date du 21 février 1755, nous informe que Jean est décédé environ 1 mois avant en la ville de Blaye.
Je viens d'aller sur le site des A.D de Gironde. J'ai cherché dans l'état-civil en ligne, commune de Blaye, cote 1 Mi EC 39-R17 années 1747-1792. Et j'ai trouvé l'acte, vue 51/297, folio 71, et c'est le deuxième en partant du haut.
Malheureusement l'image est très mauvaise et j'ai eu beaucoup de mal à la lire. On peut y lire les signatures d'Ollivier LEOSTIC, de Jean LANUZELLE et de son fils Marc.
Je n'ai pas réussi à lire la date. Je devine le mois, Janvier, le nom de la barque Saint Joseph d'Argenton, le nom de son épouse Jeanne PAGE.
Et voilà, si une bonne âme pouvait essayer de retranscrire l'acte en son entier, merci
Cordialement
Patrick
P.S: c'est noël avant l'heure
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Olivier Moal
- Messages : 199
- Enregistré le : 20/11/2006 18:03
- Localisation : (13) Marseille
Bonjour Patrick (et ceux qui suivent ces échanges),
Un grand merci pour ce cadeau de Noël ! Comme quoi on peut parfois trouver une aiguille dans une botte de foin avec un peu de méthode et beaucoup de patience (et les possibilités de l'Internet).
Je me suis bien sûr précipité sur le site des AD33 et je suis d'accord avec vous, l'acte est vraiment peu lisible à cause des bavures d'encre de l'acte au verso. En procédant un peu par analogie, voici ce que j'ai réussi à lire, vous aviez vu l'essentiel :
« Le treizième janvier a été enterré dans l’Eglise de
cette par(oi)sse (par analogie) étant décédé hier ? (en interligne : dans la communion des) après avoir reçu le
(en interligne : fidèles) sacrement d’extremonction Jean Lescaff (barré)
LesCaff agé d’environ soixante ? ans époux à Jeanne
page m(aitr)e de la Barque Le st Joseph D’argenton
Diocese de Leon présents olivier Leostic et Jean
Lanuselle … … … (dans les autres actes il est écrit « habt de cette psse ») en foy de quoy jay signe
avec Lesd(i)ts témoins … Curé
Ollivier Léostic J Lanuzel marc le scanff »
Cet acte permet de formuler plusieurs hypothèses :
Jean le Scanff est mort lors d’un voyage, mais vraisemblablement pas lors d’un naufrage. De plus, il a reçu l’extrême onction, signe d’une mort qui ne fut pas subite. Toutefois il n’y a pas de sacrement de pénitence, alors que le curé à l’air très pointilleux sur ces détails pour les autres actes, donc le sacrement a probablement été administré dans l’urgence : accident, attaque cardiaque ?
Les témoins ne semblent pas être les matelots de la barque, à part Marc le Scanff, fils aîné, mais bien plutôt d’autres maîtres de barque, avec des liens de parenté avec le défunt. Ainsi Olivier Léostic est probablement le double cousin germain de sa femme Jeanne Page (né en 1710 à Porspoder, mort avant 1766 (en mer ?) fils de Claude Léostic et Marie Page), mari de Marie Anne Lannuzel, fille de Jean Lannuzel, possible deuxième témoin.
Jean est enterré dans l'église, contrairement à la majorité des autres défunt à en croire le sondage rapide dans les pages du cahier de Blaye. Cette pratique était en voie de disparition en Bretagne, à la suite de diverses interdictions par le Parlement. C'était sans doute aussi le cas en Guyenne. La respectabilité du maître de barque devait être établie pour parvenir à trouver une sépulture sous les pavés du sanctuaire, mais surtout cela dut coûter un certain prix. On se souviendra que sa veuve déclara devoir des frais funéraires (sans plus de précision).
A ce sujet, voici une délibération du corps politique de Porspoder, quelques années plus tard, dont l'instigateur parait être le marguillier en charge, à savoir... Jean le Scanff, fils de notre Jean (il a tout juste 25 ans) :
Cahier de délibérations de Porspoder, 216 G 11
" Du vingt et troisième may mile sept cent soixante et trois
Jean Le Scaff marguilier en charge a convoqué au prosne de la grand messe le général et corps politique de la ditte paroisse, et tous assemblés il a remontré que tous les paroissiens se plaignent de ce que, depuis larest rendus qui deffend d'enterer dans l'église les cadavres sont exposés à estre dévorés par les bestes, attendu que lon ne peut percer dans le cimitière qu'environ dix sept ou dix huit poulces, et quen l'église on peut percer jusques à sept ou huit pieds sans estre oposé par les rochers au lieu que le cimetière est tout rempli de rochers estant au bord de la mer, à quoy les soussignés assemblés sont unaniment davis de donner pouvoir à Me le Sénéchal procureur. à la cour de presenter requeste pour obtenir la permission denterer dans la ditte eglise les cadavres qui mouront de maladies ordinaires et en cas de contagion de les faire enterer où il sera ordonné par lad(ite) cour, requerant sur le tout l'adhésion de Monseigneur le procureur général du Roy, et ont signés "
François le Huiton, Jean Mathieu, Jean Buzic, Jean le Moing, Joseph Lavanant, Vincent le Duff, Jean François Cor, Claude Marzin, Hamon Nezou, Joseph Ferellec, Pierre Marie Nedellec, I Peoch ? (et pas Jean Le Scaff !!!)
On peut noter une certaine mauvaise foi dans la différence de profondeur du sous-sol entre l’église et le cimetière environnant, tous deux posés sur la même dune fort rocheuse !
Ainsi donc, un maître de barque de Porspoder de plus mort loin de chez lui... Peut-être faut-il y voir une piste d'explication pour l'abandon de la profession maritime par Jean le Scanff troisième du nom, notre ancêtre, qui devint cordonnier...
Bien cordialement,
Un grand merci pour ce cadeau de Noël ! Comme quoi on peut parfois trouver une aiguille dans une botte de foin avec un peu de méthode et beaucoup de patience (et les possibilités de l'Internet).
Je me suis bien sûr précipité sur le site des AD33 et je suis d'accord avec vous, l'acte est vraiment peu lisible à cause des bavures d'encre de l'acte au verso. En procédant un peu par analogie, voici ce que j'ai réussi à lire, vous aviez vu l'essentiel :
« Le treizième janvier a été enterré dans l’Eglise de
cette par(oi)sse (par analogie) étant décédé hier ? (en interligne : dans la communion des) après avoir reçu le
(en interligne : fidèles) sacrement d’extremonction Jean Lescaff (barré)
LesCaff agé d’environ soixante ? ans époux à Jeanne
page m(aitr)e de la Barque Le st Joseph D’argenton
Diocese de Leon présents olivier Leostic et Jean
Lanuselle … … … (dans les autres actes il est écrit « habt de cette psse ») en foy de quoy jay signe
avec Lesd(i)ts témoins … Curé
Ollivier Léostic J Lanuzel marc le scanff »
Cet acte permet de formuler plusieurs hypothèses :
Jean le Scanff est mort lors d’un voyage, mais vraisemblablement pas lors d’un naufrage. De plus, il a reçu l’extrême onction, signe d’une mort qui ne fut pas subite. Toutefois il n’y a pas de sacrement de pénitence, alors que le curé à l’air très pointilleux sur ces détails pour les autres actes, donc le sacrement a probablement été administré dans l’urgence : accident, attaque cardiaque ?
Les témoins ne semblent pas être les matelots de la barque, à part Marc le Scanff, fils aîné, mais bien plutôt d’autres maîtres de barque, avec des liens de parenté avec le défunt. Ainsi Olivier Léostic est probablement le double cousin germain de sa femme Jeanne Page (né en 1710 à Porspoder, mort avant 1766 (en mer ?) fils de Claude Léostic et Marie Page), mari de Marie Anne Lannuzel, fille de Jean Lannuzel, possible deuxième témoin.
Jean est enterré dans l'église, contrairement à la majorité des autres défunt à en croire le sondage rapide dans les pages du cahier de Blaye. Cette pratique était en voie de disparition en Bretagne, à la suite de diverses interdictions par le Parlement. C'était sans doute aussi le cas en Guyenne. La respectabilité du maître de barque devait être établie pour parvenir à trouver une sépulture sous les pavés du sanctuaire, mais surtout cela dut coûter un certain prix. On se souviendra que sa veuve déclara devoir des frais funéraires (sans plus de précision).
A ce sujet, voici une délibération du corps politique de Porspoder, quelques années plus tard, dont l'instigateur parait être le marguillier en charge, à savoir... Jean le Scanff, fils de notre Jean (il a tout juste 25 ans) :
Cahier de délibérations de Porspoder, 216 G 11
" Du vingt et troisième may mile sept cent soixante et trois
Jean Le Scaff marguilier en charge a convoqué au prosne de la grand messe le général et corps politique de la ditte paroisse, et tous assemblés il a remontré que tous les paroissiens se plaignent de ce que, depuis larest rendus qui deffend d'enterer dans l'église les cadavres sont exposés à estre dévorés par les bestes, attendu que lon ne peut percer dans le cimitière qu'environ dix sept ou dix huit poulces, et quen l'église on peut percer jusques à sept ou huit pieds sans estre oposé par les rochers au lieu que le cimetière est tout rempli de rochers estant au bord de la mer, à quoy les soussignés assemblés sont unaniment davis de donner pouvoir à Me le Sénéchal procureur. à la cour de presenter requeste pour obtenir la permission denterer dans la ditte eglise les cadavres qui mouront de maladies ordinaires et en cas de contagion de les faire enterer où il sera ordonné par lad(ite) cour, requerant sur le tout l'adhésion de Monseigneur le procureur général du Roy, et ont signés "
François le Huiton, Jean Mathieu, Jean Buzic, Jean le Moing, Joseph Lavanant, Vincent le Duff, Jean François Cor, Claude Marzin, Hamon Nezou, Joseph Ferellec, Pierre Marie Nedellec, I Peoch ? (et pas Jean Le Scaff !!!)
On peut noter une certaine mauvaise foi dans la différence de profondeur du sous-sol entre l’église et le cimetière environnant, tous deux posés sur la même dune fort rocheuse !
Ainsi donc, un maître de barque de Porspoder de plus mort loin de chez lui... Peut-être faut-il y voir une piste d'explication pour l'abandon de la profession maritime par Jean le Scanff troisième du nom, notre ancêtre, qui devint cordonnier...
Bien cordialement,
Olivier Moal, CGF 1377 B
Bonsoir à tous,
Merci Olivier pour la transcription. Mine de rien, nous avons pu résoudre 3 énigmes concernant nos ancêtres communs de Porspoder. Celui de Jean LE SCANFF mort à Cadix en 1780 pendant la Guerre d'indépendance des 13 colonies; les origines du couple Jean LE GALL x Marie Jeanne PETON et enfin le décès de l'autre Jean LE SCANFF à Blaye en 1755.
C'est une belle collaboration, grâce à ce forum. Et merci à tous ceux et celles qui ont participé au différentes recherches.
Kenavo
Patrick
Merci Olivier pour la transcription. Mine de rien, nous avons pu résoudre 3 énigmes concernant nos ancêtres communs de Porspoder. Celui de Jean LE SCANFF mort à Cadix en 1780 pendant la Guerre d'indépendance des 13 colonies; les origines du couple Jean LE GALL x Marie Jeanne PETON et enfin le décès de l'autre Jean LE SCANFF à Blaye en 1755.
C'est une belle collaboration, grâce à ce forum. Et merci à tous ceux et celles qui ont participé au différentes recherches.
Kenavo
Patrick
Bonjour et mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année à tous
Je me suis essayé à la transcription de l'acte de tutelle qui m'a permis de trouver le lieu de décès de Jean LE SCANFF (Source : A.D du Finistère, B 1602)
« Ce jour 21 février 1755 devant monsieur le senechal et premier magistrat Civil et Criminel dudit Siége présant monsieur le procureur du Roy ayant pour adjoint le soussigné Commissaire.
A comparu jeanne page veueve de deffunt jean le scanff demeurante au village de k(er)oustat paroisse de porzpoder fief de k(er)oullas laquelle assistée de m°bernard joseph Le milbeo a remontré pere et en présence de monsieur le procureurdu roy que decez est arrivé adaudit feu mary il y a un mois environ en la ville de blaye du fait duquel il luy est demeuré le nombre de sixenfants mineurs pour lesquels y l'est nessaire de pourvoir d'un tuteur ou tutrice c'est pourquoi et pour lamiittié que laditte veuve porte a ses enfants mineurs nommés et agés scavoir jean marc agé de vingt trois ans, marc agé de vingt un an, yves de yves de douze, nicollas de dix, jean joseph de huit ans et Jeanne Lescanff de vingt un an, office etre crée et instituée leur tutrice moyenant lavis et delliberation des parents paternel et maternel et a signé avec son dit procureur
signé Jeanne :page + Lemilbeo
En lendroit m°bernard joseph Lemilbéo procureur de porteur de procuration des parents paternels et maternels cy après laditte procuration endatte du quatorze février 1755 auraport de bach et ous dilis no(tai)res Royaux Controllé a St Renan le Dix neuf dudit mois et an.
Scavoir au paternel
Le Sieur Yves Deguigny mary de marie anne Lescanff Icelle sœur audit deffunt dem(euran)t En la ville de Recouvrance paroisse de Saint Sauveur
marc marzin Couzin germain auxdits mineurs demeurant audit Recouvrance ditte paroisse de saint Sauveur.
François Le hir demeurant a Roch arran p(ar)oisse de porzpoder Cousin germain audit deffunt
ollivier beazic demeurant au Radenoc audit porzpoder aussy Cousin germain audit deffunt
françois techer demeurant au Roch bras audit porzpoder parent au dits mineurs au troisième degré
françois leChuiton mary de marie gabrielle Corric Icelle parente auxdits mineurs au quart degré dem(euran)t au bourg paroissiale de porzpoder.
Maternel
françois Leostic dem(euran)t au Creach Cousin germain a la ditte veuve
Claude Le hir dem(euran)t au mannoir de tromenec parent au troisième degré auxDits mineurs
jean floch mary de Jeanne Le hir Icelle parente au tiers degré aux dits mineurs dem(euran) a K(er)guisive.
Guillaume provostic mary de Claude K(er)ros Icelle parente aux dits mineurs au quart degré dem(euran)t sur le port dargenton tous paroissiens de landunvez.
François K(er)ros dit Le Roux dem(euran) au vourch p(aroi)sse de porzpoder parent aux dits mineurs au quart degré.
Claude Le hir dem(euran)t audit K(er)querioc ditte p(aroi)sse de landunvez parent audits mineurs au troisième degré.
Pour tous lesquels parents le dit milbeo audit nom est davis que la ditte veuve soït Crée et instituée a tutrice de ses dits enfant mineurs quelle prenne et accepte pour eux la succession de leur dit deffunt pere purement et simplement et se chargera des biens meubles endependant par bonne et loyal inventaire qui sera fait en présence du sieur deguïgny et ledit françois leaustic quelle Rende Compte de sa gestion et administration dans ce l'an et jour du presant Sommairement a sans frais et Ensuitte de trois ans en trois an Conformement a l'edit du Roy du mois (mot rayé) 1732 En présence et a la dilligence des dits Sieur Deguigny et Leaustic quelle se gouverne aux occurrence de sa ditte charge par les avis et Conseils de M° nicollas Lesernan et jean moudeuner avocats en parlement dem(euran)ts a brest l'on En labsence de lautre offrant ledit milbeo pour lesdits parents de demeurer plege et Cauption de leur dite delliberation pour levenelent d'ycelle et indemnitté de Justice et a ledit milbeo signé et deposé laditte procuration de luy chiffrée et paraphée.
Signé Lemilbeo
Detout quoy nous avons decerné acte veu la Remon de la diite veuve lavis et delliberation des parents paternel et maternel et surtout au(ss)y le procureur du Roy En ses Conclusions verballes et Icelluy le Consentant avons Crée et Instituée la ditte Jeanne page veuve tutrice de ses dits Enfants mineurs et ce par le serment quelle a presentement prettée devant nous ayantela main levée a la maniere accoutumée ordonnée quelle prenne et accepte pour ses dits mineurs la succession de leurs deffunt pere purement et simplement et se chargera des biens En dependant par bonne et loyal Inventaire qui sera fait en présence dudit Sieur deguigny et dudit françois Leaustic qu'elle rende Compte de sa gestion et administration de l'an et jour du presant et Ensuitte de trois ans En trois ans conformément a l'édit du Roy du mois de decembre 1732 sommairement et sans frais en presence et la dilligence des dits Deguigny et Leaustic et quelle se gouverne aux occurrences de sa ditte charge par les avis et Conseils et luy nommés par les dit parents dellibrantss lesquels avons condamnés dedemeurer pleges et Cauptions de leurs delliberations pour levenement d'Icelle et Indemnité de Justice et ordonné que laditte et procuration de nous chiffrée et paraphée demeurera deposée au greffe pour y avoir recour au besoin les dits jour et an que devant et a la ditte veuve
signé jeanne page »
Cordialement
Bloavez mat deoc'h
Patrick
Je me suis essayé à la transcription de l'acte de tutelle qui m'a permis de trouver le lieu de décès de Jean LE SCANFF (Source : A.D du Finistère, B 1602)
« Ce jour 21 février 1755 devant monsieur le senechal et premier magistrat Civil et Criminel dudit Siége présant monsieur le procureur du Roy ayant pour adjoint le soussigné Commissaire.
A comparu jeanne page veueve de deffunt jean le scanff demeurante au village de k(er)oustat paroisse de porzpoder fief de k(er)oullas laquelle assistée de m°bernard joseph Le milbeo a remontré pere et en présence de monsieur le procureurdu roy que decez est arrivé adaudit feu mary il y a un mois environ en la ville de blaye du fait duquel il luy est demeuré le nombre de sixenfants mineurs pour lesquels y l'est nessaire de pourvoir d'un tuteur ou tutrice c'est pourquoi et pour lamiittié que laditte veuve porte a ses enfants mineurs nommés et agés scavoir jean marc agé de vingt trois ans, marc agé de vingt un an, yves de yves de douze, nicollas de dix, jean joseph de huit ans et Jeanne Lescanff de vingt un an, office etre crée et instituée leur tutrice moyenant lavis et delliberation des parents paternel et maternel et a signé avec son dit procureur
signé Jeanne :page + Lemilbeo
En lendroit m°bernard joseph Lemilbéo procureur de porteur de procuration des parents paternels et maternels cy après laditte procuration endatte du quatorze février 1755 auraport de bach et ous dilis no(tai)res Royaux Controllé a St Renan le Dix neuf dudit mois et an.
Scavoir au paternel
Le Sieur Yves Deguigny mary de marie anne Lescanff Icelle sœur audit deffunt dem(euran)t En la ville de Recouvrance paroisse de Saint Sauveur
marc marzin Couzin germain auxdits mineurs demeurant audit Recouvrance ditte paroisse de saint Sauveur.
François Le hir demeurant a Roch arran p(ar)oisse de porzpoder Cousin germain audit deffunt
ollivier beazic demeurant au Radenoc audit porzpoder aussy Cousin germain audit deffunt
françois techer demeurant au Roch bras audit porzpoder parent au dits mineurs au troisième degré
françois leChuiton mary de marie gabrielle Corric Icelle parente auxdits mineurs au quart degré dem(euran)t au bourg paroissiale de porzpoder.
Maternel
françois Leostic dem(euran)t au Creach Cousin germain a la ditte veuve
Claude Le hir dem(euran)t au mannoir de tromenec parent au troisième degré auxDits mineurs
jean floch mary de Jeanne Le hir Icelle parente au tiers degré aux dits mineurs dem(euran) a K(er)guisive.
Guillaume provostic mary de Claude K(er)ros Icelle parente aux dits mineurs au quart degré dem(euran)t sur le port dargenton tous paroissiens de landunvez.
François K(er)ros dit Le Roux dem(euran) au vourch p(aroi)sse de porzpoder parent aux dits mineurs au quart degré.
Claude Le hir dem(euran)t audit K(er)querioc ditte p(aroi)sse de landunvez parent audits mineurs au troisième degré.
Pour tous lesquels parents le dit milbeo audit nom est davis que la ditte veuve soït Crée et instituée a tutrice de ses dits enfant mineurs quelle prenne et accepte pour eux la succession de leur dit deffunt pere purement et simplement et se chargera des biens meubles endependant par bonne et loyal inventaire qui sera fait en présence du sieur deguïgny et ledit françois leaustic quelle Rende Compte de sa gestion et administration dans ce l'an et jour du presant Sommairement a sans frais et Ensuitte de trois ans en trois an Conformement a l'edit du Roy du mois (mot rayé) 1732 En présence et a la dilligence des dits Sieur Deguigny et Leaustic quelle se gouverne aux occurrence de sa ditte charge par les avis et Conseils de M° nicollas Lesernan et jean moudeuner avocats en parlement dem(euran)ts a brest l'on En labsence de lautre offrant ledit milbeo pour lesdits parents de demeurer plege et Cauption de leur dite delliberation pour levenelent d'ycelle et indemnitté de Justice et a ledit milbeo signé et deposé laditte procuration de luy chiffrée et paraphée.
Signé Lemilbeo
Detout quoy nous avons decerné acte veu la Remon de la diite veuve lavis et delliberation des parents paternel et maternel et surtout au(ss)y le procureur du Roy En ses Conclusions verballes et Icelluy le Consentant avons Crée et Instituée la ditte Jeanne page veuve tutrice de ses dits Enfants mineurs et ce par le serment quelle a presentement prettée devant nous ayantela main levée a la maniere accoutumée ordonnée quelle prenne et accepte pour ses dits mineurs la succession de leurs deffunt pere purement et simplement et se chargera des biens En dependant par bonne et loyal Inventaire qui sera fait en présence dudit Sieur deguigny et dudit françois Leaustic qu'elle rende Compte de sa gestion et administration de l'an et jour du presant et Ensuitte de trois ans En trois ans conformément a l'édit du Roy du mois de decembre 1732 sommairement et sans frais en presence et la dilligence des dits Deguigny et Leaustic et quelle se gouverne aux occurrences de sa ditte charge par les avis et Conseils et luy nommés par les dit parents dellibrantss lesquels avons condamnés dedemeurer pleges et Cauptions de leurs delliberations pour levenement d'Icelle et Indemnité de Justice et ordonné que laditte et procuration de nous chiffrée et paraphée demeurera deposée au greffe pour y avoir recour au besoin les dits jour et an que devant et a la ditte veuve
signé jeanne page »
Cordialement
Bloavez mat deoc'h
Patrick
Bonjour,
Quelques précisions sur quelques personnes citées dans l'acte de tutelle, et plus précisément le couple Yves DEGUIGNY et Marie Anne LE SCANFF.
Yves DEGUIGNY (ou DE GUIGNEN) résidait à Recouvrance. D'après les rôles de capitations (que l'on peut consulter en ligne sur le site des archives municipales de Brest) :
En 1755, Yves DE GUIGNEN, Entrepreneur des machines acquitte la somme de 16 livres et 10 sols. Le rôle de capitation indique qu'il acquitte également la somme de 30 sols (soit 1 livre et 10 sols) pour une servante et qu'il habite la maison de la Demoiselle BRULENNE dans le quartier de Recouvrance. (Source: A.M de Brest, Rôle de Capitation, année 1755, Recouvrance, vue 20/91, cote CC 71).
En 1761, Yves DE GUIGNEN, Maître de la machine à curer le port acquitte la somme de 30 livres. Le rôle de capitation indique qu'il acquitte également 2 livres pour une servante et qu'il est l'assujetti n°370 et qu'il habite dans la maison du Sieur HINS dans le quartier de Recouvrance . (Source: A.M de Brest, Rôle de Capitation, année 1761, Recouvrance, vue 20/89, cote CC 78).
Il est décédé le 4 janvier 1763 à Recouvrance, à l’âge de peut-être 50 ans et inhumé le 5 janvier 1763 à Recouvrance (paroisse St Sauveur).
Quant à Marie Anne LE SCANFF, avant d'épouser Yves DEGUIGNY, elle était veuve de Tanguy MARZIN.
De son premier mariage elle a eu deux enfants, Marc et Claude. Et si je n'écrit pas de bêtises il me semble que Marc MARZIN était le grand-père d'un des Maires de Brest au du 19ème siècle, Joseph Marie De Kerros .
Marie Anne LE SCANFF s'éteint le 29 mai 1773 à Recouvrance, à l’âge de 73 ans et elle est inhumée le 30 mai 1773 à Recouvrance (paroisse St Sauveur).
Bonne journée
Kenavo
Patrick
Quelques précisions sur quelques personnes citées dans l'acte de tutelle, et plus précisément le couple Yves DEGUIGNY et Marie Anne LE SCANFF.
Yves DEGUIGNY (ou DE GUIGNEN) résidait à Recouvrance. D'après les rôles de capitations (que l'on peut consulter en ligne sur le site des archives municipales de Brest) :
En 1755, Yves DE GUIGNEN, Entrepreneur des machines acquitte la somme de 16 livres et 10 sols. Le rôle de capitation indique qu'il acquitte également la somme de 30 sols (soit 1 livre et 10 sols) pour une servante et qu'il habite la maison de la Demoiselle BRULENNE dans le quartier de Recouvrance. (Source: A.M de Brest, Rôle de Capitation, année 1755, Recouvrance, vue 20/91, cote CC 71).
En 1761, Yves DE GUIGNEN, Maître de la machine à curer le port acquitte la somme de 30 livres. Le rôle de capitation indique qu'il acquitte également 2 livres pour une servante et qu'il est l'assujetti n°370 et qu'il habite dans la maison du Sieur HINS dans le quartier de Recouvrance . (Source: A.M de Brest, Rôle de Capitation, année 1761, Recouvrance, vue 20/89, cote CC 78).
Il est décédé le 4 janvier 1763 à Recouvrance, à l’âge de peut-être 50 ans et inhumé le 5 janvier 1763 à Recouvrance (paroisse St Sauveur).
Quant à Marie Anne LE SCANFF, avant d'épouser Yves DEGUIGNY, elle était veuve de Tanguy MARZIN.
De son premier mariage elle a eu deux enfants, Marc et Claude. Et si je n'écrit pas de bêtises il me semble que Marc MARZIN était le grand-père d'un des Maires de Brest au du 19ème siècle, Joseph Marie De Kerros .
Marie Anne LE SCANFF s'éteint le 29 mai 1773 à Recouvrance, à l’âge de 73 ans et elle est inhumée le 30 mai 1773 à Recouvrance (paroisse St Sauveur).
Bonne journée
Kenavo
Patrick
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Olivier Moal
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Bonjour Patrick et bonne année,
A la suite de votre travail de transcription fort bienvenu et dont je vous remercie, j’avais commencé une tentative d’identification des membres de la parentèle.
Je n’ai pas développé le sujet d’Yves Deguigny, vos découvertes dans les registres de capitation livrent de très intéressantes informations que j’ignorais, tout comme la parenté avec les de Kerros, que je vous confirme après vérification, Marc Marzin, marié en 1749 à Plouzané avec Marie Labbé, est bien le grand-père maternel de Joseph de Kerros, maire de Brest en 1821 et en 1830.
Voici les éléments que j'ai pu rassembler :
Au paternel
Yves Deguigny marié à Marie Anne Le Scanff en 1738 à Recouvrance, sœur audit défunt…
Marc Marzin cousin germain aux dits mineurs, fils de la précédente de son premier mariage avec Tanguy Marzin en 1720 à Porspoder, demeurant audit Recouvrance dite paroisse de saint Sauveur. (voir au-dessus)
François Le Hir demeurant à Kerharran en Porspoder cousin germain audit défunt, fils de Anne le Scanff (+ 1722) et d’honorable homme Nicolas le Hir (+ 1733), marié à Anne Brenterch en 1711. Probable maître de barque
Ollivier Buzic demeurant au Radenoc en Porspoder cousin germain audit défunt, né en 1694 fils de Marie Marguerite le Scanff (1668-1753) et de Jean Buzic (mariés en 1689 à Porspoder), marié à Marie Jeanne Caouce en 1727 à Porspoder. Probable maître de barque
François Techer demeurant au Roch bras audit Porspoder parent au dits mineurs au troisième degré : petit-fils de Anne le Scanff et Nicolas le Hir (voir au-dessus), marié en 1750 à Marie Gabrielle Mao avec dispense de consanguinité. Probable maître de barque
François le Chuiton mari de Marie Gabrielle Corric Icelle parente auxdits mineurs au quart degré dem(euran)t au bourg paroissiale de porzpoder : elle est fille de Marguerite Provost et Barthélémy Corric, fille d’honorable marchand François Provost et Constance Kerneau, fils d’honorable marchand René Provost le vieux et Anne le Hir (qui sont les parents de Françoise Provost femme de Jean le Scaff)
Au maternel
François Leostic dem(euran)t au Creach Cousin germain a la ditte veuve : marié à Marie Briant, fils d’Yves et Marie Kerneau, petit-fils d’Hamon et Anne Jaouen, parents d’Anne Léostic femme d’Olivier page, parents de Jeanne Page. Maître de barque, mort sans hoirs.
Claude Le hir dem(euran)t au mannoir de tromenec parent au troisième degré auxDits mineurs : marié deux fois, à Marie Miry puis à Julienne Quémeneur (dont Augustin né à Tromenec en Landunvez), il est fils de Bernard le Hir et Anne Jaouen, fille de Claude Jaouen et Anne le Hir, le dit Claude Jaouen fils de Hervé et frère d’Anne Jaouen, grand-mère de Jeanne Page.
Jean Floch mary de Jeanne Le hir Icelle parente au tiers degré aux dits mineurs dem(euran) a K/guerioc : Jeanne est fille de Tuzven le Hir et Madeleine Jaouen, fille de Claude et Anne le Hir (voir ci-dessus)
Guillaume provostic mary de Eaude K(er)ros Icelle parente aux dits mineurs au quart degré dem(euran)t sur le port dargenton tous paroissiens de landunvez. Je n’ai pas réussi à remonter jusqu’au 4e degré pour Eaude Kerros, cela pourrait passer par les Kerneau. Guillaume Provostic est maître de barque. Eaude est la sœur de Barthélémy Kerros, corsaire et maire de Landerneau.
François K(er)ros dit Le Roux dem(eurant) au vourch p(aroi)sse de porzpoder parent aux dits mineurs au quart degré. Le 4e degré est bien lointain là aussi ! Peut-être au niveau de Catherine le Roux femme Olivier Page mort en 1678, arrière grand-père de Jeanne Page. En effet, les Kerros dit le Roux sont parfois seulement nommés le Roux. François est maître de barque et sa petite fille Françoise Kerros épousera Jean le Scanff (né en 1737) un des mineurs placés sous tutelle !
Claude Le hir dem(euran)t audit K(er)querioc ditte p(aroi)sse de landunvez parent audits mineurs au troisième degré : probable parenté identique aux autres le Hir par les Jaouen…
Les profession maritimes sont donc très représentées et c’est bien logique. On perçoit un réseau familial et professionnel centré autour d’Argenton, avec certaines parentèles plus fortement présentes comme les descendants du côté Jaouen. Il est toujours intrigant de se poser la question du choix des parents aux tutelles, dont de nombreux exemples montre que l’on cherche souvent à fuir cette responsabilité, source de charges supplémentaires. Dans notre cas, les absences des marins en mer devaient restreindre les possibilités. Mais on devine, de façon assez floue, des affinités au sein de la parenté. En effet, pouvoir remonter jusqu’au 4e degré incluait un nombre considérable de personnes.
Une habitude semble se développer au 18e dans ce milieu maritime et commerçant, c’est celle de recourir à un notaire pour consentir par avance à la tutelle, ce qui évitait vraisemblablement de se trouver physiquement au conseil de famille. Pour le chercheur cela présente l’inconvénient de supprimer les signatures au bas de l’acte et donc de limiter certaines identifications (comme ici les deux Claude le Hir).
Bien cordialement
A la suite de votre travail de transcription fort bienvenu et dont je vous remercie, j’avais commencé une tentative d’identification des membres de la parentèle.
Je n’ai pas développé le sujet d’Yves Deguigny, vos découvertes dans les registres de capitation livrent de très intéressantes informations que j’ignorais, tout comme la parenté avec les de Kerros, que je vous confirme après vérification, Marc Marzin, marié en 1749 à Plouzané avec Marie Labbé, est bien le grand-père maternel de Joseph de Kerros, maire de Brest en 1821 et en 1830.
Voici les éléments que j'ai pu rassembler :
Au paternel
Yves Deguigny marié à Marie Anne Le Scanff en 1738 à Recouvrance, sœur audit défunt…
Marc Marzin cousin germain aux dits mineurs, fils de la précédente de son premier mariage avec Tanguy Marzin en 1720 à Porspoder, demeurant audit Recouvrance dite paroisse de saint Sauveur. (voir au-dessus)
François Le Hir demeurant à Kerharran en Porspoder cousin germain audit défunt, fils de Anne le Scanff (+ 1722) et d’honorable homme Nicolas le Hir (+ 1733), marié à Anne Brenterch en 1711. Probable maître de barque
Ollivier Buzic demeurant au Radenoc en Porspoder cousin germain audit défunt, né en 1694 fils de Marie Marguerite le Scanff (1668-1753) et de Jean Buzic (mariés en 1689 à Porspoder), marié à Marie Jeanne Caouce en 1727 à Porspoder. Probable maître de barque
François Techer demeurant au Roch bras audit Porspoder parent au dits mineurs au troisième degré : petit-fils de Anne le Scanff et Nicolas le Hir (voir au-dessus), marié en 1750 à Marie Gabrielle Mao avec dispense de consanguinité. Probable maître de barque
François le Chuiton mari de Marie Gabrielle Corric Icelle parente auxdits mineurs au quart degré dem(euran)t au bourg paroissiale de porzpoder : elle est fille de Marguerite Provost et Barthélémy Corric, fille d’honorable marchand François Provost et Constance Kerneau, fils d’honorable marchand René Provost le vieux et Anne le Hir (qui sont les parents de Françoise Provost femme de Jean le Scaff)
Au maternel
François Leostic dem(euran)t au Creach Cousin germain a la ditte veuve : marié à Marie Briant, fils d’Yves et Marie Kerneau, petit-fils d’Hamon et Anne Jaouen, parents d’Anne Léostic femme d’Olivier page, parents de Jeanne Page. Maître de barque, mort sans hoirs.
Claude Le hir dem(euran)t au mannoir de tromenec parent au troisième degré auxDits mineurs : marié deux fois, à Marie Miry puis à Julienne Quémeneur (dont Augustin né à Tromenec en Landunvez), il est fils de Bernard le Hir et Anne Jaouen, fille de Claude Jaouen et Anne le Hir, le dit Claude Jaouen fils de Hervé et frère d’Anne Jaouen, grand-mère de Jeanne Page.
Jean Floch mary de Jeanne Le hir Icelle parente au tiers degré aux dits mineurs dem(euran) a K/guerioc : Jeanne est fille de Tuzven le Hir et Madeleine Jaouen, fille de Claude et Anne le Hir (voir ci-dessus)
Guillaume provostic mary de Eaude K(er)ros Icelle parente aux dits mineurs au quart degré dem(euran)t sur le port dargenton tous paroissiens de landunvez. Je n’ai pas réussi à remonter jusqu’au 4e degré pour Eaude Kerros, cela pourrait passer par les Kerneau. Guillaume Provostic est maître de barque. Eaude est la sœur de Barthélémy Kerros, corsaire et maire de Landerneau.
François K(er)ros dit Le Roux dem(eurant) au vourch p(aroi)sse de porzpoder parent aux dits mineurs au quart degré. Le 4e degré est bien lointain là aussi ! Peut-être au niveau de Catherine le Roux femme Olivier Page mort en 1678, arrière grand-père de Jeanne Page. En effet, les Kerros dit le Roux sont parfois seulement nommés le Roux. François est maître de barque et sa petite fille Françoise Kerros épousera Jean le Scanff (né en 1737) un des mineurs placés sous tutelle !
Claude Le hir dem(euran)t audit K(er)querioc ditte p(aroi)sse de landunvez parent audits mineurs au troisième degré : probable parenté identique aux autres le Hir par les Jaouen…
Les profession maritimes sont donc très représentées et c’est bien logique. On perçoit un réseau familial et professionnel centré autour d’Argenton, avec certaines parentèles plus fortement présentes comme les descendants du côté Jaouen. Il est toujours intrigant de se poser la question du choix des parents aux tutelles, dont de nombreux exemples montre que l’on cherche souvent à fuir cette responsabilité, source de charges supplémentaires. Dans notre cas, les absences des marins en mer devaient restreindre les possibilités. Mais on devine, de façon assez floue, des affinités au sein de la parenté. En effet, pouvoir remonter jusqu’au 4e degré incluait un nombre considérable de personnes.
Une habitude semble se développer au 18e dans ce milieu maritime et commerçant, c’est celle de recourir à un notaire pour consentir par avance à la tutelle, ce qui évitait vraisemblablement de se trouver physiquement au conseil de famille. Pour le chercheur cela présente l’inconvénient de supprimer les signatures au bas de l’acte et donc de limiter certaines identifications (comme ici les deux Claude le Hir).
Bien cordialement
Olivier Moal, CGF 1377 B
Bonjour Olivier (ainsi qu'à tous celles et ceux qui suivent ce sujet)
Merci pour vos explications. Cet acte de tutelle permet de confirmer vos découvertes concernant les ascendants du couple Jean LE SCANFF X Françoise PROVOST. Je le dis, car je vois encore des arbres sur Geneanet qui s'arrêtent à ce couple ou inventent des origines fantaisistes (mais bon c'est pas le sujet).
Je rajoute une information concernant le premier mari de Marie Anne LE SCANFF, Tanguy MARZIN, père de Marc. J'ai retrouvé sa trace sur le rôle de capitation de Recouvrance:
En 1731, Tanguy MARZIN acquitte la somme de 3 livres et 9 sols selon le rôle de capitation. En outre il est indiqué qu'il est matelot, et qu'il demeure dans la maison des héritiers de Tanguy MARZIN (son père), rue Toul Aloyaden (?) ainsi qu'avec son frère François MARZIN exerçant la profession de portionnaire. (Source: A.M de Brest, cote CC25, année 1731, vue 31/88, Rôle de Capitation).
Par curiosité quelqu'un a-t-il trouvé l'acte de baptême de Marc MARZIN. Je serais curieux de savoir si Marc LE SCANFF (son grand-père) n'est pas aussi son parrain!
Kenavo
Cordialement
Patrick
Merci pour vos explications. Cet acte de tutelle permet de confirmer vos découvertes concernant les ascendants du couple Jean LE SCANFF X Françoise PROVOST. Je le dis, car je vois encore des arbres sur Geneanet qui s'arrêtent à ce couple ou inventent des origines fantaisistes (mais bon c'est pas le sujet).
Je rajoute une information concernant le premier mari de Marie Anne LE SCANFF, Tanguy MARZIN, père de Marc. J'ai retrouvé sa trace sur le rôle de capitation de Recouvrance:
En 1731, Tanguy MARZIN acquitte la somme de 3 livres et 9 sols selon le rôle de capitation. En outre il est indiqué qu'il est matelot, et qu'il demeure dans la maison des héritiers de Tanguy MARZIN (son père), rue Toul Aloyaden (?) ainsi qu'avec son frère François MARZIN exerçant la profession de portionnaire. (Source: A.M de Brest, cote CC25, année 1731, vue 31/88, Rôle de Capitation).
Par curiosité quelqu'un a-t-il trouvé l'acte de baptême de Marc MARZIN. Je serais curieux de savoir si Marc LE SCANFF (son grand-père) n'est pas aussi son parrain!
Kenavo
Cordialement
Patrick
Bonsoir,
C'est pas la peine de chercher l'acte de baptême de Marc MARZIN, je l'ai trouvé sur le site des A.M de Brest, cote GG 340, année 1721, paroisse Saint Sauveur à Recouvrance, vue 65/70 (folio 64 verso), c'est le premier acte en haut à gauche.
Marc Le Marzin fils naturel et légitime de Tangui marzin et marie anne Le Sanff (le c est rajouté au dessus du a) née le quinzième novembre mil sept cent vingt et un et a esté baptisé le dix septième (en rajout en interligne: du même mois ) par moy, Soussignant prestre et Tenue sur les Sacrées fonds baptismeau par Marc le scanff et françoise laneaoudres. La marenne a déclaré ne scavoir signer.
Suivi des signatures de Marc LE SCAFF et de Tanguy MARZIN.
Je suis pas mécontent de ma trouvaille
Kenavo
Patrick
C'est pas la peine de chercher l'acte de baptême de Marc MARZIN, je l'ai trouvé sur le site des A.M de Brest, cote GG 340, année 1721, paroisse Saint Sauveur à Recouvrance, vue 65/70 (folio 64 verso), c'est le premier acte en haut à gauche.
Marc Le Marzin fils naturel et légitime de Tangui marzin et marie anne Le Sanff (le c est rajouté au dessus du a) née le quinzième novembre mil sept cent vingt et un et a esté baptisé le dix septième (en rajout en interligne: du même mois ) par moy, Soussignant prestre et Tenue sur les Sacrées fonds baptismeau par Marc le scanff et françoise laneaoudres. La marenne a déclaré ne scavoir signer.
Suivi des signatures de Marc LE SCAFF et de Tanguy MARZIN.
Je suis pas mécontent de ma trouvaille
Kenavo
Patrick