X Julien LE ROY Renée DUMOULIN Coray? vers 1633

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Vital Le Dez
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Message par Vital Le Dez »

Bonjour Yannick et tous,

Merci!!!!
Bon, les trois premiers actes ne présentent pas de difficulté majeure de lecture (sauf que mon latin laisse à désirer pour le 2nd...); le 4ème est plus difficle car plein d'abréviations que je ne connais pas; néanmoins tu as dû viser juste pour Lois du Moulin sieur de Moron (ou Moroz? il y a bien le Moros à Concarneau): sans doute pas le père, mais plutôt le grand-père de Claude, car même si je n'ai pas tout saisi, j'ai vu quand même qu'il n'était pas étranger à Coray.

Incontestablement il s'agit de Marie Campion; les traductions pour ceux qui veulent:

1er acte: Le 29ème jour de septembre l'an 1592 fut baptisée Alienore fille Maître Hierosme Le Staguer et Marye Le Meur sa compagne, fut tenue (? ou élevée?) en baptême par Maître Jehan Jaouhen sieur de Keriagu et Marye Campion et Margte Le Staguer, ce fait lesdits jour et an que dessus et fut baptisée par Monsieur le recteur de ladite paroisse; en interligne Campion à p... de Diougan rapporté.
Signatures: Kerbleizec (?), J. Jaouhen, Staguer, V. Deryen, P. Staguer grand-père présent, Staguer présent, ..nisse (?), P. Meur présent

2nd acte: Hac die 10a martii anno Domini 1596, fuit bapt(tisata) Ludovica filia naturalis et legitima nobili viri magistri Hieromini Staguer domini temporalis de Penanech et Marie Meur eius uxoris et fuit de sa(ncto) fonte levata per magistrum Ludovicum DYOUGAN compater et Marga(ritam) Staguer comater et hoc fere (?) verum .. nostris manualibus signum hac justa positis. Guenolay Deryen recteur.
Signatures: Staguer notaire, Jehan ar Gall curio, L. DYOUGAN, G. Chanu prêtre

3ème acte: Ce jour 27ème d'avril 1660 fut baptisé Yves Le Roy fils naturel et légitime d'honorables personnes Julien LE ROY et Renée du MOULIN par discret et vénérable Messire Christophle Henry recteur de Scaezre, et fut né le 28ème d'octobre 1659; compère et commère ont été haut et puissant seigneur Yves de la Marche seigneur de Kerforts et autres, et Dame Françoise du Dremyet dame de Bodillio, la Villeneuve et autres, présents les soussignants et autres qui ne signent; Christophle Henry.
Signatures: Yves de la Marche, Vincent Le Borgne de Lesquiffiou, Moricette de Ploeuc, Charles David, Jan du Coedic, Guillaume Le Borgne de Lohennec, François de Tremic, F. F. Enriot prêtre, Jan de Dammartin, D: Le Floch prêtre, .. Roy, François Le Roy, Cabellic curé, Renée Le Roy, T: Malsart, R: Glemarec, Louise Le Roy, Françoise LE R(OY)

Il s'agit très probablement de Françoise LE ROY, soeur d'Yves, qui signe au baptême de son frère: émouvant de voir la signature de son aïeule d'il y a 350 ans!

Bon je regarde plus en détail le 4ème acte, mais il va falloir que tu m'aides!
Bien amicalement,
yannzel
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Message par yannzel »

A Jean-Jacques,

Avez-vous réussi depuis hier soir à ouvrir le fichier ? Sinon, dernière solution, essayez en faisant un clic droit là où il est écrit en souligné "Télécharger le fichier" puis faites "Enregistrer la cible sous" dans le menu déroulant : là normalement il va vous proposer de l'enregistrer dans vos documents en tant que "Adobe Acrobat Document" (en bas de la fenêtre). Faire ok puis ouvrir le doc ensuite avec Adobe Reader. Pour ma part c'est la version 8 d'Adobe Reader que j'utilise.

Voila, j'espère que ça fonctionnera, d'autant que j'ai pas mal de fichiers à communiquer sur le forum sur le même sujet. Ce serait dommage quand même.

YL
Jean Jacques Pérès
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Message par Jean Jacques Pérès »

bonjour Yannick Vital et tous
merci Yannick,vous avez trouvé la solution
en enregistrant" le fichier sous "cela marche
ce sont aussi mes ancêtres
merci pour les actes et les traductions
à bientôt
jean jacques
Jean Jacques Pérès cgf 10308
Généalogie Pérès Hostiou Pérennec Pennec Riou et Monti pour l Italie
Généalogie sud finistère Quimper Cap Sizun Crozon Mellenick etc
Vital Le Dez
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Message par Vital Le Dez »

Re,

J'ai regardé plus l'article 32; bon j'ai pas compris grand chose :oops: , voici une ébauche médiocre, à compléter et corriger:

Noble Lois du Moulin sieur de Moroz de Conc 50 ans nye p(a)r(ent)e obl(ig.) et sujet 40 livres l'est au cas que n'avoir entendu être des ventes ni autre chose, ignore la cause et s'il n'en ont .. en ont tous .. chacun(?) à Coray pris de peur (??) que lui bourgeois ai dû ..... et reprendre cour y a 9 ou 10 ans ... des popul.. par bouschez vendeur à Me de la Forest.

Bon j'imagine que ce Louis du Moulin a quelque chose à voir avec Coray mais je ne vois pas quoi...
Si tu peux combler les trous :oops:
Bien amicalement,
yannzel
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Message par yannzel »

Bonjour Vital et tous,

Merci aussi pour tes traductions. Concernant les nombreuses signatures au baptême d’Yves LE ROY, je confirme que ce sont celles de François LE ROY, sieur de Kerambellec, de Renée LE ROY, de Françoise LE ROY et de Louise LE ROY, frère et sœurs du baptisé. La petite signature qui se trouve à gauche de François LE ROY est celle Julien LE ROY le père.

En ce qui concerne le 4e document, j’ai également beaucoup de mal à saisir ce qui est écrit. Je n'ai pas mieux que ta transcription qui est déjà un bel exploit je trouve. Simplement, je pense que c'est le même mot "Cour" ou "Conc" que l'on retrouve à la première et à la 3e ligne. Du coup je vais mettre l’ensemble de la liasse 1G352 en téléchargement. On y retrouve une multitude de noms avec les âges en plus, quel dommage que ce soit si difficile à lire... En ce qui concerne CORAY, c'est sans doute un hasard, car à cette époque Claude du MOULIN n'est pas encore né. Il faudrait trouver d'autres documents sur cette famille pour étayer tout cela.

En pièces-jointes, de nombreux documents où sont cités les LE ROY et alliés. Egalement, en premier, un arbre de la descendance supposée de François LANDANET marchand à CORAY dans les années 1530-50. Attention donc, il s'agit là d'hypothèses de filiation (avec des dates approximatives souvent) notamment pour les générations les plus reculées.

Bien amicalement,

YL

http://dl.free.fr/pTNHyRVG2
http://dl.free.fr/vUjF5YeZE
http://dl.free.fr/vIA34lpj2
http://dl.free.fr/qGgChazD2
http://dl.free.fr/poAs5nvO5
http://dl.free.fr/aSsRhrlHz
http://dl.free.fr/qP8mib5nA
http://dl.free.fr/iog79kObx
http://dl.free.fr/pKEnwBuEY
http://dl.free.fr/t5blu0tB1
Vital Le Dez
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Message par Vital Le Dez »

Bonjour à tous,

Et un très grand merci à Yannick pour tous ces fichiers; voici quelques traductions, je suis loin d'avoir tout fini:

Fichier vUjFSYezE
Aveu du 18/11/1643: C’est le minu, aveu et déclaration des maisons, lieu, terres et héritages qu’honorable femme Marie Le Meur veuve de Maître Hierosme Le Staguer tient et lui appartient en fonds et propriété, édifices et réparations au franc fief de Cornouaille en la paroisse de Coray à devoir de foi, hommage, quitte de rachat, sous Révérend Père en Dieu Renné du Louet par la grâce de Dieu et du Sainct Siege Apostolique, à présent évêque de Cornouaille, conseiller du roi en ses Conseils d’Etat et privé seigneur temporel des Regaires de Cornouaille, lesdits lieu et terres échus et appartenant à ladite Le Meur par le décès et succession des défunts Maître Pierre LE MEUR son père mort plus de quarante cinq ans et défunt Maître François Le Meur son frère mort sans hoir de corps, environ les treize à quatorze ans sont, savoir le lieu et village nommé Keranbellec Huellaff situé en ladite paroisse de Coray ainsi qu’il s’étend et contient, à présent tenu à titre de simple ferme sous ladite Meur par Bastien [blanc] pour lui en payer par an la somme de 24 livres tournois, ledit lieu et terres pouvant contenir sous maisons, crèches, augards, jardins, courtils, aire et pourpris environ un journal et demie de terre, et les autres terres en dépendant sont ce qu’ensuit, desquelles terres ladite déclarante n’a connaissance de leurs anciens noms et ne sait comment ils s’appelaient vulgairement au passé et par tant les noms ci-après comme ledit fermier les noms à présent, et premier:
Un parc nommé Goarem Kerbreach terre froide contenant 615 cordes donnant devers orient et le midi sur terres du village de Kerbreach, devers occident sur un frostage nommé [Menez] Gars, devers le nord sur terre du village de Ty Courtes, un par cet un pré s’entrejoignant nommés ar Praion contenant ensemble 135 cordes, deux parcs aussi s’entrejoignant nommés l’un le Parc Moen et l’autre le Parc Creis, contenant ensemble 204 cordes terre chaude, lesdits parcs et prés s’entrejoignant comme dessus est et donnant devers orient sur un frostage nommé Menez Gars, devers le midi et occident et le nord sur terres appartenant au sieur de St Dridan et sur ledit frostage nommé Menez Gars, deux autres parcs nommés Runic ar Funten contenant 100 cordes de terre chaude, donnant devers orient sur le chemin conduisant du bourg de Coray à Pont Trefflar, devers le midi sur un frostage nommé Runic ar Funten, devers occident sur terres audit St Dridan et devers le nord sur [blanc], autre parc nommé Parc Bihan terre chaude contenant 32 cordes terre chaude, donnant devers orient, le midi et le nord sur terres audit Sainctridan et devers occident sur le chemin conduisant dudit Keranbellec à autre village nommé Keranbelec Iselaff, Parc Ven contient 90 cordes terre chaude, Parc an Portz contient 107 cordes terre chaude, Parc an Gahub 67 cordes terre chaude, Parc Lan terre froide contient 80 cordes, trois prés fauchables nommés ar Foueniger contenant 160 cordes, autre parc nommé le Parc Bihan terre chaude contenant 37 cordes, Parc ar Carbont terre chaude contenant 96 cordes, Parc an Prat terre chaude donnant sur le chemin conduisant dudit village de Keranbellec au village de Kergoat contient 70 cordes, lesdits parcs et prés s’entrejoignant, donnant devers orient sur le pourpris dudit village de Keranbellec, devers le midi sur terre audit sieur de St Dridan, sur le chemin conduisant dudit Keranbellec au lieu de Kergoat et sur terres dudit Kergoat, devers occident sur le chemin conduisant de Keranbellec Iselaff audit Kergoat et devers le nord sur terres dudit Keranbellec Iselaff, item Parc ar Kergoat terre chaude contient 107 cordes donnant devers orient et le midi sur terre du village de Kergoat, devers occident sur le chemin conduisant dudit Kergoat à une garenne nommée Goarem Sainctridan et devers le nord sur ladite garenne nommée Goarem Sainctridan, autre parc nommé Parc Menez terre chaude contient 130 cordes, donnant devers orient sur le chemin conduisant de Sainctridan au bourg de Corray, devers le midi sur terre de Keranbellec Iselaff, devers occident sur le chemin du Kergoat, devers le nord sur un frostage nommé Runic ar Funten, item ledit frostage nommé Runic ar Funten contenant 120 (six vingts) cordes, autre parc nommé Run ar Menez terre froide contenant 120 cordes donnant devers orient sur terres de Renné Bleuen, devers le midi et occident sur un frostage nommé Menez Corray, devers le nord sur terres de Jan Pogain et à ses consorts, avec sa part et portion d’un frostage nommé Menez Gars en commun non divis avec les tenanciers d’autres villages voisins, laquelle portion elle ne peut dire au vrai combien est, tout ledit frostage contenant 310 cordes de terre froide donnant devers orient et le nord sur terre au sieur de Sainctdridan et devers le midi sur terre appartenant à [blanc], dessus tout lequel lieu et terres ladite déclarante connaît et avoue être dû l’an de chefrente audit seigneur, ses receveurs commis ou députés, savoir à chacun mois de janvier au jour qui plaira audit receveur ayant au préalable par ban au prône de la grande messe assigné ledit jour, venir audit village garni de mesures pour les prendre et re[ce]voir le nombre de six combles d’avoine et deux poules, à chacun jour de Chandeleur, rendu en l’église dudit bourg de Corray la somme de 10 deniers monnaie et quatre écuelles froment, à chacun 1er jour de mai, rendu au bourg de Corray la somme de 5 sols 6 deniers monnaie et à chacun jour et terme de St Mathieu 20 deniers monnaie, autre à cause de ses terres sus-mentionnées devoir la dîme à la mode accoutumée, devoir obéir audit seigneur à sa Cour et moulin, la foi et hommage et autres obéissances comme la nature du titre le requiert, ce que dessus ladite déclarante présente en personne devant nous notaires jurés et reçus en la Cour royale de Conq, Fouesnant et Rosporden, demeurant audit Rosporden, a dit et affirmé être vrai et contenir vérité à sa savance et connaissance, protestant au cas que si après lesdites terres étant mesurées se trouveront plus ou moins contenir que ce qu’elle a fait rapporter et qu’il lui viendrait à connaissance d’avoir en aucun point être à corriger, sauf que l’erreur lui puisse préjudicer, par laquelle jure ne l’avoir fait de malice, délit ou fraude, et cependant tant qu’elle tiendra lesdites terres, promet continuer le paiement desdites chefrentes et faire lesdits devoirs et obéissances lors que requis sera et appartiendra, et à commencer aux premiers termes et continuer, et pour présenter et fournir le présent minu à mondit seigneur évêque de Cornouaille ou à Monsieur son procureur fiscal et pour faire la foi hommage pour elle à cause de sesdites terres et en général faire et dire pour elle ce que en dépendent et appartiennent, elle a fait nommer créer à son procureur général exprès et spécial Maître Thepault Gueguen son gendre auquel elle a donné plein pouvoir, autorité et mandat à ladite fin requis et pertinent, suppliant à mondit seigneur la vouloir recevoir à faire ladite foi et hommage par ledit Gueguen son procureur, obstant son indisposition et caducité, étant âgée de plus de 78 ans, promettant ladite déclarante et institutante avoir pour agréable ce que par sondit procureur sera fait et procuré, et le juge de Cour payer et à droit être si métier est, et pour ce qu’ainsi elle l’a dit, connue, avoue et déclare voulu être rapporté, promis, gréé, et jure tenir par sa foi et serment sous obligation, gage et hypothèque de tout son bien, a été à ce faire par nous condamnée par notre dite Cour, témoin le sceau d’icelle à être mis, laquelle Meur pour exécution de cette et ce que en dépend et pourrait ntervenir en conséquence, s’est par exprès soumise et se soumet à l’autorité et obéissance de ladite Cour des Regaires de Cornouaille; fait et gréé à notre tablier à Rosporden sous le seing de Hierosme Gueguen requérant ladite Meur et les nôtres ce jour 18ème novembre 1643 avant midi. Reçu le présent aveu ce 15ème … de 44, sauf devoir d’impunissement, Jan Limanyc procureur fiscal.
Signatures: Ju: Gouppil notaire royal, H: Gueguen, J: Guilloroux notaire royal.

Fichier vIA34lpj2
Aveu du 06/01/1679: Aveu et déclaration par tenants et aboutissants que fait et fournit en la Cour et juridiction des Regaires de Quimper et Comté de Cornouaille Damoiselle Françoise LE ROY veuve été de feu Nicolas LE DU et à présent épouse de noble homme René de Penmarch sieur de Garsmeur, autorisée de justice pour l’entérinement de ses droits sur le refus de sondit sieur mari de le vouloir faire, demeurant au lieu de Calvizinc en la paroisse de Coray, présente devant nous notaires soussignants par ladite Cour et juridiction des Regaires dudit Quimper et Comté de Cornouaille avec soumission et prorogation de juridiction y jurés, des terres et héritages qu’elle tient et possède à titre de foi et hommage, lods, ventes et sans rachat, de et sous Messire François de Coatlogon par la grâce de Dieu et du Sainct Siege Apostolique, évêque de Quimper et comte de Cornouaille, dont la description et dénombrement s’ensuivent:
Deux garennes et pièces de terre froide s’entrejoignant fors la séparation de leurs fossés, nommées Cozquer Breach Bras et Bihan situées aux issues des terres dudit Calvizinc et de Ti Ourtés en ladite paroisse de Coray, donnant vers orient sur terres de Penanmenés et Kervreach, du midi sur autre pièce de terre froide profitée et appartenant à présent à honorable homme Guy René Le Roy, dépendant de sa métairie de Keranbellec, devers occident sur le chemin nommé Carront an Laér et devers le nord sur autres terres profitées par Charles Le Du dudit Ti Ourtés, lesdites deux garennes sus-embonnées contenant en tout 15 journaux trois quarts, pour et à cause desquelles terres lui advenues tant comme veuve dudit feu DU son premier mari et tutrice de ses enfants mineurs qu’en vertu de l’engagement lui fait par sondit feu mari de la moitié du total de ses héritages par leur contrat de mariage du 23ème de novembre 1659, ladite avouante connaît devoir par an à chaque jour et fête de la Chandeleur de chefrente audit seigneur évêque ou à son fermier et receveur la somme de 6 sols monnaie et la dîme à l’onzième gerbe le cas advenant, lesquels paiements elle promet de continuer à l’avenir et à tous autres devoirs et redevances que homme féodal doit à son seigneur de fief, sous obligation, gage et hypothèque de tous et chacuns ses biens meubles et immeubles présents et futurs, et par son serment et par toutes les voies et rigueurs que par l’ordonnance et derniers édits de Sa Majesté, renonçant ladite femme à tous droits et privilèges introduits en faveur de son sexe, qu’elle a dit bien savoir, lequel aveu elle affirme véritable, déclarant n’avoir fait aucun acquêt pendant sa communauté avec ledit DU son premier mari ni puis la venue dudit seigneur, ainsi voulu, promi, juré, gréé, renoncé, condamné par le jugement et autorité de notre dite Cour et sous le sceau d’icelle à cette mis et attaché, que fait et gré a été au bourg dudit Coray sous le seing de ladite LE ROY et les nôtres ce jour 6ème de janvier avant midi l’an 1679. Scellé ledit jour et an.
Signatures: Françoise LE ROY, Guibour notaire, Ju: du Cozquer notaire

Fichier qGgChazD2
Sentence du 20/08/1699: En exécution de l’ordonnance ci-dessus, soussigné sergent de la Cour et juridiction des Regaires de Quimper, demeurant au bourg paroissial de Coray, rapporte qu’à la requête de Messire François de Coetlogon seigneur évêque de Quimper y demeurant en son palais épiscopal, qui continue domicile chez Maître Guillaume Bougeant son procureur fiscal devant par défaut à Estienne Boré et Corentine Le Roy sa femme demeurant au bourg de Coray d’avoir fourni leur déclaration audit seigneur évêque de Quimper des terres et héritages qu’ils possèdent sous ladite juridiction des Regaires de Quimper et dans les délais leur accordés, ai mis et délaissé en la main dudit seigneur évêque une maison nommée la maison du Diougan en consortie avec le sieur Lesargan avec ses dépendances, au régime et gouvernement des fruits desquels héritages j’ai établi pour commissaires et abieneurs les personnes de Maître François Auffret sieur de Logan demeurant au bourg paroissial de Coray, et de Jan Guellen ménager demeurant audit bourg et paroisse, auxquels j’ai fait sommation et commandement de par le roi notre sire de se bien et diligemment comporter au fait de ladite charge, procéder promptement au bail à ferme desdites choses saisies, arrêter le prix des baux conventionnels si aucuns sont, et les prestations annuelles entre les mains des hommes domaniers pour en tenir compte audit seigneur évêque, à peine auxdits abieneurs d’en répondre en leurs propres et privés noms, faisant défense à toute personne de les troubler ou empêcher directement ou indirectement à peine de tous dépens, dommages et intérêts dudit seigneur évêque et autres peines qui y échoient, et pour apparaître de leur diligence répondre aux conclusions dudit seigneur évêque, devant et autrement procéder comme il appartiendra, j’ai à ladite requête donné terme et assignation auxdits abieneurs comparaître à la prochaine audience de la juridiction des Regaires de Quimper après huit jours francs vel et a fait savoir auxdits abieneurs en parlant audit sieur Auffret Logan auquel j’ai baillé copie tant de ladite sentence portant permission de saisir que du présent avec sommation d’en avertir ledit Guellen son consort, même les propriétaires des choses saisies et autres qu’il appartiendra ce jour 20ème août avant midi 1699. Contrôlé à Coray ce 20ème août 1699, reçu 40 sols.
Signatures : Ju: Richard sergent, V: Le Roy notaire

Aveu du 16/10/1700: Ce jour 16ème d’octobre 1700 avant midi, devant nous notaires de la Cour des Regaires de Cornouaille avec soumission à icelle, a comparu en sa personne Corentine Le Roy compagne épouse de noble homme Estienne Borré sieur du Plessix et séparés de bien, de lui autorisée pour le contenu, au présent demeurant ensemble au village de Quillien en la paroisse de Tourch, laquelle connaît et confesse tenir et que de fait elle tient à titre de foi, hommage, lods et ventes, sujet de four et à moulin, sous illustrissime et révérendissime Messire François de Coatlogon par la grâce de Dieu et du Saint Siege Apostolique, évêque de Quimper et comte de Cornouaille, les héritages ci-après, savoir est la moitié d’une maison couverte d’ardoises située au bourg paroissial de Corray, consistant en une cuisine avec une chambre au dessus d’icelle, donnant ladite moitié maison du côté du midi sur la place du bourg de Corray, plus la moitié du jardin donnant au nord d’icelle maison, plus derrière ladite maison une petite chambre avec une écurie donnant du levant, aussi couverte d’ardoises, avec la moitié de la cour au devant de ladite écurie avec le puits y étant, fors le droit vers le sieur de Lezargon à dép..sser de l.. d’icelui comme propriétaire de l’autre moitié d’icelle maison avec droit de tombes dans la grande et petite jointement avec les autres héritiers de défunt Maître Jullien LE ROY leur père, de la succession duquel les héritages ci-dessus dénommés sont échus à ladite Corentine Le Roy avec autres biens donnant au bout d’icelle maison du côté du couchant, plus le cellier situé derrière icelle maison du côté du nord, pareillement échu à ladite Le Roy de la succession dudit défunt Maître Jullien LE ROY et de Renné du MOULIN ses père et mère, déclarant ladite Le Roy lesdites terres n’être sujet à aucune chefrente et payer 45 sols de rente audit sieur de Lezargon d’équipollence, tout ce que dessus ladite Corentine Le Roy sous ladite autorité affirme véritable et tenir iceux héritages ci-dessus describés sous le proche fief de notre dite Cour, promettant les tenir à l’avenir sous les charges ci-dessus par obligation, gage et hypothèque de tous et chacuns ses biens meubles et immeubles présents et futurs, et par son serment fait et le gré pris au bourg de Corray sous les seings dudit Boré et de ladite Roy chacun pour soi o les nôtres notaires, lesdits jour et an.
Signatures: E. Boré, Corantinne Le Roy, V: Le Roy notaire, J: Le Guillou notaire

Aveu du 25/07/1710: Aveu et déclaration que fournit à illustrissime et révérendissime Messire François Hiacinte de Ploeuc, par la grâce de Dieu et du Sainct Siege Apostlique, évêque et seigneur de Quimper, comte de Cornouaille et de Salles etc.., Damoiselle Françoisse LE ROY veuve de défunt Nicolas LE DUF, faisant tant pour elle que pour ses enfants dudit mariage des terres et héritages qu’elle tient et possède sous ledit seigneur évêque, tant en privé qu’en ladite qualité à titre de foi, hommage, lods et ventes le cas advenant, suite de moulin, four à ban, et obéissance de juridiction, dont la description suit, savoir est au bourg paroissial de Corré une maison située au bout du pignon oriental de la maison appartenant au sieur de Kerfor, du couchant sur un courtil appartenant à ladite déclarante, dans laquelle compris le fonds de la maison il y a environ un demi quart journal avec un emplacement de maison, à présent sous jardin, au couchant de ladite maison environ 4 cordes, lesquels maison, courtil et emplacement sont échus à ladite déclarante de la succession de ses père et mère, et ne connaît devoir autres droits que ceux-ci-devant dits, davantage deux garennes terre froide contenant environ 2 journaux de terre, nommées Coz Kervreach donnant d’un côté sur le chemin de Calvinc au bourg de Corré, de l’orient sur un lieu ruiné nommé Penamenéz et du nord sur terre aux tenanciers de Ty-Ourtés, sur lesquelles garennes ladite déclarante connaît devoir par an de chefrente à la Chandelleur la somme de 8 sols 4 deniers au bourg de Corré audit seigneur ou à ses fermiers et receveurs, et sont issues (sic) aux enfants de ladite LE ROY de la succession de Nicolas LE DÛÛ leur père, ou la dîme à l’onzième gerbe, et tout ce que dessus s’oblige ladite LE ROY et au paiement de ladite chefrente par obligation générale de tous ses biens meubles et immeubles présents et futurs et par son serment, renonçant à tous droits introduits en faveur de femme, ce que lui avons expliqué, et a persisté le tout suivant l’ordonnance, réservant d’augmenter ou diminuer si de droit il est vu appartenir; fait et gré au bourg de Corré, elle présente devant nous notaires de la Cour et juridiction des Regaires de Quimper et Comté de Cornouaille avec soumission à icelle y jurés, ce jour 25ème juillet 1710 après midi et le seing respectif et les nôtres notaires que devant.
Signatures : Françoise LE ROY, V: Le Roy notaire, F: Malzart notaire

Aveu du 05/01/1699: Ce jour 5ème de janvier 1699 après midi, devant nous notaires par la Cour et juridiction des Régaires de Quimper et Comptée de Cornouaille avec soumission et prorogation de juridiction y jurés, a comparu en personne Damoiselle Françoise LE ROY compagne et épouse de noble homme René de Penmarch sieur de garsmeur, autorisée de justice à la suite de ses droits sur le refus de sondit mari de le vouloir faire, demeurant au lieu de Calvizinc en la paroisse de Corray, laquelle connaît et confesse tenir et lui appartenir en fonds et propriété, édifices et réparations audit bourg paroissial de Corray au fief de notre dite Cour à cause de la châtellenie dudit Corray à devoir de foi, hommage, lods et ventes, exempte de rachat, de et sous Révérend Père en Dieu Messire François de Coetlogon, par la grâce de Dieu et du Saint Siege Apostolique, évêque de Quimper et comte de Cornouaille, conseiller du roi en ses Conseils d’Etat et privé seigneur spirituel et temporel de la ville et cité de Quimpertin, de la châtellenie de Coray, comte des Salles et autres lieux, une maison vulgairement appelée la maison de Kerdeast avec son courtil derrière et la moitié d’un jardin joignant ledit courtil du midi et issues en dépendant, sa part du puits donnant du levant vis-à-vis du grand portail de l’église paroissiale dudit Corray, donnant ladite maison et issues ci-dessus exprimées de tous autres endroits sur terres et maisons dépendant dudit bourg de Corray, et pouvant contenir environ un demi journal de terre, iceux échus et advenus à ladite LE ROY de la successions des défunts honorables gens Jullien LE ROY et Renée du MOULLIN ses père et mère, pour raison desquels héritages elle déclare être sujet au détroit du moulin et four à ban dudit seigneur évêque de Quimper et au surplus quitte de toute autre charge, à l’exception de celles-ci-dessus exprimées, est en ladite qualité d’héritière de sesdits feus père et mère, déclare ladite LE ROY avoir en consortie avec ses frères et sœurs droit dans deux tombes dans l’église paroissiale dudit Corray, l’une près le grand autel du côté de l’épître joignant la voûte étant dudit côté devers le midi du grand chœur au troisième rang proche la muraille côtière dudit côté du midi, et l’autre joignant la première voûte du même côté au dessous du balustre, pour raison desquelles elle doit en consortie et contribution avec sesdits consorts à ladite église paroissiale de Corray sa part de 6 sols tournois par an de rente, déclarant de plus ladite LE ROY que défunt Nicollas LE DU son premier mari a vendu et engagé par contrat du 27ème de novembre 1674, étant au rapport de Guibour notaire, à René Cousin marchand de Quimper deux maisons avec leurs boutiques, étaux et ballées étant au devant d’icelles, dépendant de sa portion du partage des héritages lui échus de la succession de sesdits feus père et mère, lesdites deux maisons et issues, appartenances et dépendances à présent profitées par le sieur Jacques Joneaux et Louise Le Roy sa femme, à faire fournir et accomplir tout ce que dessus s’oblige ladite LE ROY sous obligation, gage et hypothèque de tous et chacuns ses biens meubles et immeubles présents et futurs, et par son serment, saisie et criée de sesdits immeubles et par toutes les autres voies et rigueurs de l’ordonnance, et pour présenter et fournir la présente déclaration à mondit seigneur l’évêque ou à Monsieur son procureur fiscal, et ce touchant faire et dire pour elle et qu’il appartiendra lors que requis sera, elle nomme et institue à son procureur général et spécial Maître [blanc] auquel elle donne tout pouvoir requis et pertinent à ladite fin, promettant avoir agréable, ferme et stable tout ce que par sondit procureur sera ce touchant fait et procuré, et n’en venir jamais contre, sous les mêmes obligations et liaisons que dessus; fait et gré au lieu de Kerdavy au tablier de Costé l’un des deux notaires soussignants, sous le seing de ladite LE ROY pour son respect, le sceau de notre dite Cour et les nôtres lesdits jour et an que devant. Scellé à Quimper ce jour 13 janvier 1699.
Signatures: Françoise LE ROY, Costé notaire, S: Baudouyn notaire des Regaires

Aveu du 19/07/1710: Déclaration et dénombrement des maisons, terres et héritages que Maître Vincent Le Roy sieur de Landanet, demeurant au bourg paroissial de Corré tient et possède de et sous illustrissime et révérendissime Père en Dieu Messire François Hiacinthe de Pleuc, par la grâce de Dieu et du Saint Siege Apostolique, évêque et seigneur de Quimper et des Salles, comte de Cornouaille, etc.., à devoir de foi, hommage, lods et ventes, exempt de rachat, consistant, savoir au bourg paroissial de Corré une maison couverte d’ardoises avec ses étaux, issues, cour, jardin et courtil, écuries, donnant du levant sur terres au sieur du Vieuxchastel, du midi sur terre à Damoiselle Gratienne Le Roy, du couchant sur ledit bourg de Corré et du nord sur terres appartenant à la Damoiselle Jonneaux, item au lieu de Pen an Pavé Pella une maison nommée en Ty Anné couverte de gleds avec ses crèches, cour close et cour en dehors, aire, un courtil en derrière de l’aire, un jardin, contenant ensemble environ un journal et demie de terre chaude, plus un autre courtil nommé Liors ar Pavé donnant du levant sur un chemin qui conduit du bout du Pavé au four à ban, du midi sur le même chemin, du nord sur terres à ladite Le Roy et sur le chemin menant dudit bourg au bout du Pavé, item deux parcs s’entrejoignant nommés Parcou en Ty Ports contenant environ 5 journaux de terre chaude, item quatre parcs terre chaude s’entrejoignant, pouvant contenir 12 journaux nommés Parcou Merrien, item une garenne nommée aussi Goarem Merrien terre froide pouvant contenir 6 journaux, le tout s’entrejoignant et séparés par leurs fossés, item deux prés fauchables nommés l’un Foennec Bras et l’autre Foennec ar Bouponnét, avec une friche à pâture pouvant lesdits deux prés contenir 4 journées de faucheur et ladite friche 5 journaux de pâture, cernées devers levant sur le ruisseau qui sépare la paroisse de Tourch de celle de Corré, du midi sur le chemin qui mène du bourg de Corré au bourg de Scaér, du couchant sur la place de la foire dudit Corré, du nord sur terres à ladite Le Roy, et sur terres dépendant du village de Rullan, item autre pré nommé Foennéc ar Guergoat contenant 2 journaux de faucheur, donnant du levant sur terres dépendant dudit lieu de Rullan, du midi sur terres de l’avouant, du couchant et nord sur terres dudit Rullan, davantage deux parcs nommés Parcou ar Bellec contenant 2 journaux de terre chaude, cernés du levant et midi sur terres à Germain Sanseau et au sieur de Kericuff Le Guillou, du couchant et nord sur terres au sieur de Kerrumiou et sur le chemin dudit Scaér, sur lesquels héritages ci-dessus describés et ambonnés ledit sieur avouant déclare devoir l’an de chefrente audit seigneur évêque à chaque terme de la Chandelleur 2nd de février quatre écuellées de froment et 12 sols monnaie, devant censiver la dîme à l’onzième gerbe, outre suivre le détroit des moulins et fours à ban dudit seigneur évêque et sa juridiction des Regaires dudit Quimper, à tout quoi faire, fournir et accomplir s’oblige ledit sieur de Landanét avouant devant nous notaires royaux et apostoliques de la Cour et sénéchaussée de Quimper, celle des Regaires dudit lieu Comté de Cornouaille et châtellenie de Corré, sous obligation, gage et hypothèque de tous et chacuns ses biens meubles et immeubles présents et futurs, et par son serment, saisie et criée de sesdits immeubles, et par toutes les autres voies et rigueurs de l’ordonnance, le tout sauf à augmenter ou diminuer par ci-après s’il lui vient à connaissance, lesquels héritages lui sont échus et advenus de ses feus père et mère; fait et gré au bourg paroissial dudit Corré au rapport des susdits notaires soussignants sous le seing dudit sieur de Landanét Le Roy pour son respect, et les nôtres ce jour 19ème de juillet avant midi 1710. Contrôlé à Quimper le 2ème août 1710.
Signatures: V: Le Roy, J: Le Guillou notaire royal, F: Malzart notaire

Bonne lecture!
Bien amicalement,
Vital Le Dez
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Message par Vital Le Dez »

Bonjour à tous,

Suite, mais pas encore fin!

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Sentence du 10/12/1659: Le 10ème jour de décembre 1659 avant midi, par notre Cour de Quimpertin avec soumission de juridiction, sont présents en personne honorable homme Julien LE ROY marchand tant en son privé nom que comme mari et procureur des droits d’honorable femme Renee du MOULIN sa compagne à laquelle il promet faire ratifier le présent acte dans huitaine à peine de tous dépens, dommages et intérêts et dès à présent lui donne son autorité pour cet effet, demeurant au bourg paroissial de Corré d’une part, et honorable homme Maître Louis Auffret notaire royal fermier de la châtellenie de Coray sous le seigneur évêque de Cornouaille et stipulant tant pour soi en privé nom que pour ledit illustrissime seigneur évêque de Cornouaille auquel il promet faire ratifier le présent acte sous le même temps de huit jours à peine de tous dépens, dommages et intérêts, demeurant au lieu de Porzlazou en ladite paroisse de Corré d’autre part, entre lesquelles parties est reconnu que ledit Auffret en ladite qualité de fermier de ladite châtellenie de Corray aurait intenté et poursuivi en la juridiction des Réguaires de Cornouaille diverses actions civiles vers lesdits LE ROY et femme, tant touchant l’usage et propriété des issues et places situées entre les maisons que possèdent lesdits LE ROY et femme audit bourg de Corré et le cimetière de l’église dudit bourg, que à raison des étals portatifs que lesdits LE ROY et femme étaient accoutumés de louer et fournir aux marchands qui étalaient les jours de foire aux issues de leurs maisons pour raison des balectz qu’ils avaient fait bâtir et attacher contre les murailles de leurs maisons et des clôtures de leurs jardins audit bourg, finalement touchant les chefrentes et droits seigneuriaux qui peuvent être dus à la seigneurie de Corré dessus les terres et héritages que lesdits LE ROY et femme tiennent en ladite paroisse au proche fief dudit seigneur évêque, et de leur part lesdits LE ROY et femme prétendaient faire ôter et démolir certains étals fixés que ledit Auffret avait fait planter aux issues de leurs maisons, sur lesquelles actions les parties passèrent transaction le 28ème jour d’août 1656, laquelle serait demeurée sans exécution du consentement des parties, faute d’avoir été ratifiée par le seigneur évêque, et ayant ledit Auffret repris la poursuite des mêmes instances et fait planter derechef des piliers et étals fixés en la place qui est à l’orient dudit bourg entre les maisons desdits LE ROY et femme et le cimetière, iceux LE ROY et femme se seraient opposés, soutenant que la propriété de toutes les places et issues qui sont entre leurs maisons et ledit cimetière, tant au midi qu’à l’orient dudit bourg leur appartient prohibitivement et comme faisant les issues de leurs maisons, ce que leur ayant été contesté, les parties avaient été déclarées contrariées et ont fait de toutes parts diverses procédures et même instruit diverses instances criminelles les unes vers les autres et icelles poursuivies tant devant les juges des Réguaires de Cornouaille que au Parlement de Rennes, et enfin elles auraient passé compromis le 16ème jour d’août 1657 et convenu d’arbitres pour instruire et juger leurs différends, lesquels arbitres les auraient réglés sur leur contestation, fait procès verbaux sur les lieux de l’état des choses contestées, procédé à des enquêtes et informations réciproques, sur les produits, subjonctions, écrits, salvations réciproques des parties, et rendu entre elles sentence arbitrale contradictoire le 15ème jour de janvier dernier 1659, de laquelle lesdits LE ROY et femme auraient relevé appel au Parlement où ils espéraient déduire plusieurs pièces pour la faire réformer, et ledit seigneur évêque et ledit Auffret son fermier de leur part prétendaient aussi relever appel de la même sentence et contre icelle proposer plusieurs griefs, sur tout quoi les parties pourraient avoir un long procès et de douteux événements à leur grande perte, ennuis et dommages, pour lequel prévenir elles ont verbalement convenu de terminer leur différend par l’avis de Messire Claude du Disquay de Bodillio, de la Ville Neuffve, du Cloestre et de Kerseva, et de Maître Guy Autret seigneur de Missirien et de Lesergué en la présence par l’avis desquels elles ont accordé et transigé, et par les présentes accordent et transigent sur tous leurs dits procès et différends tant civils que criminels, circonstances et dépendances mentionnées en la procédure et écrits desdits procès en la forme et manière qui ensuit, savoir est que les parties se désistent de leurs appellations respectives, tant relevées qu’à relever, et consentent que ladite sentence arbitrale du 15ème janvier dernier 1659 sorte son plein et entier effet selon sa forme et termes, y recoure fors aux points et choses mentionnés ci-après, à savoir que lesdits LE ROY et femme jouiront comme au passé en la manière qu’ont joui leurs prédécesseurs et auteurs des issues qui sont au devant des maisons et jardins qu’ils possèdent audit bourg de Corré, à prendre depuis les murailles desdites maisons et clôtures jusqu’au cimetière de l’église dudit bourg pour y pouvoir mettre des bois non fixés ni plantés en terre, même leurs atrais chaudes, fumiers et toutes décharges de leurs maisons comme font les autres habitants dudit bourg dans les issues qui sont au devant de leurs maisons, sans néanmoins que lesdits bois, fumiers et décharges puissent encombrer lesdites issues ni empêcher la liberté des foires et marchés qui se tiennent auxdites issues, est accordé que lesdits LE ROY et femme pourront bailler et louer étals portatifs aux marchands qui les requerront pour être placés aux issues des maisons desdits LE ROY et femme ainsi que les autres habitants dudit bourg ont la liberté de faire aux issues de leurs maisons si bon leur semble, sans que néanmoins iceux LE ROY et femme puissent obliger aucun marchand de louer et prendre leurs dits étals portatifs ni d’installer aux issues de leurs dites maisons, d’autant aussi que ledit seigneur évêque ou ses fermiers pourront lever prages et coutumes comme au passé sur les denrées qui se vendront, tant sur lesdits étals portatifs qu’aux boutiques qui sont dans les maisons sous le ballect desdits LE ROY et femme, auxquelles issues qui sont entre les maisons et jardins desdits LE ROY et femme et ledit cimetière, lesdits ROY et femme ne pourront bâtir ni construire maison ni aucun édifice, ni apposer étal fixé et planté en terre, mais en jouiront comme au passé pour y mettre bois, fumiers et autres décharges comme il est dit ci-dessus, et ainsi que les autres habitants dudit bourg en usent aux issues et au droit de leurs maisons, et relèveront leurs dites maisons et les héritages qu’ils possèdent en ladite paroisse de Corré à devoir de foi, hommage dudit seigneur évêque, aux charges et redevances portées par leurs anciens aveux et inféodations et recours auxquels aveux les parties n’entendent aucunement déroger par les présentes, ains (mais) se règle à l’avenir comme au passé aux termes d’iceux, et en ce qui regarde les instances criminelles, les parties acquiesçant à ladite sentence arbitrale et icelle exécutant de leur consentement par devant lesdits seigneurs de Bodilio et Missirien, icelui Auffret a présentement reconnu et reconnaît lesdits LE ROY et femme personnes d’honneur et de probité non notés des injures
[transcription] mentionnées au procès, et quand est des dépens desdites instances sur ce que lesdits seigneurs de Bodilio et de Missirien ont jugé que la modération faite par la sentence arbitrale est trop grande, ledit Auffret promet s’oblige pour demeurer quitte de tous dépens tant des instances civiles que criminelles, et pour toute réparation civile et prix de quelques planches et étals desquels lesdits LE ROY et femme demandaient restitution de payer aussi auxdits LE ROY et femme la somme de 700 livres outre les 200 livres que ledit Aufret avait consignées pour une moitié des frais de la visite du procès qui ont été pris par lesdits arbitres, laquelle somme de 700 livres ledit Aufret promet s’oblige de payer auxdits LE ROY et femme, à savoir la moitié dans un an prochain venant et l’autre moitié dans deux ans, l’un terme appelant l’autre, et ce sous obligation de tous ses biens présents et futurs, exaction et vente de ses biens meubles [et immeubles (…) à payer] juge de Cour, saisie et vente judicielle de ses héritages comme pour deniers royaux, l’un d’eux n’empêchant l’autre, même par corps et emprisonnement de la personne dudit Aufret, et au moyen sont tous les frais terminés sans autre dépens et d’autant que les parties ont voulu et consenti tout ce que dessus, nous les avons à faire tenir et accomplir condamnés par notre dite Cour sous les seings des parties et desdits seigneurs de Bodillio et Missirien lesdits jour et an que devant.
Signatures: Guy Autret, Claude du Disquay, Lo: Auffret, J. LE ROY, Le Roy notaire royal, F: Y: de Lagarde notaire royal

Addendum du 11/12/1659: L’11ème jour de décembre 1659, devant nous notaires royaux de la sénéchaussée de Quimpertin avec soumission et prorogation de juridiction y jurés, est comparu en sa personne illustrissime et révérendissime Messire René du Louet évêque et comte de Cornouaille, conseiller du roi en ses Conseils, seigneur spirituel et temporel de la paroisse et châtellenie de Corray, résidant à présent en son palais épiscopal en la ville de Quimpertin, lequel après vu, lu et mûrement considéré le transact passé entre honorable homme Maître Louis Aufret fermier dudit seigneur et pour lui stipulant, daté du jour d’hier, et honorable Julien LE ROY, il a loué et ratifié le contenu en icelui, veut et consent qu’il sorte son plein et entier effet avec promesse de n’y contrevenir sur tous ses biens par son serment, parce que ledit seigneur évêque l’a ainsi voulu et consenti, nous l’y avons condamné et condamnons par le jugement et autorité de notre Cour sous les sceaux [d’icelle à cette] mis et apposé; fait et gré audit manoir épiscopal sous le seing dudit seigneur évêque lesdits jour et an.
Signatures: René du Louet evesque de Cornouaille, Le Roy notaire royal, F: Y: de Lagarde notaire royal

Ce fichier se compose d'une partie de l'aveu original (incomplet) et d'une transcription faite sans doute aux XVIIIè ou XIXIè siècle (voire début XXè); j'ai quelques divergences (quand j'ai pu faire la comparaison) avec le texte transcrit par la 2nde main; une minime par exemple: aux issues et au droit des maisons devient par exemple aux issues et endroit des maisons; je pense qu'endroit (transcrit par la 2nde main, ayant lu sans doute androit) doit être lu au droit (j'ai déjà entendu cette expression dans la bouche d'un architecte), mais c'est du détail; quelques mots ne sont pas lus de la même façon; la fin du texte original étant manquante, je me suis contenté ensuite de la transcription de l'acte original par la 2nde main, qui n'a pas réussi à tout lire, notamment les formules juridiques finales, mais non indispensables pour la compréhension.
Les voisins s'entendaient bien à Coray!


Fichier aSsRhrlHz

Aveu du 20/11/1669: Par la Cour et sénéchaussée de Quimpercorantin et celle de la juridiction des Regueres de Cornouaille, devant nous notaires d’icelle avec soumission et prorogation, jurés à ladite Cour et juridiction des Regueres, ont été présents en personnes honorables gens Jullien LE ROY et Rennée du MOULLIN sa femme de lui autorisée aux fins ci-après, demeurant au bourg paroissial de Corray, lesquels ont connu et connaissent, avouent et déclarent avoir et tenir et qu’il leur appartient en fonds et propriété, édifices et réparations au fief desdits Regueres de Cornouaille en ladite paroisse de Corray, à devoir de foi, hommage, lods et ventes, exempts de rachat, de et sous Révérend Père en Dieu François de Coetlogon, par la grâce de Dieu et du Sainct Siege Appostolique, à présent évêque et comte de Cornouaille, conseiller du roi en ses Conseils d’Estat et privé et seigneur temporel, les maisons, étages, lieux et terres ci-après nommés, appartenant pour le respect d’une moitié à ladite du MOULLIN par la représentation de Louise LE DIOUGAN sa mère morte trente et six ans sont ou davantage, et lui échus pour son afférant partage faisant entre elle et ses autres cohéritiers des biens des successions de défunte Françoise LE MEUR et Maître François Le Meur oncle de ladite feue DIOUGAN mère de ladite du MOULLIN, aussi mort puis les quarante ans ou environ derniers passés, et pour le respect de l’autre moitié par avoir été acquis par lesdits mariés d’avec Guillaume Loup et Françoise Le Diougan sa femme consorts et cohéritiers d’icelle du MOULLIN auxdites successions, et premier la grande maison nommée an Ty Bras avec ses chambres, appentis, écuries, jardins, vergers, courtils, puits et issues y joignant, devers midi et occident et autres issues au côté du nord desdits courtils, contenant en tout environ 2 journaux de terre chaude, située au bourg paroissial de Corray, donnant devers orient sur le grand chemin menant dudit bourg de Corray à Rospreden, du midi sur terres appartenant aux héritiers feu Landannet, devers occident sur la maison et courtils en dépendant, à présent appartenant aux Boulic héritiers à feue défunte Marie Huiban, et devers le nord sur la place du marché et foires dudit Corray, une boutique et étal situés vis-à-vis de ladite grande maison et joignant la muraille, du midi du cimetière de l’église paroissiale de Corray depuis le coin devers orient et midi de ladite muraille jusqu’à l’escalier et degré par où l’on entre, devers le midi audit cimetière, plus appartient auxdits ROY et femme deux boutiques étant au bout occidental dudit escalier et entrée dudit cimetière par l’avoir acquis des héritiers de feu Maître Jan Gourin vivant sieur de Kermenguy sur ladite place du marché et foires dudit bourg de Corray, et par eux acquis de feu noble homme René Gourein vivant sieur de Rullan et ses consorts, plus deux masière et maison s’entrejoignant, autrefois nommées la Maison Neuve et Craou ar Biou, cour et courtils derrière, devers orient et contenant ensemble environ 30 cordes de terre et donnant l’un desdits courtils sur terre profitée par noble homme Louis de la Garde nommée Parc an Lair et sur courtil profité et nommé Liors Corray, devers occident sur la place du marché et foires, du bout devers orient de l’église dudit Corray et du nord sur maison et courtils audit de la Garde et autrefois au sieur de Quermenguy, autre vieille maison ruinée nommée Ty Sanseau avec un courtil et jardin derrière, contenant en tout environ 32 cordes de terre s’entrejoignant et ferant devers orient sur parc à présent profité par le sieur de Kercigean, nommé Parc Rodellec, du midi sur le chemin menant dudit bourg à la place nommée Tachen an Foar, devers occident sur une autre masière à François Le Corre et devers le nord sur un courtil nommé Liors Landannet et sur ledit parc nommé Parc an Leur, item un petit courtil en triangle nommé Crevellic contenant 6 cordes de terre chaude, ferant devers orient et du nord sur le chemin menant dudit bourg à la place de la foire, devers midi sur parc nommé Parc Tachen an Foar tenu sous le sieur de Rullan et devers occident sur autre parc nommé Parc an Pavé profité par des gens dudit bourg de Corray, plus une portion contenant 6 cordées de terre chaude, située du côté devers le nord d’un courtil nommé Liors an Leur Coz, ledit courtil faisant devers orient sur ledit Parc an Leur et sur courtil aux héritiers Jan Landannet, devers occident sur la grande maison dite Ty Landannet et sur une issue au bout devers le midi de ladite maison, devers le nord sur Liors Corray, item un petit courtil et appentis nommé Guiradicanion derrière le four dudit bourg de Corray à ban, du couchant donnant sur le chemin menant dudit Corray en la ville de Quimpercorantin et à la fontaine de Corray, et du midi sur chemin dudit four à ban à la forêt épiscopale dudit Corray autrement nommée Coet an Sallou terre noble, autre lieu, tenue et étage nommé à présent Penanpavé et autrefois nommé Lech an Courant, contenant sous maisons, crèches, portes, aire, jardins, courtils et puits s’entrejoignant, environ 36 cordes de terre chaude, ferant devers orient sur le chemin menant dudit bourg de Corray à Rospreden, du midi sur un chemin menant au manoir des Salles, devers occident sur deux courtils, un appartenant à ladite église de Corray et l’autre profité par Allain Gestin, et devers le nord sur autre chemin menant dudit Penanpavé au four à ban dudit Corray, item quatre parcs et pièces de terre nommés Parcou Merien, l’un desquels est à présent en partie sous pré fauchable, et l’autre partie sous pré non fauchable s’entrejoignant, le tout contenant 80 cordes de terre chaude, 928 cordes de terre froide et 120 cordes à présent sous pré fauchable, ferant devers orient sur une garenne nommée Praden Landannet et sur un pré dépendant des terres de Rullan, devers le midi sur chemin menant dudit Corray au bourg de Scaezre, devers occident sur terre à Yvon Le Goff et des héritiers de Landannet, et devers le nord sur ledit pré et autres terres dépendant dudit lieu de Rullan, item deux autres parcs nommés Parcou en Bellec s’entrejoignant et contenant 134 cordes de terre chaude ferant devers orient sur parc profité par Rolland Sanceau, devers le midi sur pré audit Sanceau, devers occident sur deux autres parcs profités par lesdits déclarants sous le sieur de Kerjan et devers le nord sur ledit chemin menant du bourg dudit Corray audit bourg de Scaezre, item un petit parc nommé Parc Corray contenant 30 cordes de terre chaude, ferant devers orient sur le grand chemin menant dudit Corray à Rospreden, et de tous les autres endroits sur trois parcs appartenant audit Allain Gestin, item autre parc nommé Parc Chever contenant 180 cordes de terre chaude, ferant devers orient sur un parc profité par le sieur de Tregastel, du midi sur pré nommé Fouesnec Landannet profité par ledit Yvon Le Goff et consorts, devers occident sur ladite place de la foire et devers le nord sur le chemin menant de ladite place de la foire à Croaz a Blenff, item deux autres parcs nommés Parcou Penanen à présent profités par Jan Guinart, devers occident sur parc à François Le Corre, et devers le nord sur ledit chemin à Kerahay, item un pré fauchable nommé Fouesnec ar Pontou contenant 383 cordes, ferant devers orient sur le ruisseau nommé Ster ar Pontou, du midi sur pré profité par René Le Maguet, devers occident sur un petit bois nommé Coet ar Garontiec et sur un petit chemin menant dudit bois, et devers le nord sur ledit chemin menant de Scaezre à Corray, de plus une cour située au bas et du côté du midi de ladite place de la foire avec son cerne et issues qu’elle peut contenir 25 cordées de terre chaude et y aussi compris tous les pieds d’arbres y étant en ladite place et à l’entour de ladite cour, sur et à causes desquels terres et héritages lesdits déclarants connaissent devoir obéir audit seigneur et à sa Cour et à son four à ban et lui faire la foi et hommage et autres obéissances comme le titre le requiert, devoir la dîme à la mode et manière accoutumée des blés qui croîtront et seront cueillis et cultivés auxdits héritages fors desdits deux Parc an March et Trogain qui ne doivent que la trente et troisième gerbe et le tout quitte de chefrente fors lesdits quatre parcs Merien et prés les joignant, qui doivent deux écuelles de froment au terme de la Chandelleur en l’église de Corray, 3 deniers monnaie par une part et par autre part 10 deniers monnaie, à cause desquelles maisons et boutiques et autres terres lesdits déclarants ont aussi droit de tombes et à eux privativement appartenant en ladite église paroissiale de Coray, qui sont situées presque sous la voûte devers midi du grand chœur de ladite église au troisième rang du grand autel et c’est la quatrième et cinquième tombes proches la muraille côtière dudit côté devers le midi et à cause d’icelles devoir de rente à ladite église 6 sous tournois par an annuellement, item connaissent en outre ledit ROY et ladite du MOULLIN sa femme tenir et qu’il leur appartient en fonds, propriété et réparations au franc fief desdits Regueres de Cornouaille en ladite paroisse de Coray à pareil titre de foi et hommage et devoir de lods et ventes et néanmoins quittes de rachat sous ledit illustrissime seigneur évêque et comte de Cornouaille, les terres, maisons, crèches, aires, courtils, four, pourpris, étables et autres issues et dépendances, y compris les terres tant chaudes que froides, situés au lieu de Keranbellec Huellaff situé en ladite paroisse de Corray par les avoir acquis lesdites maisons et terres ci-après embonnées dénommées et describées d’avec honorables gens Marye Le Meur veuve défunt Maître Hierosme Le Staguer, Maître Thepault Gueguen et Rennée Le Staguer sa femme, et Louise Le Staguer veuve défunt Maître Charles Floch par contrat du 21ème septembre avant midi 1655 gréé par la Cour royale de Concq, Fouesnant et Rospreden, duquel lieu de Keranbellec Huellaff et ses dépendances ainsi que la teneur ensuit, et premier:
Ledit lieu de Keranbellec Huellaff situé en ladite paroisse de Corray ainsi qu’il s’étend, contenant sous maisons, crèches, augears, jardins, courtils, aire et pourpris, environ un journal et demie de terre chaude, et des terres dépendant audit lieu les déclarants n’ont la connaissance de leurs anciens noms et ne savent comme elles s’appelaient vulgairement au passé, partant les nomment ainsi que ci-après les voisins les nomment à présent, savoir un parc nommé Goarem Kervreach terre froide contenant 615 cordes, donnant devers orient et le midi sur terres du lieu de Kerbrech, devers occident sur un frostage nommé Menez Gars et devers le nord sur terres du village de Ty an Courtes, item un par cet un pré s’entrejoignant nommés an Praiou contenant ensemble 135 cordes de terre froide, item deux parcs aussi s’entrejoignant nommés l’un Parc Moen et l’autre le Parc Creis, contenant ensemble 204 cordes de terre chaude, lesdits parcs et prés s’entrejoignant comme dit est, donnant devers orient sur un frostage nommé Menez Gars et de tous autres endroits sur terres au sieur de Sainctdridan et sur ledit frostage Menez Gars, item deux autres parcs nommés Runnigou ar Funten contenant 100 cordes de terre chaude, donnant devers orient sur chemin conduisant du bourg de Corray au Pont Treffler, devers le midi sur un frostage nommé Runnic ar Funten, devers occident sur terres audit sieur de Sainctdridan, item autre parc nommé Parc Bihan terre chaude contenant 32 cordes, donnant vers orient, le midi et le nord sur terres audit sieur de Sainctdridan, devers occident sur chemin conduisant dudit Keranbellec à autre village nommé Queranbellec Isellaff, de plus le nombre de huit parcs, l’un appelé Parc Crais contenant 10 cordes de terre chaude, autre nommé Parc an Portz contenant 107 cordes de terre chaude, autre parc nommé Parc an Gahier contenant 67 cordes de terre chaude, autre nommé Parc Lan terre froide contenant 80 cordes, trois prés fauchables nommés an Founeger contenant 160 cordes, autre parc appelé Parc Bihan terre chaude contenant 37 cordes, Parc an Carbont terre chaude contenant 96 cordes, autre parc nommé Parc Creis terre chaude contenant 36 cordes et Parc an Prat terre chaude donnant sur le chemin conduisant dudit Keranbellec au village de Kergoet et contient 70 cordes, item Parc ar Kergoet terre chaude contenant 107 cordes, donnant devers orient et midi sur terres du village dudit Kergoet, devers occident sur le chemin conduisant dudit Kergoet à une garenne nommée Goarem Sainctdridan, devers le nord sur ladite garenne appelée Goarem Sainctdridan, autre parc nommé Parc an Menez terre chaude contenant 135 cordes, donnant devers orient sur le chemin menant de Sainctdridan au bourg de Corray, devers le midi sur terres de Keranbellec Issellaff, devers occident sur le chemin dudit Kergoet, devers le nord sur un frostage nommé Runic ar Funten, item ledit frostage nommé Runnic ar Funten contenant 120 cordes, item autre parc nommé Parc an Mennez terre froide contenant 120 cordes, donnant devers orient sur terres à Rennée Bleuen, devers le midi et occident sur un frostage nommé Mennez Corray et devers le nord sur terres à Jan Le Pengam et consorts, avec sa part et portion d’un frostage nommé Mennez Gars en commun et non divis avec les tenanciers d’autres villages et voisins, laquelle portion ils ne peuvent dire au vrai combien est, tout ledit frostage contenant 300 cordes de terre froide, donnant devers le nord et orient sur terres au sieur Sainctdridan, devers le midi sur terres dudit bourg de Corray, dessus lequel lieu et terres lesdits déclarants connaissent et avouent être dû l’an de chefrente audit seigneur et à ses receveurs, commis et députés, savoir à chacun mois de janvier au jour qu’il plaira auxdits receveurs ayant au préalable par ban au prône de la grande messe assigné ledit jour, venir audit lieu de Keranbellec garni de mesures pour les prendre et recevoir le nombre de six combles avoine et deux poules, de plus à chacun jour de la Chandelleur rendre en l’église paroissiale dudit Corray la somme de 6 deniers monnaie et quatre écuelles de froment, à chacun 1er jour de mai, rendu au bourg dudit Corray la somme de 5 sols 6 deniers monnaie, et chacun jour et terme de Sainct Mathieu 20 deniers monnaie, outre et à cause desdites terres sus-mentionnées devoir la dîme ordinaire et accoutumée et devoir obéir audit seigneur et à sa Cour et moulin, et devoir de foi et hommage et autres devoirs comme dit est et comme le titre et la nature du fief le requiert, plus reconnaissent lesdits déclarants tenir à pareil titre ci-dessus ci-devant sous ledit seigneur évêque les maisons, crèches, écuries, courtils et jardin o un puits et autres issues y dépendant, tant vers orient que vers occident, le tout situé au bout occidental au devant du grand portail de l’église paroissiale dudit Coray, nommé autrefois le lieu de Kerdeast, tenu au franc fief de la Cour des Regueres de Cornouaille avec en outre les parcs, prés et prairies y dépendant, ainsi qu’ensuit la déclaration par tenants et aboutissants, et premier:
Deux parcs l’un terre chaude et l’autre terre froide, avec deux feuniers fauchables s’entrejoignant ensemble, nommés vulgairement appelés Parcou et Fouesneger Chever près la croix que l’on appelle la Croix des Rameaux, avec leurs édifices en dépendant aux issues et appartenances dudit bourg de Corray et au fief des Regueres quittes d’aucune charge fors les fouages dus au roi notre sire, donnant lesdits parcs et prés devers orient sur parc appartenant auxdits héritiers, devers le midi sur par cet pré profités par lesdits déclarants, devers occident sur le chemin qui conduit de Concarneau à Kervreach audit Corray et devrs le nord sur le chemin qui conduit dudit bourg de Corray au lieu de Rullan, item un courtil et la moitié d’un courtil étant derrière lesdites maisons sus-describées audit bourg de Corray, desquels maisons, courtils, jardins, puits, parcs, prés et prairies o leurs dépendances lesdits déclarants déclarent, jouissent et disposent à présent par les avoir acquis et étant bien et dûment subrogés en iceux par écuyer Louis Frollo sieur de Kerlivio et Demoiselle Marie Bougeant sa compagne de la ville de Quimpercorrantin, ladite subrogation faite par acte et contrat daté du 22ème jour de septembre l’an 1663, ladite subrogation faite auxdits mariés moyennant et en faveur de la somme et nombre de 505 livres tournois et ledit contrat signé Corantin Ruchard notaire des Regueres et de J: Prouhet notaire de ladite Cour, y recours lors que requis sera, o le sceau du roi y apposé, plus lesdits déclarants reconnaissent tenir et qu’ils tiennent à pareil titre de foi, hommage, sous ledit seigneur évêque de Cornouaille au fief des Regueres de Cornouaille, entre autres les héritages qu’ils auraient eus en échange ou en contre échange d’avec Maître Louis de La Garde des terres autrefois dépendant du village de Leur Gadoret proche aux issues dudit bourg de Corray, entre autres héritages un parc appelé Parc an Leur pouvant contenir 2 journaux de terre chaude, donnant du couchant sur l’aire de Landannet, pareillement connaissent lesdits déclarants tenir et qu’ils tiennent au franc fief des Regueres de Cornouaille en la paroisse de Corray à foi hommage sous ledit seigneur évêque un pré et feu nier non fauchable appelé Fouesnec Rullan contenant environ un journal de faucheur, situé aux issues et appartenances du lieu de Rullan audit Corray, donnant devers orient sur feu nier à Jan Le Maguet, du midi sur terres auxdits déclarants, devers occident sur feunier à Maître Louis Aufret dudit Corray, item tiennent lesdits mariés une maison o ses issues devers le nord et du couchant avec sa grande écurie o sa cour et puits, deux grands et deux petits portails de pierre de taille o son jardin et courtil au long, contenant le tout environ un journal de terre chaude et donnant du nord sur maison, cour et terres à feu Maître Jan Gourin vivant sieur de Kermenguy et à ses héritiers, ce que dessus lesdits déclarants ont dit et affirmé être vrai et contenir vérité à leur savance et connaissance, protestant toutefois au cas que si après lesdites terres étant mesurées se trouveraient plus ou moins contenir que ce qu’ils ont fait rapporter ci-dessus et qu’il leur viendrait à connaissance d’avoir en aucun autre point être à corriger sans que l’erreur leur puisse préjudicier parce qu’ils affirment n’avoir juré par malice, dol ou fraude et cependant tant qu’ainsi ils tiendront lesdites terres, promettent continuer lesdites chefrentes et faire lesdits devoirs et obéissances lors que requis sera et appartiendra comme le titre et la nature d’icelui le requiert, à quoi ils n’entendent déroger quelque connaissance, omission ou erreur qu’ils puissent avoir faite et commise, et promettent commencer et payer lesdites chefrentes aux premiers termes et continuer à l’avenir sur les peines qui échaient, et pour présenter et fournir le présent aveu, minu et déclaration à mondit seigneur évêque de Cornouaille ou à Monsieur son procureur fiscal, pour ce touchant et ce qui en dépend, faire et dire pour eux ce qu’il appartiendra ou requis sera, iceux déclarants ont fait nommer et instituer à leur procureur exprès, général et spécial Maître [blanc] auquel ils ont donné et octroyé tout pouvoir, autorité et mandement à ladite fin requis et pertinent, promettant avoir pour agréable, ferme, stable et tenable à perpétuité tout ce que par leur dit procureur sera ce touchant, fait et procuré et n’en venir jamais encontre, et pour ce qu’ainsi iceux déclarants l’ont connu, avoué et déclaré, promis, gréé, juré tenir, ils ont été ce à faire par nous condamnés par l’autorité et jugement de nos dites Cours et chacune d’icelle, témoin le sceau de l’une d’icelle à cette mis et apposé; fait et le gré pris en notre tablier au bourg dudit Corray sous le seing de Maître Guillaume Cabellic pour et à la requête dudit LE ROY à présent empêché par paralysie ce à faire, et celui de Maître Pierre Stephnou requérant ladite du MOULLIN affirmant ne savoir signer, ce jour 20ème de novembre tant avant qu’après midi 1669; reçu copie du présent aveu sans droit d’impunissement ce jour 23ème novembre 1669; Bougeant.
Signatures: P. Stephnou, G: Cabellic, L. Auffret notaire royal, Jan Guillou (?) notaire royal

On peut imaginer que dans d'autres liasses on puisse trouver mention du couple DUMOULIN x DIOUGAN ou LE ROY x DUMOULIN: le fait qu'ils aient fait des acquêts et échanges, contre-échanges avec les Gourin (de Kermenguy ou Rullan) peut laisser penser soit à une alliance, soit un lien familial, de même qu'avec de La Garde: à creuser!

Encore merci Yannick, et bien amicalement,
Jean Jacques Pérès
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Message par Jean Jacques Pérès »

bonsoir
Que de travail !!
Et merci aussi
amicalement
jean jacques
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yannzel
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Message par yannzel »

Bonjour Vital et tous,

Bravo pour ces transcriptions très utiles ! Voici quelques commentaires sur l’environnement familial de Me Pierre LE MEUR, arrière-grand-père de Renée du MOULIN.

FAMILLE LE MEUR

Me Pierre LE MEUR est témoin au baptême de sa petite-fille Aliénore LE STAGUER en 1592 à MELGVEN : sa signature figure sur l’acte. D’après l’aveu de sa fille Marie LE MEUR en 1643, il serait mort vers 1598. Il était notaire au bourg de CORAY et son nom revient souvent dans les actes de la deuxième moitié du XVIe siècle.

Dans la liste des vassaux qui rendent hommage au seigneur évêque le 11 mai 1562 (1G366), on trouve :
• « Maistre Pierre LE MEUR, presant pour luy et pour sa femme et pour Françoyse LANDANET et a prit procuration à la fin »
• ligne suivante : « Maistre Françoys LE MEUR et Hervé LE MEUR, presantz aussi pour Hervé LE MEUR leur frere ont faict l’homaige »
• quelques lignes plus loin : « Jean LE MEUR et Pierre LE MEUR le Jeune son filz a faict l’homaige »

> Il est probable que Françoise LANDANET soit la belle-sœur de Me Pierre LE MEUR (lui-même marié à Marie LANDANET, voir plus loin).
> Par contre, je ne vois pas qui est ce Me François LE MEUR par rapport à « notre » Pierre LE MEUR. Peut-être n’y a-t-il aucune proche parenté. A noter par ailleurs, la mention de « Dom François LE MEUR prestre » dans un acte daté du dernier jour de décembre 1590 pour des terres au bourg de CORAY (1G315). Pourrait-il s’agit de François LE MEUR frère de Marie LE MEUR x LE STAGUER, « mort sans hoirs » vers 1630 ? Il n’est pourtant pas dit « messire » dans les autres actes.
> Ce qui est également intéressant c’est le « Pierre LE MEUR le Jeune » fils de Jean, mentionné ensuite. Dans plusieurs actes notariés, datés de 1562 notamment, on trouve en effet mention d’un « Pierre LE MEUR le jeune » notaire qui signe.

FAMILLE LANDANET – LE MEUR

Un aveu de 1549 (1G313) mentionne « François LANDANET marchand du bourg de CORAY ». Dans l’inventaire des titres pour CORAY (1G323) est mentionné un aveu du 6 mai 1562 pour des terres au Bourg de CORAY, fourni par « Marie COZDEN veuve François LANDANET, Pierre LE MEUR [et] Marie LANDANET sa femme ». L’acte qui semble avoir disparu depuis, est néanmoins dit signé par « MEUR et LANDANET ». Il semble a peu près évident qu’il s’agit de la signature de « notre » Pierre LE MEUR d’une part ; d’autre part on peut penser que l’autre signature est celle d’Alain LANDANET qui est cité à plusieurs reprises dans un acte du 6 mars 1562 (1G312) pour diverses terres aux alentours du bourg de CORAY : « audit Alain LANDANET et d'aultres endroit sur la place des foires de CORAY ».

FAMILLE GUERCARU – LE MEUR

Un aveu de 1540 (1G269) pour Kerdavid est fait par « Marie LE MEUR veuve Guillaume [François plutôt] CLOEREC, tutrice d'Yvon, François, Alain, Pierre et Peronnelle CLOEREC leurs enfants". De même, un aveu du 7 mars 1562 (1G269) mentionne « Alain GUERCARU tuteur de Pierre et Pezronnelle CLOAREC enfants de feu François CLOAREC » et des biens que « tient autrefois feu Guillaume CLOAREC au village de Kerdavid » où demeurent à présent ledit GUERCARU et Marie LE MEUR sa femme. L'acte se termine par « fait en la maison de Pierre LE MEUR au bourg de CORAY » et est signé par Me Pierre LE MEUR, Me Pierre LE MEUR le jeune et Me Alain GUERCARU. En 1577, est mentionnée « Marie LE MEUR veuve Me Allain GUERCARO » pour Kerdavid en CORAY (1G323). En 1540 et 1543, deux aveux (1G312) font mention d’un Me Alain GUERCARU notaire alors marié à Jeanne LE LOUARN : sans doute s’agit-il du même, lors d’un précédent mariage. Quel lien entre cette Marie LE MEUR et « notre » Pierre LE MEUR ? Le fait qu’elle ait épousé un notaire pourrait faire penser qu’il s’agit de sa sœur. A confirmer.

En pièce jointe : quelques signatures :

1e page en haut à gauche : Pierre LE MEUR le jeune (1562)
1e page en haut à droite : Alain LANDANET (1562)
1e page en bas à gauche : Me Pierre LE MEUR (1562)
1e page en bas à droite : François LANDANET (1540)
2e page en haut à gauche : Alain GUERCARU (1543)
2e page en haut à droite : x LE MEUR (1540) reste à identifier
2e page en bas à gauche : Alain GUERCARU (1562)
2e page en bas à droite : x LE MEUR (1562) la signature figure avec celle de Me Pierre LE MEUR et Pierre LE MEUR le jeune

http://dl.free.fr/tfGHDOfyC

Bien amicalement,
YL
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framevellec (†)
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Message par framevellec (†) »

Bonjour Yannick, Vital et les autres,

Autres familles LE MEUR, également sur Coray fin 16ème, début 17ème :

10/11/1669 Coray Lieu-dit : Kervinguen (Pays : Châteauneuf ) décès
LE MEUR Olivier
Conjoint : LE LAN Janne Témoins : Sa Veuve , Adélice Le Guiffant , Mère , Guillaume , Cutullic

Ollivier est fils d' Adelice LE GUIFFANT et a une soeur, Catherine, 1ère x de Guillaume MERIEN,
ce dernier fils d' autre Guillaume et Jeanne LE MEUR ...
Après le DC de Catherine LE MEUR, Guillaume MERIEN, se re x vers 1665, avec Catherine GOUREYN, fille de Jean et Perrine LE GUILLOU !!!
De Guillaume et Catherine GOUREYN, naîtra (entre autres) Marie MERIEN,
* Née en 1668
* Décédée en 1702 - Coray 29 Kerescant , à l'âge de 34 ans
Qui épousera le 17 novembre 1681, Coray, Louis AUFFRET :
* Né en 1658 - Coray 29 (Kernouarn)
* Décédé le 25 avril 1705 - Coray 29 (Kernouarn) , à l'âge de 47 ans,
Fils de Guillaume AUFFRET et Marguerite BEAUDOIN (donc petit fils de Louis AUFFRET, sieur de Porlazou) ..
Celui la mème qui xx Jeanne FLOCH :
* Née en 1661 - Leuhan 29
* Décédée le 18 décembre 1739 - Coray 29 , à l'âge de 78 ans
Fille de Jean FLOCH et Eleonore BERNARD !!!

Veuve de Francois JACQ, lors de son x avec Louis AUFFRET, Jeanne, xxx le 28 février 1724, Coray, Jean Le GUILLOU, Sieur de Kerambellec (veuf de Suzanne LE SIGNOUR) !!!

Beaucoup de liens entre ces diverses familles !!!
Mais quels seraient les liens entre Ollivier LE MEUR (et sa soeur Catherine), Jeanne LE MEUR (x MERIEN) et les LE MEUR (Pierre et consorts) famille de Notaires, au demeurant ???

Quand aux GUERCARU (GUERCARO) dont fait état Yannick, ne serait ce pas les GUERCARO(ff) d' Elliant, dont une descendante (Françoise) épousera quelques décennies plus tard Yvon RANNOU (d' Elliant) ???

Francoise était fille de Yves et Françoise CAVELLAT et Mathieu GUERCAROFF (frère d' Yves) x Marie RIOU !!!

Cordialement,
François.
Francois MEVELLEC,
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yannzel
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Message par yannzel »

Bonjour Vital, François et tous,

Quelques éléments complémentaires…

Le 22 décembre 1650 à ROSPORDEN (bourg) on trouve « HH Maistre Julien LE ROY marchand » comme parrain de Julien NATIVEL fils de François et Marie LE CORNEC. Il s’agit là d’un nom rarissime dans le département (8 naissances avant 1680). Pour info ce François NATIVEL est très probablement le « Franciscus NATIVEL » né le 27 avril 1622 à SCAER de Michaelis et Levenae CORRE qui partiront à QUIMPER Saint Mathieu vers 1630.

Concernant les biens que Julien LE ROY et Renée du MOULIN possédaient au bourg, un document précise qu’il y avait une maison « où on pend pour enseigne le lion ».

J’ajoute en pièce jointe les signatures de Louis LE DIOUGAN et de Hiérosme LE STAGUER, ainsi qu’un extrait de ce que possédait la famille LE ROY au bourg de CORAY (1G25).

Par ailleurs, j’ai noté la présence d’un HH Michel LE ROY parrain de Catherine GUEGUEN fille de Hiérosme (lui-même petit-fils de Marie LE MEUR) et Jeanne LE ROY en 1655 à ROSPORDEN. Il faudra approfondir la recherche, mais je pense que ce Michel est celui notaire à QUIMPER à la même époque. En effet, il y a à QUIMPER Saint Mathieu l’existence de Me Michel LE ROY marié à Jeanne DAUBETERRE. En 1636 ils habitent Place Terre au Duc et auront 12 enfants. Sa femme est la fille de Jean DAUBETERRE et de HF Madeleine GOURREYN (+ 1648 QUIMPER St Mathieu).

FAMILLE GOURREYN

Cette famille GOURREYN est bien établie à CORAY à l’époque. Il faut signaler d’ailleurs que Gabrielle MAHE mariée à François LE ROY sieur de Kerambellec était veuve de Jean GOURREYN sieur de Kermenguy avocat au Parlement (né vers 1635 et mort en 1670). Il est vraisemblablement le fils ou le petit-fils de Me Jean GOURREYN sieur de Kermenguy, mort entre 1627 et 1643. Il est cité en 1615 dans l’assemblée des bourgeois de QUIMPER. En 1607, son nom apparaît dans la procédure TORREC (1G323), comme possédant une maison au bourg de CORAY en tant qu'héritier de Messire Guillaume GOURREYN prêtre.

Ce Jean GOURREYN était le père de :

• Renault GOURREYN (parfois appelé René), sieur du Rulan, avocat à la cour, né vers 1600 et mort après 1661, marié à Marguerite LE GOFF avant 1632 puis en 1656 à Françoise MAHE
• Louise GOURREYN, née vers 1603 et morte en 1669 à CORAY, mariée à écuyer Jean de DAMMARTIN sieur de Trechastel (ce dernier signe au baptême d’Yves LE ROY, fils de Julien et Renée du MOULIN).

En ce qui concerne Jean GOURREYN marié à Perrine LE GUILLOU, il est fils de Catherine LE SIGNOUR mais je n’ai pas identifié son père. Il passe aveu en 1644 et 1647 pour Kerdanet et Penquerderien en CORAY. Il est fort possible qu’il y ait une parenté avec les GOURREYN sieurs de Kermenguy d’autant que ce Jean GOURREYN signe également plutôt bien (voir pièce jointe).

Enfin, pour cette famille j’ai également relevé « Me Guillaume GOURRIN fermier du temporel dudit CORAY en date du 12e septembre 1618 signifiée le 13e avril 1619" (1G325).

Bien amicalement,
YL

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Jean Jacques Pérès
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Message par Jean Jacques Pérès »

bonjour
peut être une contribution à la suite du dernier commentaire de François
on trouve des aveux série 1 G 86 Kerelan ( forum transcription )
ou sur le Grandterrier
http://www.grandterrier.net/wiki/index. ... :Documents
ici c 'est mieux rangé et mieux expliqué
ou il est question d'un Jean Le Meur notaire royale

1489-1670

Kerelan francfief des réguaires de Quimper
avec des généalogies de

CAVELLAT Françoise x RANNOU Yvon
SEZNEC
LE GUILLOU
et LE MEUR Jean x STANG Marie

1644
aveu de Jean LE MEUR
cela montre qu 'il y avait un lien entre LE MEUR et CAVELLAT
mais il n'y a pas de source pour connaitre d'ou venait ce Jean
était-il un fils de Pierre
j'espère que je suis pas trop brouillon
à bientôt

jean jacques
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Vital Le Dez
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Message par Vital Le Dez »

Bonjour à tous,
Merci Yannick pour tous tes commentaires; de plus tu nous livres une information sur Jean GOURIN époux Perrine LE GUILLOU, à savoir qu'il était fils de Catherine LE SIGNOUR.
Je crois qu'il y a d'autres membres de la famille GOURIN à Coray; dans la liasse 1G275, concernant le village de Kerherno (mais je ne l'ai pas photographiée, car la dernière fois que je suis allé aux AD de Quimper, il y a déjà 5 ans, je n'avais pas d'appareil), il existe un contrat de vente daté de 1639, novembre si ma mémoire est bonne, contrat de vente par Jan Bon veuf Louise Le Scoazec et Jeanne Le Signour sa femme sur leur tenue en fond audit Kerherneau acquise par eux à Jean Damartin et Louise Gourin sieur et dame de Trégastel, à honorable Catherine Mahé de Quimper, veuve de feu sire Olivier Lizé.
On peut donc imaginer que les Gourin de Kermenguy possédaient des terres à Kerherno. Mais dans la même liasse, il y a deux aveux successifs des 2 et 3 septembre 1669 concernant François KERHERNEAU, fils des défunts Guillaume et Marie GOURRYN; la chronologie fait naître cette Marie GOURIN aux alentours de 1610/1615, peut-être à Kerherno (mais ce lieu était tenu aussi au moins depuis 1540 par les KERHERNO), auquel cas elle pourrait être proche parente de Jean Gourin sieur de Kermenguy.
En liasse 1G273 pour Penanlein est cité aussi le couple Alain Kerdrezec x Marie Gourin, cette Marie Gourin étant décédée avant 1595 puisqu'à cette date, d'après un aveu de 1613, Alain Kerdrezec remarié avec Jeanne Poupon fait un acquet d'avec Jean Gourin sieur de Kermenguy, peut-être alors le beau-frère d'Alain Kerdrezec, ce qui ne serait pas vraiment étonnant dans la mesure où Alain Kerdrezec x Jeanne Poupon ont un fils Regnault Kerdresec qui porte un prénom étrangement analogue à celui du Regnault Gourin sieur de Rullan.
Il paraît en effet probable que Jean GOURIN, né sans doute vers 1610/1615 (x Perrine LE GUILLOU) soit de cette famille: une de ses petites-filles, Jeanne GOURIN née en 1671 à Trégourez a pour marraine delle Françoise Gourin (qui est cette Françoise?); il pourrait peut-être être fils du Guillaume fermier du temporel (du moins d'un point de vue chronologique); par ailleurs Catherine Gourin est marraine d'un enfant de François KERHERNO; Catherine Gourin est fille de Jean GOURIN x Perrine LE GUILLOU, de sorte qu'il y a probablement un lien de parenté entre les GOURIN de Kerherno et ce Jean GOURIN, et comme les GOURIN de Kerherno semblent parents des Kermenguy, j'y verrais (au conditionnel) pour intégrer, mais je ne sais comment, Jean GOURIN dans la famille des Kermenguy/Rullan
Les KERCARO, GUERCARO, sont aussi cités dans la liasse 1G275 pour Kerherno: dans l'aveu du 2/9/1669, François KERHERNO fils des défunts Guillaume et Marie GOURIN est héritier au même titre que Marie et Marguerite Kerdeast de Jeanne KERCARO son aïeule: faut-il comprendre que Jeanne GUERCARO est grand-mère, ou aïeule plus ancienne, car Marie et Marguerite Kerdeast (épouse Hervé Le Scoul) sont déjà citées dans un aveu de 1644; dans la liasse 1G275, on parle de la tenue de Jeanne GUERCARO, mais cette tenue est parfois dénommée la tenue de Jeanne KERHARO; difficile de dire si Jeanne KERCARO est aïeule du côté KERHERNO ou du côté GOURIN, mais je la crois peut-être épouse de Jean KERHERNO grand-père de François: en tout état de cause les GUERCARO semblent attestés à Coray avant 1600 et sont donc au moins sinon plus anciens que ceux d'Elliant, peut-être parents.

Il y a plusieurs LE MEUR semble-t-il sur Coray: par exemple Jean LE MEUR, vivant en 1683, époux Jeanne LE GOFF (+ 1701), dont Guillaume (° 1664 + 1730) époux en 1683 de Claude PERROT (de Leuhan); un Pierre Le Meur (sans doute celui né en 1705 fils de Guillaume et Claude) sera parrain d'un de leur petit-fils en 1728; ces LE MEUR étaient présents au Goaliou et également à Huelgars
Je ne pense pas que le jean Le Meur notaire royal demeurant dans la ville de Quimper et cité par Jean Jacques soit directement parent aux Le Meur de Coray; ce n'est pas impossible naturellement, mais le patronyme Le Meur étant assez fréquent, il y a sûrement plusieurs Jean Le Meur à cette époque, et plusieurs notaires sans doute aussi.

Intéressant ce HH Michel Le Roy, mais il est peut-être aussi de la famille de René Le Roy de Bannalec; ceci dit, je continue à penser que notre Jullien LE ROY n'est pas étranger aux Le Roy de Bannalec.
La fondation du Moulin de 1586 n'est pas facile à lire!!!

Bien amicalement,
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framevellec (†)
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Message par framevellec (†) »

Bonsoir Vital, Yannick et les autres,

Jeanne POUPON (x Alain KERDREZEC) était fille de Alain POUPON et Catherine LE SIGNOUR et vraisemblablement sœur utérine de Jean GOUREYN, Catherine aurait été (successivement) x POUPON et GOUREYN, mais je ne sais dans quel ordre !!!
Dans ce cas, c' est bien entre beaux frères que ce fit cette transaction ...

Bien cordialement,
François.
Francois MEVELLEC,
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Vital Le Dez
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Message par Vital Le Dez »

Bonjour Yannick, François et tous,


GOURIN:
J'ai fait une erreur: le contrat de vente du 01/07/1595 n'est pas d'avec Jean Gourin sieur de Kermenguy; la seule chose qu'on peut dire, c'est que Alain Kerdrezec a épousé Jeanne Poupon avant le 01/07/1595, et que donc sa 1ère femme Marie Gourin est morte avant 1595; Jean Gourin sieur de Kermenguy est bien cité dans l'aveu du 19/01/1613 comme cause ayant Raoul Courant et Katherine Le Flochguen sa femme, et donc il n'est pas sûr qu'il y ait eu un lien de parenté; cependant dans l'aveu du 16/01/1644 pour Penanlein, il est écrit:

"le lieu et tènement d'héritage nommé le lieu de Courant situé au village de Penanlein en la paroisse de Corray advenu audit défunt Kerdrezec tant par échange fait avec défunt noble homme Jan Gourrein sieur de Kermenguy que comme étant à ladite Pouppon étant cause ayant et subrogée au droit et intérêts de défunt Guillaume Le Guillorec et Marie Le Meur sa femme"

Donc Jean Gourin sieur de Kermenguy avait bien fait un échange Alain Kerdrezec, ce qui peut suggérer un lien familial ou d'alliance: d'un point de vue chronologique, Marie Gourin 1ère femme de Alain Kerdrezec a dû naître vers 1570: en effet Etiennette Le Quiniou 1ère femme d'Alain KERNEVEZ a dû naître vers 1617, fille de Marguerite Kerdrezec décédé avant 1643 et nécessairement née avant 1595 puisqu'explicitement dite fille des défunts Alain Kerdrezec et Marie Gourin sa 1ère femme; donc Marie Gourin a dû naître aux alentours de 1570 voire un peu avant, et est donc de la même génération que Jean Gourin sieur de Kermenguy: on peut supposer, vu les échanges de terre faits avec Alain Kerdrezec, que Jean Gourin sieur de Kermenguy était frère de Marie Gourin 1ère épouse d'Alain Kerdrezec.
Puis Alain Kerdrezec épouse avant 1595 Jeanne Poupon, nécessairement née donc avant 1583, et même sans doute aussi née vers 1570; dans l'aveu de 1644, Renault Kerdrezec fait pour sa mère Jeanne Le Poupon encore vivante, de sorte qu'elle a plutôt dû naître vers 1575, et mariée à moins de 20 ans avec Alain Kerdrezec qui ne devait pas être tellement plus vieux puisqu'il paraît certain d'après les aveux successifs qu'Alain Kerdrezec n'a eu qu'une seule fille de sa 1ère épouse Marie Gourin.
On peut donc dire sans se tromper que si Jeanne Le Poupon est bien fille de Catherine Le Signour, cette dernière a dû naître avant 1560, et il paraît très difficile dans ces conditions qu'elle soit la mère de Jean GOURIN (époux Perrine LE GUILLOU) né plutôt aux alentours de 1610/1615, sauf à imaginer que Jean GOURIN était beaucoup plus âgé que Perrine et qu'il était veuf d'une 1ère union.
Yannick a peut-être un élément de réponse, car si Catherine LE SIGNOUR mère de Jean est citée dans les deux aveux respectifs de 1643 et 1647, elle est peut-être déclarée vivante ou décédée? Y a-t-il d'autres cohéritiers de Catherine LE SIGNOUR qui sont cités avec Jean GOURIN dans les deux aveux? Cela nous permettrait de savoir s'il s'agit d'une seule Catherine Le Signour, ou plutôt comme je le crois deux Catherine Signour distinctes, l'une née vers ou avant 1560, et l'autre née vers ou avant 1590: peut-être la tante et la nièce?

LE MEUR:
Plusieurs Le Meur sont cités dans les aveux de Penalein, (morts ou vivants), de sorte que le patronyme Le Meur est très bien représenté à Coray et qu'il n'est pas si aisé, sauf à collecter tous les documents et les analyser, de leur trouver un lien de parenté

* dans l'aveu de 1613 par exemple:
- autre parc nommé le Coat Roue à présent profité par la veuve Yvon Le Meur
- autre pré nommé pareillement Fouenec Crech Gourtes autrement Fouenec Nicolas à présent profité par la veuve de Yvon Le Meur
- parc appelé Parc ar Ruzaden appartenant à Jan Le Meur
- item les trois quarts d'un parc appelé Parc Quirisit contenant en tout ledit parc environ 2 journaux de terre froide, donnant du bout devers orient et le côté du nord sur terre de Maître François Le Meur

* dans l'aveu de 1644:
- item un petit parc nommé Liors Kerdrezec terre chaude, contenant environ un quart de journal de labour, donnant de l'orient sur Carant an Pennern, du midi sur le plessis du village de Kerdrezec, du couchant sur Parquic an Leur à Allain Le Meur

Il faut noter que Jean Gourin sieur de Kermenguy est cité à Melgven (merci Yannick) en 1616 au baptême de Jean Diougan fils Pierre x Françoise Quellenec et que venir de Coray pour être parrain à Melgven devait signifier autre chose qu'un bon voisinage, de même que les acquêts faits par le couple LE ROY x DUMOULIN d'avec les héritiers de Jean Gourin sieur de Kermenguy et René Gourin sieur de Rullan

Sur les LE ROY x du MOULIN, ils évoluaient certainement dans le milieu des marchands et des notaires: Julien Teterel est présent à la sépulture de Renée du MOULIN; Julien Teterel est époux de Marguerite David, et un Charles David à la belle signature appose son seing au baptême d'Yves Le Roy (fils Julien x Renée du MOULIN); par ailleurs Renée du MOULIN est marraine de la 1ère fille de Julien Teterel x Marguerite David, alors que le parrain est Jacques Le Roy qui signe: tu nous as appris que Louise Le Roy fille de Julien x Renée du MOULIN était l'épouse de Jacques Le Roy de Bannalec (question subsidiaire: qui est la Louise Le Roy épouse Jacques Jonneaux vivant en 1699 et citée dans l'aveu passé par Françoise LE ROY?).
Gilette Saugrave veuve Julien Goupil, notaire royal qui signe l'aveu de 1643 fait par Marie Le Meur veuve Hierosme Le Staguer, est marraine en 1662 de Marguerite Teterel, Rolland Beurier marchand étant le parrain: il me semble que tu avais mentionné des Beurier marchands chez les Benoist de Guellevain si ma mémoire est bonne?
On a encore Renée Le Roy fille de Julien et Renée, marraine avec René Rozé (déjà parrain à la même époque à Coray d'un enfant de Nicolas MAHE x Catherine TOULGUENGAT que je soupçonne fort d'appartenir à la famille des Toulguengat Treffry de Quéménéven) de Renée Teterel en 1663
Après la mort de Marguerite David, Julien Teterel se remarie, sans doute en 1673 à Coray (année manquante) avec Adelice Melguen: les p/m de leurs enfants sont instructifs:

10/07/1675 Coray (Pays : Châteauneuf ) baptême ou naissance
TETEREL Helaine Enfant de Julien
et de MELGUEN Adelice
Parrain : Guillouet Artur
Marraine : Duvalet Adelice

10/08/1678 Coray (Pays : Châteauneuf ) baptême ou naissance
TETEREL Françoise Enfant de Julien
et de MELGUEN Elisce
Parrain : Du Cosquer Julien
Marraine : Le Pogam Anastase

29/11/1680 Coray (Pays : Châteauneuf ) baptême ou naissance
TETEREL Jacques Enfant de Julien
et de MELGUEN Elice
Parrain : Auffret Guillaume , Sr De Kerleau
Marraine : Le Roy Louyse

14/05/1682 Coray (Pays : Châteauneuf ) baptême ou naissance
TETEREL Jacquette Enfant de Julien
et de MELGUEN Adelisse
Parrain : Le Maguet René , Prêtre
Marraine : Auffret Jacquette , Dame De Kerstrat

Il y a donc manifestement un lien fort entre Julien LE ROY x Renée DUMOULIN et Julien Teterel x1 Marguerite David x2 Adelice Melguen, qu'il serait sûrement instructif de dénouer, puisqu'il semble bien que ce soit Teterel qui soit l'élément lié aux LE ROY x DUMOULIN; le patronyme Teterel n'est pas non plus très fréquent dans cette région de Coray/Quimper; on trouve des naissances Tetrel/Teterel dans le pays de Quimperlé à partir de 1661
Juste par curiosité j'ai regardé ces naissances:

12/07/1661 Quimperlé Saint Michel (Pays : Quimperlé ) baptême ou naissance
TETREL Marie, fille, Enfant de Mathurin
et de DARS Marguerite
Parrain : RICHER Louis N H sieur de Coatsal
Marraine : DOSSIER Marie

20/03/1663 Quimperlé Saint Michel (Pays : Quimperlé ) baptême ou naissance
TETREL Marie Anne, fille, Enfant de Mathurin
et de DARS Marguerite
Parrain : FROGERAYS Etienne
Marraine : DES ROVES Marie

04/06/1665 Quimperlé Saint Michel (Pays : Quimperlé ) baptême ou naissance
TETREL Marguerite, fille, Enfant de Mathurin
et de DARS Marguerite
Parrain : ADAM Jacques
Marraine : RUELLAN Marguerite

10/04/1667 Quimperlé Saint Michel (Pays : Quimperlé ) baptême ou naissance
TETREL Jean, garçon, Enfant de Mathurin
et de DARS Marguerite
Parrain : LE JAMETEL Jean
Marraine : LE DEUFF Jeanne

10/03/1668 Quimperlé Saint Michel (Pays : Quimperlé ) baptême ou naissance
TETREL Pierre, garçon, Enfant de Mathurin
et de DARZ Marguerite
Parrain : GUILLAUME Pierre
Marraine : LUCAS Julienne

Les Frogerays ont acquis des terres à Rosporden (cf plusieurs aveux concernant les Le Gall de Rosporden), les Adam sont notaires et signent fréquemment les tutelles de la juridiction de Quimperlé, bref ces Tetrel semblent bien assis sur Quimperlé, pas trop loin de Coray, et je verrais bien Julien Tetrel de Coray appartenant à ce groupe; avant 1670 (mais il faut sans doute tenir compte des lacunes très nombreuses dans le Finistère avant cette date), il n'y a que 4 régions du 29 à abriter ce patronyme: Landerneau, Le Faou, Quimperlé et Châteauneuf (et encore: un seul couple à Quimperlé, un seul couple à Coray); c'est encore pire pour les femmes, puisqu'il n'y a aucun couple Y x Teterel recensé dans le Finistère avant 1670; ces couples apparaissent plutôt vers 1675/1680 et même le patronyme Tetrel (par les hommes) reste extrêmement rare.
Je serais donc fort curieux de pouvoir creuser ce lien entre les LE ROY x DUMOULIN et Tetrel mais aussi Nativel tout aussi rarissime en Bretagne (pas seulement 29!)

Bien amicalement,
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