
Prigent de KERSAUSON, Haut et puissant Messire, chevalier, baron de Kersauson, Sr de Coëtléguer, Coëtmeret, Kerguelen, Kernabat, Kersaint Gilly, Prathougan et des Salles, mineur, comme ses frères et sœur, lors de la mort de son père, devint, par celle de son aîné, Sébastien, chef de sa maison.
Il représenta sa branche et comparut à la grande Réformation de 1669 ; il demeurait alors à son manoir de Coëtmeret, en Lanhouarneau.
Un titre original du 6 juillet 1670 (73 ?) le qualifie de chevalier de l’ordre du Roi. (Ordre de Saint Michel).
Prigent épousa, le 6 septembre 1669 à Plougonven, Françoise Le COZIC de Kermellec, dame de la Forest, héritière de Kerloaguen, fille unique de noble et puissant Messire Yves, chevalier, Sr de Kermellec, et de Gillette de KERGUIZIAU, veuve propriétaire de Kervern et de Berthouaré, demeurant au manoir de Kerloaguen.
Elle est aussi héritière de Kermellec, du Goaspern et de Keraudren.
Prigent décède le 5 mai 1674 et ses enfants sont placés sous tutelle de leur mère et sous curatelle de François de KERGUIZIAU, Chevalier seigneur de Kerscao, le 22 mai 1674.
Ce même curateur déclare le 19 mars 1678, les héritages des 3 enfants, à savoir, en la paroisse de Guiclan, le lieu noble, manoir de Kersauson, avec sa chapelle et dépendances, moulin et vestiges de colombier, le lieu noble de Penancoat ou Lostallen, Le lieu noble et manoir, dit vulgairement de Kersaint Gilly, etc , une centaine de pages descriptives de tous les biens hérités et prééminences.
Tous ces héritages proviennent de leur père, décédé en 1673, qui les avait reçus de ses frères, René Pierre † en 1665, et Sébastien † en 1657, qui eux-mêmes les tenaient de leur père, Louis † en 1642, qui les tenaient de René (mort en 1638 au siège de St Omer), fils de François, fils de Tanguy. (ADLA B 1735).
Dans le lot, il y a le manoir de Saint Haouen en Plougonvelin, qu’il avait acquis de Jean Baptiste d’ANDIGNE, seigneur de la Chasse en Yffendic, spécialiste des opérations mobilières et immobilières, avec, entre autres, la fortune de son épouse Marguerite Le GARO.
Devenue veuve, Françoise Le Cozic se remaria à Germain de TALHOUET, Sr de Bonamour, président aux requêtes.
Elle signe, LE COZIC de BON AMOUR au mariage de son fils :