Bonsoir Philippe et Alain,
Vincent LE PAGE est témoin au DC de Françoise CORRE (sa mère) :
Décès - 25/11/1901 - Coray (Menez goaillou)
CORE Françoise
âgé de 72 ans
Père : François, décédé
Mère : ? ?
Témoins : LE PAGE François 30 ans et Vincent 45 ans ses fils
Notes : née à Laz
Amicalement,
François.
Asc. Marie Catherine LE PAGE ° Coray - 1858
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Re: Asc. Marie Catherine LE PAGE ° Coray - 1858
Francois MEVELLEC,
Né à CORAY, nombreux ascendants sur ELLIANT, TOURCH, LANGOLEN, TREGOUREZ, EDERN, BRIEC, PLOGONNEC, LAZ & SAINT GOAZEC.
CGF 07912 (Antenne de Quimper)
CG22 3962
Site : http://www.fazery.net
Né à CORAY, nombreux ascendants sur ELLIANT, TOURCH, LANGOLEN, TREGOUREZ, EDERN, BRIEC, PLOGONNEC, LAZ & SAINT GOAZEC.
CGF 07912 (Antenne de Quimper)
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Re: Asc. Marie Catherine LE PAGE ° Coray - 1858
J'ai passé deux jours chez mon vieux papa André LE BRAS (96 ans bientôt), fils de Joseph LE BRAS, et petit-fils de Pierre LE BRAS.
Je n'ai appris que peu de choses.
On perd la trace de Joseph après le recensement de 1901 quand il avait 13 ans. Sa fiche matricule nous apprend son "chaud courage" pendant la guerre :
http://tof.canardpc.com/view/02e2c214-81af-491a-ba9e-7d92558861a5.jpg
Il réapparaît le 8 novembre 1918 :
http://tof.canardpc.com/view/f1b0ca8f-d61a-432b-8a3c-f4beedb7cbde.jpg
Le 8 novembre 1918
Ma bien chère Fanny
Je vous envoys deux mos pour vous dire que hier j'ai écrit une lettre (illisible)
je n'est pas pas put la faire partir car lorsque je la vais livré on nous dit de ce préparé
pour partire mais pou ou on n'ent savais rien. on la su rien quand n'arrivant.
Ah mais séttais une bonne mission. Je suis sur que vous ne savez pas pour quoit que
s'éttais et bien séttais pour .....
À suivre ............
Alain
Je n'ai appris que peu de choses.
On perd la trace de Joseph après le recensement de 1901 quand il avait 13 ans. Sa fiche matricule nous apprend son "chaud courage" pendant la guerre :
http://tof.canardpc.com/view/02e2c214-81af-491a-ba9e-7d92558861a5.jpg
Il réapparaît le 8 novembre 1918 :
http://tof.canardpc.com/view/f1b0ca8f-d61a-432b-8a3c-f4beedb7cbde.jpg
Le 8 novembre 1918
Ma bien chère Fanny
Je vous envoys deux mos pour vous dire que hier j'ai écrit une lettre (illisible)
je n'est pas pas put la faire partir car lorsque je la vais livré on nous dit de ce préparé
pour partire mais pou ou on n'ent savais rien. on la su rien quand n'arrivant.
Ah mais séttais une bonne mission. Je suis sur que vous ne savez pas pour quoit que
s'éttais et bien séttais pour .....
À suivre ............
Alain
Modifié en dernier par Maryse Schreiner le 15/04/2016 19:53, modifié 1 fois.
Raison : Signature ajoutée (Maryse)
Raison : Signature ajoutée (Maryse)
Re: Asc. Marie Catherine LE PAGE ° Coray - 1858
Sans les fautes, cette fois :
Le 8 novembre 1918
Ma bien chère Fanny
.......................
Eh bien ! c'était pour recevoir les boches, les parlementaires. On a passé la nuit à les attendre, mais on est content car il y a bon,
et ça ce n'est pas des blagues, ce n'est pas parce qu'on me l'a dit. C'est que je l'ai vu moi-même. Il y en avait 9 boches.
Je les ai conduits avec trois de mes camarades jusque dans leur train qui les attendait et les gendarmes. Le train est parti à
quatre heures le matin, mais on n'était pas rendus à notre cantonnement. Enfin, on est arrivés à six heures. Mais c'est bien vrai
que je me suis reposé toute la matinée. Enfin je ne regrette pas ma nuit passée pour cette chose là.
Mais il n'avait pas une gueule sympathique le salaud. Il nous regardait de travers, mais ça nous empêchait pas d'avoir le sourire,
car maintenant je serais sûr de vous revoir et de vous embrasser bien fort et de vous dire que je vous aime toujours.
À suivre ............
Alain
Le 8 novembre 1918
Ma bien chère Fanny
.......................
Eh bien ! c'était pour recevoir les boches, les parlementaires. On a passé la nuit à les attendre, mais on est content car il y a bon,
et ça ce n'est pas des blagues, ce n'est pas parce qu'on me l'a dit. C'est que je l'ai vu moi-même. Il y en avait 9 boches.
Je les ai conduits avec trois de mes camarades jusque dans leur train qui les attendait et les gendarmes. Le train est parti à
quatre heures le matin, mais on n'était pas rendus à notre cantonnement. Enfin, on est arrivés à six heures. Mais c'est bien vrai
que je me suis reposé toute la matinée. Enfin je ne regrette pas ma nuit passée pour cette chose là.
Mais il n'avait pas une gueule sympathique le salaud. Il nous regardait de travers, mais ça nous empêchait pas d'avoir le sourire,
car maintenant je serais sûr de vous revoir et de vous embrasser bien fort et de vous dire que je vous aime toujours.
À suivre ............
Alain