Vincent BRIANT - Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
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- Jacques JONCOUR
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Vincent BRIANT - Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
Bonjour,
Le 31 octobre 1707 Vincent BRIANT, meunier (et fils de Prigent, meunier à Kernilis), meurt à la prison de Rennes (Arch. de Rennes, paroisse de St-Aubin, registre des sépultures 1701-1711, folio 27 v°, cote GGSTAU16, vue 318).
Son emprisonnement semble être la suite d'un procès que lui a intenté Charles-Louis de Kergolay (1678-1721), seigneur de Trouzilit en Tréglonou, pour incendie d'un moulin :
Le manoir de Trouzilit possède deux moulins d'après Yves Lulzac :
« la réserve comptait 2 moulins probablement actifs car possédant une "suite d'hommes" :
> Le Moulin Neuf ou Milin Nevez, non loin du rivage et vis-à-vis du lieu de Kerbisadoc. Ses 3 hectares de terre étaient également assujettis au même droit de terrage.
> Le moulin Théody sur le ruisseau du Carpont, en aval de Pont an Roudouz. »
Vincent Briant était-il le locataire de l'un de ces moulins, en conflit avec son seigneur ?
Qu'est-ce qui a pu pousser ce meunier à incendier un moulin ?
Quelques questions qui restent sans réponses. Avez-vous une piste ?
Bien cordialement.
Jacques
Le 31 octobre 1707 Vincent BRIANT, meunier (et fils de Prigent, meunier à Kernilis), meurt à la prison de Rennes (Arch. de Rennes, paroisse de St-Aubin, registre des sépultures 1701-1711, folio 27 v°, cote GGSTAU16, vue 318).
Son emprisonnement semble être la suite d'un procès que lui a intenté Charles-Louis de Kergolay (1678-1721), seigneur de Trouzilit en Tréglonou, pour incendie d'un moulin :
Le manoir de Trouzilit possède deux moulins d'après Yves Lulzac :
« la réserve comptait 2 moulins probablement actifs car possédant une "suite d'hommes" :
> Le Moulin Neuf ou Milin Nevez, non loin du rivage et vis-à-vis du lieu de Kerbisadoc. Ses 3 hectares de terre étaient également assujettis au même droit de terrage.
> Le moulin Théody sur le ruisseau du Carpont, en aval de Pont an Roudouz. »
Vincent Briant était-il le locataire de l'un de ces moulins, en conflit avec son seigneur ?
Qu'est-ce qui a pu pousser ce meunier à incendier un moulin ?
Quelques questions qui restent sans réponses. Avez-vous une piste ?
Bien cordialement.
Jacques
- Jacques JONCOUR
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Re: Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
Bonjour,
Concernant ma recherche sur l'incendie d'un moulin j'ai indiqué dans le précédent message qu'un document se trouve en série B aux archives du Finistère.
Comme j'habite loin (Nice) il ne m'est pas possible de consulter à Quimper ce document qui ne semble pas être numérisé.
Si quelqu'un pouvait avoir la possibilité de le voir sur place et de le photocopier cela me rendrait grand service.
Merci d'avance.
Jacques
Concernant ma recherche sur l'incendie d'un moulin j'ai indiqué dans le précédent message qu'un document se trouve en série B aux archives du Finistère.
Comme j'habite loin (Nice) il ne m'est pas possible de consulter à Quimper ce document qui ne semble pas être numérisé.
Si quelqu'un pouvait avoir la possibilité de le voir sur place et de le photocopier cela me rendrait grand service.
Merci d'avance.
Jacques
Vincent BRIANT - Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
Bonjour Jacques.
Il y a quelques années avec l'assistance d'une cousine généalogiste j'ai parcouru les nombreuses archives concernant Vincent Briant. Le texte suivant présente une bonne synthèse de ses faits et gestes.
Cordialement
Eric
« Veu par la cour, le procès criminel extraordinaire, fait en la juridiction royalle de Brest, tant de la requeste de messire Charles Louis de Quergorlay, chevallier sieur de Trousilit, demandeur et accusateur, et a luy joinct le substitud du procureur general du roy en ladite juridiction, all’encontre du nommé Vincent Briand, moulnier, deffendeur et accusé d’incendye, decedé en la cousiergerye de ladite cour, que dudit substitud procureur general du roy, aussi demandeur et accusateur, a luy jouint ledit sieur de Trousillit, all’encontre les nommés Tanguy Potin, passager, et Vicent Jacob, deffendeurs et accusés, ledit Jacob actuellement prisonnier en la consiergerye de ladite cour, sentence deffinittiffve donnée aux parties le XIe juillet 1707, par laquelle sentence ledit Briand auroit esté declaré atteint et convaincu d’avoir plusieurs menaces (sis / fis ?) le feu de nuict dans la grange de Hamon Marziou au moulin de Teaudy et de Traoubihan, et s’en est venté, et d’avoir menacé ceux qui deposeroient contre luy, de les faire brusler dans leurs maisons, pour reparation de quoy auroit esté condamné d’estre pris par l’executeur de la haute justice dans les prisons ou il estoit pour lors detenu, et, de la, conduit la corde au col, teste et pieds nus, jusques dans la place publicque de la ville de Brest, pour, et la potence y erigée, estre pendu et estranglé jusques a ce que mort s’en fust ensuivye, et au regard dudit Potin aussi accusé, la contumace faicte contre luy, auroit esté declaré bien instruitte et jugeant le proffilt d’iceux, auroit esté declaré de meme atteintes, convaincu d’avoir esté present et aydé a
mettre le feu audit moulin de Traoubihan, la nuict du dimanche au lundy de Pasques de l’année 1706, et d’avoir depuis offert audit Briand pour vingt escus, de mettre le feu dans le moullin bras ou demeure ledit (Perquis ?) et de tirer ce dernier jusques sur son fouyer, pour reparation de quoy, auroit esté aussi condamné ledit Potin a estre pendu et estranglé jusques a ce que mort s’en fust ensuivye, a la potence erigée a la place publicque de ladite ville de Brest, et auroit esté ordonné a son egard que ladite condamnation seroit executée par effigye en un tableau qui seroit ataché a ladite potence par l’executeur de la haute justice, et auroit esté condamné sollidairement avecq ledit Briant en 500 livres de dommages et interrests envers les partyes civille, leurs biens meubles auroient esté declarés acquis et confisqués au roy, sur iceux preallablement pris les frais de Justice, auquels ils auvoient esté condamné ainsi qu’aux depens du procès, au surplus ledit Jacob auroit esté renvoyé quant a present, hors d’accusation parce que neantmoins il ne pouroit estre eslargy que par arrest, lors de la pronnonciation de laquelle sentence, ledit Briant auroit declaré estre (appelant ?) et ledit Jacob (acquiescant ?) a icelle, charges, informations, et autres procedures criminelles faittes en la juridiction royalle de Brest, dudit sieur de Trousillit, que du substitud du procureur general du roy audit sieur demandeurs et accusateurs all’encontre desdits Briand, Potin son gendre et Jacob, deffendeurs et accusés, (remises ?) au greffe criminel de ladite cour suivant (l’instance ? le jugement ?) du 26 aoust 1707, sur lesquelles, ladite sentence auroit esté rendue, requeste pour ledit Vincent Jacob, tandant par les conclusions d’icelles pour les causes y contenues, a ce qu’il pleust a ladite cour, ayant egard a ce qui est exposé par ladite requete, ordonné que les portes des prisons seroient ouvertes au suppliant, et ledit sieur de Troussilit, deboutté de son accusation,
comme fausse et callomnieuse, et condamné en quinze cents livres de reparation, depans, dommages et interests, et aux depans, sauff autres droits, ladite requeste signée Viard procureur, signiffyée et mise au sacq par ordonnance de ladite cour du 3e 9bre 1707, requeste pour messire Charles Louis de Quergorlay, chevallier sieur de Trousilit, deffendeur en requeste du 3e 9bre 1707 contre ledit Vincent Jacob deffendeur, tendant par les conclusions a ce qu’il pleust a ladite cour voir a ladite requete attaché, la copie de la requeste de Vincent Le Jacob du 3e 9bre 1707, vu autant de sa declaration extra judicielle donnée en faveur de Le Briand, ensemble les decrets rendus par la cour contre les officiers de Brest, les commandements ensemble signiffyés de la part du sieur de Trousillit, de juger diffiniffvement et en consquence, deboutter ledit Jacob tant par folle insinuation, fin de non recepvoir, qu’autrement de sa requeste contre ledit sieur de Trousilit du 3e Xbre 1707, ordonner qu’elle seroit rejettée, biffée et lasserée comme injurieuse, et le condamner en six mois de prisons pour reparation et aux depans de cette requeste, et au surplus faire deffenses aux officiers de Brest de prendre du sieur de Trousilit, aucunes epices ny vaccation pour toutte la procedure faitte depuis le sentence du 6e 9bre 1706, ladite requeste signée Boylesne, procureur et dudit Quergorlay de Trousillit, mise au sacq par ordonnance de ladite cour du 7e 9bre 1707. Autre requeste pour ledit sieur de Trousilit, aussi signifyée et mise au sacq par ordonnance de ladte cour du 12e desdits mois et an, tandant par les conclusions a ce qu’il pleust a ladite cour, (voir a ?) ladite requeste, attaché une requeste du 18e (15e ?) juin 1707 au pied de laquelle est un arrest d’instruction et commendement de la cour de juger deffinitivement le procès contre ledit Briand, avecq l’exploit
de signiffication au greffier de Brest, contenant ses reponses, de la part des juges, dans lesquelles il recognoist que le sieur de Trousilit a (et ?) estoit partye que contre Briand seul, et que la procedure contre lesdits Jacob et Potin fut faicte a la suitte du substitud du procureur general du roy uniquement, de plus deux autres arrests de commendements de la cour, signiffyés au greffier pour envoyer les charges, ce qu’il auroit reffusé soubs pretexte de dire que touttes les vaccations n’estoient pas payées, une quittence de Gautier, grefier de Brest du 4e 7bre 1706 portant sa recognoissance d’avoir esté payé par le suppliant, des vaccations des interrogatoires dudit Briand, en general d’avoir receu de l’argent sans avoir speciffyé le fond a valloir, et toutes les auditions des thesmoings entendus a requeste du sieur de Trousillit, a la reserve des cincq derniers thesmoings, pour les depositions desquels il receut 9 livres, une autre quittence du Gaultier greffier du 7e 7bre 1706, de la somme de 12 livres, une autre quittence aussy de luy en datte du 29e du mesme mois de 7bre audit an 1706, de la somme de 72 livres a valloir a la procedure criminelle, contre ledit Briand, une lettre du 12e aoust 1707 justiffiant qu’il fut encorre payé au greffier la somme de 100 livres, ce qu’il ne contesteroit pas, une quittence de Me Bergeret, substitud, du 28 octobre 1706 de la somme de 64 livres et en consequence de ce que touttes ces sommes payée pour la procedure contre ledit Briand montent au delà de 300 livres et que les officiers de Brest sont plus que payez, sauff a se faire raison entre eux et au sieur senechal a se faire rendre compte par le greffier et ses substituds, leurs faire deffenses de decerner ny d’obtenir aucun executoire contre le sieur de Trousilit suppliant, et au surplus, moderer aux officiers les vaccations de la procedure et les epices de la sentence deffinitiffve, attendu qu’elle prononce sur la procedure contre lesdits Potin et Jacob dans laquelle le suppliant n’est pas partye, ordonnent que les juges de Brest
ne pouvoient pretendre vers luy que motyé des epices, et comme le greffier a (grosse) excessives les charges et laissé plus de moityé de papiers en blancq par forme de marges, ordonner que la vaccation des grosses seroit reduicte a telle somme qu’il plairoit a la cour, inventaire d’actes et pieces mises au greffe criminel de ladite cour par ledit sieur de Trousilit le 28e 9bre dernier. Requeste pour Me Jean Pierre Gaultier greffier de la juridiction royalle de Brest, deffendeur en requeste du 12e 9bre 1707 contre ledit sieur de Trousilit, tendant par les conclusions d’icelle a ce qu’il pleust a ladite cour, outre et parsus la repetition des offres du supliant de passer en diminution touttes les sommes qu’il a receues dudit sieur de Quergorlay, sur le contenu au memoire examiné par Me ... de Kersauson, et (commissaire ?) de ladite cour, le sieur de Quergorlay seroit deboutté de sa requeste du 12e novembre 1707 et condamné de payer ce qu’il doibt de surplus avecq depans, sauff au droits, actions et pretentions, ladite requeste signé (Blesteau ?) procureur, et au pied de laquelle est l’ordonnance de ladite cour du (5e ?) Xbre 1707 portant soit signiffyée, et mise au sacq sans retardation, au pied de laquelle est la declaration dudit sieur de Quergorlay de Trousilit portant Je declare pour touttes reponse a la presente percister a mes precedantes fins et conclusions, autre requeste pour ledit Vincent Jacob detenu dans les prisons de la cour, tandant par les conclusions d’icelle pour les causes y contenues, a ce qu’il pleust a ladite cour decerner acte au suppliant de son appel de la sentence deffinitiffve du XIe juillet 1707, et y faisant droit, il seroit dit qu’il auroit esté mal jugé, corrigeant et refformant les fins et conclusions prises par le suppliant par sa precedante requeste, luy seroient adjugées avecq depans, ladite (requeste ?) signées Viard, et au pied de laquelle est l’ordonnance de ladite cour du 20e Xbre 1707 portant (ayt acte ?) et soit signiffyé, et mise au sacq sans retardation du jugement de procès, et signiffyée a
procureur adverse le mesme jour, au pied de laquelle signiffication est pareillement la declaration dudit sieur de Quergorlay de Trousilit portant aussi Je declare pour touttes reponse percister a mes precedantes produits et requestes qui sont au procès, ouy en la cour ledit Vincent Jacob en son appellation et sur les poincts de son procès, le tout veu et meurement consideré,
Il sera dit que la cour, sans s’arrester a la requeste dudit Vincent Jacob du 3e 9bre dernier affin de reparation, faisant droit dans son appel de la sentence diffinitiffve du XIe juillet 1707, a mis et met icelle appellation a ce dont a esté appelé, au neant, corrigeant et refformant le jugement, l’a renvoyé hors procès et en consequence ordonne que les portes des prisons luy seront ouvertes, declare et dit Charles Louis de Quergorlay mal et follement intimé dans la requeste dudit Jacob, et sans s’arrester pareillement a la requeste dudit Jan Pierre Gaultier du (5e ?) de ce mois, faisant droit dans celles dudit de Quergorlay, attendu la grande marge et quantité de blancq que ledit Gaultier ou ses commis ont faict ou laissé, ordonne qu’il ne luy sera payé par ledit de Quergorlay, que la moityé des grosses qui ne
portent vaccation, et de la moityé du papier de toutte la procedure faitte a requeste dudit de Quergorlay contre ledit Briand en ce, non compris les grosses des 3 et 4e 9bre 1706 que la cour a ordonné estre extraictes et ordonne pareillement la dite cour, que ledit de Quergorlay ne soit tenu de payer que la procedure faitte a sa requeste contre ledit Vincent Briand jusques au 20e 8bre 1706 et les interrogatoires sur la scellette dudit Briand, et la moityé des epices de la sentence diffinitiffve, et faisant droit sur les conclusions du procureur general du roy, enjoinct et fait commendement au greffier de laditte jurisdiction royalle de Brest et a tous autres de ce resort, d’observer a l’advenir les arrests et reglements de la cour, ce faisant, de ne mettre trois mots sur chasque ligne et quatorze lignes par chasque costé de page, sur les peines qui y eschent. Fait en Parlement a Rennes le 22e Xbre 1707. »
Il y a quelques années avec l'assistance d'une cousine généalogiste j'ai parcouru les nombreuses archives concernant Vincent Briant. Le texte suivant présente une bonne synthèse de ses faits et gestes.
Cordialement
Eric
« Veu par la cour, le procès criminel extraordinaire, fait en la juridiction royalle de Brest, tant de la requeste de messire Charles Louis de Quergorlay, chevallier sieur de Trousilit, demandeur et accusateur, et a luy joinct le substitud du procureur general du roy en ladite juridiction, all’encontre du nommé Vincent Briand, moulnier, deffendeur et accusé d’incendye, decedé en la cousiergerye de ladite cour, que dudit substitud procureur general du roy, aussi demandeur et accusateur, a luy jouint ledit sieur de Trousillit, all’encontre les nommés Tanguy Potin, passager, et Vicent Jacob, deffendeurs et accusés, ledit Jacob actuellement prisonnier en la consiergerye de ladite cour, sentence deffinittiffve donnée aux parties le XIe juillet 1707, par laquelle sentence ledit Briand auroit esté declaré atteint et convaincu d’avoir plusieurs menaces (sis / fis ?) le feu de nuict dans la grange de Hamon Marziou au moulin de Teaudy et de Traoubihan, et s’en est venté, et d’avoir menacé ceux qui deposeroient contre luy, de les faire brusler dans leurs maisons, pour reparation de quoy auroit esté condamné d’estre pris par l’executeur de la haute justice dans les prisons ou il estoit pour lors detenu, et, de la, conduit la corde au col, teste et pieds nus, jusques dans la place publicque de la ville de Brest, pour, et la potence y erigée, estre pendu et estranglé jusques a ce que mort s’en fust ensuivye, et au regard dudit Potin aussi accusé, la contumace faicte contre luy, auroit esté declaré bien instruitte et jugeant le proffilt d’iceux, auroit esté declaré de meme atteintes, convaincu d’avoir esté present et aydé a
mettre le feu audit moulin de Traoubihan, la nuict du dimanche au lundy de Pasques de l’année 1706, et d’avoir depuis offert audit Briand pour vingt escus, de mettre le feu dans le moullin bras ou demeure ledit (Perquis ?) et de tirer ce dernier jusques sur son fouyer, pour reparation de quoy, auroit esté aussi condamné ledit Potin a estre pendu et estranglé jusques a ce que mort s’en fust ensuivye, a la potence erigée a la place publicque de ladite ville de Brest, et auroit esté ordonné a son egard que ladite condamnation seroit executée par effigye en un tableau qui seroit ataché a ladite potence par l’executeur de la haute justice, et auroit esté condamné sollidairement avecq ledit Briant en 500 livres de dommages et interrests envers les partyes civille, leurs biens meubles auroient esté declarés acquis et confisqués au roy, sur iceux preallablement pris les frais de Justice, auquels ils auvoient esté condamné ainsi qu’aux depens du procès, au surplus ledit Jacob auroit esté renvoyé quant a present, hors d’accusation parce que neantmoins il ne pouroit estre eslargy que par arrest, lors de la pronnonciation de laquelle sentence, ledit Briant auroit declaré estre (appelant ?) et ledit Jacob (acquiescant ?) a icelle, charges, informations, et autres procedures criminelles faittes en la juridiction royalle de Brest, dudit sieur de Trousillit, que du substitud du procureur general du roy audit sieur demandeurs et accusateurs all’encontre desdits Briand, Potin son gendre et Jacob, deffendeurs et accusés, (remises ?) au greffe criminel de ladite cour suivant (l’instance ? le jugement ?) du 26 aoust 1707, sur lesquelles, ladite sentence auroit esté rendue, requeste pour ledit Vincent Jacob, tandant par les conclusions d’icelles pour les causes y contenues, a ce qu’il pleust a ladite cour, ayant egard a ce qui est exposé par ladite requete, ordonné que les portes des prisons seroient ouvertes au suppliant, et ledit sieur de Troussilit, deboutté de son accusation,
comme fausse et callomnieuse, et condamné en quinze cents livres de reparation, depans, dommages et interests, et aux depans, sauff autres droits, ladite requeste signée Viard procureur, signiffyée et mise au sacq par ordonnance de ladite cour du 3e 9bre 1707, requeste pour messire Charles Louis de Quergorlay, chevallier sieur de Trousilit, deffendeur en requeste du 3e 9bre 1707 contre ledit Vincent Jacob deffendeur, tendant par les conclusions a ce qu’il pleust a ladite cour voir a ladite requete attaché, la copie de la requeste de Vincent Le Jacob du 3e 9bre 1707, vu autant de sa declaration extra judicielle donnée en faveur de Le Briand, ensemble les decrets rendus par la cour contre les officiers de Brest, les commandements ensemble signiffyés de la part du sieur de Trousillit, de juger diffiniffvement et en consquence, deboutter ledit Jacob tant par folle insinuation, fin de non recepvoir, qu’autrement de sa requeste contre ledit sieur de Trousilit du 3e Xbre 1707, ordonner qu’elle seroit rejettée, biffée et lasserée comme injurieuse, et le condamner en six mois de prisons pour reparation et aux depans de cette requeste, et au surplus faire deffenses aux officiers de Brest de prendre du sieur de Trousilit, aucunes epices ny vaccation pour toutte la procedure faitte depuis le sentence du 6e 9bre 1706, ladite requeste signée Boylesne, procureur et dudit Quergorlay de Trousillit, mise au sacq par ordonnance de ladite cour du 7e 9bre 1707. Autre requeste pour ledit sieur de Trousilit, aussi signifyée et mise au sacq par ordonnance de ladte cour du 12e desdits mois et an, tandant par les conclusions a ce qu’il pleust a ladite cour, (voir a ?) ladite requeste, attaché une requeste du 18e (15e ?) juin 1707 au pied de laquelle est un arrest d’instruction et commendement de la cour de juger deffinitivement le procès contre ledit Briand, avecq l’exploit
de signiffication au greffier de Brest, contenant ses reponses, de la part des juges, dans lesquelles il recognoist que le sieur de Trousilit a (et ?) estoit partye que contre Briand seul, et que la procedure contre lesdits Jacob et Potin fut faicte a la suitte du substitud du procureur general du roy uniquement, de plus deux autres arrests de commendements de la cour, signiffyés au greffier pour envoyer les charges, ce qu’il auroit reffusé soubs pretexte de dire que touttes les vaccations n’estoient pas payées, une quittence de Gautier, grefier de Brest du 4e 7bre 1706 portant sa recognoissance d’avoir esté payé par le suppliant, des vaccations des interrogatoires dudit Briand, en general d’avoir receu de l’argent sans avoir speciffyé le fond a valloir, et toutes les auditions des thesmoings entendus a requeste du sieur de Trousillit, a la reserve des cincq derniers thesmoings, pour les depositions desquels il receut 9 livres, une autre quittence du Gaultier greffier du 7e 7bre 1706, de la somme de 12 livres, une autre quittence aussy de luy en datte du 29e du mesme mois de 7bre audit an 1706, de la somme de 72 livres a valloir a la procedure criminelle, contre ledit Briand, une lettre du 12e aoust 1707 justiffiant qu’il fut encorre payé au greffier la somme de 100 livres, ce qu’il ne contesteroit pas, une quittence de Me Bergeret, substitud, du 28 octobre 1706 de la somme de 64 livres et en consequence de ce que touttes ces sommes payée pour la procedure contre ledit Briand montent au delà de 300 livres et que les officiers de Brest sont plus que payez, sauff a se faire raison entre eux et au sieur senechal a se faire rendre compte par le greffier et ses substituds, leurs faire deffenses de decerner ny d’obtenir aucun executoire contre le sieur de Trousilit suppliant, et au surplus, moderer aux officiers les vaccations de la procedure et les epices de la sentence deffinitiffve, attendu qu’elle prononce sur la procedure contre lesdits Potin et Jacob dans laquelle le suppliant n’est pas partye, ordonnent que les juges de Brest
ne pouvoient pretendre vers luy que motyé des epices, et comme le greffier a (grosse) excessives les charges et laissé plus de moityé de papiers en blancq par forme de marges, ordonner que la vaccation des grosses seroit reduicte a telle somme qu’il plairoit a la cour, inventaire d’actes et pieces mises au greffe criminel de ladite cour par ledit sieur de Trousilit le 28e 9bre dernier. Requeste pour Me Jean Pierre Gaultier greffier de la juridiction royalle de Brest, deffendeur en requeste du 12e 9bre 1707 contre ledit sieur de Trousilit, tendant par les conclusions d’icelle a ce qu’il pleust a ladite cour, outre et parsus la repetition des offres du supliant de passer en diminution touttes les sommes qu’il a receues dudit sieur de Quergorlay, sur le contenu au memoire examiné par Me ... de Kersauson, et (commissaire ?) de ladite cour, le sieur de Quergorlay seroit deboutté de sa requeste du 12e novembre 1707 et condamné de payer ce qu’il doibt de surplus avecq depans, sauff au droits, actions et pretentions, ladite requeste signé (Blesteau ?) procureur, et au pied de laquelle est l’ordonnance de ladite cour du (5e ?) Xbre 1707 portant soit signiffyée, et mise au sacq sans retardation, au pied de laquelle est la declaration dudit sieur de Quergorlay de Trousilit portant Je declare pour touttes reponse a la presente percister a mes precedantes fins et conclusions, autre requeste pour ledit Vincent Jacob detenu dans les prisons de la cour, tandant par les conclusions d’icelle pour les causes y contenues, a ce qu’il pleust a ladite cour decerner acte au suppliant de son appel de la sentence deffinitiffve du XIe juillet 1707, et y faisant droit, il seroit dit qu’il auroit esté mal jugé, corrigeant et refformant les fins et conclusions prises par le suppliant par sa precedante requeste, luy seroient adjugées avecq depans, ladite (requeste ?) signées Viard, et au pied de laquelle est l’ordonnance de ladite cour du 20e Xbre 1707 portant (ayt acte ?) et soit signiffyé, et mise au sacq sans retardation du jugement de procès, et signiffyée a
procureur adverse le mesme jour, au pied de laquelle signiffication est pareillement la declaration dudit sieur de Quergorlay de Trousilit portant aussi Je declare pour touttes reponse percister a mes precedantes produits et requestes qui sont au procès, ouy en la cour ledit Vincent Jacob en son appellation et sur les poincts de son procès, le tout veu et meurement consideré,
Il sera dit que la cour, sans s’arrester a la requeste dudit Vincent Jacob du 3e 9bre dernier affin de reparation, faisant droit dans son appel de la sentence diffinitiffve du XIe juillet 1707, a mis et met icelle appellation a ce dont a esté appelé, au neant, corrigeant et refformant le jugement, l’a renvoyé hors procès et en consequence ordonne que les portes des prisons luy seront ouvertes, declare et dit Charles Louis de Quergorlay mal et follement intimé dans la requeste dudit Jacob, et sans s’arrester pareillement a la requeste dudit Jan Pierre Gaultier du (5e ?) de ce mois, faisant droit dans celles dudit de Quergorlay, attendu la grande marge et quantité de blancq que ledit Gaultier ou ses commis ont faict ou laissé, ordonne qu’il ne luy sera payé par ledit de Quergorlay, que la moityé des grosses qui ne
portent vaccation, et de la moityé du papier de toutte la procedure faitte a requeste dudit de Quergorlay contre ledit Briand en ce, non compris les grosses des 3 et 4e 9bre 1706 que la cour a ordonné estre extraictes et ordonne pareillement la dite cour, que ledit de Quergorlay ne soit tenu de payer que la procedure faitte a sa requeste contre ledit Vincent Briand jusques au 20e 8bre 1706 et les interrogatoires sur la scellette dudit Briand, et la moityé des epices de la sentence diffinitiffve, et faisant droit sur les conclusions du procureur general du roy, enjoinct et fait commendement au greffier de laditte jurisdiction royalle de Brest et a tous autres de ce resort, d’observer a l’advenir les arrests et reglements de la cour, ce faisant, de ne mettre trois mots sur chasque ligne et quatorze lignes par chasque costé de page, sur les peines qui y eschent. Fait en Parlement a Rennes le 22e Xbre 1707. »
- Jacques JONCOUR
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- Localisation : (06) Nice // origine : Brest
Re: Vincent BRIANT - Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
Merci beaucoup, Éric, pour votre message.
Comme souvent vos informations me sont très précieuses pour trouver des compléments sur la vie de mes ancêtres.
J’essaye de résumer le contenu concernant Vincent Briant :
Il est accusé d’avoir mis le feu durant la nuit du dimanche au lundi de Pâques 1706 à la grange de Hamon Marziou au moulin Théody qui appartient au seigneur de Trouzilit, d’où la plainte de ce seigneur auprès de la juridiction de Brest et St Renan. Il est condamné par ce tribunal à être pendu en place publique de Brest.
Il fait appel de cette sentence auprès du Parlement de Rennes ; il est donc transféré à la prison St Michel de Rennes, la « conciergerie » du Parlement, où il meurt le 31 octobre 1707 avant le procès en appel qui continue pour deux de ses complices présumés.
Bien cordialement.
Jacques
Comme souvent vos informations me sont très précieuses pour trouver des compléments sur la vie de mes ancêtres.
J’essaye de résumer le contenu concernant Vincent Briant :
Il est accusé d’avoir mis le feu durant la nuit du dimanche au lundi de Pâques 1706 à la grange de Hamon Marziou au moulin Théody qui appartient au seigneur de Trouzilit, d’où la plainte de ce seigneur auprès de la juridiction de Brest et St Renan. Il est condamné par ce tribunal à être pendu en place publique de Brest.
Il fait appel de cette sentence auprès du Parlement de Rennes ; il est donc transféré à la prison St Michel de Rennes, la « conciergerie » du Parlement, où il meurt le 31 octobre 1707 avant le procès en appel qui continue pour deux de ses complices présumés.
Bien cordialement.
Jacques
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Re: Vincent BRIANT - Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
Bonsoir,
Très intéressant merci Jacques et Éric !
Je descends de Vincent JACOB (1665-1740).
Cordialement
Anthony
Très intéressant merci Jacques et Éric !
Je descends de Vincent JACOB (1665-1740).
Cordialement
Anthony
Re: Vincent BRIANT - Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
Bonsoir ,
Merci Jacques et Eric ,
Vincent Briant est mon sosa 2044
Cordialement
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Vincent Briant est mon sosa 2044
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Renée LE GOFF
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Re: Vincent BRIANT - Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
Bonjour à tous
Sauf erreur Vincent BRIANT est également mon ancêtre marié à Louise LOUEDEC (c) 1650-6.2.1720 à plouguin . Tanguy POTIN est dit gendre de Vincent BRIANT au procès .Il est marié avec Françoise BRIANT le 22.2.1700 . La seule Françoise que j'ai est née le 29.7.1687 au moulin de keruznou à Ploudalmézeau , ce qui fait qu'elle serait mariée à 13 ans ?
Soit le Vincent BRIANT du procès n'est pas mon ascendant , soit il a été marié une première fois ?
Quelqu'un aurait plus d'éléments ?
Merci pour votre aide
Hélène
Sauf erreur Vincent BRIANT est également mon ancêtre marié à Louise LOUEDEC (c) 1650-6.2.1720 à plouguin . Tanguy POTIN est dit gendre de Vincent BRIANT au procès .Il est marié avec Françoise BRIANT le 22.2.1700 . La seule Françoise que j'ai est née le 29.7.1687 au moulin de keruznou à Ploudalmézeau , ce qui fait qu'elle serait mariée à 13 ans ?
Soit le Vincent BRIANT du procès n'est pas mon ascendant , soit il a été marié une première fois ?
Quelqu'un aurait plus d'éléments ?
Merci pour votre aide
Hélène
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Re: Vincent BRIANT - Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
Bonjour,
Hélène, il semble bien que Françoise Briant, épouse de Tanguy Potin, soit la fille de Vincent Briant et de Louise Louedec (marraine de François Potin en 1705).
En 1700, elle a plus de 12 ans, donc son mariage est possible. Son père est nommé Vincent Briant.
Vincent ne semble pas s'être marié avant 1685 (aucun mariage ni enfant dans RECIF).
Françoise a son premier enfant en janvier 1703, à 15 ans et demi, un peu précoce mais qui me parait possible. Elle a son dernier enfant en 1725 à l'âge de 38 ans (Si elle était née avant 1685, elle aurait plus de 41 ans pour son dernier enfant).
A son décès en 1760, elle est dite âgée d'environ 70 ans. Bien qu'il faille se méfier des âges donnés dans les actes d'enterrements, ça colle avec une naissance en 1687.
Cordialement,
Hélène, il semble bien que Françoise Briant, épouse de Tanguy Potin, soit la fille de Vincent Briant et de Louise Louedec (marraine de François Potin en 1705).
En 1700, elle a plus de 12 ans, donc son mariage est possible. Son père est nommé Vincent Briant.
Vincent ne semble pas s'être marié avant 1685 (aucun mariage ni enfant dans RECIF).
Françoise a son premier enfant en janvier 1703, à 15 ans et demi, un peu précoce mais qui me parait possible. Elle a son dernier enfant en 1725 à l'âge de 38 ans (Si elle était née avant 1685, elle aurait plus de 41 ans pour son dernier enfant).
A son décès en 1760, elle est dite âgée d'environ 70 ans. Bien qu'il faille se méfier des âges donnés dans les actes d'enterrements, ça colle avec une naissance en 1687.
Cordialement,
Modifié en dernier par LE ROUX Serge le 07/03/2023 17:27, modifié 1 fois.
Le Roux Serge
N° CGF 1797
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Re: Vincent BRIANT - Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
Merci beaucoup Serge d'avoir pris le temps de vérifier .
Hélène
Hélène
Re: Vincent BRIANT - Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
Bonsoir ,
voici la descendance sur 3 générations de BRIANT Prigent, N° 4088 x le BRIZ Liesse, N° 4089
| ...BRIANT Vincent, N° 2044 D : 31/10/1707 Rennes (35238) Meunier
| ...x LOUEDEC Louise, N° 2045 N : ca ../../1650 M : 04/02/1685 Lampaul-Ploudalmézeau (29099) D : 06/02/1720 Plouguin (29196)
| ...| ...BRIANT Jeanne N : 22/12/1685 Ploudalmézeau (29178)
| ...| ...BRIANT Françoise N : 29/07/1687 Ploudalmézeau (29178) D : 19/07/1760 Saint-Pabu (29257)
| ...| ...x POTTIN Tanguy N : ca ../../1678 M : 22/02/1700 Plouguin (29196) D : 29/04/1728 Saint-Pabu (29257)
| ...| ...BRIANT Marie N : 14/05/1689 Ploudalmézeau (29178)
| ...| ...xGUILLOU Goulven N : ca ../../1673 M : 04/02/1704 Lannilis (29117) D : 26/12/1733 Lampaul-Ploudalmézeau (29099)
| ...| ...x COROLLEUR Jean M : 26/10/1734 Plouguin (29196)
| ...| ...BRIANT Marie N : 26/05/1691 Ploudalmézeau (29178)
| ...| ...x MENGANT Jan M : 05/06/1715 Plouguin (29196) D : 12/03/1739 Plouguin (29196)
| ...| ...BRIANT Jan, N° 1022 N : 13/06/1692 Ploudalmézeau (29178) D : 30/12/1749 Plouguin (29196)
| ...| ...x PELLEN Marie, N° 1023 N : 16/03/1694 Saint-Pabu (29257) M : 07/02/1712 Saint-Pabu (29257) D : 24/03/1757 Plouguin (29196)
| ...| ...BRIANT Marie N : 09/11/1695 Plouguin (29196)
| ...| ...BRIANT Jan N : 17/01/1698 Plouguin (29196)
| ...| ...BRIANT Anne N : 06/08/1701 Plouguin (29196)
| ...BRIANT Anna N : 01/03/1668 Kernilis (29093)
Cordialement
voici la descendance sur 3 générations de BRIANT Prigent, N° 4088 x le BRIZ Liesse, N° 4089
| ...BRIANT Vincent, N° 2044 D : 31/10/1707 Rennes (35238) Meunier
| ...x LOUEDEC Louise, N° 2045 N : ca ../../1650 M : 04/02/1685 Lampaul-Ploudalmézeau (29099) D : 06/02/1720 Plouguin (29196)
| ...| ...BRIANT Jeanne N : 22/12/1685 Ploudalmézeau (29178)
| ...| ...BRIANT Françoise N : 29/07/1687 Ploudalmézeau (29178) D : 19/07/1760 Saint-Pabu (29257)
| ...| ...x POTTIN Tanguy N : ca ../../1678 M : 22/02/1700 Plouguin (29196) D : 29/04/1728 Saint-Pabu (29257)
| ...| ...BRIANT Marie N : 14/05/1689 Ploudalmézeau (29178)
| ...| ...xGUILLOU Goulven N : ca ../../1673 M : 04/02/1704 Lannilis (29117) D : 26/12/1733 Lampaul-Ploudalmézeau (29099)
| ...| ...x COROLLEUR Jean M : 26/10/1734 Plouguin (29196)
| ...| ...BRIANT Marie N : 26/05/1691 Ploudalmézeau (29178)
| ...| ...x MENGANT Jan M : 05/06/1715 Plouguin (29196) D : 12/03/1739 Plouguin (29196)
| ...| ...BRIANT Jan, N° 1022 N : 13/06/1692 Ploudalmézeau (29178) D : 30/12/1749 Plouguin (29196)
| ...| ...x PELLEN Marie, N° 1023 N : 16/03/1694 Saint-Pabu (29257) M : 07/02/1712 Saint-Pabu (29257) D : 24/03/1757 Plouguin (29196)
| ...| ...BRIANT Marie N : 09/11/1695 Plouguin (29196)
| ...| ...BRIANT Jan N : 17/01/1698 Plouguin (29196)
| ...| ...BRIANT Anne N : 06/08/1701 Plouguin (29196)
| ...BRIANT Anna N : 01/03/1668 Kernilis (29093)
Cordialement
Renée LE GOFF
Re: Vincent BRIANT - Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
Bonsoir et merci pour vos apports.
Les précédents textes que j'ai posté m'ont été transmis des archives du 35 où ils sont conservés sous la cote : Arch. Dép. Ille et Vilaine, 1 Bg 249, arrêts sur rapports et remontrances, déc. 1707, pièce n° 16.
Un mémoire de maîtrise réalisé en 1982 par M. Bruno Corre, mentionne notre individu :
Le 26-06-1698 Vincent Briand, meunier de Plouguin, a conclu "après boire" une affaire au cabaret au bourg de Ploudalmézeau avec Gilles Crenn meunier à Lampaul-Ploudalmézeau. Quelques heures plus tard, le premier tente de tuer le second avec un pistolet "qui ne marchera pas". En 1706,
Vincent Briand est accusé de l'incendie du moulin à vent de Rochedurand "proche le conquet" paroisse de Plouguin. On apprend alors
qu'il est l'auteur de 4 incendies de moulins ou de granges, de 2 "bris de claye", de 2 vols et d'un autre détournement d'eau.
Bruno Corre poursuit : "cet individu semble animé d'un esprit particulièrement vindicatif. Il a été quelques années auparavant fermier d'un moulin où il a été remplacé par un nommé Perrus dont le moulin a été incendié et les eaux détournées".
Dans la cour royale de Brest et Saint Renan, écrit-il, "5 cas d'incendies apparemment en 34 ans, tous sont à attribuer à Vincent Briand meunier du moulin de Quiniou dans la paroisse de Plouguin. Il a incendié une grange une nuit de mars 1704, incendié le 1er juillet 1702 le moulin de Traonbihan. En novembre 1706 il incendie le moulin à vent du manoir de Roche, enfin le moulin de Keraudry dépendant du manoir de Trousilit. Mais c'est en 1706 qu'il est pris. Il a cette fois incendié, pour la seconde fois, le moulin de Traonbihan (...). C'est la vengeance qui animait l'accusé car il avait été remplacé dans sa fonction de meunier quelques années auparavant, ce qu'il n'avait jamais accepté. Il avait un complice, Tanguy Potin. Tous deux seront pendus".
Source : Bruno Corre, "La criminalité dans la cour royale de Brest et Saint Renan (1682-1716)", mémoire de maîtrise, Brest, 1982, déposé au CRBC. (ADF, B 2131 et 2141)
En réalité Vincent Briant est mort en prison. A présent des archives du Finistère, cotées 11 B 38 :
Le 17-6-04, le chevalier seigneur de Penanru, Jan du Dresnay, a déposé plainte en la juridiction de Coatméal, contre Vincent Briant à qui il avait affermé en nov. 1702 le moulin Quenou (= Quinou) dépendant du manoir de Pencharvan en Plouguin. Il a confié au meunier le soin de faire réparer le moulin et d'en dresser un état notarié.
Mais il cacha au sieur Kerdiniou de Carné "le temps auquel il faisoit proceder audit etat, quoy qu'il n'en fut qu'a un quart de lieue (…), et d'un autre costé affin de jetter les choses dans le desordre et dans l'ambaras", il ne laissa pas les notaires rapporter l'avancée des réparations sur l'état, "suivant qu'il se l'imaginoit, d'en fournir un jour un memoire à sa mode (…). Mais ce n'est pas la où il a borné ses prevarication puisqu'au lieu de s'estre contenté de mettre les choses en bon et deub etat suivant l'uzage du païs, il à commencé par commetre des mauvais traittemens en la personne du nommé Rouxel, mazon employé aus dittes reparations par ce qu'il ne vouloit pas faire des agrandissemens et augmantations comme il le souhaittoit (…) et comme il ne vouloit rien laisser d'imparfait il s'addressa au nommé Ferellec, autre mazon mais plus à sa poste (= qui lui était plus favorable) qui desmolit le premier ouvrage dudit Rouxel, basty sur les enciens fondz et fit plusieurs autres novalités prejudiciables au suppliant, tant par les reparations qu'il l'assujettisoit de faire, que par rapport aux differens procès dont il faisoit naistre l'occasion entre le suppliant et les propriettaires ou seigneurs de fieffs qui avoint leur domaine direct ou feodal aux environs dudit moulin et dépendances".
En présence d'un charpentier, et porteur des ordres du seigneur de Penanru, le sieur de Kerdiniou désigna au meunier 28 pieds d'arbre pour fournir les gros bois destinés aux réparations, mais le meunier contraignit le charpentier à en couper beaucoup d'autres, en prétendant avoir un ordre écrit du chevalier de Penanru. Ce dernier a demandé qu'une enquête civile soit faite, mais les 4 témoins ont "obmis de speciffier plusieurs circonstances essentiels qui estoint a leur connoissance et qu'ils ont, ainsy que plusieurs autres parties, aussy pareille connoissance d'autres faits qui seront exprimés dans la suite, et que ledit Briant est un homme craint et redoutté qui a uzé et uze journellement de menaces pour inthimider ceux qui ont deposé où qui le pouvoit faire".
Le seigneur de Penanru a demandé l'obtension de censures ecclésiastiques (acte judiciaire lu au prône des messes, obligeant ceux qui ont connaissance des délits, à les révéler en justice) "pour une plus ample connoissance des faits cy dessus circonstanciez et dependances et de ceux qui suivent. Le premier consiste en ce que dans le temps que ledit Briant commencoit à faire travailler aux reparations dudit moulin, il s'introduisit de plein droit dans la plus grande partie dudit mannoir de Pencharvan dont la ferme estoit tenue jusques au mois d'avril 1703 par le nommé Omnes et sa veuve qui en sortoit lors, la nouvelle ferme en ayant esté consenty au nommé Yves Le Roux lequel estant debiteur audit Briant et bailleur, craignant
peutestre ses insultes, le laissa pres de six mois dans la libre jouissance de tous les appartemens dudit mannoir de Pencharvan dans les quels le suppliant avoit des meubles d'une valeur assés considerable, une partie desquels le dit Briant emporta à sa sortie ainsy que plusieurs garnitures de fenestres, barres de fer, portes et planches, qu'il a mesme deub dans la suite employer à se faire faire des meubles et servir à ses autres uzage particulier."
Secondement, il cacha dans son jardin sous un mulon de bois, les chênes restant après les réparations. Troisièmement, en août 1703 après les réparations, "ledit Briant entrautre malversation fit couper plusieurs plans tant de chesne que d'ormau et deux gros arbres, l'un de chesne scittué pres la barriere dudit mannoir, l'autre d'ormeau scittué sur le parc mes cornou aussy dependant dudit mannoir de Pencharcvan, (…) Qu'il est encorre vrayë que ledit Briant auroit menacé de se venger dudit sieur de Kerdiniou et de tous autres en fabveur du suppliant mesme qu'il eust mis le feu dans la maison des… tesmoins, qu'il à aussy cherché l'occasion et fait un complot, avecq d'autres ses ad'herans associés mal facteurs, d'attenter à la vie du
suppliant. Et qu'enfin il s'est servy de prieres et de menasses pour oblïger l'un des notaires qui avoit rapporté l'etat desdittes reparations, de le changer et d'en faire un autre dans lequel il eust employé plus de bois de masonnage et de carances qu'il n'y en avoit en effet". Le seigneur de Penanru requiert l'obtention de lettres monotoriales pour avoir révélation de ces faits.
Jean-Louis de la Bourdonnaye, évêque de Léon, demande au Recteur de Plouguin de lire ces lettres : "Nous vous mandons que de la part de
Messire Jean du Dresnay de Penanru, griefe plainte nous a eté présentée pour l'obtention des presentes lettres monitoriales que nous luy avons accordées aux fins de la permissions des juges de la juridiction de la vicomté de Coëtmeal en datte du 17e de ce mois signé J. Riot Briscal en l'absence de M. le Senechal, a cet effet vous lirez les faits et articles suivant au prone de notre grand'messe par trois dimanches consecutifs." Le 12-7-1704, le Recteur de Plouguin Jan Joüan a certifié avoir lu et publié ce monitoire, par trois dimanches consécutifs, les 22 et 29 juin puis le 6 juillet. (Arch. Dép. Finistère, 11 B 38)
En bref, la réputation de Vincent Briant devait largement dépasser Plouguin !
Cordialement
Eric
CGF n° 4254
https://gw.geneanet.org/caerynyr
Les précédents textes que j'ai posté m'ont été transmis des archives du 35 où ils sont conservés sous la cote : Arch. Dép. Ille et Vilaine, 1 Bg 249, arrêts sur rapports et remontrances, déc. 1707, pièce n° 16.
Un mémoire de maîtrise réalisé en 1982 par M. Bruno Corre, mentionne notre individu :
Le 26-06-1698 Vincent Briand, meunier de Plouguin, a conclu "après boire" une affaire au cabaret au bourg de Ploudalmézeau avec Gilles Crenn meunier à Lampaul-Ploudalmézeau. Quelques heures plus tard, le premier tente de tuer le second avec un pistolet "qui ne marchera pas". En 1706,
Vincent Briand est accusé de l'incendie du moulin à vent de Rochedurand "proche le conquet" paroisse de Plouguin. On apprend alors
qu'il est l'auteur de 4 incendies de moulins ou de granges, de 2 "bris de claye", de 2 vols et d'un autre détournement d'eau.
Bruno Corre poursuit : "cet individu semble animé d'un esprit particulièrement vindicatif. Il a été quelques années auparavant fermier d'un moulin où il a été remplacé par un nommé Perrus dont le moulin a été incendié et les eaux détournées".
Dans la cour royale de Brest et Saint Renan, écrit-il, "5 cas d'incendies apparemment en 34 ans, tous sont à attribuer à Vincent Briand meunier du moulin de Quiniou dans la paroisse de Plouguin. Il a incendié une grange une nuit de mars 1704, incendié le 1er juillet 1702 le moulin de Traonbihan. En novembre 1706 il incendie le moulin à vent du manoir de Roche, enfin le moulin de Keraudry dépendant du manoir de Trousilit. Mais c'est en 1706 qu'il est pris. Il a cette fois incendié, pour la seconde fois, le moulin de Traonbihan (...). C'est la vengeance qui animait l'accusé car il avait été remplacé dans sa fonction de meunier quelques années auparavant, ce qu'il n'avait jamais accepté. Il avait un complice, Tanguy Potin. Tous deux seront pendus".
Source : Bruno Corre, "La criminalité dans la cour royale de Brest et Saint Renan (1682-1716)", mémoire de maîtrise, Brest, 1982, déposé au CRBC. (ADF, B 2131 et 2141)
En réalité Vincent Briant est mort en prison. A présent des archives du Finistère, cotées 11 B 38 :
Le 17-6-04, le chevalier seigneur de Penanru, Jan du Dresnay, a déposé plainte en la juridiction de Coatméal, contre Vincent Briant à qui il avait affermé en nov. 1702 le moulin Quenou (= Quinou) dépendant du manoir de Pencharvan en Plouguin. Il a confié au meunier le soin de faire réparer le moulin et d'en dresser un état notarié.
Mais il cacha au sieur Kerdiniou de Carné "le temps auquel il faisoit proceder audit etat, quoy qu'il n'en fut qu'a un quart de lieue (…), et d'un autre costé affin de jetter les choses dans le desordre et dans l'ambaras", il ne laissa pas les notaires rapporter l'avancée des réparations sur l'état, "suivant qu'il se l'imaginoit, d'en fournir un jour un memoire à sa mode (…). Mais ce n'est pas la où il a borné ses prevarication puisqu'au lieu de s'estre contenté de mettre les choses en bon et deub etat suivant l'uzage du païs, il à commencé par commetre des mauvais traittemens en la personne du nommé Rouxel, mazon employé aus dittes reparations par ce qu'il ne vouloit pas faire des agrandissemens et augmantations comme il le souhaittoit (…) et comme il ne vouloit rien laisser d'imparfait il s'addressa au nommé Ferellec, autre mazon mais plus à sa poste (= qui lui était plus favorable) qui desmolit le premier ouvrage dudit Rouxel, basty sur les enciens fondz et fit plusieurs autres novalités prejudiciables au suppliant, tant par les reparations qu'il l'assujettisoit de faire, que par rapport aux differens procès dont il faisoit naistre l'occasion entre le suppliant et les propriettaires ou seigneurs de fieffs qui avoint leur domaine direct ou feodal aux environs dudit moulin et dépendances".
En présence d'un charpentier, et porteur des ordres du seigneur de Penanru, le sieur de Kerdiniou désigna au meunier 28 pieds d'arbre pour fournir les gros bois destinés aux réparations, mais le meunier contraignit le charpentier à en couper beaucoup d'autres, en prétendant avoir un ordre écrit du chevalier de Penanru. Ce dernier a demandé qu'une enquête civile soit faite, mais les 4 témoins ont "obmis de speciffier plusieurs circonstances essentiels qui estoint a leur connoissance et qu'ils ont, ainsy que plusieurs autres parties, aussy pareille connoissance d'autres faits qui seront exprimés dans la suite, et que ledit Briant est un homme craint et redoutté qui a uzé et uze journellement de menaces pour inthimider ceux qui ont deposé où qui le pouvoit faire".
Le seigneur de Penanru a demandé l'obtension de censures ecclésiastiques (acte judiciaire lu au prône des messes, obligeant ceux qui ont connaissance des délits, à les révéler en justice) "pour une plus ample connoissance des faits cy dessus circonstanciez et dependances et de ceux qui suivent. Le premier consiste en ce que dans le temps que ledit Briant commencoit à faire travailler aux reparations dudit moulin, il s'introduisit de plein droit dans la plus grande partie dudit mannoir de Pencharvan dont la ferme estoit tenue jusques au mois d'avril 1703 par le nommé Omnes et sa veuve qui en sortoit lors, la nouvelle ferme en ayant esté consenty au nommé Yves Le Roux lequel estant debiteur audit Briant et bailleur, craignant
peutestre ses insultes, le laissa pres de six mois dans la libre jouissance de tous les appartemens dudit mannoir de Pencharvan dans les quels le suppliant avoit des meubles d'une valeur assés considerable, une partie desquels le dit Briant emporta à sa sortie ainsy que plusieurs garnitures de fenestres, barres de fer, portes et planches, qu'il a mesme deub dans la suite employer à se faire faire des meubles et servir à ses autres uzage particulier."
Secondement, il cacha dans son jardin sous un mulon de bois, les chênes restant après les réparations. Troisièmement, en août 1703 après les réparations, "ledit Briant entrautre malversation fit couper plusieurs plans tant de chesne que d'ormau et deux gros arbres, l'un de chesne scittué pres la barriere dudit mannoir, l'autre d'ormeau scittué sur le parc mes cornou aussy dependant dudit mannoir de Pencharcvan, (…) Qu'il est encorre vrayë que ledit Briant auroit menacé de se venger dudit sieur de Kerdiniou et de tous autres en fabveur du suppliant mesme qu'il eust mis le feu dans la maison des… tesmoins, qu'il à aussy cherché l'occasion et fait un complot, avecq d'autres ses ad'herans associés mal facteurs, d'attenter à la vie du
suppliant. Et qu'enfin il s'est servy de prieres et de menasses pour oblïger l'un des notaires qui avoit rapporté l'etat desdittes reparations, de le changer et d'en faire un autre dans lequel il eust employé plus de bois de masonnage et de carances qu'il n'y en avoit en effet". Le seigneur de Penanru requiert l'obtention de lettres monotoriales pour avoir révélation de ces faits.
Jean-Louis de la Bourdonnaye, évêque de Léon, demande au Recteur de Plouguin de lire ces lettres : "Nous vous mandons que de la part de
Messire Jean du Dresnay de Penanru, griefe plainte nous a eté présentée pour l'obtention des presentes lettres monitoriales que nous luy avons accordées aux fins de la permissions des juges de la juridiction de la vicomté de Coëtmeal en datte du 17e de ce mois signé J. Riot Briscal en l'absence de M. le Senechal, a cet effet vous lirez les faits et articles suivant au prone de notre grand'messe par trois dimanches consecutifs." Le 12-7-1704, le Recteur de Plouguin Jan Joüan a certifié avoir lu et publié ce monitoire, par trois dimanches consécutifs, les 22 et 29 juin puis le 6 juillet. (Arch. Dép. Finistère, 11 B 38)
En bref, la réputation de Vincent Briant devait largement dépasser Plouguin !
Cordialement
Eric
CGF n° 4254
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Re: Vincent BRIANT - Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
Bonjour
Tanguy Potin son gendre et complice a été condamné à être pendu en même temps que son beau père , peut être n'a t il fait que des années de prison puisqu'il est décédé en 1728 à saint pabu ?
Hélène
Tanguy Potin son gendre et complice a été condamné à être pendu en même temps que son beau père , peut être n'a t il fait que des années de prison puisqu'il est décédé en 1728 à saint pabu ?
Hélène
- Jacques JONCOUR
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Re: Vincent BRIANT - Incendie d'un moulin vers 1700, Tréglonou ?
Merci beaucoup pour ces nouvelles informations, Eric.
(désolé pour ma réponse tardive : j'étais à l'étranger sans Internet).
Bien cordialement.
Jacques
(désolé pour ma réponse tardive : j'étais à l'étranger sans Internet).
Bien cordialement.
Jacques