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La série T (comme pas mal d'autres séries) n'est pas en ligne : il vous faudra donc vous déplacer à Quimper si vous voulez consulter. N'oubliez pas de téléphoner aux AD auparavant.
Par ailleurs je suppose qu'il n'y avait pas qu'un seul instituteur à Plourin lès Morlaix en 1928 : près de 3000 habitants. Donc ne vous attachez pas trop sur une seule personne qui y a été nommée, mais essayez à Quimper de reconstituer la liste des instituteurs présents l'année de conception de votre GM.
Pour simplifier encore : il y avait probablement 2 écoles, publique et confessionnelle ....
Bonsoir Laure ,
Et ne pas oublier qu'à l'époque ,il y'avait des écoles de filles et des écoles de garçons (11 garçons et 5 filles reçus au Certificat d'Etude à PLOURIN LES MORLAIX en 1928 ,PLOURIN LES MORLAIX qui comptait 2200 habitants environ)
Bonjour Laure, J'ai consulté les recensements sur Plougoulm , et ensuite a Quimper , a la recherche d'une institutrice sur une photo en ma possession . Et , j'ai vu qu'à cette époque , l'institutrice , pouvait se trouver tout de suite , dans les premières lignes , du bourg ..( l'école étant souvent près de la Mairie ) , j'avais le nom ,le prénom , la date de naissance , et la ville de naissance , et le métier . (souvent logement dans l'école) Exemple , L'instituteur , serait marqué ... chef ( de famille) avec tous les renseignements , le conçernant. ensuite quand il aura des enfants , il y aura une ligne pour l'épouse , et les jumeaux seront en dessous , avec les dates de naissance. ( en vous rendant a Quimper , vous avez l'autorisation de consulter les années qui ne sont pas consultables sur l'écran chez vous )..... Bonne recherche . Bien cordialement . Yvonne Prigent .
Merci Yvonne, ça me rassure ! Je ne sais pas quand je pourrai aller à Quimper, ça me démange maintenant mais ça ne sera pas avant les prochaines vacances ! Suspense suspense
je me permets de revenir vers vous car, contrairement à ce que j'avais prévu, je n'ai pas pu me déplacer à Quimper pendant les vacances et il semble peu probable que j'arrive à trouver le temps avant un moment.
Je me demandais si éventuellement une bonne âme aurait prévu de faire quelques recherches sur place et aurait le temps de consulter les registres pour moi afin de faire avancer mon enquête ?
Voici la notice de celui qui pourrait bien être celui que recherche Laure, et que je lui ai envoyée il y a deux mois :
ARZIC Théophile
Né le 28 février 1905 à Berrien (Finistère), mort le 21 décembre 1986 à Plougonven (Finistère) ; instituteur dans le Finistère ; militant syndicaliste ; militant socialiste. Fils d’un artisan sabotier non pratiquant à la différence de sa mère, Théophile Arzic reçut les premiers sacrements catholiques. Élève de l’école primaire supérieure de Morlaix (Finistère, 1918-1921), puis de l’École normale d’instituteurs de Quimper (1921-1924), reçu au brevet supérieur, il suivit les cours de préparation militaire supérieure mais ne passa pas les épreuves finales. Il devint instituteur dans le Finistère. Après son service militaire, il se maria, religieusement « pour ma belle famille », en août 1931 à Penharz (Finistère) avec une institutrice, née à Brest et fille d’un agent militaire. Le couple eut quatre enfants qui ne reçurent pas de sacrements religieux. Avec son épouse, il obtint un poste double dans le hameau de Saint-Cadou à Sizun où ils enseignèrent jusque dans les années 1950. Sa pédagogie était fondée sur les méthodes actives. Arzic adhéra en 1924 au syndicat de la Fédération unitaire de l’enseignement et, après la naissance du Syndicat de l’enseignement laïque du Finistère, il fut élu, en juillet 1933, membre du conseil syndical et du bureau, l’année suivante chargé des archives, il devint responsable de la propagande en septembre 1937, redevenant archiviste jusqu’en juillet 1938. Il fut délégué au congrès national de Nantes (1938). Avec son épouse, il fut gréviste le 12 février 1934 et le 30 novembre 1938. Il participa à certaines actions contre la guerre proposée par le SNI et fut actif dans l’accueil des républicains espagnols. Arzic devint membre du Parti socialiste SFIO en 1924 Secrétaire de la section socialiste de Sizun jusqu’à sa mobilisation en 1939, il était aussi membre de la Ligue des droites de l’homme. comme Sous-officier, fait prisonnier, il fut captif en Allemagne (Stalag XVIIB) . Secrétaire du groupe breton, il participa à des actions anti-allemandes. Inquiété, il fut envoyé en kommando de travail. A la Libération, nommé instituteur au cours complémentaire de Plougasnou puis en devint le directeur jusqu’à sa retraite en 1961. Toujours socialiste SFIO, membre du secrétariat de la section de Plougasnou, il partageait les analyses de Tanguy-Prigent et passa comme lui au Parti socialiste autonome puis au Parti socialiste unifié. Secrétaire d’une association d’anciens prisonniers, il en démissionna en désaccord avec ses camarades à propos de la bénédiction du drapeau à l’église à laquelle il était opposé. SOURCES : Mairie de Plougasnou. — Presse syndicale. Notice rédigée par Jacques Girault de MAITRON.
Théophile a épousé le 8 août 1931 à Penhars (Quimper) Germaine Olive Marie Emilie NICOLAS
Naissance - 03/01/1909 - Brest (Brest Centre) NICOLAS Germaine Olive Marie Emilie fille de Emile Louis Marie, Matelot torpilleur Breveté , âgé de 24 ans et de Marie Albertine FAVE, âgée de 24 ans Notes : Parents X le 07/03/1908 à Brest Saint-Pierre-Quilbignon Mentions marginales : X le 08/08/1931 à Penhars (finistère) avec Arzic Théophile + le 05/03/2001 à Lanmeur (Finistère)
Prisonniers 40/45 : Théophile Berrien, serg., 4S4°R.I. Stalag XVIIB Né le 28 février 1905 à Berrien (Finistère), mort le 21 décembre 1986 à Plougonven (Finistère) ; instituteur dans le Finistère ; militant syndicaliste ; militant socialiste.
Merci Jean Claude, c'est effectivement pour moi la plus grosse piste, quasiment certaine ! La seule façon d'être certains serait au final de pouvoir retrouver ses descendants, et parmi eux deux jumeaux dont un décédé assez jeune ! C'est d'autant plus intéressant qu'on en sait pas mal sur le personnage !
Suite de l'enquête... une très gentille personne s'est déplacée pour moi aux archives, malheureusement sans succès:
En effet compte tenu de la campagne de nettoyage en cours aux AD29 les dossiers de la série T concernant le couple ARZIC/NICOLAS ne sont pas consultables en salle de lecture ( à priori ce sera possible début 2017).
En ce qui concerne les recensements de population,le recensement de 1936 est en cours de numérisation et n'est donc pas accessible pour l'instant.
La famille ARZIC ne figure pas à Sizun, y compris dans la section de commune de Saint Cadou, dans le recensement de 1946.
J'ai un peu de neuf de mon côté, l'adorable dame qui s'est occupée de fouiller les registres pour moi n'a pas pu trouver de trace des enfants dans les archives "professeurs", mais dans le recensement, on trouve bien deux enfants nés en 1946 à Plougasnou, Georges et Yvonne ! J'ai trouvé des traces dudit Georges sur internet, toujours fort en vie (il serait donc mon grand-oncle!) mais rien sur Yvonne. J'ai demandé des renseignements à la mairie de Plougasnou qui n'a pas répondu.