Bonsoir Christian,
Avec les habituelles précautions d'usage, puisque nous n'avons pas l'acte original, je suggère qu'il pourrait s'agir d'une latinisation de Mahaut/Mahote.
Cordialement.
190 résultats trouvés
- 26/08/2012 19:35
- Forum : Linguistique
- Sujet : Prénom Machotta
- Réponses : 2
- Vues : 2128
- 07/08/2012 18:07
- Forum : Linguistique
- Sujet : Maison "mesnalle"
- Réponses : 2
- Vues : 2328
Bonjour Jacqueline, bonjour Hyacinthe,
Je suis pour ma part tenté de reconnaitre dans l'adjectif mesnal, un dérivé de mesnie, qui désigne ce que nous appellerions aujourd'hui la "maisonnée".
Cependant il est bien possible que dans les actes de la pratique dont il est ici question, la quasi-homonymie avec l'adjectif manal ne permette pas de percevoir l'éventualité d'une nuance, au demeurant subtile car dans un cas comme dans l'autre, nous nous situons dans la postérité du latin maneo.
Cordialement.
Je suis pour ma part tenté de reconnaitre dans l'adjectif mesnal, un dérivé de mesnie, qui désigne ce que nous appellerions aujourd'hui la "maisonnée".
Cependant il est bien possible que dans les actes de la pratique dont il est ici question, la quasi-homonymie avec l'adjectif manal ne permette pas de percevoir l'éventualité d'une nuance, au demeurant subtile car dans un cas comme dans l'autre, nous nous situons dans la postérité du latin maneo.
Cordialement.
- 07/08/2012 10:09
- Forum : Linguistique
- Sujet : Lieu : "Guerny" près de Morlaix
- Réponses : 8
- Vues : 4474
- 06/05/2012 22:30
- Forum : Linguistique
- Sujet : Le Champ de la Rive, à Saint-Pol-de-Léon
- Réponses : 8
- Vues : 7706
- 03/05/2012 10:30
- Forum : Linguistique
- Sujet : Le Champ de la Rive, à Saint-Pol-de-Léon
- Réponses : 8
- Vues : 7706
Bonjour Yvonne,
et merci de votre réponse.
La plus ancienne attestation que j'ai trouvée est de nature "littéraire" : elle figure sous la plume de l'abbé Louis-François-Bernard Kerné, dans son ouvrage consacré à Saint-Joseph, autrefois Bel-Air, maison de repos pour les prêtres âgés et infirmes, à Saint-Pol-de-Léon, paru en 1891, p. 42.
Comme le toponyme s'applique un endroit inhabité, il y a peu de chance pour le rencontrer dans des documents de type registres BMS : A. Deshayes n'en fait pas mention.
On peut également penser à un toponyme en breton (park an aod)...
Bien cordialement.
et merci de votre réponse.
La plus ancienne attestation que j'ai trouvée est de nature "littéraire" : elle figure sous la plume de l'abbé Louis-François-Bernard Kerné, dans son ouvrage consacré à Saint-Joseph, autrefois Bel-Air, maison de repos pour les prêtres âgés et infirmes, à Saint-Pol-de-Léon, paru en 1891, p. 42.
Comme le toponyme s'applique un endroit inhabité, il y a peu de chance pour le rencontrer dans des documents de type registres BMS : A. Deshayes n'en fait pas mention.
On peut également penser à un toponyme en breton (park an aod)...
Bien cordialement.
- 02/05/2012 18:40
- Forum : Linguistique
- Sujet : Le Champ de la Rive, à Saint-Pol-de-Léon
- Réponses : 8
- Vues : 7706
- 11/04/2012 19:06
- Forum : Linguistique
- Sujet : Le Champ de la Rive, à Saint-Pol-de-Léon
- Réponses : 8
- Vues : 7706
Le Champ de la Rive, à Saint-Pol-de-Léon
Bonsoir,
Je suis à la recherche des plus anciennes attestations de ce toponyme.
Merci d'avance.
Cordialement.
Je suis à la recherche des plus anciennes attestations de ce toponyme.
Merci d'avance.
Cordialement.
- 24/12/2011 12:27
- Forum : Linguistique
- Sujet : Prénom Trémeur
- Réponses : 16
- Vues : 9615
Bonjour Pierre Yves, bonjour et Joyeux Noël à tous,
Sur Commor, je me permets de renvoyer à mon article déjà ancien "Commor entre le mythe et l’histoire : profil d’un ‘chef’ breton du VIe siècle", paru dans les Mémoires de la Société historique et archéologique de Bretagne, t. 74 (1996), p. 419-427.
Bien cordialement.
chopendoz a écrit : La légende de Triphine et Commore est en fait assez fabuleuse. Henry Marsille (Saint Gildas et l'abbaye de Rhuys, Bull. de la Société Polymathique du Morbihan, 1974) disait que Commore réincarnait en Bretagne le mythe de Cronos qui mangeait ses propres enfants au fur et à mesure de leur naissance et qu'un jour, son épouse Rhéa, pour soustraire à l'appétit de son compagnon l'enfant qu'elle portait en son sein, descendit secrètement du ciel pour accoucher en cachette.
Sur Commor, je me permets de renvoyer à mon article déjà ancien "Commor entre le mythe et l’histoire : profil d’un ‘chef’ breton du VIe siècle", paru dans les Mémoires de la Société historique et archéologique de Bretagne, t. 74 (1996), p. 419-427.
Bien cordialement.
- 23/12/2011 17:13
- Forum : Linguistique
- Sujet : Prénom Trémeur
- Réponses : 16
- Vues : 9615
chopendoz a écrit :... comme je suis intrigué par le commentaire de Lobineau sur l'évolution du nom de saint Trémeur (Gildas à l'origine, surnommé Trechmeur par la suite), auriez-vous des infos complémentaires sur ce point particulier ? L'hypothèse est sans doute tout à fait farfelue mais a-t-on déjà envisagé l'idée que Trémeur ait pu être un moine originaire de Saint-Gildas de Rhuys, un Gildasien ?
Bonsoir Pierre Yves, bonsoir à tous,
La légende de sainte Tréphine et de saint Trémeur n’est qu’un épisode de la vita de saint Gildas [BHL 3541], composée à l’abbaye de Rhuys au XIe siècle : F. Lot s’était efforcé de montrer en son temps — et la démonstration conserve une grande partie de sa force malgré certains excès, surtout formels — que l’hagiographe , pour donner un peu de consistance à la geste de son héros, présenté comme le fondateur de l’abbaye, avait accueilli dans son ouvrage l’histoire de sainte Trifine. Or, pour l’éminent historien, cette histoire n’est pas autre chose qu’un conte populaire ; mais en présentant Trifine comme la fille du comte de Vannes, Guérec, et surtout comme la femme de Commor, personnage dont la dimension politique doit être reconsidérée , l’hagiographe a inséré ce conte « avec habileté » dans une trame historique principalement inspirée par la lecture de Grégoire de Tours et du pseudo-Frédégaire .
Gildas est lui aussi un personnage historique, avant tout connu pour avoir composé le De Excidio Britanniae, ouvrage qui, dans le genre de l’admonestation, décrit sur un ton imprécatoire la situation de l’île de Bretagne au VIe siècle ; mais, Breton insulaire, il ne semble pas s’être intéressé à l’Armorique et son séjour en Armorique n’est nullement assuré .
Dans sa biographie composée à Rhuys, un très court chapitre est consacré à la venue au monde et à la destinée du fils de Trifine : à l’annonce de cette naissance, saint Gildas ordonna de baptiser l’enfant et de lui donner son propre nom (cum mulier filium peperisset, nuntiatum est ad beatum Gildam ; qui jussit puerulum baptisari nomenque suuum ei imponere fecit) ; puis le saint s’employa à ce que l’enfant, venu en âge, se forme par les nobles études des lettres (et, ablactatum, liberalibus literarum studiis erudientum tradidit) ; enfin, tandis que Trifine s’était retirée dans un monastère où elle s’adonna jusqu’à sa mort à la prière et au jeûne, son fils, réputé lui même pour ses vertus et ses miracles, acheva la sainte existence qu’il avait menée (filius vero ejus, et ipse clarus virtutibus et miraculis, beatam quam duxerat vitam beato fine complevit). Ces maigres indications, qui ont l’allure d’un résumé, sont complétées par la précision suivante, laquelle se dénonce manifestement comme une interpolation : « celui-ci donc, les Bretons, pour le distinguer de l’autre saint Gildas, ne l’appellent pas Gildas mais Trémeur » (hunc ergo, Britanni, ob discretionem alterius beati Gildae, non Gildam eum sed Trechmorum vocant).
Les circonstances et les raisons de cette interpolation semblent assez faciles à déterminer : pour compenser partiellement l’absence à Rhuys des reliques du fondateur de l’abbaye, l’hagiographe primitif avait insisté sur l’existence d’un autre Gildas. Par la suite, peut-être en s’inspirant du récit qui avait cours à l’abbaye de Déols , l’interpolateur a signalé la translation des reliques en Berry ; mais il a surtout « ajouté que, avant de quitter Ruis, l’abbé Daioc “cacha sous l’autel huit des grands os du corps de Gildas, retrouvés de nos jours dans son sarcophage ”, assertion dont l’impudence naïve saute aux yeux » et qui pouvait donner lieu, au sein de l’abbaye même, à des discussions sur l’identité de ce Gildas. D’où le probable recours à un subterfuge : le filleul du saint, nous dit-on, était en fait connu sous le nom de Trémeur, hagionyme que l’interpolateur est allé chercher on ne sait où, peut-être même à Carhaix ; rien n’empêche, en effet, que saint Trémeur ait fait sur place l’objet d’un culte très ancien.
Bien cordialement.
Joyeux Noël à tous !
- 22/12/2011 18:38
- Forum : Linguistique
- Sujet : Prénom Trémeur
- Réponses : 16
- Vues : 9615
Bonsoir à tous,
Une petite notule sur le culte de saint Trémeur à Carhaix est accessible en ligne en cliquant ici.
Cordialement.
Une petite notule sur le culte de saint Trémeur à Carhaix est accessible en ligne en cliquant ici.
Cordialement.
- 07/12/2011 23:28
- Forum : Linguistique
- Sujet : Prénoms bretons
- Réponses : 17
- Vues : 12669
Bonsoir è tous,
Sur le nom Yves, l'article ancien de F. Falc'hun, "Les noms bretons de saint Yves", dans Annales de Bretagne, t. 50 (1943), p. 177-194 est encore très profitable à consulter.
B. Tanguy et J.-P. Lethuillier sont revenus sur la question, notamment dans les actes du colloque Saint Yves et les Bretons - Culte, images, mémoires (1303-2003) publiés sous la direction de Jean-Christophe Cassard et Georges Provost, Rennes, 2004, respectivement p.125-139 et 155-168.
Cordialement.
Sur le nom Yves, l'article ancien de F. Falc'hun, "Les noms bretons de saint Yves", dans Annales de Bretagne, t. 50 (1943), p. 177-194 est encore très profitable à consulter.
B. Tanguy et J.-P. Lethuillier sont revenus sur la question, notamment dans les actes du colloque Saint Yves et les Bretons - Culte, images, mémoires (1303-2003) publiés sous la direction de Jean-Christophe Cassard et Georges Provost, Rennes, 2004, respectivement p.125-139 et 155-168.
Cordialement.
- 07/12/2011 14:28
- Forum : Linguistique
- Sujet : François LE VAILLANT, "Notoire du Peuple" en 1800
- Réponses : 21
- Vues : 9849
Re: François LE VAILLANT Notaire du Peuple
Thérèse Blanc-Caugant a écrit :Déjà ! Quelle bonne surprise !
Voilà qui nous donne clairement la réponse à ma question initiale.
... Et qui nous apprend que la titulature "notaire du peuple", inédite pour moi, a bien existé.
Reste à savoir si elle se retrouve dans d'autres actes de la pratique ou s'il s'agit d'un hapax.
Encore merci à Thérèse d'avoir posé la question, aux contributeurs qui ont enrichi le débat et à Hervé pour nous avoir procuré la copie de l'acte concerné.
Cordialement.
- 07/12/2011 0:01
- Forum : Linguistique
- Sujet : François LE VAILLANT, "Notoire du Peuple" en 1800
- Réponses : 21
- Vues : 9849
Bonsoir à tous,
Je suis extrêmement dubitatif sur la formule "Notaire du peuple", qui ne se retrouve à ma connaissance que dans la Russie soviétique.
Pendant la période révolutionnaire en France, à partir de 1792, les notaires ex-royaux étaient "notaires de la République", avant de devenir, sous l'Empire, des "notaires impériaux".
Cordialement.
Je suis extrêmement dubitatif sur la formule "Notaire du peuple", qui ne se retrouve à ma connaissance que dans la Russie soviétique.
Pendant la période révolutionnaire en France, à partir de 1792, les notaires ex-royaux étaient "notaires de la République", avant de devenir, sous l'Empire, des "notaires impériaux".
Cordialement.
- 05/12/2011 18:13
- Forum : Linguistique
- Sujet : François LE VAILLANT, "Notoire du Peuple" en 1800
- Réponses : 21
- Vues : 9849
- 01/12/2011 10:16
- Forum : Linguistique
- Sujet : Equivalent en français de Glaizran
- Réponses : 11
- Vues : 14204