89 résultats trouvés

par pellan jean françois
22/09/2008 13:28
Forum : Familles
Sujet : Décès HUET Jeanne Yvonne après 1889
Réponses : 4
Vues : 2715

gabyhmd a écrit :Bonjour Jean François,

Tout d'abord, Merci de me répondre.
Je n'ai pas encore mis ma généalogie sur Internet, je ne fais des recherches que depuis 2 ans environ.
Ma grand mère était une MEUDEC,
Fille de MEUDEC Jean Charles Yves X SANZOR Emilie
Petite fille de MEUDEC Jean François X GUENOLE Anne Marie
Et arrière Petite Fille de MEUDEC Yves X HUET Jeanne Yvonne.

Pour faire simple, j'ai découvert que je descendais, comme beaucoup, du
patriarche Isaac HUET, par 3 branches :

- D'abord par Gilles, qui nous donne après quelques générations, Maurice HUET (père de ma Jeanne Yvonne HUET)

- Puis par Philippine qui en passant par le mariage LEBEL X ALEXANDRE me donne Thomas ALEXANDRE (père de Marie Claudine, et grand-père de ma Jeanne Yvonne HUET)

- Et enfin par Estienne, qui en passant par les RUO (Ruault), PIHAN, FAUDET, me redonne Marie Claudine ALEXANDRE (mère de ma Jeanne Yvonne HUET).

J'ai l'habitude de vérifier toutes mes données en recherchant les actes, je n'ai pas tout bien sûr, mais j'avance petit à petit...
Si par hasard il vous manquait des actes que je possède, je vous les transmettrai sans pb.

J'ai, dans mes classeurs, le décès d'une Jeanne Marie HUET, je pensais que c'était la bonne, puisqu'il est indiqué fille de Maurice et Jeanne Claudine Alexandre mais...elle est décédée en 1887 et la mienne était encore en vie en 1889 alors ...pas de chance.

C'est avec joie que j'accepterai votre aide, si gentiment proposée.

J'espère ne pas avoir été trop longue
Amicalement
Christine :D


Bonjour,

Merci pour les renseignements fournis.
Toutefois, sur ma boîte aux lettres perso, je vous remercie de me donner un peu plus de détails avec les dates et lieux de N, M et D depuis vous, afin de compléter la base des papetiers et de faire les cousinages.

Merci de me dire si vous êtes membre du CGF également.

Je vous fournirai ce soir, les date et lieu de décès de Jeanne Yvonne Huet-Meudec.

Bien cordialement
par pellan jean françois
21/09/2008 22:23
Forum : Familles
Sujet : Décès HUET Jeanne Yvonne après 1889
Réponses : 4
Vues : 2715

Re: Décès HUET Jeanne Yvonne après 1889

gabyhmd a écrit :Bonjour à tous

Je suis à la recherche du
Décès de HUET Jeanne Yvonne,
- Elle est née à Pleyber Christ le 10/07/1842,
(fille de Maurice et ALEXANDRE Marie Jeanne).
- Elle s'est mariée à Pleyber Christ le 20/10/1862 avec Yves MEUDEC
Son mari décède en 1880 à St Thégonnec.
- Elle est présente au mariage de son fils à Brest, en 1889.
Ce même fils décède à Brest en 1891.
Je ne sais rien de plus ! S'est elle remariée ? et surtout
Aucune trace de son Décès

Si vous avez des pistes, elles sont les bienvenues.
Amicalement
Christine :D

Bonsoir,

Je n'ai pas le décès que vous recherchez.
Par contre, saviez vous que cette Jeanne Yvonne HUET et ses ascendants font partie de la dynastie des papetiers ?

J'ai donc l'ascendance HUET et ALEXANDRE, sur de nombreuses générations.

Si cela vous intéresse, merci de me donner votre généalogie de vous jusqu'à cette Jeanne Yvonne HUET.
Je vous adresserai ensuite ce que j'ai.

Bien cordialement
par pellan jean françois
13/09/2008 21:50
Forum : Linguistique
Sujet : Lieu-dit Kerbrezel
Réponses : 3
Vues : 3244

Re: Lieu-dit Kerbrezel

tgarrec a écrit :Bonjour,

Est-ce que quelqu'un connaitrait le lieu de kerbrezel.J'ai trouvé ce lieu sur une carte entre siizun et Commana.Sur la carte celà semble être un village.J'ai regardé sur RECIF, mais ce village n'existe pas.Pas d'infos non plus dans la recherche du forum.De quelle commune dépend-t-il??

Cordialement,

Thierry Garrec


Bonjour,

Il existe 3 Kerbrezel dans le Finistère. Ce sont bien sûr des hameaux dépendants d'une Commune.
L'un est à Rosnoen (canton du Faou)
Le second est à Sizun
Et le troisième à Commana.

RECIF n'est pas un outil pour trouver les villages, hameaux et lieux-dits. Il n'a d'utilité que pour trouver les actes de naissance, mariage et décès.

Bien cordialement
par pellan jean françois
13/08/2008 13:12
Forum : Linguistique
Sujet : Métier : Tisserand de bernes
Réponses : 15
Vues : 9885

Voici la définition que je propose pour le Généadico, pour Berne :

BERNES (Tisserand de) :
La berne était en Bretagne une toile grossière notamment fabriquée dans la région de Kerlouan.
Notons que la berne désignait aussi, dans les années 1600 en France, une couverture tendue par plusieurs personnes sur laquelle on faisait sauter quelqu'un pour se moquer de lui. Ce mot s'est sans doute confondu avec le vieux français "bergne" ou "berne", qui était le nom d'un manteau de femme, que le français avait emprunté à l'espagnol "bernia", qui est sans doute lui-même une aphérèse de "Hibernia", mot qui désigne en latin l'Irlande où existe ce type de manteau....à moins que l'espagnol ne l'ait emprunté à l'arabe.
Dans l'expression "mettre le drapeau en berne", berne a une origine bien différente, car il vient du néerlandais berm "bord", le " m " final étant devenu en français par délabialisation un " n ".

Si Thierry veut bien nous donner les références au livre de Louis Elegoët, ce serait intéressant de l'ajouter.

Bien cordialement
par pellan jean françois
13/08/2008 12:50
Forum : Linguistique
Sujet : Métier : Tisserand de bernes
Réponses : 15
Vues : 9885

Re: Tisserand de bernes

thierry martin a écrit :c'est exatement cela, un tisserand de toile grossiere
une partie de mes ancetres de Kerlouan exercait ce métier

Un des ouvrages de Louis Elegoet en parle de ces tailleurs.


Bonjour,

On va donc inclure "berne" dans le Généadico. Voilà une définition qui était intéressant à connaître.

Bien cordialement
par pellan jean françois
12/08/2008 22:59
Forum : Linguistique
Sujet : Connaissez-vous la signification de votre patronyme ?
Réponses : 257
Vues : 267319

Salmard-56 a écrit :Re,

Si, si, cherchons plus loin ! C'est une taquinerie de Raymond qui m'a dans son collimateur depuis une sombre histoire d'éthymologie germanique (franque) pour des noms portés en Bretagne ! :lol:

J'ai trouvé ce nom GAZIO à Plumelec et aux alentours.

Si vous avez des pistes, n'hésitez pas. :wink:

Cordialement,
Fabien.


Bonsoir,

Je crois que la première chose à faire quand on recherche l'étymologie d'un nom de famille, c'est tout d'abord de regarder où se situe la concentration du nom en question.
Le Répertoire Fordant est d'une grande utilité. Il nous apprend qu'entre 1891 et 1990, il y a eu 108 naissances de GAZIO et que la commune où on en trouve le plus c'est Plumeulec dans le Morbihan.
A priori on peut en déduire que c'est un nom breton, qui doit donc en principe s'expliquer à partir de la langue bretonne.
La finale " o " est très intéressante, car elle dénote une localisation en Bretagne soit dans le Morbihan soit dans les Côtes d'Armor. Dans le Léon, on aura plutôt la finale " ou ". Ex : Dreno dans le 56 et Drenou dans le 29,
Riou dans le 29 et Rio dans le 22 et le 56, etc....
Si on ajoute un " u " en finale du patronyme en question cela donne donc GAZIOU (nom qui a existé en Finistère) qui est donc à rapprocher du nom GOAZIOU, qui vient du breton gwas, homme, serviteur.

Bien cordialement
par pellan jean françois
25/07/2008 19:26
Forum : Annonces
Sujet : la loi sur les nouveaux délais de communication des archives
Réponses : 23
Vues : 41946

Bonjour,

Lors de mon premier message, j'avais indiqué, sur la foi d'une lecture, que la nouvelle loi sur les Archives rentrerait en vigueur au 1er janvier 2009.

En lisant le texte de loi, je ne trouve nulle part mention d'un tel délai. Il me semble donc que la loi est rentrée en application une fois le Journal Officiel arrivé dans le département comme il est de coutume en la matière.

Là où il y avait un délai de 100 ans, on doit donc substituer le nouveau délai de 75 ans pour avoir communication libre du document. Il reste à savoir si on pourra consulter par soi même les documents, car il est évident que les registres compris entre 75 et 105 ans environ sont toujours en activité afin d'y apposer des mentions marginales. Quand on avait le délai de 100 ans, peu de personnes dépassant cet âge, il n'y avait donc pas de problème.
La loi indique également un délai de 25 ans après le décès d'une personne pour la communication de la teneur des actes le concernant. Un mariage célébré, il y a 40 ans et si les deux conjoints sont décédés depuis plus de 25 ans pourrait donc être communicable bien avant le délai de 75 ans. Idem pour un acte de naissance.
Il me semble qu'il faut comprendre cela de la loi. Il reste à savoir si les circulaires d'application de la loi iront dans ce sens...car comme chacun le sait les agents des administrations n'appliquent en général les lois que lorsqu'ils reçoivent les circulaires !!!

Je prépare pour le LIEN, tout un article sur cette nouvelle loi des Archives qui bouleverse bien des choses et sans doute aussi des habitudes.

Bien cordialement
par pellan jean françois
15/07/2008 22:21
Forum : Linguistique
Sujet : mort civilement par condamnation
Réponses : 10
Vues : 15282

Re: mort civilement par condamnation

LE MOIGNE Pierre a écrit :Bonjour,
Le 29 septembre 1744, un décret de justice émancipe les enfants mineurs de Jan Helgouach et Marie Brenault. Marie Brenault est déjà décédée mais le père est dit " mort civilement par condamnation", ce qui motive la demande des mineurs pour disposer de leurs biens.
J'imagine que le père fut déchu de tous ses droits civils à la suite d'une affaire qu'il faudra élucider.
Cela dit, le décret dont voici une transcription rapide donne des indications intéressantes sur la parenté des mineurs.
Du 29 septembre 1744, devant le Sénéchal.....ont comparu Michel et Jan HELGOUACH, enfants de Jan HELGOUACH, mort civillement par condamnation, de son mariage avec déffunte Marie BRENAUT, demeurant au lieu de Guernabloch Huella en la paroisse d'Irvillac, lesquels assistés de Me Jean François GIRAULT, leur procureur, ont remontré qu'ils ont obtenu de la Chancellerie de cette province de Bretagne des lettres de dispense d'age ..... afin d'obtenir l'administration de leurs biens.....
En l'endroit se sont présentés les parents... à savoir au paternel :
Hervé ROGNANT mary et procureur de droit d'Anne MADEC parente au second degré des mineurs, demaurant au lieu de Villarec
Jean ROGNANT fils dudit Hervé, parent au tiers degré demaurant au Villarec
Hervé YVINNEC père du village de Kerivoal St Elloy paroisse d'Irvillac, parent au même degré que ledit ROGNANT père
autre HERV2 YVINNEC fils du même lieu de Kerivoal parent au quart degré .... de ROGNANT fils
Guillaume DENIEL du manoir de Guiler paroisse d'Irvillac parent en pareil degré que le précédent
Guillaume MADEC, même parent que le dit DENIEL demeurant au dit lieu de Guiller

au maternel

Vénérable et discret missire Allain BRENAUT, prêtre, frère de deffunt Jan BRENAUT, ayeul maternel des dits mineurs demeurant au bourg paroissial d'Irvillac
Allain BRENAUT, frère de la mère des mineurs demeurant au lieu de Kerdilès en Irvillac
Jean BRENAUT parent au même degré du lieu de Rochconcuff en Irvillac
Pierre MORVAN, mary de Françoise BRENAUT parente au même degré demaurant au lieu de Kerguellen en la paroisse de Dirinon
Jan et Guillaume BRENAUT aussy parents au même degré et demeurant séparement au lieu de Lohan en Irvillac

De tout quoi nous avons décerné acte et avons émancipé de justice les dits mineurs ......
E
t la photographie est jointe pour ceux qui, comme moi, ont cet ancêtre dans leur ascendance.

Image

Bonne soirée


Bonsoir,

L'acte que vous citez est bien intéressant.

J'ignorais que la mort civile ait existé sous l'Ancien Régime.

Avec l'instauration du Code civil en 1804 et jusqu'en 1854, une fiction de la loi avait pour effet de faire considérer comme mort un condamné aux travaux forcés à perpétuité ou à la déportation et d'entraîner pour lui, au point de vue de sa condamnation civile, les effets légaux de la mort naturelle. Son mariage était dissous, son conjoint réputé veuf pouvait se remarier.

Comme rien ne se crée vraiement ex-nihilo en Droit, il faut donc penser qu'avant 1804, ce genre de peine civile existait déjà et doit donc expliquer le pourquoi du Décret de mariage.

J'ai consulté rapidement la table des matières de la Trés Ancienne Coutûme de Bretagne, mais je n'ai rien trouvé en la matière.
Si quelqu'un a des lumières sur cette question de notre Ancien Droit, ce serait fort intéressant d'avoir les références aux textes....afin de bâtir un article pour notre revue LE LIEN.

Bien cordialement
par pellan jean françois
06/07/2008 22:41
Forum : Annonces
Sujet : la loi sur les nouveaux délais de communication des archives
Réponses : 23
Vues : 41946

Re: ARCHIVES PUBLIQUES (délai de communication)

PENNANECH ANNE MARIE a écrit :Bonjour à tous,

Suite aux débats, concernant les communications des BMS, il me semble lire sur l'article que Jean Claude Bourgeois a écrit sur le forum ,que nous pourrons les consulter à partir de cinquante ans. Et que les recensements de la population sont reportés à 75 ans au lieu de cent ans. Il y a certainement un bug quelque part, car les recensements ont toujours été de 30 ans depuis que j'ai entamé mes recherches en 1980.

Voici un petit résumé:

Ainsi aprés avoir souhaité en première lecture, soumettre à un délai de communication de 75 ans, particulièrement protecteur, tous les documents relatifs à la vie privée des personnes-au lieu de cent ans pour les registres d'état civil, les documents juridictionnels ou les actes de notaires, mais soixante ans pour d'autres-Le Sénat s'est rallié à notre assemblée, qui l'a ramené à cinquante ans afin de ne pas le prolonger s'agissant de ces derniers documents.
En outre les recensements de population, que le sénat aurait souhaité maintenir à cent ans, a été aligné par notre assemblée sur le délai de 75 ans.

Ai-je bien compris le texte, et les BMS sont-ils communicables à partir de 50 ans.

Merci pour vos réponses.

Amicalement
Anne Marie


Bonsoir,

Lors des discussions au Parlement, il avait été prévu un moment de passer les délais à 50 ans. Les sénateurs s'y sont opposés.
En deuxième lecture, il a été décidé finalement que le délai serait de 75 ans.

A partir du 1er janvier 2009, le délai passe donc de 100 à 75 ans pour une consultation en direct par soi-même de l'original.
D'un autre côté, je ne vois pas, les registres de plus de 75 ans, dans les communes de moins de 2000 habitants, quitter leur commune aussi vite que cela, car il faudra bien continuer à mettre des mentions marginales sur les actes de naissances. Rares seront les mentions sur les actes de mariages de plus de 75 ans, par contre ! (sauf cas d'oubli d'une mention, par ex.)

Bien cordialement
par pellan jean françois
03/07/2008 21:39
Forum : Annonces
Sujet : la loi sur les nouveaux délais de communication des archives
Réponses : 23
Vues : 41946

Bonsoir,

Voici ce qui écrit dans le Chapitre III de la loi, en ce qui concerne la communication :

"« Régime de communication

« Art. L. 213-1. – Les archives publiques sont, sous réserve des dispositions de l’article L. 213-2, communicables de plein droit.

« L’accès à ces archives s’exerce dans les conditions définies pour les documents administratifs à l’article 4 de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 portant diverses mesures d’amélioration des relations entre l’administration et le public et diverses dispositions d’ordre administratif, social et fiscal.

« Art. L. 213-2. – Par dérogation aux dispositions de l’article L. 213-1 :

« I. – Les archives publiques sont communicables de plein droit à l’expiration d’un délai de :

« 1° Vingt-cinq ans à compter de la date du document ou du document le plus récent inclus dans le dossier :

« a) Pour les documents dont la communication porte atteinte au secret des délibérations du Gouvernement et des autorités responsables relevant du pouvoir exécutif, à la conduite des relations extérieures, à la monnaie et au crédit public, au secret en matière commerciale et industrielle, à la recherche par les services compétents des infractions fiscales et douanières ou au secret en matière de statistiques sauf lorsque sont en cause des données collectées au moyen de questionnaires ayant trait aux faits et comportements d’ordre privé mentionnées aux 4°et 5° ;

« b) Pour les documents mentionnés au dernier alinéa de l’article 1er de la loi n° 78-753 du 17 juillet 1978 précitée, à l’exception des actes et documents produits ou reçus par les assemblées parlementaires ;

« c) Pour les documents élaborés dans le cadre d’un contrat de prestation de services exécuté pour le compte d’une ou de plusieurs personnes déterminées, sauf si ces documents entrent, du fait de leur contenu, dans le champ d’application des 3° ou 4° du présent I ;

« 2° Vingt-cinq ans à compter de la date du décès de l’intéressé, pour les documents dont la communication porte atteinte au secret médical. Si la date du décès n’est pas connue, le délai est de cent vingt ans à compter de la date de naissance de la personne en cause ;

« 3° Cinquante ans à compter de la date du document ou du document le plus récent inclus dans le dossier, pour les documents dont la communication porte atteinte au secret de la défense nationale, aux intérêts fondamentaux de l’État dans la conduite de la politique extérieure, à la sûreté de l’État, à la sécurité publique ou à la protection de la vie privée, à l’exception des documents mentionnés aux 4° et 5°. Le même délai s’applique aux documents qui portent une appréciation ou un jugement de valeur sur une personne physique, nommément désignée ou facilement identifiable, ou qui font apparaître le comportement d’une personne dans des conditions susceptibles de lui porter préjudice.

« Le même délai s’applique aux documents relatifs à la construction, à l’équipement et au fonctionnement des ouvrages, bâtiments ou parties de bâtiment utilisés pour la détention des personnes ou recevant habituellement des personnes détenues. Ce délai est décompté depuis la fin de l’affectation à ces usages des ouvrages, bâtiments ou parties de bâtiment en cause ;

« 4° Soixante-quinze ans à compter de la date du document ou du document le plus récent inclus dans le dossier, ou un délai de vingt-cinq ans à compter de la date du décès de l’intéressé si ce dernier délai est plus bref :

« a) Pour les documents dont la communication porte atteinte au secret en matière de statistiques lorsque sont en cause des données collectées au moyen de questionnaires ayant trait aux faits et comportements d’ordre privé ;

« b) Pour les documents relatifs aux enquêtes réalisées par les services de la police judiciaire ;

« c) Pour les documents relatifs aux affaires portées devant les juridictions, sous réserve des dispositions particulières relatives aux jugements, et à l’exécution des décisions de justice ;

« d) Pour les minutes et répertoires des officiers publics ou ministériels ;

« e) Pour les registres de naissance et de mariage de l’état civil, à compter de leur clôture ;

« 5° Cent ans à compter de la date du document ou du document le plus récent inclus dans le dossier, ou un délai de vingt-cinq ans à compter de la date du décès de l’intéressé si ce dernier délai est plus bref, pour les documents mentionnés au 4° qui se rapportent à une personne mineure.

« Les mêmes délais s’appliquent aux documents couverts ou ayant été couverts par le secret de la défense nationale dont la communication est de nature à porter atteinte à la sécurité de personnes nommément désignées ou facilement identifiables. Il en est de même pour les documents relatifs aux enquêtes réalisées par les services de la police judiciaire, aux affaires portées devant les juridictions, sous réserve des dispositions particulières relatives aux jugements, et à l’exécution des décisions de justice dont la communication porte atteinte à l’intimité de la vie sexuelle des personnes."

Pour moi, il m'apparaît donc que les registres des actes de naissances et de mariages sont librement communicables au bout de 75 ans au lieu de 100 ans, comme c'est encore le cas jusqu'au 31 décembre 2008.
Je suppose que l'on entend par clôture, le fait que le maire clôt à la fin de chaque année le registre qu'il a ouvert en début d'année et que cette date est donc le point de départ pour le calcul des 75 ans.

Bien cordialement à tous
par pellan jean françois
02/07/2008 22:21
Forum : Annonces
Sujet : la loi sur les nouveaux délais de communication des archives
Réponses : 23
Vues : 41946

la loi sur les nouveaux délais de communication des archives

Bonjour à tous,

Hier, 1er juillet a été adoptée la loi Albanel sur les nouveaux délais de communication des Archives.

En résumé, voici ce qui est important de savoir pour les généalogistes :

- les actes de naissances et de mariages seront consultables à partir de 75 ans au lieu de 100 ans
- les actes de décès le sont déjà. Donc aucun changement
- les actes notariés, les documents judiciaires, les dossiers de personnel et les recensements le seront également à partir de 75 ans au lieu de 100.
- le secret médical est de 25 ans après le décès ou 120 ans après la naissance (au lieu de 150)
- les documents concernant la vie privée d'une personne : le délai passe à 50 ans au lieu de 60.

Voilà qui va donc faire beaucoup d'heureux parmi la communauté des généalogistes...et qui va nous donner du travail pour compléter nos relevés du XX siècle puisque l'on va pouvoir aller jusqu'en 1933 !

Attention : la loi ne rentre en application que le 1er janvier 2009.

Un grand merci à la Fédération Française de Généalogie qui a beaucoup oeuvré pour faire abaisser les délais de communication. A ceux qui pensent que la Fédération ne sert à rien, voilà un beau démenti...

Bien cordialement
par pellan jean françois
30/05/2008 22:38
Forum : Linguistique
Sujet : reconnaissance d'enfant
Réponses : 10
Vues : 5661

Re: reconnaissance d'enfant

christian a écrit :bonsoir
j'aimerais avoir quelques précisions lors d'une reconnaissance d'enfant (par conséquent illégitime ?) 6 ans après sa naissance (en 1888)
la mère de l'enfant s'est mariée 6 ans après la naissance de son enfant et sur l'acte de mariage il est précisé qu'ils reconnaissent l'enfant (en 1894).
Voici mes questions :
est-ce que l'époux est le père de cet enfant ou pas obligatoirement ?
est-ce que l'enfant prend le nom de l'époux ou garde t-il le nom de sa mère ?
merci pour votre collaboration


Bonjour,

Reportez vous à ce que j'ai écrit dans le LIEN DU CGF n° 85, (1er Trimestre 2003) p18 et s. "Reconnaissance d'enfant naturel par acte notarié".

Vous abordez une question de Droit et il faut à ce moment là appréhender la législation de l'époque qui est bien différente de celle actuelle.
A partir du moment où un couple est non marié, l'enfant qui naît de leur union est donc naturel. Ce n'est pas parceque les deux parents étaient indiqués dans l'acte qu'ils étaient juridiquement rattachés à cet enfant. Il fallait en effet que les parents le reconnaissent officiellement soit dans l'acte de naissance, soit dans un acte authentique (donc acte notarié) (artilce 334 ancien du code civil dans sa version de 1804. Tant que cette reconnaissance n'était pas faite, l'enfant ne pouvait pas hériter de ses parents et inversement.

Ensuite, la légitimation d'un enfant pouvait se faire lors du mariage. On parle alors d'une légitimation par mariage subséquent des parents.

Généalogiquement parlant, je doute fort toutefois que le mari soit le père de l'enfant, car la plupart du temps ces reconnaissances sont de complaisance....et c'est toujours d'actualité de nos jours. Cela ne coûte rien en effet de reconnaître un enfant lors d'un mariage...mais si vous voulez l'adopter, il y aura toute une procédure, des frais d'avocat etc...

Une fois reconnu, l'enfant prenait à l'époque bien entendu le nom du mari. L'acte de l'enfant qui porte le nom de la mère en marge est alors raturé et le nom est substitué. Il en va de même dans les tables décennales.

Bien cordialement
par pellan jean françois
17/05/2008 22:34
Forum : Linguistique
Sujet : Curateur "particulier"
Réponses : 5
Vues : 4469

Loic Le Breton a écrit :Aujourd'hui, Le curateur assiste dans les actes de la vie civile.

La mise en tutelle traduit l'incapacité juridique.

Le curateur dépend du juge des tutelles. Le tuteur, du conseil de famille.

Il n'est pas certain que dans le libellé des actes du 17 ou18ème siècle, il y ait autant de différence. :?:


Bonsoir,

Actuellement, la personne qui est mise sous tutelle devient incapable. Elle ne peut donc plus gérer ses biens, elle perd la capacité de voter etc...
Si un mineur perd l'un de ses parents, il ne s'ouvre pas une tutelle car le parent survivant devient administrateur sous contrôle judiciaire de son enfant.
Par contre au décès du deuxième parent, en cas de minorité, il s'ouvre alors une tutelle.

Les organes de la tutelle sont le tuteur et le conseil de famille, le tout sous le contrôle du juge des tutelles.

La personne qui est mise sous curatelle reste capable. Pour passer valablement des actes, elle doit être assistée de son curateur.

Il est assez difficile d'extrapoler notre Droit actuel sur le Droit ancien.

La tutelle ne s'ouvrait dans notre Ancien Droit que lorsque le père disparaissait. La disparition de la mère avant le décès du père n'ouvrait pas une tutelle.

Pour un point détaillé sur les tutelles et curatelles sous l'Ancien Régime, voir le Lien n° 98 de Juin 2006.

Bien cordialement
par pellan jean françois
17/05/2008 0:15
Forum : Linguistique
Sujet : mention: Acte en brevet
Réponses : 3
Vues : 2702

Bonsoir,

Compte tenu de la législation de l'époque le consentement des parents du marié ou de la mariée devait être recueilli, si le ou la mariée n'avait pas dépassé un certain âge. Ce sujet a été traité dans le LIEN 95 page 42.

Si le ou les parents étaient présent au mariage, ils étaient présumés avoir donné leurs consentements. C'est la raison pour laquelle leur présence est toujours signalée.

S'ils ne voulaient pas assister au mariage car celui-ci déplaisait (sans qu'il y ait opposition toutefois), ou s'ils étaient malades et ne pouvaient y assister, ou s'ils habitaient très loin du lieu de célébration le consentement du ou des parents devaient alors être recueillis par un notaire dans un acte reçu en Brevet, (original non gardé par le notaire et transmis en conséquence à la mairie du lieu de célébration).

Il peut donc être imaginé diverses causes pour la non présence de l'ancêtre au mariage.

Bien cordialement
par pellan jean françois
07/05/2008 23:12
Forum : Linguistique
Sujet : AVEU sens de "acquet"
Réponses : 7
Vues : 5300

Bonsoir,

En Ancien Droit, on appelait "conquêts" les biens acquis acquis pendant la communauté des époux.
On appelait "acquêts" les biens acquis avant le mariage. On faisait donc, me semble-t-il une distinction avec les biens propres qui ne pouvaient être que des biens venant de la famille par voie de succession ou de donation.

En droit moderne, il y a confusion entre les termes "conquêts" et "acquêts" qui désignent tous les deux les biens qui rentrent en communauté durant le mariage.
Les biens qui ne rentrent pas en communauté sont appelés "propres"

Depuis la réforme des régime matrimoniaux (loi de 1965) applicable au 1er février 1966, sont donc des acquêts de communauté :
a) sous le régime légal : les biens meubles et immeubles acquis à titre onéreux par les époux.
b) sous le régime légal de la communauté de meubles et acquêts (avec contrat de mariage) : les biens acquis comme ci-dessus + les biens meubles qui étaient propres avant le mariage à l'un des époux ou reçus au cours du maraige par voie de donation ou de succession.
c) communauté universelle (par contrat de mariage) tous les biens dépendent de la communauté y compris les biens qui au départ étaient des propres.

Attention : en droit un bien meuble désigne aussi bien le mobilier, que l'argent, une créance, un fonds de commerce, le cheptel....

Bien cordialement