J'ai aussi cela, mais je ne vois pas de rapport, mais c'est sans doute ce fils de 1711 ?
21 ans en 1731 à Lorient....
"Les familles énumérées ci-dessus possédaient le fief de Rascoët, mais le 'manoir lui-même avait été vendu avant
1667 à un bourgeois morlaisien, noble homme Jean Cozten,sieur de Tréorgant et du Rascoët, époux de Louise Coroller,
et père de Yves-Jean-Baptiste Cozten, sieur du Rascoët, commissaire ordonnateur de la marine et des galères, marié en
1706 à Scholastique-Jacquette de Kersauson-Kervelec
Leur fils-Yves Cozten, sieur de Rascoët, épousa en 1744 Jeanne Le Monnier de la Jonquière. L'abbé Cozten du Rascoët, chanoine
de Notre-Dame-du-Mur, et fils des précédents, fut, semble-t-il, le dernier de la famille ; il mourut à Landerneau le 30 janvier
1791."
Dont :
baptême - 30/03/1711 - Brest - Saint-Louis
COZTEN DU RASCOET Jean Baptiste Timothé
enfant de Jean Baptiste et de Scolastique Jacquette DE KERSAUSON
Parrain : Gabriel Quéméneur
Marraine : Louise Le Douguet
Scholastique Jacquette, née le 17 octobre 1681 à Landerneau et † le 25 juin 1750 à Brest St-Louis.
Elle a épousé en 1706, Jean Baptiste Yves COZTEN, parfois écrit COTZEN, Sr du Roscoat, commissaire de la marine aux galères.
Le manoir du « Rascoat Bras » ou Rascoët, en Garlan, était, depuis 1667, la propriété d’un bourgeois morlaisien, noble homme, Jean de Cozten, sieur de Tréorgant et du Rascoët. Il était l’époux de Louise Corroller et père d’Yves Jean Baptiste Cozten, commissaire de la Marine, marié depuis 1706 à Scholastique Jacquette de Kersauson-Kervellec.
Lors de la Réformation de 1481, on connaît les maîtres des lieux. Ainsi, à cette date, le manoir du Rascoat Bras abritait Jehan Hamon, métayer, et appartenait à Yvon de BERRIEN, sieur de Kerasnou, dont l’épouse était Jeanne de KERSAUSON. (Guy de Rambaud sur forum NB, non vérifé).
Leur fils, Yves Cozten, sieur du Rascoët, prit pour épouse, en 1744, Jeanne le Monnier de la Jonquière. Leur fils, l’abbé Cotzen du Rascoët, chanoine de N-D. du Mûr, était le benjamin de la famille.
Jean Baptiste Yves décèdera le 22 août 1740 à Brest.
6754 résultats trouvés
- 08/08/2020 16:24
- Forum : Familles
- Sujet : Familles de KERSAUZON
- Réponses : 344
- Vues : 201905
- 08/08/2020 16:10
- Forum : Familles
- Sujet : Familles de KERSAUZON
- Réponses : 344
- Vues : 201905
Re: Familles de KERSAUZON
Bonjour,
Pas simple ton truc
Il s'agit peut-être de Jean Baptiste de KERSAUSON, Sr du Roscoat
Serait fils de Jean et de Catherine Ursule SIOC'HAN (mariés en 1712)
Mais je ne leur connaissait aucun enfant
Voici les notes d'Yvonne sur le forum NB :
"JEAN DE KERSAUSON du ROSCOET, cadet de la MAISON DE MESPERENNEZ, en.
PLOUIDER, capit. général de la CAPTITAINERIE de Mx, ex-officier besogneux qui vivait au manoir de Kerloaguen en Plougonven, ou il faisait le receveur et L'intendant pour la Douairière de BONAMOUR....
ect ....
> Son épouse CATHERINE URSULE SIOC'HAN était la fille de LAURENT SIOCHAN DE PRATEROU, Maire de St-Martin de Morlaix ... ,et elle était veuve de Ecuyer JEAN DE LA PORTE ...
> elle était née a St-Martin 28/1O/1669...parr.. N.H.Joseph COROLLER , sgr de NEC'HOAT... (ect...)
Mire Gilles Jacques de KERSAUSON lieutenant général garde côte de le capitainière de Morlaix, est témoin au mariage de Hervé PERON et ABIVEN jeanne le 13/09/1713 à Plougonven.
Escuyer Jan de KERSAUSON du Roscoët, est parrain de leur 1er enfant le 05/07/1714 toujours à Plougonven.
JEAN BAPTISTE DE KERSAUZON, sr du ROSCOAT...( lire Louis Le Guennec .Plougonven ...P. 175, douairière de Bourouguel ..
capitaine général garde-cotes de la CAPITAINERIE DE MORLAIX , vers 17O2, a Kerloaguen, Plougonven , vu a Plougonven , jusqu'en >1733. marié en 1712
il se laissa entrainer dans la conspiration bretonne de 1719 par M. de Talhouet-Bonamour, beau-fils de Françoise LE COZIC , qui en était l'un des chefs avoués, ect ...(exil en hollande ... ect ... Arch. du Finister ...E 326)...(l'affaire Poncallec)."
01/12/1712 Morlaix Saint Mathieu (Pays : Morlaix ) Mariage
DE KERSAUSON DU ROSCOET Jan, né à de Plougonven
Notes concernant l'époux : Lui : dispense du temps d'avent (Signe) (chev)
SIOCHAN ?; Catherine Ursule, née à de St Martin
veuve de DE LA PORTE
Notes concernant l'épouse : Veuve / (signe) // STOCHAN
4 E 131 28 Joseph Marie BRICHET notaire royal de Lesneven 1736-1749 6 P
Du 23/02/1742
PROCURATION de Christophe De KERSAUZON seigneur de Mesperenez et de la Marche de Plouider, à M° Guillaume OLLIVIER procureur du siège de Morlaix, pour renoncer à la succession de + Jean De KERSAUZON sieur du Roscoët son frère juveigneur.
"sr du Roscoat, capitaine général garde-côtes de la capitainerie de Morlaix" B.Yeurc'h (Yvonne Prigent, forum)
poursuivi par coutumace dans l'affaire Pontcallec , et qui sauva sa tete , en passant de pays en pays ... , toujours est-il , qu'il revient a Plougonven, et qu'il se marie avec une Delle SIOC'HAN de bourrouguel
https://gw.geneanet.org/jcbo_w?lang=fr& ... +kersauson
Pas simple ton truc
Il s'agit peut-être de Jean Baptiste de KERSAUSON, Sr du Roscoat
Serait fils de Jean et de Catherine Ursule SIOC'HAN (mariés en 1712)
Mais je ne leur connaissait aucun enfant
Voici les notes d'Yvonne sur le forum NB :
"JEAN DE KERSAUSON du ROSCOET, cadet de la MAISON DE MESPERENNEZ, en.
PLOUIDER, capit. général de la CAPTITAINERIE de Mx, ex-officier besogneux qui vivait au manoir de Kerloaguen en Plougonven, ou il faisait le receveur et L'intendant pour la Douairière de BONAMOUR....
ect ....
> Son épouse CATHERINE URSULE SIOC'HAN était la fille de LAURENT SIOCHAN DE PRATEROU, Maire de St-Martin de Morlaix ... ,et elle était veuve de Ecuyer JEAN DE LA PORTE ...
> elle était née a St-Martin 28/1O/1669...parr.. N.H.Joseph COROLLER , sgr de NEC'HOAT... (ect...)
Mire Gilles Jacques de KERSAUSON lieutenant général garde côte de le capitainière de Morlaix, est témoin au mariage de Hervé PERON et ABIVEN jeanne le 13/09/1713 à Plougonven.
Escuyer Jan de KERSAUSON du Roscoët, est parrain de leur 1er enfant le 05/07/1714 toujours à Plougonven.
JEAN BAPTISTE DE KERSAUZON, sr du ROSCOAT...( lire Louis Le Guennec .Plougonven ...P. 175, douairière de Bourouguel ..
capitaine général garde-cotes de la CAPITAINERIE DE MORLAIX , vers 17O2, a Kerloaguen, Plougonven , vu a Plougonven , jusqu'en >1733. marié en 1712
il se laissa entrainer dans la conspiration bretonne de 1719 par M. de Talhouet-Bonamour, beau-fils de Françoise LE COZIC , qui en était l'un des chefs avoués, ect ...(exil en hollande ... ect ... Arch. du Finister ...E 326)...(l'affaire Poncallec)."
01/12/1712 Morlaix Saint Mathieu (Pays : Morlaix ) Mariage
DE KERSAUSON DU ROSCOET Jan, né à de Plougonven
Notes concernant l'époux : Lui : dispense du temps d'avent (Signe) (chev)
SIOCHAN ?; Catherine Ursule, née à de St Martin
veuve de DE LA PORTE
Notes concernant l'épouse : Veuve / (signe) // STOCHAN
4 E 131 28 Joseph Marie BRICHET notaire royal de Lesneven 1736-1749 6 P
Du 23/02/1742
PROCURATION de Christophe De KERSAUZON seigneur de Mesperenez et de la Marche de Plouider, à M° Guillaume OLLIVIER procureur du siège de Morlaix, pour renoncer à la succession de + Jean De KERSAUZON sieur du Roscoët son frère juveigneur.
"sr du Roscoat, capitaine général garde-côtes de la capitainerie de Morlaix" B.Yeurc'h (Yvonne Prigent, forum)
poursuivi par coutumace dans l'affaire Pontcallec , et qui sauva sa tete , en passant de pays en pays ... , toujours est-il , qu'il revient a Plougonven, et qu'il se marie avec une Delle SIOC'HAN de bourrouguel
https://gw.geneanet.org/jcbo_w?lang=fr& ... +kersauson
- 21/07/2020 11:00
- Forum : Familles
- Sujet : Présence espagnole ou sud américaine à Plougastel-Daoulas - 1878
- Réponses : 13
- Vues : 5534
Re: Présence espagnole ou sud américaine à Plougastel-Daoulas - 1878
Bonjour,
L'ethnie "française" n'existe pas (encore) dans les bases ADN
Voici ce que MyHeritage donne pour la France
TRES fantaisiste
Détails :
https://www.myheritage.fr/ethnicities/f ... stribution
L'ethnie "française" n'existe pas (encore) dans les bases ADN
Voici ce que MyHeritage donne pour la France
TRES fantaisiste
Détails :
https://www.myheritage.fr/ethnicities/f ... stribution
- 06/07/2020 11:30
- Forum : Familles
- Sujet : KERSAUSON, Plougasnou, vers 1660-1670
- Réponses : 4
- Vues : 2170
Re: KERSAUSON, Plougasnou, vers 1660-1670
Bonjour,
Je vous répondrai en direct suite à votre mail.
J'ai bien copie de quelques nombreux documents sur la branche de Coathalec, peu sur leur réformation.
Mais c'est assez compliqué, incomplet et souvent illisible.
J'ai passé beaucoup de temps en mars 2012 avec le détenteur des documents originaux.
Je vais essayer de m'y replonger, sans grand enthousiasme
Je vous répondrai en direct suite à votre mail.
J'ai bien copie de quelques nombreux documents sur la branche de Coathalec, peu sur leur réformation.
Mais c'est assez compliqué, incomplet et souvent illisible.
J'ai passé beaucoup de temps en mars 2012 avec le détenteur des documents originaux.
Je vais essayer de m'y replonger, sans grand enthousiasme
- 03/07/2020 8:51
- Forum : Familles
- Sujet : KERSAUSON, Plougasnou, vers 1660-1670
- Réponses : 4
- Vues : 2170
Re: KERSAUSON, Plougasnou, vers 1660-1670
Bonjour Amaury et Bienvenu sur le forum
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(Cliquez sur cette phrase en bleu)
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- 26/06/2020 9:59
- Forum : Familles
- Sujet : Décès Christophe Louis TASSIN ap 1911
- Réponses : 7
- Vues : 4392
Re: Décès Christophe Louis TASSIN ap 1911
Bonjour et Bienvenue sur le forum
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- 12/06/2020 11:24
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- Sujet : Marie Jacquette ABGRALL née 24 avril 1814 Ploudiry
- Réponses : 6
- Vues : 2537
Re: marie jacquette abgrall née 24 avril 1814 ploudiry
Bonjour et Bienvenue sur le forum
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Bonne lecture, et bonnes découvertes !
PS, c'est mieux (plus lisible) de mettre les PATRONYMES en majuscules
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- 20/05/2020 14:59
- Forum : Familles
- Sujet : Famille du Fou de Beuzec-Cap-Sizun (1450)
- Réponses : 13
- Vues : 5705
- 08/05/2020 11:29
- Forum : Familles
- Sujet : Olivier LE TREUT et ses 4 épouses
- Réponses : 15
- Vues : 6692
Re: Olivier LE TREUT et ses 4 épouses
Bonjour,
Une douzaine d'enfants de 65 à 85 ans,
A-t-il laissé la recette de sa potion magique
Copie peut-être à revoir ....
Une douzaine d'enfants de 65 à 85 ans,
A-t-il laissé la recette de sa potion magique
Copie peut-être à revoir ....
- 30/04/2020 12:18
- Forum : Familles
- Sujet : Alain COLLOREC débarque à New York
- Réponses : 20
- Vues : 6934
Re: Asc. Alain COLLOREC ° 1907
Bonjour,
C'est bien de me citer, mais je ne sais absolument plus ni où, ni quand, j'ai donné cette information
En attendant, voici un petit bout :
Alain COLLOREC
Emigration : Le 16 août 1924, à New-York (New York, New York, États-Unis)
Naissance : En 1907
Âge : 17
Autres informations
Infos résidence : Coray
Pays de résidence : France
Nationalité : Française
Situation civile : Célibataire
Navire : Paris
Port de départ : Le Hâvre, France
Port d'arrivée : New York
Date de débarquement : 16/08/1924
Donc en cherchant un peu ....
Mariage - 22/11/1898 - Scaër
COLLOREC Alain
né le 31/7/1871 à Coray
fils de Jean, décédé le 5/3/1887 à Tourch et de Marie Anne LE DU, décédée le 3/4/1883 à Tourch
FICHE Marie Jeanne
née le 18/6/1875 à Scaër
fille de Pierre, décédé le 8/7/1888 à Scaër et de Marguerite SALAUN
C'est bien de me citer, mais je ne sais absolument plus ni où, ni quand, j'ai donné cette information
En attendant, voici un petit bout :
Alain COLLOREC
Emigration : Le 16 août 1924, à New-York (New York, New York, États-Unis)
Naissance : En 1907
Âge : 17
Autres informations
Infos résidence : Coray
Pays de résidence : France
Nationalité : Française
Situation civile : Célibataire
Navire : Paris
Port de départ : Le Hâvre, France
Port d'arrivée : New York
Date de débarquement : 16/08/1924
Donc en cherchant un peu ....
Mariage - 22/11/1898 - Scaër
COLLOREC Alain
né le 31/7/1871 à Coray
fils de Jean, décédé le 5/3/1887 à Tourch et de Marie Anne LE DU, décédée le 3/4/1883 à Tourch
FICHE Marie Jeanne
née le 18/6/1875 à Scaër
fille de Pierre, décédé le 8/7/1888 à Scaër et de Marguerite SALAUN
- 22/04/2020 0:02
- Forum : Linguistique
- Sujet : Le prénom Salomon dans le Finistère au XVIe siècle
- Réponses : 12
- Vues : 7450
Re: Le prénom Salomon dans le Finistère au XVIe siècle
Bonsoir,
Voici le chapitre que j'y consacre dans mon premier livre :
Dans son dictionnaire manuscrit de la Langue Bretonne, Coëtanlem y consacre une étude assez peu connue.
Ce Pierre Joseph Jean, chevalier de Coëtanlem de Rostiviec naquit à Saint Martin des Champs le 4 novembre 1749. Issu d’une famille de la petite noblesse bretonne, il eut quelque peine à obtenir et faire valoir ses titres, malgré le passé glorieux de ses ancêtres.
A la Révolution française, il se retira en son manoir de Trogriffon où il entreprit la rédaction d’un dictionnaire breton-français «pour me distraire, écrit-il, des tristes réflexions que me faisaient faire les désordres que la Révolution française entraînait à sa suite».
Bien qu’attaché à la tradition nobiliaire, Pierre de Coëtanlem ne dédaignait pas la culture populaire et manifestait un intérêt certain pour les us et coutumes, les traditions locales et la langue bretonne dont il maîtrisait tout à fait les subtilités.
Pendant plus de trente ans, il s’est ainsi attaché à composer un ouvrage de 8.834 pages reliées en huit volumes, resté inédit jusqu’à ce jour, dont le dernier tome fut relié en 1820. L’auteur, qui n’eut jamais l’intention de le publier, mourut en 1827.
Voici la transcription de ses réflexions sur le nom SALAÜN :
« SALÄUN, Salomon, nom propre de plusieurs familles de ce pays. Je ne place ici ce nom qu’à dessein d’y faire remarquer le changement d’O en A et la suppression de l’M. On a d’abord dit Salavon, et Saläuon, et ensuite Saläun.
Ce nom du sage par excellence étant ainsi corrompu chez les Grecs, ce que je suppose, aurait pu produire celui de Solon, un des Sages de la Grèce.
Le Père Grégoire met aussi Salomon, nom d’homme Saläun, Salomon (Saläun qu’on prononçait Salaoun, de Salomon le Sage), Salomon Ar Fur, saint Salomon 3eme du nom, quatorzième et dernier Roi de la Bretagne Armorique, mort l’an huit cent soixante quatorze et canonisé l’an neuf cent dix par le pape Anastase 3eme.
Sant Saläun Roue eus a vreiz Arvoricq. Salomon le fou prétendu du folgoät, église collégiale près la ville de Lesneven, Salaün Ar foll Sant Salaün.
Il est certain que le nom de Saläun, par lequel on rend celui de Salomon est devenu propre à un grand nombre de familles, Nobles et autres, qui portent encore ce même nom. On en a fait aussi le nom de KerSalaün qui est également devenu propre à d’autres familles. Enfin il sert de prénom à d’autres individus qui ont adopté Saint Salomon pour patron.
Est-ce par corruption du nom de Salomon, Roi d’Israël, que les Grecs ont fait Solon et les Bretons Salaün ? Cela n’est pas impossible, puisque ce roi si renommé par sa sagesse et sa magnificence a été le plus ancien.
En effet Salomon, fils et successeur de David, naquit l’an du monde 3002, c'est-à-dire 1033 avant jésus christ, et Solon, l’un des sept sages de la Grèce et législateur des Athéniens naquit à Athènes la 2eme année de la 35eme olympiade 639 ans avant jésus christ.
En Bretagne nous avons eu trois Rois du nom de Salomon.
Le 1er qui était fils d’Urbien, et petit fils de Conan Meriadecq vint au monde vers l’an 391 ou 392 de l’ère chrétienne, succéda à son aïeul vers l’an 421 et perdit la couronne et la vie vers l’an 434.
Salomon 2eme, fils de Hoël 3eme et son successeur, naquit vers l’an 590 ou 594, prit la couronne vers l’an 612 et mourut vers l’an 630.
Salomon 3eme, fils de Rivallon, lequel était frère aîné de Nominoe arracha la couronne et la vie à Erispoe son cousin germain et périt également de mort violente vers l’an 873 ou 874.
Il a plus à quelques auteurs, comme Lobineau et autres de le confondre avec Salomon 1er. Quelques uns de ces auteurs ne donnent à ces rois que le titre de Duc ou de Comtes, mais M. L’abbé Gallet a très bien prouvé que ces trois Salomon étaient trois personnages différents, qu’ils ont porté tous les trois le titre de Rois, et que les Rois de France mêmes, ainsi que les papes les ont reconnus pour tels et ont traité sur ce pied avec eux.
Le 1er de ces Salomon est probablement celui qui fut tué dans la paroisse de Ploudiry, évêché de Léon. Dans une émotion populaire il y a apparence qu’il fut enterré dans l’endroit même qui porte encore le nom de Lann an Merzer, la Lande du Martyr.
Le second fut inhumé dans l’abbaye de Ste Melaine de Rennes, dont il fut le restaurateur plutôt que le fondateur, puisqu’elle existait longtemps avant lui.
Salomon 3eme fut tué, selon la plus commune opinion à Brecilien, ou dans un petit monastère qui était en Poher, par la conspiration des premiers princes du Païs.
Cela suffit pour distinguer ces trois Salomon que quelques auteurs modernes se sont plus à confondre sous prétexte que ces Rois ont eu quelques rapports ensemble, d’où ils concluaient leurs identités. Mais il n’y avait d’autre identité que celle du nom.
Il est vrai que deux d’entre eux ont péri de mort violente, mais les temps, les lieux et les occasions n’étaient pas les mêmes, et rien ne prouve que Salomon 2eme ait eu une pareille fin.
Tous trois ont eu une grande réputation de piété et même Salomon 1er et Salomon 3eme ont été honorés comme saints Martyrs, quoique le dernier ne monta sur le trône que par un crime, qu’il expia sans doute dans la suite par la pénitence, par la sainteté de sa vie, et par sa résignation à sa mort.
D. Lobineau qui avait pur système d’anéantir ou de dégrader les anciens rois de Bretagne qui avaient comblé son ordre de biens a mieux aimé attribuer au dernier des Salomon des circonstances qui convenaient uniquement au premier, que de reconnaître celui-ci. Telle est par exemple la translation du chef de St Mathieu dont il voudrait faire passer les actes pour fabuleux, par ce qu’ils ne s’accordent point avec son système.
Telle est encore la dénomination de Merzer-Salaün, le Martyre de Salomon, qu’il attribue au lieu où le dernier des Salomon fut tué, quoique ce nom appartienne à l’endroit où périt Salomon 1er.
Lorsque le Père Grégoire a dit que Salomon 3eme avait été canonisé l’an 910 par le pape Anastase 3eme, il n’a fait que suivre l’opinion du P. Albert Le Grand, qui avait avancé ce fait dans sa légende. Voyez cette légende et la vie des saints de Bretagne par D. Lobineau.
La dissertation historique de M. L’Abbé Gallet, jointe à l’histoire de Bretagne par Desfontaines, et l’histoire ecclésiastique de Bretagne par M. l’abbé Deric.
Celui-ci nous présente des étymologies celtiques des noms de Salaün et de Salomon, mais j’avoue de bonne foi que je n’entends du tout pas ce celtique, que l’auteur avait emprunté à de Bullet, cependant, pour ne pas frustrer les curieux, je vais les rapporter ici telles qu’il nous les a données à la page 252 du tome 2.
Salaün vient (dit-il) de Sal, grand, et d’Aun, Prince.
Celui de Salomon est pris de Sal, grand, d’O particule qui marque le mérite, et de Mon, Prince : Très Grand Prince. »
Fin du chapitre, qui, je l’avoue ne m’a pas beaucoup éclairé sur l’évolution de Salomon en Salaün.
Je laisserai aussi la polémique sur les Rois Salomon aux érudits médiévalistes.
Je ne souhaitais que faire plaisir aux « Salaün » en donnant l’étymologie celtique, « Grand Prince », cela ne sonne pas mal …
Et aussi souligner que dans ce texte, Coëtanlem met le tréma sur le Ä et pas sur le Ü comme c’est le cas aujourd’hui.
Voici le chapitre que j'y consacre dans mon premier livre :
Dans son dictionnaire manuscrit de la Langue Bretonne, Coëtanlem y consacre une étude assez peu connue.
Ce Pierre Joseph Jean, chevalier de Coëtanlem de Rostiviec naquit à Saint Martin des Champs le 4 novembre 1749. Issu d’une famille de la petite noblesse bretonne, il eut quelque peine à obtenir et faire valoir ses titres, malgré le passé glorieux de ses ancêtres.
A la Révolution française, il se retira en son manoir de Trogriffon où il entreprit la rédaction d’un dictionnaire breton-français «pour me distraire, écrit-il, des tristes réflexions que me faisaient faire les désordres que la Révolution française entraînait à sa suite».
Bien qu’attaché à la tradition nobiliaire, Pierre de Coëtanlem ne dédaignait pas la culture populaire et manifestait un intérêt certain pour les us et coutumes, les traditions locales et la langue bretonne dont il maîtrisait tout à fait les subtilités.
Pendant plus de trente ans, il s’est ainsi attaché à composer un ouvrage de 8.834 pages reliées en huit volumes, resté inédit jusqu’à ce jour, dont le dernier tome fut relié en 1820. L’auteur, qui n’eut jamais l’intention de le publier, mourut en 1827.
Voici la transcription de ses réflexions sur le nom SALAÜN :
« SALÄUN, Salomon, nom propre de plusieurs familles de ce pays. Je ne place ici ce nom qu’à dessein d’y faire remarquer le changement d’O en A et la suppression de l’M. On a d’abord dit Salavon, et Saläuon, et ensuite Saläun.
Ce nom du sage par excellence étant ainsi corrompu chez les Grecs, ce que je suppose, aurait pu produire celui de Solon, un des Sages de la Grèce.
Le Père Grégoire met aussi Salomon, nom d’homme Saläun, Salomon (Saläun qu’on prononçait Salaoun, de Salomon le Sage), Salomon Ar Fur, saint Salomon 3eme du nom, quatorzième et dernier Roi de la Bretagne Armorique, mort l’an huit cent soixante quatorze et canonisé l’an neuf cent dix par le pape Anastase 3eme.
Sant Saläun Roue eus a vreiz Arvoricq. Salomon le fou prétendu du folgoät, église collégiale près la ville de Lesneven, Salaün Ar foll Sant Salaün.
Il est certain que le nom de Saläun, par lequel on rend celui de Salomon est devenu propre à un grand nombre de familles, Nobles et autres, qui portent encore ce même nom. On en a fait aussi le nom de KerSalaün qui est également devenu propre à d’autres familles. Enfin il sert de prénom à d’autres individus qui ont adopté Saint Salomon pour patron.
Est-ce par corruption du nom de Salomon, Roi d’Israël, que les Grecs ont fait Solon et les Bretons Salaün ? Cela n’est pas impossible, puisque ce roi si renommé par sa sagesse et sa magnificence a été le plus ancien.
En effet Salomon, fils et successeur de David, naquit l’an du monde 3002, c'est-à-dire 1033 avant jésus christ, et Solon, l’un des sept sages de la Grèce et législateur des Athéniens naquit à Athènes la 2eme année de la 35eme olympiade 639 ans avant jésus christ.
En Bretagne nous avons eu trois Rois du nom de Salomon.
Le 1er qui était fils d’Urbien, et petit fils de Conan Meriadecq vint au monde vers l’an 391 ou 392 de l’ère chrétienne, succéda à son aïeul vers l’an 421 et perdit la couronne et la vie vers l’an 434.
Salomon 2eme, fils de Hoël 3eme et son successeur, naquit vers l’an 590 ou 594, prit la couronne vers l’an 612 et mourut vers l’an 630.
Salomon 3eme, fils de Rivallon, lequel était frère aîné de Nominoe arracha la couronne et la vie à Erispoe son cousin germain et périt également de mort violente vers l’an 873 ou 874.
Il a plus à quelques auteurs, comme Lobineau et autres de le confondre avec Salomon 1er. Quelques uns de ces auteurs ne donnent à ces rois que le titre de Duc ou de Comtes, mais M. L’abbé Gallet a très bien prouvé que ces trois Salomon étaient trois personnages différents, qu’ils ont porté tous les trois le titre de Rois, et que les Rois de France mêmes, ainsi que les papes les ont reconnus pour tels et ont traité sur ce pied avec eux.
Le 1er de ces Salomon est probablement celui qui fut tué dans la paroisse de Ploudiry, évêché de Léon. Dans une émotion populaire il y a apparence qu’il fut enterré dans l’endroit même qui porte encore le nom de Lann an Merzer, la Lande du Martyr.
Le second fut inhumé dans l’abbaye de Ste Melaine de Rennes, dont il fut le restaurateur plutôt que le fondateur, puisqu’elle existait longtemps avant lui.
Salomon 3eme fut tué, selon la plus commune opinion à Brecilien, ou dans un petit monastère qui était en Poher, par la conspiration des premiers princes du Païs.
Cela suffit pour distinguer ces trois Salomon que quelques auteurs modernes se sont plus à confondre sous prétexte que ces Rois ont eu quelques rapports ensemble, d’où ils concluaient leurs identités. Mais il n’y avait d’autre identité que celle du nom.
Il est vrai que deux d’entre eux ont péri de mort violente, mais les temps, les lieux et les occasions n’étaient pas les mêmes, et rien ne prouve que Salomon 2eme ait eu une pareille fin.
Tous trois ont eu une grande réputation de piété et même Salomon 1er et Salomon 3eme ont été honorés comme saints Martyrs, quoique le dernier ne monta sur le trône que par un crime, qu’il expia sans doute dans la suite par la pénitence, par la sainteté de sa vie, et par sa résignation à sa mort.
D. Lobineau qui avait pur système d’anéantir ou de dégrader les anciens rois de Bretagne qui avaient comblé son ordre de biens a mieux aimé attribuer au dernier des Salomon des circonstances qui convenaient uniquement au premier, que de reconnaître celui-ci. Telle est par exemple la translation du chef de St Mathieu dont il voudrait faire passer les actes pour fabuleux, par ce qu’ils ne s’accordent point avec son système.
Telle est encore la dénomination de Merzer-Salaün, le Martyre de Salomon, qu’il attribue au lieu où le dernier des Salomon fut tué, quoique ce nom appartienne à l’endroit où périt Salomon 1er.
Lorsque le Père Grégoire a dit que Salomon 3eme avait été canonisé l’an 910 par le pape Anastase 3eme, il n’a fait que suivre l’opinion du P. Albert Le Grand, qui avait avancé ce fait dans sa légende. Voyez cette légende et la vie des saints de Bretagne par D. Lobineau.
La dissertation historique de M. L’Abbé Gallet, jointe à l’histoire de Bretagne par Desfontaines, et l’histoire ecclésiastique de Bretagne par M. l’abbé Deric.
Celui-ci nous présente des étymologies celtiques des noms de Salaün et de Salomon, mais j’avoue de bonne foi que je n’entends du tout pas ce celtique, que l’auteur avait emprunté à de Bullet, cependant, pour ne pas frustrer les curieux, je vais les rapporter ici telles qu’il nous les a données à la page 252 du tome 2.
Salaün vient (dit-il) de Sal, grand, et d’Aun, Prince.
Celui de Salomon est pris de Sal, grand, d’O particule qui marque le mérite, et de Mon, Prince : Très Grand Prince. »
Fin du chapitre, qui, je l’avoue ne m’a pas beaucoup éclairé sur l’évolution de Salomon en Salaün.
Je laisserai aussi la polémique sur les Rois Salomon aux érudits médiévalistes.
Je ne souhaitais que faire plaisir aux « Salaün » en donnant l’étymologie celtique, « Grand Prince », cela ne sonne pas mal …
Et aussi souligner que dans ce texte, Coëtanlem met le tréma sur le Ä et pas sur le Ü comme c’est le cas aujourd’hui.
- 09/04/2020 20:10
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- Sujet : Familles de KERSAUZON
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Re: Familles de KERSAUZON
Bonsoir,
La source de Jérôme, l'histoire de la famille par Joseph de K. de 1886, n'est pas d'une fiabilité absolue.
Certaines branches sont bâclées.
1571 pour le mariage est beaucoup plus plausible au regard des dates de mariages ou naissances des enfants et petits enfants.
Il y a eu mieux depuis, même si ce n'est jamais parfait
PS : La transcription de l'arrêt de la réformation des Coetlosquet sur Tudchentil est aussi mon oeuvre
La source de Jérôme, l'histoire de la famille par Joseph de K. de 1886, n'est pas d'une fiabilité absolue.
Certaines branches sont bâclées.
1571 pour le mariage est beaucoup plus plausible au regard des dates de mariages ou naissances des enfants et petits enfants.
Il y a eu mieux depuis, même si ce n'est jamais parfait
PS : La transcription de l'arrêt de la réformation des Coetlosquet sur Tudchentil est aussi mon oeuvre
- 08/04/2020 10:40
- Forum : Familles
- Sujet : Familles SIOC'HAN de 1250 à 1750
- Réponses : 247
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Re: Familles SIOC'HAN de 1250 à 1750
Bonjour,
Petite erreur sur la filiation de Catherine SIOC'HAN
21/10/1669 Morlaix Saint Martin (Pays : Morlaix ) baptême ou naissance
SIOCHAN Catherine Ursule, fille, Enfant de Laurens
et de KERGASSON Catherine
Parrain : NH Joseph Corroler seigneur de Nec'hoat (s)
Marraine : demoiselle Marguerite Hervé dame de Créachvelen
Témoins : P. Barazer, Jan Lafargue
Notes - le père Ecuyer Seigneur de Praterou / la mère Demoiselle.
mariage - 09/08/1702 - Saint-Pol-de-Léon
DE LAPORTE Jean
fils de Jean, décédé et de Claude FRANCQUET
Notes époux : majeur
SIOCHAN Catherine Ursule
fille de Laurent et de Catherine CARCASSON, décédée
Notes épouse : majeure Son père : Sieur de PRATEROU Sa mère : Dame de PRATEROU
03/01/1734 Morlaix Saint Martin (Pays : Morlaix ) décès
SIOHAN Catherine Ursule âgé(e) de 61 ans
Notes : Dame de ROSCOAT, inhumée dans l'église
Témoins : François Le BORGNE de LESQUIFFIOU - Bernard ROLLAND LAVALLUE - François Claude BARBIER de LESCOAT - Laurens François PROVOST DUBOIS - Rolland François de KERMENGUY de St LAURENS
https://gw.geneanet.org/jcbo_w?lang=fr& ... n=sioc+han
Petite erreur sur la filiation de Catherine SIOC'HAN
21/10/1669 Morlaix Saint Martin (Pays : Morlaix ) baptême ou naissance
SIOCHAN Catherine Ursule, fille, Enfant de Laurens
et de KERGASSON Catherine
Parrain : NH Joseph Corroler seigneur de Nec'hoat (s)
Marraine : demoiselle Marguerite Hervé dame de Créachvelen
Témoins : P. Barazer, Jan Lafargue
Notes - le père Ecuyer Seigneur de Praterou / la mère Demoiselle.
mariage - 09/08/1702 - Saint-Pol-de-Léon
DE LAPORTE Jean
fils de Jean, décédé et de Claude FRANCQUET
Notes époux : majeur
SIOCHAN Catherine Ursule
fille de Laurent et de Catherine CARCASSON, décédée
Notes épouse : majeure Son père : Sieur de PRATEROU Sa mère : Dame de PRATEROU
03/01/1734 Morlaix Saint Martin (Pays : Morlaix ) décès
SIOHAN Catherine Ursule âgé(e) de 61 ans
Notes : Dame de ROSCOAT, inhumée dans l'église
Témoins : François Le BORGNE de LESQUIFFIOU - Bernard ROLLAND LAVALLUE - François Claude BARBIER de LESCOAT - Laurens François PROVOST DUBOIS - Rolland François de KERMENGUY de St LAURENS
https://gw.geneanet.org/jcbo_w?lang=fr& ... n=sioc+han
- 22/03/2020 12:12
- Forum : Familles
- Sujet : Généalogie de la famille de PARSCAU
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Re: Généalogie de la famille de PARSCAU
Bonjour Serge,
Merci, j'avais la plupart de ces sources.
En revanche, je découvre Eliénor, épouse Campez, probable sœur d'Olivier en 1536
Merci, j'avais la plupart de ces sources.
En revanche, je découvre Eliénor, épouse Campez, probable sœur d'Olivier en 1536
- 19/03/2020 20:14
- Forum : Familles
- Sujet : Généalogie de la famille de PARSCAU
- Réponses : 22
- Vues : 11111
Re: Généalogie de la famille de PARSCAU
Ronan
Merci pour ces éléments
Merci pour ces éléments