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par keratry
25/07/2019 22:40
Forum : Familles
Sujet : Hervé CAVARLE x Marie CANEVET vers 1650 Pont croix
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Re: Hervé CAVARLE x Marie CANEVET vers 1650 Pont croix

Bonsoir,

La réponse, comme toujours ! se trouve dans les archives, en la matière voyez la cote 4 E 204/15 notariat de Pont-Croix aux AD 29, on y trouve un acte du 6 octobre 1665 où comparaissent Honorable gens Daniel Canevet demeurant à Tréoudal paroisse de Beuzec Cap Sizun en son nom comme tuteur et garde de Luc Canevet fils mineur de défunt H gens Bertrand Canevet et Marie Michelet, maître Luc Moisan notaire royal, mary et procureur de HF Blaise Canevet, maître Julien Le Louns mary et procureur de droit de Catherine Canevet, Jean Le Bihan dit Guerennic père et garde naturel des enfants de son mariage avec défunte Marie Canevet et Jean Canevet frère du dit Luc Canevet demeurant le dit sieur Moysan en cette ville de Pont-Croix les autres au bourg de Poulgoazec paroisse de Plouhinec tous héritier de Jean Canevet vivant notaire royal d'une et d'autre partie lesquels ont par ceste partagé en cinq loties... les héritages et rentes leurs échus et advenus par la sucession dudit feu sieur Jean Canevet frère desdits Daniel, Bertrand,Blaise, Catherine et mary, [...] suit ensuite dans l'acte la répartition des biens en lots.

Bonne soirée
Bruno
par keratry
29/03/2018 23:37
Forum : Familles
Sujet : Hervé CAVARLE x Marie CANEVET vers 1650 Pont croix
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Re: Hervé CAVARLE x Marie CANEVET vers 1650 Pont croix

bonsoir,
A propos des listes de maîtres de barques du Cap, certaines (pour Cléden Cap Sizun) ont été publiées par Daniel Bernard il y a bien des années dans sa monographie consacrée à cette commune. On peut espérer consulter cet ouvrage dans les bibliothèques et services d'archives possédant un fonds historique d'ouvrages anciens, sinon il faut aller aux sources. Les archives départementales des Côtes d'Armor (22) conservent sous la cote 1 E 1481 (amirauté de Penthièvre) un dossier important où figurent pour les années 1527 et 1547 si j'ai bonne mémoire les listes détaillées les noms et prénoms des marins, maîtres et pages (mousses) embarqués pour ces années rédigées pour Cleden, Esquibien, Goulien, Beuzec; le dossier comporte des listes partielles moins complètes pour les années 1620-25 environ.
Cela vaut un petit déplacement à St Brieuc.
Cordialement
B Le Gall
par keratry
28/03/2018 22:31
Forum : Familles
Sujet : Hervé CAVARLE x Marie CANEVET vers 1650 Pont croix
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Re: Hervé CAVARLE x Marie CANEVET vers 1650 Pont croix

Bonsoir,
A ma connaissance Marie Canevet n'a jamais porté le titre de dame de Kerryoch ou Queryoch, car elle n'en a pas hérité. Tout simplement.
son père Daniel Canevet dit le vieil, marchand et sr de Keryoch et HF Marie Le Blouch sa compagne (et seconde épouse) rendent aveu au domaine royal le 20 juillet 1679 pour le village entier de queryoch, et diverses rentes et parcelles de terres aux villages de Queryoch, Gueroniou, Kerleyou en Esquibien. L'aveu précise que les dits lieux leur sont parvenu de la succession de défunt honorable marchand autre Daniel Canevet et Marguerite Jourdain sa compagne de Pont-Croix décédés savoir son dit père puis les 27 ans derniers(1652) et mère 38 ans sont ou environ comme se justifie le partage entre le dit avouant et ses cohéritiers en date du 19 septembre 1645. 9 enfants du couple naissent entre 1612 et 1634 à Pont-Croix. Daniel Canevet n'a pu hériter de la terre de Kerioch et en prendre le titre qu'après le partage de septembre 1645. Il est donc normal que dans tous les actes de baptêmes de ses enfants ce titre ne lui soit pas donné, son père étant toujours en vie à l'époque de son premier mariage. Le grand-père de Marie Canevet , également prénommé Daniel, achète la terre de Keryoch au seigneur de Rosmadec par acte du 28 août 1625 signé Le Sodec et Rospiec notaires royaux. la prise de possession intervient le 5 novembre de la même année. Le 28 octobre 1652 il fait l'achat d'un tiers du village de Guermabiou devant Simon Porlodec notaire royal et diverses rentes à Kerleyou par contrat d'acquêt du 7 janvier 1653.
Le problème est que les actes de mariages de Pont-Croix ne remontent pas aussi loin, on ne dispose que des baptêmes.
Les Canevet comme les Porlodec, Le Barz, Gourcun, Le Sall, Le Blouch et tant d'autres sont des familles de maîtres de barques et de marchands du XVI et XVIIe siècle qui ont investi aux XVII siècle leur argent dans des terres que les nobles impécunieux étaient contraints de céder ou dans des charges vénales (notaire, procureur, sergent) afin d'embourgeoiser leur descendance.
Cordialement
B Le Gall
par keratry
28/12/2017 3:41
Forum : Familles
Sujet : Ascendance de Jeanne de KERGUELEN XVIe-XVIIe Plogonnec ?
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Re: Ascendance de Jeanne de KERGUELEN XVIe-XVIIe Plogonnec ?

Bonjour,
Comme beaucoup, je retrouve moi aussi ce couple dans mon arbre bien haut perché.
Plusieurs généalogistes sur Geneanet avancent qu'elle serait fille d'Olivier de KERGUELEN x Claude de KERVIHER sans apporter des éléments certains sur cette filiation. Ils annoncent le décès d’Olivier père supposé de Jeanne en 1573 sans plus de précisions. L'ouvrage publié en 1997 sur la maison de Kerguelen par Yann de Servigny dépose un voile de pudeur sur une sombre histoire qui écorne quelque peu le blason de cette ancienne maison bretonne. Cet Olivier de Kerguelen, seigneur de Penanjun fut en effet exécuté en décembre 1573 à Rennes à la suite d'un arrêt de la cour criminelle royale du 4 décembre," pour avoir occis (en 1572) noble homme Olivier de Kerguelen son père, vivant seigneur de Keranroch. Le coupable du crime épouvantable de parricide fut condamné à une peine tout aussi épouvantable "a etre prins par l'exécuteur de la haulte jsutice es prisons de la conciergerie de ladite cour en chemise, teste et piedz nudz, tenant entre ses mains une torche de cire ardante de poix de 3 livres, mis sur une plaie (claie) et trainsé depuis lesdites prisons jusque au devent la principalle porte de l'église de sainct pierres de ceste ville et là estant agenouillé confessa avoir malheurusement commis et par petie ledit paricide dont il requiert pardon adveu au Roy et à justice, de là conduit en la place de Bont Detohuce et sur un eschauffaut lequel y sera dressé avoir les bradz, jambes et rayns (rains) rompus et brisé et après mis et attaché sur une roce (roue) enlevée près ledit eschauffaut la face vers ciel pour y demeurer et vivre tant qu'il plaira a Dieu le y lesser et son corps mort estre ars bruslé et consommé en cendre en la dite place, ses biens meubles déclarés acquis et confisqués au roy à ladite cour déclaré ledit kerguelen et ses enfants incapables d'avoir à prendre aucune part et portion en la succession dudit deffunt Ollivier Kerguelen occis". (source AD 1 E 1162/1 et AM Quimper fonds Norbert Bernard 17 J 42 dossier notes Kerguelen).

Je pense, mais il s'agit d'une hypothèse, que Jeanne Kerguelen, demoiselle décédée en 1658 à Plogastel St Germain pourrait plutôt être sortie du second mariage de Riou de KERGUELEN avec Levenez TANGUY après 1566. L'année de naissance (1570 ou environ, estimée à partir de l'âgé déclarée sur son acte de sépulture) ne permet pas de l'inclure dans les naissances du premier lit. Ce Riou de KERGUELEN sr de KERNALEC, greffier de la cour de Quimper et non avocat (c'est son père qui l'était), était certes un gentilhomme de vieille souche de Quimper mais il était issu d'une branche cadette peu fortunée, Riou était le fils cadet de Guillaume de Kerguelen, avocat, sr de Kernalec et d'Adelize Noël, lui même fils de Thépault de Kerguelen sr de keranroc'h et de Marie du Rusquec. Riou de Kerguelen, fils de Guillaume, figure comme sr de Kernalec en 1554, il épousa en première noce Dlle Jeanne Le Gentil que je crois issue simplement d'un famille de la bourgeoisie quimpéroise dont il eut François né le 31/10/1560 vivant en 1591, Louise née le 5/03/1562 épouse de Pierre Guégant et Riou ou Rioc baptisé à la cathédrale de Quimper le 18/04/1565. Jeanne Le Gentil décéda probablement des suites de couches en 1565 car le 26/04/1566 fut baptisée Louise de Kerguelen, fille de Riou et de Levenez Tanguy, il s'agit donc d'une première fille du second lit. La famille Tanguy a Quimper n'a produit à ma connaissance qu'un notaire vers cette époque. Elle s'apparentait donc à la petite bourgeoisie gravitant autour de la cour du présidial de Quimper. Si l'on calcule, la date de conception du premier enfant du second lit, elle dut avoir lieu vers juillet août de l'année précédente. Les mariages ayant généralement lieu en été, Riou a rapidement convolé en secondes noces pour trouver une marâtre à la progéniture orpheline de son premier lit. L'ouvrage précité sur la maison de Kerguelen annonce d'ailleurs pour enfants nés du second lit : Marguerite, Jeanne, Pierre et Isabelle sans précision d'unions. Mais si ces enfants sont connus l'on peut espérer qu'ils figurent sur un acte de partage à exhumer d'un fonds d'archives. L'ouvrage de M. de Servigny sur la maison de Kerguelen ne mentionne pas de filles à Olivier au prénom de Jeanne. J' ajoute au couple Riou Kerguelen - Levenez Tanguy un fils oublié dans cet ouvrageet baptisé dans le registre de la cathédrale sous le prénom d'Henry, l'acte précise mot à mot que ses parents Riou et Levenez sont de la paroisse de "plougonnec". Je dispose d'une photo de cet acte. J'ajoute que Kernalec doit être aujourd'hui Kernoalet, il s'agit d'une exploitation rurale de Plogonnec, certes noble alors, mais qui ne devait pas produire de très gros revenus. L'ainée des enfants mâles raflant de toute façon l'essentiel des biens nobles à sa majorité les autres filles du second lit durent être en matière d'héritages réduites à la portion congrue et vivre assez chichement sur leur terre à Plogonnec, ce qui peut expliquer l'union avec un simple roturier de Jeanne, pauvre demoiselle, fille cadette sans fortune, issue d'un second lit. Quant au décès en 1658 à Plogastel -St-Germain de l’intéressée, il est dommage de ne pas connaître le lieu exact où elle demeurait à son décès. Une autre branche cousine des Kerguelen possédait en effet dans cette paroisse la terre de Kermathéano, et ces cousins plus fortunés auraient pu héberger leur parentèle démunié par fidélité lignagère. Quant à son époux Jean Henry qui décède deux ans plus tard à Bodivit -Lestremeur, on peut supposer qu'il fut recueilli après le décès de son épouse par son fils également nommé Jean Henry, né à Plogonnec en 1607, frère de Marie, qui s'était établi là par suite de son mariage en 1651 avec Louise Salaun. Bodivit est inclus aujourd'hui en Plomelin.

- l'acte de mariage Henry Kerguelen n'existe plus certainement, et les registres mêmes des baptêmes de Plogonnec ne débutent aux Ad 29 qu'en 1608, les années précédentes (dont les baptêmes de Marie et jean Henry) ne sont connues que par des tables des noms relevées, les originaux des actes des premières années ont disparu il y a fort longtemps.

Cordialement
Bruno Le Gall