Pour Jacques,
Il reste encore aujourd'hui dans la langue courante, des tics de langage ainsi que des mots francisés.
Il est donc logique que nous en trouvions dans les archives

Bonsoir,
Pour faire simple, les fondations - d'après ce que j'en ai compris - étaient des versements faits par une famille à l'église soit en argent mais aussi parfois en nature, bâtiments et/ou terres qui procuraient un revenu.
Elles étaient souvent faites pour honorer un défunt mais aussi en avance pour préparer "la vie d'après".
La contrepartie fournit par l'église était des messes dites à intervalle fixé et aussi des privilèges d'inhumation dans des endroits spécifiques à l'époque où les morts étaient enterrés dans les églises.
Exemples =
"Enfin, le 14 décembre 1615, fondation fut faite par Françoise Le Bozec, dame douairière de Kermohan et Saint-Drenou, d'un anniversaire doté de 24 livres tournois de rentes sur l'autel Sainte-Marguerite devant lequel elle désirait être inhumée dans la même tombe que Catherine Le Bozec, sa tante."
"Contrat de fondation fait par Françoise et son mari François Noulleau le 4 novembre 1669 à la suite du décès de leur fils Hillarion. 1G253 Archives de l'Evéché de Saint Brieuc."
Les fondations (qui sont des contrats) sont parfois parvenues jusqu'à nous et figurent dans les archives des églises concernées.
Cordialement

Bonjour,
Pour être un peu plus précis,
A l'origine, le ménager n'est pas exactement propriétaire de la terre et des immeubles situés dessus (c'est le seigneur dont le domaine dépend qui garde la propriété) mais détient un droit d'exploitation conforme à la coutume de la zone.
Ce droit est transmissible aux héritiers du ménager sous réserve de rachat.
L'exploitation est payée sous forme d'argent et de matière (très souvent les deux associés).
Les ménagers sont donc des paysans plutôt aisés qui payent la capitation.
Les bêtes associées au domaine sont la propriété directe du ménager.

Cela ressemble un peu à la manière dont certains contribuables négocient avec Bercy.
Cela me fait penser aux métairies "nobles" (donc exemptées de fouages) et les autres pour lesquelles le propriétaire devait s'acquitter de cet impôt.
Les nobles étaient initialement exemptés parce qu'ils contribuaient à l'armement du seigneur dont ils dépendaient et dont l'adéquation était évaluée lors des Montres (en fonction des revenus).

Bonsoir,

C'est relativement simple
Sceller un aveu, c'est rendre aveu avec un document muni d'un sceau marqué de ses armes.
Il fit exempter métayer, à savoir il a exempté son métayer du paiement d'une rente.

Bonsoir
Les Goesbriand, goazbriant selon l'époque
Est une famille originaire du Trégor.
Il existe de nombreux écrits dont des preuves de noblesse, quelques dossiers de réformation ainsi que le cahier du seigneur de Roslan (cadet de la branche cadette du Roscoet).
Tout ceci est très bien documenté.

Bonsoir
Deux options possibles :
Erreur entre mère et père et il s'agit de la soeur du père
Ou alors il s'agit de la demi soeur de la mère.
Il faut confirmer par d'autres actes de la famille.
Cordialement

Bonjour,

Il va falloir s'attaquer aux parrains et marraines puis aux cousins/oncles/tantes des mariages pour valider la proposition.
Si l'activité des deux Maurice est la meulerie, la probabilité est grande.
Est ce que Kereobret et Kervolant sont connus comme des lieux de moulins sur Saint Fregant ?
Il reste le décret de justice de mariage de Françoise en 1678 qui pourrait donner des éléments nouveaux (s'il existe encore).
et enfin, le cousin de Jean et Francoise, Guillaume Rochou (d'où est il originaire ?).

Cordialement

Tiens !!
Les Gravé de Saint Malo, je les ai croisé dans une généalogie de granvillais

Bonjour,
L'an dernier, j'ai passé quelques jours dans un hôtel de Bruges, "Jan Brito".
En réservant, je n'avais pas pensé que Jan Brito pouvait être un breton parti s'installer à Bruges (imprimeur de Redon selon les sources trouvées).
Le commerce entre la Bretagne et le pays de Bruges était dynamique

Bonsoir
C'est clair que l'ascendance est assez osée.
Avez vous un quelconque élément (même tres insignifiant) pouvant raccrocher ces deux familles ?
Parrain, marraine, armes (blason) ?

Bonjour
Les archives de Chateaulin sont un grand mystère pour bien des généalogistes.
Beaucoup de références semblent "sorties de nulle part".
A suivre

Bonjour,
Attention aux Armes des familles !!
Les seules Armes a être à peu près fiables sont celles issues des familles nobles du XVème et qui perdurent dans le temps long.
Toutes les armes attribuées à des nobles de robe sont très controversées, parfois mouvantes et peu stables.
L'héraldique est très aléatoire.
Il existe des règles élémentaires mais elles ne sont toujours complétement respectées.
Il est difficile de baser une généalogie uniquement sur l'héraldique.

Bonsoir,
Pour y être passé il y a maintenant dix ans, la gestion des registres anciens par la mairie m'a semblé un peu curieuse.
Je pense qu'il existe des registres anciens à la Mairie de Châteaulin qui ont servi aux relevés RECIF mais qui sont difficiles à consulter (bien cachés dans une armoire située dans un bureau fermé).
C'est fort dommage parce qu'à chaque fois que j'ai pu accéder à des documents originaux (ou des copies numériques de qualité), j'en ai toujours retiré plus d'enseignements que la transcription pure (une signature très reconnaissable non transcrite, un nom mal interprété).

Certes,
L'ensemble des familles qui gravitent autour des penguern (orthographe incertaine, j'aimerai bien voir les originaux des actes) sont dans les villages autour de Chateaulin.
Tous ces villages existent encore aujourd'hui pour la plupart.
Il faudrait juste tomber sur le bon document.
Je songe aux familles nobles du coin qui possédaient les terres et sous lesquels les ménagers exploitaient les terres.