Bonsoir à Vital et aux autres
A la suite de vos arguments, je suis bien obligé d'admettre que selon toute vraisemblance Banier/baniel et Daniel sont deux familles bien distinctes
cordialement
patrick Lebègue
34 résultats trouvés
- 21/09/2017 19:31
- Forum : Familles
- Sujet : Asc. LE SOLLIEC Vincent x LIJOUR Anne, Scaer 1678
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- 06/09/2017 15:42
- Forum : Familles
- Sujet : Asc. LE SOLLIEC Vincent x LIJOUR Anne, Scaer 1678
- Réponses : 26
- Vues : 13894
Re: Asc. LE SOLLIEC Vincent x LIJOUR Anne, Scaer 1678
Bonjour à tous
J’arrive un peu tard, mais me permet toutefois, de m’immiscer dans votre discussion, bien que je ne pense pas apporter grand-chose quant aux origines de Vincent Solliec.
Concernant Marie Baniel, je l’assimilerai volontiers à Daniel, au vu de la similitude et de l’absence totale de Bannyer, Bannier, Baniel auparavant sur Scaër
En l’occurrence, cette Marie Baniel pourrait être :
baptême - 13/01/1656 - Scaër DANIEL Marie enfant de Allain et de Margueritte AUGER
Parrain : Couldre (de La) Escuyer Jan Sieur De Grand Pre
Marraine : Daniel Margueritte
Ce qui lui donnerait sa première enfant Isabelle (X Jégou Mathieu) née environ en 1671 (voir acte décès 1701 qui lui donne 30 ans), soit maternité autour de 15 ans pour la mère.
Effectivement, dans le cas de Marie Daniel, Vincent Soliec (x Anne le Lijour) serait obligatoirement issu d’un précédent lit.
Plusieurs des frères et sœurs de Marie ont pour P/M la petite noblesse du pays :
baptême - 13/09/1654 - Scaër DANIEL Marie enfant de Allain et de Marguerite AUGER
Parrain : Coadicq Esc: Jean Sr De Kergoaler - Marraine : Guillerou Marie
baptême - 03/10/1658 - Scaër DANIEL Anne fille de Allain et de Margarite OGER
Parrain : Allain Le Pennec - Marraine : Anne Le Gall
baptême - 10/11/1665 - Scaër DANNIEL Françoise fille de Alein et de Margritte OGER
Parrain : Guillaume Lavenan - Marraine : Francoise Le Bigon
baptême - 01/02/1667 - Scaër - DANIEL Marie fille de Allain et de Marguerite AUGER
Parrain : Jean De La Garde, Seigneur De Kerstrat - Marraine : Marguerite Gratier
baptême - 21/07/1668 - Scaër - DANIEL Janne fille de Allain et de Margarite AUGE
Parrain : Christophe Le Duigou - Marraine : Janne Le Druz
baptême - 12/01/1671 - Scaër (Bourg) - DANIEL Alain fils de Alain et de Marguarite AUGER
Parrain : Alain Morice - Marraine : Bertrande Boulben
baptême - 24/01/1672 - Scaër - DANIEL Henry fils de Alain et de Margarite AUGE
Parrain : Henry Pompaul (ptre) - Marraine : Françoise Le Carrer
baptême - 27/04/1674 - Scaër - DANIEL Charles fils de Allain et de Marguerite AUGER
Parrain : Yves Paul (noatireà Marraine : Anne Du Coedic, Dame De Kerséré
… et pour cause : leur père
baptême - 24/06/1636 - Scaër - DANNYEL Allain enfant de Jullien et de Anne DU COADIC
Parrain : Coadic (du) Charles - Marraine : Coadic (du) Delle Renée
Tous les frères et sœurs de celui-ci ont de même des P/M de la petite noblesse du pays.
baptême - 04/03/1635 - Scaër - DANIEL Marye enfant de Julien et de Anne DU COADIC
Parrain : Coadic (du) Allain, Sr De Kergoaler- Marraine : Rodellec (le) Delle Marye Dame De ?
baptême - 26/03/1639 - Scaër - DANIEL Françoise enfant de Julien et de Anne DU COEDIC
Parrain : Coedic (du) Jan - Marraine : Kernezne (de) Pte Dame Françoise
baptême - 01/09/1642 - Scaër – DANIEL George enfant de Julien et de Anne DU COEDIC
Parrain : Gournols (du) Esc George - Marraine : Guimarcho (de) Dame Louise
baptême - 25/10/1646 - Scaër - DANIEL Henry enfant de Jullien et de Anne DU COUADIC
Parrain : Bigon (le) Mire Henry Cure - Marraine : Couedic (du) Delle Marie Dame De Kermeno
baptême - 05/10/1648 - Scaër - DANIEL Urban enfant de Julien et de Anne DU COEDIC
Parrain : Carne (du) Mire Jean Urbain Baron Du ? - Marraine : Godet Delle Renee Dame De Brenilleau
et Nicolas Joseph pour lequel manque le baptême
mariage 05-12-1672 DANIEL Nicolas Joseph X Anne Guillard
BMS Carnoët, 1668 - 1694. vue 82
mariage-08/01/1679-Taulé DANIEL Nicolas Joseph de Scaër
Notes époux : Le marié est dit escuyer, sieur de KEREZERé.
DU MESCAM Thérèse
Notes épouse : La mariée est dite dame douairière de LAVALLOT.
Témoins : Guillaume BLOUCH.Mentions marginales : Mariés par permission en l'église de Locquénolé
mariage - 29/08/1707 - Scaër
DANIEL Nicolas Joseph Notes époux : escuyer
DE KERLEAN Marie Thérèse
Témoins : Messire Jean Urbain De Kerlean
sépulture - 02/05/1714 - Scaër (Manoir de kerséré)
DANIEL Nicolas Joseph
Témoins : Pierre Daniel, Sieur De Hxhary, Esc. Mathieu De Trolono, Michel Le Duigou, Christ. Pencoet, Bertrand Le Boedec
Notes : N.H SIEUR DU KERSERE
Or, si Anne du Coadic n’est pas renseignée, les P/M de ses enfants ne laissent planer aucun doute quant à sa filiation avec les du Couëdic de Kergoaler, dont Alain x Marie du Chastel, ses probables parents.
Quant à Julien Daniel, père d’Alain, probablement né autour de 1600, il est sans doute de petite, voire de très petite noblesse, mais aucun acte ne le caractérisant : il faut remonter pour cela à :
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Tourch (en fait la majorité concerne Scaër) sont mentionnés :
Louis de la Riviere, mineur, par Maître Olivier de la Riviere oncle dudict mineur, après avoir informé du dict Louis et son bien en rachapt, dict faire pique sèche ;
Le sieur de Trevarlot, à présent monseigneur de Bonlye, capitaine de Saint Malo, gouverneur en l'absence de monseigneur le Duc d'Estampes et le seigneur de Martigné ;
Olivier du Couëdic, sieur de Kergoualezre, présent, dict faire corselet ;
Jehan Coetforn, présent, dict faire arquebusier à cheval ;
Henry Audren, sr. de Brevillon, sous l'esdict ;
Thepault Daniel, sieur de Rosansoux, sous l'esdict ;
Charles du Rest, sr. du Cluziou, sous l'esdict ;
La veuve de Jehan Daniel, default ;
Maître Yves Derrien, présent, sous l'esdict ;
Raoul Kermerien, présent, dict qu'il est sous l'esdict ;
Yvon de Kerjézéquel, default.
Aussi,
B 1232. - Liasse, 29 pièces parchemin, 46 pièces papier.
PAROISSE DE SCAËR. — Aveux et dénombrements de terres, de rentes, de fiefs, de maisons, de
convenants, de droits réels et honorifiques tenus à foi et hommage, sous le ressort de la barre royale de
Conq, avec les dénominations suivantes : le manoir et lieu noble de Rosansaux possédé par G. Daniel
(1540), René du Lendrein, écuyer, et René Godet (1643) ; le manoir et lieu noble des Salles, possédé
par René du Landrein (1643), Joseph de Kermeno, prêtre, héritier de Françoise du Landrein (1690),
Anne Le Lagadec, veuve Euzenou (1717,
Aussi,
Rosancaux (actuel Rosos) - fouages de 1426 :
Jehan Daniel autrement de Melker et Guillaume son fils, en une mansion, les paroissiens veulent les faire contribuer, et ont fait opposition contre lesdits paroissiens par la cour ordinaire, et sont en procès pendant, et recordent les témoins, le lieu où ils demeurent être manoir et avoir été exempt.
…et avant :
Lobineau :
Col 634 - 7 / 1382 (3) serment à Jeahane de Rais sous Rosporden et Fouesnant :
Alain Daniel, Jehan Daniel
1426 : noble à Beuzec-Conq , 1481 Scaër : Guillaume, Elliant : Alain
Ces Daniel sont par conséquent bien implantés sur Scaër, et depuis fort longtemps, et il est plus que probable que ce Julien Daniel pour avoir pu épouser une du Couëdic, est issu de cette famille.
Cependant, ce sont de petits nobles, et la distance les séparant de la paysannerie aisée est mince. Rien d’étonnant, par la suite à ce que les enfants de ce couple donnent lieu à des alliances dans la paysannerie moyennement aisée : ménagers, laboureurs, etc…et entre alors dans la roture !
Appuyant l’hypothèse Marie Baniel = Marie Daniel : celle-ci, et plusieurs de ses enfants, et collatéraux demeurent, et décèdent en plusieurs lieux nobles ou des manoirs sont attestés tel Touldu, et Botgroach. Simple hasard ?
Cordialement
Patrick Lebègue
J’arrive un peu tard, mais me permet toutefois, de m’immiscer dans votre discussion, bien que je ne pense pas apporter grand-chose quant aux origines de Vincent Solliec.
Concernant Marie Baniel, je l’assimilerai volontiers à Daniel, au vu de la similitude et de l’absence totale de Bannyer, Bannier, Baniel auparavant sur Scaër
En l’occurrence, cette Marie Baniel pourrait être :
baptême - 13/01/1656 - Scaër DANIEL Marie enfant de Allain et de Margueritte AUGER
Parrain : Couldre (de La) Escuyer Jan Sieur De Grand Pre
Marraine : Daniel Margueritte
Ce qui lui donnerait sa première enfant Isabelle (X Jégou Mathieu) née environ en 1671 (voir acte décès 1701 qui lui donne 30 ans), soit maternité autour de 15 ans pour la mère.
Effectivement, dans le cas de Marie Daniel, Vincent Soliec (x Anne le Lijour) serait obligatoirement issu d’un précédent lit.
Plusieurs des frères et sœurs de Marie ont pour P/M la petite noblesse du pays :
baptême - 13/09/1654 - Scaër DANIEL Marie enfant de Allain et de Marguerite AUGER
Parrain : Coadicq Esc: Jean Sr De Kergoaler - Marraine : Guillerou Marie
baptême - 03/10/1658 - Scaër DANIEL Anne fille de Allain et de Margarite OGER
Parrain : Allain Le Pennec - Marraine : Anne Le Gall
baptême - 10/11/1665 - Scaër DANNIEL Françoise fille de Alein et de Margritte OGER
Parrain : Guillaume Lavenan - Marraine : Francoise Le Bigon
baptême - 01/02/1667 - Scaër - DANIEL Marie fille de Allain et de Marguerite AUGER
Parrain : Jean De La Garde, Seigneur De Kerstrat - Marraine : Marguerite Gratier
baptême - 21/07/1668 - Scaër - DANIEL Janne fille de Allain et de Margarite AUGE
Parrain : Christophe Le Duigou - Marraine : Janne Le Druz
baptême - 12/01/1671 - Scaër (Bourg) - DANIEL Alain fils de Alain et de Marguarite AUGER
Parrain : Alain Morice - Marraine : Bertrande Boulben
baptême - 24/01/1672 - Scaër - DANIEL Henry fils de Alain et de Margarite AUGE
Parrain : Henry Pompaul (ptre) - Marraine : Françoise Le Carrer
baptême - 27/04/1674 - Scaër - DANIEL Charles fils de Allain et de Marguerite AUGER
Parrain : Yves Paul (noatireà Marraine : Anne Du Coedic, Dame De Kerséré
… et pour cause : leur père
baptême - 24/06/1636 - Scaër - DANNYEL Allain enfant de Jullien et de Anne DU COADIC
Parrain : Coadic (du) Charles - Marraine : Coadic (du) Delle Renée
Tous les frères et sœurs de celui-ci ont de même des P/M de la petite noblesse du pays.
baptême - 04/03/1635 - Scaër - DANIEL Marye enfant de Julien et de Anne DU COADIC
Parrain : Coadic (du) Allain, Sr De Kergoaler- Marraine : Rodellec (le) Delle Marye Dame De ?
baptême - 26/03/1639 - Scaër - DANIEL Françoise enfant de Julien et de Anne DU COEDIC
Parrain : Coedic (du) Jan - Marraine : Kernezne (de) Pte Dame Françoise
baptême - 01/09/1642 - Scaër – DANIEL George enfant de Julien et de Anne DU COEDIC
Parrain : Gournols (du) Esc George - Marraine : Guimarcho (de) Dame Louise
baptême - 25/10/1646 - Scaër - DANIEL Henry enfant de Jullien et de Anne DU COUADIC
Parrain : Bigon (le) Mire Henry Cure - Marraine : Couedic (du) Delle Marie Dame De Kermeno
baptême - 05/10/1648 - Scaër - DANIEL Urban enfant de Julien et de Anne DU COEDIC
Parrain : Carne (du) Mire Jean Urbain Baron Du ? - Marraine : Godet Delle Renee Dame De Brenilleau
et Nicolas Joseph pour lequel manque le baptême
mariage 05-12-1672 DANIEL Nicolas Joseph X Anne Guillard
BMS Carnoët, 1668 - 1694. vue 82
mariage-08/01/1679-Taulé DANIEL Nicolas Joseph de Scaër
Notes époux : Le marié est dit escuyer, sieur de KEREZERé.
DU MESCAM Thérèse
Notes épouse : La mariée est dite dame douairière de LAVALLOT.
Témoins : Guillaume BLOUCH.Mentions marginales : Mariés par permission en l'église de Locquénolé
mariage - 29/08/1707 - Scaër
DANIEL Nicolas Joseph Notes époux : escuyer
DE KERLEAN Marie Thérèse
Témoins : Messire Jean Urbain De Kerlean
sépulture - 02/05/1714 - Scaër (Manoir de kerséré)
DANIEL Nicolas Joseph
Témoins : Pierre Daniel, Sieur De Hxhary, Esc. Mathieu De Trolono, Michel Le Duigou, Christ. Pencoet, Bertrand Le Boedec
Notes : N.H SIEUR DU KERSERE
Or, si Anne du Coadic n’est pas renseignée, les P/M de ses enfants ne laissent planer aucun doute quant à sa filiation avec les du Couëdic de Kergoaler, dont Alain x Marie du Chastel, ses probables parents.
Quant à Julien Daniel, père d’Alain, probablement né autour de 1600, il est sans doute de petite, voire de très petite noblesse, mais aucun acte ne le caractérisant : il faut remonter pour cela à :
A la "Montre" de l'Evêché de Cornouailles de l'an 1562 qui s'est tenue à Quimper les 15 et 16 mai, les nobles suivants de Tourch (en fait la majorité concerne Scaër) sont mentionnés :
Louis de la Riviere, mineur, par Maître Olivier de la Riviere oncle dudict mineur, après avoir informé du dict Louis et son bien en rachapt, dict faire pique sèche ;
Le sieur de Trevarlot, à présent monseigneur de Bonlye, capitaine de Saint Malo, gouverneur en l'absence de monseigneur le Duc d'Estampes et le seigneur de Martigné ;
Olivier du Couëdic, sieur de Kergoualezre, présent, dict faire corselet ;
Jehan Coetforn, présent, dict faire arquebusier à cheval ;
Henry Audren, sr. de Brevillon, sous l'esdict ;
Thepault Daniel, sieur de Rosansoux, sous l'esdict ;
Charles du Rest, sr. du Cluziou, sous l'esdict ;
La veuve de Jehan Daniel, default ;
Maître Yves Derrien, présent, sous l'esdict ;
Raoul Kermerien, présent, dict qu'il est sous l'esdict ;
Yvon de Kerjézéquel, default.
Aussi,
B 1232. - Liasse, 29 pièces parchemin, 46 pièces papier.
PAROISSE DE SCAËR. — Aveux et dénombrements de terres, de rentes, de fiefs, de maisons, de
convenants, de droits réels et honorifiques tenus à foi et hommage, sous le ressort de la barre royale de
Conq, avec les dénominations suivantes : le manoir et lieu noble de Rosansaux possédé par G. Daniel
(1540), René du Lendrein, écuyer, et René Godet (1643) ; le manoir et lieu noble des Salles, possédé
par René du Landrein (1643), Joseph de Kermeno, prêtre, héritier de Françoise du Landrein (1690),
Anne Le Lagadec, veuve Euzenou (1717,
Aussi,
Rosancaux (actuel Rosos) - fouages de 1426 :
Jehan Daniel autrement de Melker et Guillaume son fils, en une mansion, les paroissiens veulent les faire contribuer, et ont fait opposition contre lesdits paroissiens par la cour ordinaire, et sont en procès pendant, et recordent les témoins, le lieu où ils demeurent être manoir et avoir été exempt.
…et avant :
Lobineau :
Col 634 - 7 / 1382 (3) serment à Jeahane de Rais sous Rosporden et Fouesnant :
Alain Daniel, Jehan Daniel
1426 : noble à Beuzec-Conq , 1481 Scaër : Guillaume, Elliant : Alain
Ces Daniel sont par conséquent bien implantés sur Scaër, et depuis fort longtemps, et il est plus que probable que ce Julien Daniel pour avoir pu épouser une du Couëdic, est issu de cette famille.
Cependant, ce sont de petits nobles, et la distance les séparant de la paysannerie aisée est mince. Rien d’étonnant, par la suite à ce que les enfants de ce couple donnent lieu à des alliances dans la paysannerie moyennement aisée : ménagers, laboureurs, etc…et entre alors dans la roture !
Appuyant l’hypothèse Marie Baniel = Marie Daniel : celle-ci, et plusieurs de ses enfants, et collatéraux demeurent, et décèdent en plusieurs lieux nobles ou des manoirs sont attestés tel Touldu, et Botgroach. Simple hasard ?
Cordialement
Patrick Lebègue
- 17/06/2017 17:34
- Forum : Familles
- Sujet : René LE LART de SAINT-ERMONT x Ernestine PREVOST <1896
- Réponses : 9
- Vues : 5423
Re: René LE LART de SAINT-ERMONT x Ernestine PREVOST <1896
Bonjour Mr Le Roy
Les propriétaires du château du Roz n’ont pu m’éclairer sur l’origine de leur bien. Ils savent qu’un Le Lart de St Ermont y demeurait, mais sans plus. Les informations qu’ils ont pu collecter concernent essentiellement le vingtième siècle.
Je n’ai donc pas grand-chose à vous apprendre mais, suis toujours preneur de toute information que vous posséderiez sur cette famille
Bien cordialement
Patrick Lebègue
Les propriétaires du château du Roz n’ont pu m’éclairer sur l’origine de leur bien. Ils savent qu’un Le Lart de St Ermont y demeurait, mais sans plus. Les informations qu’ils ont pu collecter concernent essentiellement le vingtième siècle.
Je n’ai donc pas grand-chose à vous apprendre mais, suis toujours preneur de toute information que vous posséderiez sur cette famille
Bien cordialement
Patrick Lebègue
- 23/05/2017 13:13
- Forum : Familles
- Sujet : René LE LART de SAINT-ERMONT x Ernestine PREVOST <1896
- Réponses : 9
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Re: René LE LART de SAINT-ERMONT x Ernestine PREVOST <1896
Bonjour
Je n’avais pas eu connaissance de votre réponse, raison pour laquelle je vous réponds si tard.
J’étais remonté aussi au mariage de Julien PROVOST avec Michelle PATY, mais ne bénéficiant que de relevés succincts n’avait pas eu connaissance de son métier. De même, pouvez-vous m’indiquer ou vous avez trouvé la mention du métier de notaire exercée par Pierre Jean.
Celui-ci m’intéresse particulièrement, il devait exister une forme de conflit entre lui et son père pour qui manifestement il essayait de se faire passer. Ce Pierre Jean aurait falsifié plusieurs actes de naissance de ses enfants (AD 56 Lorient - BMS 1770 vue 142, BMS 1771 vue 135, BMS 1772 vue 110 et 19, BMS 1774 vue 51) et de décès de sa mère (AD Vannes 56 - St Patern 1759 vue 693) en barrant Pierre Jean, ajoutant Baptiste à la suite et signant de même.
Suite au décès de Jeanne Marie Merle de Kernoter en 1785, le grand père saisi la justice afin de faire corriger les actes concernant ses petits-enfants (AD 56 Lorient - BMS 1774 vues 46 à 50). Je pense qu’il est alors leur tuteur au vu de cela, mais n’en ait pas la confirmation.
Le grand père semble avoir eu un parcours intéressant exerçant l’activité de procureur après avoir été successivement marchand puis employé dans les fermes du roy(1). Il se remarie une fois de plus à Vannes avec Guillemette le Golven en 1773.
(1) Il a probablement été employé par son homonyme Jacques René Louis Provost, alors percepteur des fermes du roi à Auray paroisse de St Gildas. Ce dernier était lui aussi originaire de Rennes, autre paroisse. Possible parenté ?
Lors de la naissance de leur fille en 1774, celle-ci est nommée Marie Jeanne Provost de la Roche des Bouillons. Un lieu de ce nom existe en Ille-et-Vilaine, donc proche de Rennes dont il était natif, sans doute préparait-il ses vieux jours ? Je n’ai pu cependant dénicher tout comme vous de décès le concernant ni aucun de ses 7 autres enfants.
De même aucune trace des frères de Jean Louis ! Je suis en effet preneur de toute information que vous auriez en votre possession concernant ces familles.
Concernant le château du Roz, j’avais tout comme vous fait le rapprochement avec cette seigneurie que détenaient les le Lart autrefois. Je vais me documenter auprès du propriétaire actuel qui aura peut-être des infos ? Je vous tiendrais alors au courant.
Bien amicalement
Patrick Lebègue
Je n’avais pas eu connaissance de votre réponse, raison pour laquelle je vous réponds si tard.
J’étais remonté aussi au mariage de Julien PROVOST avec Michelle PATY, mais ne bénéficiant que de relevés succincts n’avait pas eu connaissance de son métier. De même, pouvez-vous m’indiquer ou vous avez trouvé la mention du métier de notaire exercée par Pierre Jean.
Celui-ci m’intéresse particulièrement, il devait exister une forme de conflit entre lui et son père pour qui manifestement il essayait de se faire passer. Ce Pierre Jean aurait falsifié plusieurs actes de naissance de ses enfants (AD 56 Lorient - BMS 1770 vue 142, BMS 1771 vue 135, BMS 1772 vue 110 et 19, BMS 1774 vue 51) et de décès de sa mère (AD Vannes 56 - St Patern 1759 vue 693) en barrant Pierre Jean, ajoutant Baptiste à la suite et signant de même.
Suite au décès de Jeanne Marie Merle de Kernoter en 1785, le grand père saisi la justice afin de faire corriger les actes concernant ses petits-enfants (AD 56 Lorient - BMS 1774 vues 46 à 50). Je pense qu’il est alors leur tuteur au vu de cela, mais n’en ait pas la confirmation.
Le grand père semble avoir eu un parcours intéressant exerçant l’activité de procureur après avoir été successivement marchand puis employé dans les fermes du roy(1). Il se remarie une fois de plus à Vannes avec Guillemette le Golven en 1773.
(1) Il a probablement été employé par son homonyme Jacques René Louis Provost, alors percepteur des fermes du roi à Auray paroisse de St Gildas. Ce dernier était lui aussi originaire de Rennes, autre paroisse. Possible parenté ?
Lors de la naissance de leur fille en 1774, celle-ci est nommée Marie Jeanne Provost de la Roche des Bouillons. Un lieu de ce nom existe en Ille-et-Vilaine, donc proche de Rennes dont il était natif, sans doute préparait-il ses vieux jours ? Je n’ai pu cependant dénicher tout comme vous de décès le concernant ni aucun de ses 7 autres enfants.
De même aucune trace des frères de Jean Louis ! Je suis en effet preneur de toute information que vous auriez en votre possession concernant ces familles.
Concernant le château du Roz, j’avais tout comme vous fait le rapprochement avec cette seigneurie que détenaient les le Lart autrefois. Je vais me documenter auprès du propriétaire actuel qui aura peut-être des infos ? Je vous tiendrais alors au courant.
Bien amicalement
Patrick Lebègue
- 10/05/2017 20:13
- Forum : Familles
- Sujet : René LE LART de SAINT-ERMONT x Ernestine PREVOST <1896
- Réponses : 9
- Vues : 5423
Re: René LE LART de SAINT-ERMONT x Ernestine PREVOST <1896
Bonjour ou bonsoir
En retard de deux ans sur votre dernier message, je constate que vous avez trouvé depuis l’acte de X d’Ernestine Prévost et de René le Lart de St Ermont à Lorient le 26/07/1882 qui me manquait.
Je suis en train de finaliser un livret sur la dévolution de Kermadeoua ou sont nés le père et l’aïeule d’Ernestine, et grâce à vos recherches j’apprends que Gustave Prévost est décédé à Lorient rue St Vincent, maison Prévost en 1879. Je ne sais si cette maison a un quelconque rapport avec Jean Louis Prévost aïeul d’Ernestine, sachant que ledit Prévost n’est là que depuis peu. Le Père de Jean-Louis, Pierre Jean est décédé à Lorient à l’âge de 35 ans, mais était originaire de Rennes paroisse de Toussaints. Le père de ce dernier demeurant à St Gildas de Ruys puis à Vannes par la suite.
Si vos recherches ont avancé depuis, je suis preneur de toute information que vous auriez pu obtenir et bien entendu vous soumettrai si vous le désirez ce que j’ai pu collecter sur la branche kernévéloise.
Très cordialement
Patrick Lebègue
En retard de deux ans sur votre dernier message, je constate que vous avez trouvé depuis l’acte de X d’Ernestine Prévost et de René le Lart de St Ermont à Lorient le 26/07/1882 qui me manquait.
Je suis en train de finaliser un livret sur la dévolution de Kermadeoua ou sont nés le père et l’aïeule d’Ernestine, et grâce à vos recherches j’apprends que Gustave Prévost est décédé à Lorient rue St Vincent, maison Prévost en 1879. Je ne sais si cette maison a un quelconque rapport avec Jean Louis Prévost aïeul d’Ernestine, sachant que ledit Prévost n’est là que depuis peu. Le Père de Jean-Louis, Pierre Jean est décédé à Lorient à l’âge de 35 ans, mais était originaire de Rennes paroisse de Toussaints. Le père de ce dernier demeurant à St Gildas de Ruys puis à Vannes par la suite.
Si vos recherches ont avancé depuis, je suis preneur de toute information que vous auriez pu obtenir et bien entendu vous soumettrai si vous le désirez ce que j’ai pu collecter sur la branche kernévéloise.
Très cordialement
Patrick Lebègue
- 17/04/2017 19:30
- Forum : Familles
- Sujet : Asc.Catherine KERROCH X Jean MORVEZEN en 1666 à KERNEVEL
- Réponses : 6
- Vues : 4090
Re: Asc.Catherine KERROCH X Jean MORVEZEN en 1666 à KERNEVEL
Bonjour à tous
J’abonde aussi dans la filiation proposée de Catherine Kerroc’h mère de François, René, et marie Morvezen, issus de son premier mari jean.
Or si l’on relève des parrainages croisés entre les enfants de René et ceux de Marie :
baptême - 03/08/1717 - Kernével (Kerouac)
SANSEAU Guillaume enfant de Yves et de Marie MORVEEN
Parrain : Le Marec Pierre (1er époux de Marguerite Morvezen, fille ainée de René)
Marraine : Piriou Marie
17/10/1719 Kernével (Pays : Mellenick ) baptême ou naissance
SANSEAU Louis Enfant de Yves
et de MORVEZEN Marie
Parrain : Piriou Louis
Marraine : Morvezen Marguerite
Mariage
08/11/1739 Kernével (Pays : Mellenick ) .
TOLLEC Jean, de Cadol
Notes concernant l'époux : veuf
MORVEZEN Marguerite, de Kernével
Notes concernant l'épouse : veuve
Témoins : Yves Lamandé, Mathieu Le Marec, Jean Morvezen, Yves Sanseau
Mentions marginales : fiancés à Rosporden
Etc……………..
On pourrait estimer par contre que René et François étaient « en froid » puisqu’il faut attendre le décès de François afin que René apparaisse comme témoin au X de son supposé neveu : François fils de François :
05/07/1730 Melgven (Pays : Mellenick ) . Mariage
MORVEZEN François, de Melgven
Fils de François , décédé et de FLEURY Guillemette, décédée
Notes concernant l'époux : Il est dit majeur à ses fiançailles.
ROUAT Isabelle, de Melgven
veuve de LE GUIFFANT Jean
Témoins : Jean MORVEZEN, frère, Guillaume ROUAT, père de la mariée, Laurents RIOUAT, René MORVEZEN.
Et pour appuyer cela, je réitère ce que j’avais déjà écrit sur un précédent message concernant ce sujet :
Jan Morvezen :
En terres de Nevars il est consort de pierre le Deroult et guénolé le Guirinec:
17 jx de terre chaude et 45 jx de terre froide soit 62 jx à trois consorts.
Ce même guénolé le Guirinec que nous retrouvons à - Penampont: Guenolay Querinec et les héritiers feu Julien Querroch : Sous Cristophle Foucquet seigneur de Chalain:
Sous NH François Tanniou sieur de Trevic de la ville de Rosporden: (vue 482)
- Renanguip: Yvon Gourlaouen et Jan Morvezen
Le fait que Guenolay Querinec et les héritiers feu Julien Querroch partagent Pen ar Pont n'est pas anodin. L'un des heritiers de feu Julien Kerroch ; sa fille Catherine est l'épouse de Jan Morvezen qui est consort dudit Guenolay Querinec pour les terres de Nevars-Renanguip.
D'autre part nous verrons Catherine, son 2 ème époux Louis Jan, et certains des enfants du 1er et du second mariage demeurer, naitre, et décéder à Renanguip.
Cela me pousse à estimer que malgré le fait que jean Morvezen y résidait et travaillait ces lieux proviennent très probablement de la succession Kerroch. Cela peut être corroboré par le fait que devenus adultes les enfants de feu jan demeurent à Kerouac pendant que leur mère et son nouvel époux sont à Renanguip
En attendant mieux
Bonsoir à tous
Patrick Lebègue
J’abonde aussi dans la filiation proposée de Catherine Kerroc’h mère de François, René, et marie Morvezen, issus de son premier mari jean.
Or si l’on relève des parrainages croisés entre les enfants de René et ceux de Marie :
baptême - 03/08/1717 - Kernével (Kerouac)
SANSEAU Guillaume enfant de Yves et de Marie MORVEEN
Parrain : Le Marec Pierre (1er époux de Marguerite Morvezen, fille ainée de René)
Marraine : Piriou Marie
17/10/1719 Kernével (Pays : Mellenick ) baptême ou naissance
SANSEAU Louis Enfant de Yves
et de MORVEZEN Marie
Parrain : Piriou Louis
Marraine : Morvezen Marguerite
Mariage
08/11/1739 Kernével (Pays : Mellenick ) .
TOLLEC Jean, de Cadol
Notes concernant l'époux : veuf
MORVEZEN Marguerite, de Kernével
Notes concernant l'épouse : veuve
Témoins : Yves Lamandé, Mathieu Le Marec, Jean Morvezen, Yves Sanseau
Mentions marginales : fiancés à Rosporden
Etc……………..
On pourrait estimer par contre que René et François étaient « en froid » puisqu’il faut attendre le décès de François afin que René apparaisse comme témoin au X de son supposé neveu : François fils de François :
05/07/1730 Melgven (Pays : Mellenick ) . Mariage
MORVEZEN François, de Melgven
Fils de François , décédé et de FLEURY Guillemette, décédée
Notes concernant l'époux : Il est dit majeur à ses fiançailles.
ROUAT Isabelle, de Melgven
veuve de LE GUIFFANT Jean
Témoins : Jean MORVEZEN, frère, Guillaume ROUAT, père de la mariée, Laurents RIOUAT, René MORVEZEN.
Et pour appuyer cela, je réitère ce que j’avais déjà écrit sur un précédent message concernant ce sujet :
Jan Morvezen :
En terres de Nevars il est consort de pierre le Deroult et guénolé le Guirinec:
17 jx de terre chaude et 45 jx de terre froide soit 62 jx à trois consorts.
Ce même guénolé le Guirinec que nous retrouvons à - Penampont: Guenolay Querinec et les héritiers feu Julien Querroch : Sous Cristophle Foucquet seigneur de Chalain:
Sous NH François Tanniou sieur de Trevic de la ville de Rosporden: (vue 482)
- Renanguip: Yvon Gourlaouen et Jan Morvezen
Le fait que Guenolay Querinec et les héritiers feu Julien Querroch partagent Pen ar Pont n'est pas anodin. L'un des heritiers de feu Julien Kerroch ; sa fille Catherine est l'épouse de Jan Morvezen qui est consort dudit Guenolay Querinec pour les terres de Nevars-Renanguip.
D'autre part nous verrons Catherine, son 2 ème époux Louis Jan, et certains des enfants du 1er et du second mariage demeurer, naitre, et décéder à Renanguip.
Cela me pousse à estimer que malgré le fait que jean Morvezen y résidait et travaillait ces lieux proviennent très probablement de la succession Kerroch. Cela peut être corroboré par le fait que devenus adultes les enfants de feu jan demeurent à Kerouac pendant que leur mère et son nouvel époux sont à Renanguip
En attendant mieux
Bonsoir à tous
Patrick Lebègue
- 17/04/2017 16:56
- Forum : Familles
- Sujet : Familles de KERMENOU
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Re: Familles de KERMENOU
Bonjour à tous
J’arrive un peu tard, mais concernant les Kermenou et Landrein (ou Landrein de Scaër), je pense pouvoir apporter ma contribution.
Si un peu de lecture ne vous rebute pas, je joint ci-dessous un extrait ( Kermenou , Landrein, Coëtforn etc…) du livret concernant la seigneurie de Goarlot publié en 2014 par Hppr (histoire et Patrimoine du Pays de Rosporden) :
Chapitre 6
de la transmission du fief du XVIIe au XVIIIe siècle
Les Kermenou / Kermeno
François de Kermeno (1628-1724) Chevalier de l’ordre du Roi, Baron de Kermeno, châtelain de Goarlot, seigneur de Coëtforn, Querouriou Querguennou , la Ville-Neuve Bohic, Querourchant, Loquenguff, Quermerien Rosmellic, le Quergoet. Capitaine pour le Roy des gentilshommes de l’arrière ban au ressort des châtellenies royales de Conc-Fouesnant et Rosporden.
François épouse en juillet 1651, Françoise de Kernezne. Ils demeurent en Scaër en leur manoir de Coëtforn que l’on peut situer à deux cent cinquante mètres à l’Est de l’actuelle ferme de Coatforn, elle-même au Sud-Ouest de la commune et à l’intersection des frontières communales de Kernevel et Tourc’h.
Du manoir rien ne subsiste. Nos recherches ne nous ont pas permis pour le moment de savoir pourquoi et comment il a été détruit, toutefois sur une bâtisse proche des lieux figure le blason des Kermenou-Coëtforn, elle fut érigée dans les années 1780, les ruines du manoir servant de carrière.
Voir blason Kermenou-Coëtforn en page 49
De nos jours une continuité de terres cultivées recouvrent le site ou naguère le manoir, parfois nommé château s’érigeait.
François de Kermeno naquit à Coëtforn, et fut baptisé le premier Octobre 1628, troisième enfant d’une fratrie de douze1 (sujet à caution) enfants dont l’aîné : Jean baptisé en 1624, n’atteindra sans doute pas l’âge adulte, suivi par Claude Thérèse2 en 1625, dont nous reparlerons plus loin, puis Françoise Corentine3 en 1627, qui deviendra religieuse au monastère des Augustines ainsi que ses trois3 sœurs citées plus loin, François, suivi de deux René, puis autre Jean, respectivement en 1630, 1633, et 1635. Viennent après : Marie Josèphe en 1637 qui sera aussi religieuse au monastère des Augustines ainsi que ses deux sœurs qui suivent, Marie Anne Robine en 1639, et Jeanne Angélique dont on ignore la date de baptême ainsi que pour les deux garçons qui suivent, Corentin Joseph et Olivier.
Il n’est plus jamais fait mention des six autres frères de François ; les deux Jean, les deux René, Corentin Joseph et Olivier ; nous les supposons décédés en bas âge.
Il est possible que ceux qui n’avaient pas été baptisés en Scaër l’aient été en Porspoder si l’on se réfère aux écrits du Lieutenant-Colonel P. Durand 4dans son « manoir de Kermenou » dans lequel il cite « et on verra Louise le Dot douairière de Coatforn, sa belle-mère vraisemblablement, venir à plusieurs reprises à Porspoder ou elle sera marraine de 1670 à 1674 » il fait par contre, erreur sur les dates, à trente années près.
François de Kermeno dans son aveu pour Coëtforn dit avoir acquis le manoir et les terres de Loquenguff et reconnait tenir de sa mère les lieux de Coëtforn, Breniliau, et Querguenou. Nous pensons que
les manoirs de Quermerrien5, Rosmellic, et de la Villeneuve ont été très probablement ajoutés par son père.
Son père décède en 1644, il devient chef de nom et d’armes de la maison des Kermenou 6 à seize ans, sa mère l’assiste de ses conseils, puis décède en 1652.
Un an plus tôt à vingt-trois ans, il a épousé Françoise de Kernezne, dont le père, Charles Robert est Marquis de La Roche et de Coatarmoal, baron de Laz, vicomte du Curru, châtelain de Pennanéac'h, Languéouez, Keruzas et Kercharles, vicomte de Carentan et de Saint-Lô, et gouverneur de Quimper.
Son beau-père le marquis de la Roche était alors gouverneur de Quimper(1653); François lui prêta main forte en 1661 pour tenter d’expulser « l’usurpateur » de l’abbaye de Kerlot, affaire qui motiva quelques correspondances avec la cour.
Plusieurs des enfants de Charles Robert sont nés au manoir de Trévaré, que remplace de nos jours l’actuel château de Trevarez.
Le beau-père de François décède en 1677, le marquisat de la Roche passa successivement aux trois frères de Françoise de Kernezne. L'aîné des fils Charles-Robert ne lui survécut que deux ans. Sa femme Marie Barbier ne lui ayant pas donné d'enfant, sa succession fut recueillie par Charles-Louis de Kernezne, fils de son frère Jean-François-Antoine. Charles-Louis de Kernezne, marquis de La Roche épousa Gabrielle de Lescu, mais mourut aussi sans postérité en 1687. Le marquisat de La Roche fut alors recueilli par Luc de Kernezne, troisième Iils de Charles. Déjà âgé quand il hérita.
Le baron François de Kermeno acquiert la seigneurie de Kergoat et de Goarlot, dont la chapelle de la Véronique fait partie "pour les avoir acquis judicièlement aux requêtes du palais à Rennes par contrat le 08/10/1671.7
François détenait déjà un patrimoine confortable, son père s’étant allié à une unique héritière, nous ignorons cependant quel est l’apport de Françoise dans leur union, mais nous pensons que leur relative aisance influa sur leur décision d’acquérir Goarlot et Kergoat, qui sont proches de Coëtforn quand l’occasion se présenta.
Cela leur permit de réaliser avec Coëtforn une complémentarité par une réelle concentration de terres et peut-être cela eu quelque influence sur le fait que la baronnie de Kermeno puisse être érigée en comté.
François en ce moment à élevé les Kermenou-Kermeno en une position que lui envieraient ses aïeux et, il est aussi l’un des détenteurs de Goarlot vivant le plus prochement de ses terres en opposition à nombre de ceux qui avaient détenu cette seigneurie auparavant.
Le couple réside en leur manoir de Coëtforn ou leurs enfants verront le jour : L’aîné Charles Robert Joachim, est baptisé le 08/07/1658 ses parrains et marraines sont ses aïeux maternel Charles marquis de la Roche et son épouse Robine de Marboeuf. Puis Marie Thérèse Olive baptisée le 08/02/1660, dont le parrain et la marraine sont ses oncle et tante Olivier et Claude Thérèse de Kermeno.
Vient ensuite Hyacinthe Alexis dont nous ignorons la date de baptême mais que nous positionnerions après l’ainé et avant les jumeaux qui suivent, on le retrouvera, baron de Goarlot.
Puis viennent le 29/01/1663 les jumeaux : François Robert et Jean qui ont pour parrains et marraines respectivement ; François Robert de Kernezne, marquis de la Roche (sans doute Charles Robert au vu des dates) et Suzanne de Kerouarz, puis pour Jean : Jean de Kerouarz (Jean et Suzanne sont enfants d’Urbanne de Kermenou) et Ursule l’Honoré (épouse de Marc Anthoine le Pape Sr de Kerminihy.
Enfin, Corentine angélique baptisée le 22/03/1670 dont le parrain est Corentin Joseph de Kermenou, prêtre, fils de Claude, et la marraine : Corentine Thérèse de Kernezne sa tante maternelle.
Nous savons en somme peu de choses concernant François, et encore moins concernant son épouse, dont nous ignorons les dates de naissance et de décès.
Elle est toutefois vivante en 1687 ou elle assiste à la mise sous tutelle des filles de Kerlean, ses nièces.
Nous avons par contre grâce aux « terriers de Conc-Fouesnant » l’aveu de dénombrement relatif à toutes ses possessions relevant des fiefs de Goarlot et de Coëtforn, et une copie du huit octobre 1682 d’acte de bail à domaine congéable au lieudit Keranloret, anciennement Kergadiou.
François de Kermeno s’éteint à l’âge de 94 ans le 05/12/1724 à Coëtforn, le dernier de ses fils y est décédé la veille, avec eux le nom des Kermeno s’éteint.
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Cette digression ne prendra que quelques pages…
Afin de mieux comprendre ces « Kermeno/Kermenou » sur lesquels Potier de Courcy s’est fourvoyé nous nous somme permis d’insister quelque peu sur ceux-ci. D’où :
Le père de François ; René de Kermenou : René de Kermenou (env. 1584-†1644), seigneur de la Villeneuve et kerhouran, époux de Jeanne du Landrain († env.1652), dame de Querguenou et de Coëtforn, René s'était suite à son mariage (avant 1623) avec l’héritière fixé en Cornouaille, à Coëtforn en Scaër, mais auparavant originaire de Cléder, et en premier lieu de la maison des Kermenou en Porspoder.
Au décès de son père Jacques en 1628, il devient chef de nom et d’armes de Kermenou, son père l’est devenu aussi quelques années auparavant suite au décès sans postérité de son ainé Tanguy.
Le transfert des Kermenou du Léon vers la Cornouaille, eut pour conséquence une génération plus tard, de faire disparaître le «u» final des Kermenou devenant Kermeno.
« Le père Maunoir dit de lui : « il était doué d’un des plus forts et solides jugements de son temps, il possédait les humanités et la philosophie et comme s’il les avait enseignées toute sa vie ; sa piété, sa charité envers les pauvres ont remporté le dessus « c’est le dernier Kermenou qui naquit et résida au manoir ancestral, l’attrait de Coatforn le lui fit quitter pour « s’exiler » en Cornouaille, sans toutefois se défaire de Kermenou » …… le manoir de Kermenou sera conservé dans la famille jusqu’ à la fin XVIIIème par les Guernisac. 8
René est à notre connaissance le seul de la fratrie à être né à Kermenou quand les autres ont tous été baptisés à Cléder et probablement nés au manoir de Plevern ou Plivern9 dans l’ordre : Claude (pour qui nous n’avons pas de date de baptême) premier époux de Françoise du Landrein ou Landrain dont nous reparlerons ultérieurement.
Claude deviendra seigneur de Plivern par acte de partage10 fait en 1628 par son ainé René suite au décès de leur père.
Vient ensuite Tanguy baptisé le 21/10/1592 dont il ne sera plus fait mention par la suite.
Jehanne le 07/10/1595 de même, son parrain est François du Cosquer époux de Marie de Kerhoënt, sa marraine est Jeanne de Botigneau épouse de François de Kerhoënt de Kergournadech.
Puis Urbane, baptisée le 26/06/1600 qui épousera François de Kerouartz, Seigneur de la Motte, tous deux sont mentionnés dans l’acte de partage10 de 1628 cité plus haut.
Urbane a pour parrain Charles de Kerhoënt, frère de François de Kerhoënt de Kergournadech.
Et enfin, Françoise Corentine baptisée le 09/10/1602, sa marraine Françoise de Lanuzouarne est la belle-mère de marie de kerhoënt fille de Charles et nièce de François de Kerhoënt de Kergournadech.
Tous enfants de Jacques de Kermenou, décédé de la peste en son manoir à Porspoder en 1628, Seigneur de Kermenou, de la Villeneuve, et de Trobeuzven époux aux environ de 1584 de Renée de Parcevaux , veuve en première noce d’Olivier III de Kergoët.
Ajoutons que Renée de Parcevaux avait pour frère ; Claude second époux de Françoise du Plessis, mère de Renée de la Marche (épouse d’Aufroy du Chastel).
Les Coëtforn, et Landrain ;
L’héritière Jeanne du Landrain est la fille unique d’Alain du Landrain, Escuyer, Sr de Coëtforn, Brenilliau, Querguenou et d’après le Lieutenant-Colonel P. Durand nous avons de bonne raisons de croire que Louise le Dot était l’épouse d’Alain du Landrein,11 il vivait encore en 1623 ou il est cité en tant que seigneur de Coëtforn et comme possesseur d’une maison au bourg d’Elliant dans l’aveu de François de Kerhoënt pour Tréanna.12
Il existe de fortes présomptions pour que les Landrein, Landrain, Laudren et l’Audren13 dans ce contexte, soit une seule et même famille dont la graphie diffère suivant les lieux et les époques.
Alain du Landrain est dit en 1606 écuyer, héritier de Julien de Coëtforn, son oncle.
Nous supposons que le sieur de Coëtforn, dit receveur des dîmes royales sur L’évêché et les bénéfices ecclésiastiques cité en 159914 pourrait-être Julien de Coëtforn (†<1606), cela reste à confirmer.
Avant lui, nous avons : Jehan 15de Coëtforn, en 1540, fils de, noble écuyer Raoul 16de Coetforn seigneur dudit, Marguerite de Brenaffuec sa femme, puis
Auparavant : Guillaume17, fils de Guillaume en 1446, 18 son fils Guillaume lui succédera, et avant cela : Alain19Coetforn20 en 1400, et en 1379 dans une montre du sire du Juch.
Françoise du Landrain ou Landrein :
Le père de Françoise ; René était cousin germain de Jeanne du Landrain, (René Sr de Breneliau (est du bois de Cascadec), de Rosancaux (actuel Rozoz), des Salles (en lisière Nord-Est de la forêt de Coatloc’h) époux de Renée Godet).
Autre René, père de René est frère d’Alain du Landrain (père de Jeanne).
Françoise21 épouse en première noce : Claude de Kermenou (fils de jacques et frère de René) de leur union naquirent quatre enfants tous nés à Cléder ; Jeanne, René, Marie tous trois baptisés en 1641, l’on ignore s’ils survécurent, puis Joseph Corentin baptisé en 1644 qui deviendra prêtre, vicaire général de Dol, compagnon et collaborateur du père Maunoir et qui s’investira beaucoup en l’hôpital de Lannion, qu’il a soutenu de sa fortune aidé en cela par les sœurs de François de Kermeno ses cousines germaines.
Après sa mère Joseph Corentin21est seigneur de Plivern. Il décède en 1716 à l’hôpital de Lannion.
Son père Claude, quant’à lui est décédé à Cleder le 27/10/1648.
Françoise se remarie en 1655 avec Jean le Lagadec: seigneur de Messedern, en Plougonen (évêché de Tréguier), de leur union naitra en 1660 Anne Corentine 22 qui épousera en 1679 Jean Euzenou de Kersalaun.
Pour la petite histoire, notons que Henri Euzenou tué à la bataille de Quimerc’h en Bannalec était le grand-oncle de Jean.
Références/Sources :
1 La fratrie de douze enfants est incertaine, notamment concernant deux des quatre sœurs religieuses dont l’existence n’est pas prouvée.
2; Claude Thérèse est née le 4 mars 1625 au château de Coëtforn, en Scaër, près de Quimper. Son père, homme très cultivé, possédait à soixante ans la philosophie et les humanités comme s’il les avait enseignées toute sa vie. Il lui arrivait de recevoir le père Maunoir, S.J., disciple et héritier spirituel de Michel Le Nobletz, ce « beleg fol », ce prêtre fou, fou de l’amour de Dieu et des hommes. Comme son maître, le jésuite sillonnait les campagnes bretonnes en prêchant des missions, faisant participer des laïcs, y compris des femmes, avec pour seules richesses des tableaux moraux, les « taolenou »,qui touchaient et convertissaient les cœurs.
Claude Thérèse écoutait…
A la mort de son père en 1644, la jeune fille vient s’établir à Quimper. Deux de ses sœurs entrent au monastère des Augustines. Elle les aurait bien suivies, mais elle est retenue par sa grand’mère qui l’a élevée et qui l’aime tendrement. Après la mort de la grand’mère, d’autres obstacles surgissent, dont la mauvaise santé de Claude Thérèse. Celle-ci se met sous la direction des Pères de la Compagnie de Jésus, suit les exercices spirituels qu’ils donnent à diverses maisons religieuses.
La Retraite des hommes, fondée par le Père Maunoir, est l’objet de ses libéralités, mais elle regrette que les femmes n’y soient pas admises. C’est alors qu’elle entend parler de la fondation de Catherine de Francheville à Vannes. Elle y va suivre une retraite et encouragée par le Père Huby, décide de fonder une maison analogue à Quimper. Le 14 août 1678, elle obtient de l’évêque l’autorisation de louer une maison pour y donner des retraites avec la collaboration des jésuites. Le Père Huby lui envoie des copies de tout ce qui se fait à Vannes et lui trouve même une compagne pour la seconder. Très vite, les retraitantes affluent en grand nombre. La maison se développe un peu différemment de celle de Vannes pour tenir compte des conditions particulières du pays. C’est ainsi que les retraites sont proposées, les unes en français, d’autres en breton… Claude Thérèse meurt le 25 décembre 1693. http://www.laretraite.ws/fr/c_notreHist ... herese.htm
2 « Métairie noble de querguinou en St Ivy et diverses tenues en Elliant et St Ivy provenant de la succession de René de Kermeno et de jeanne Landrain, (page 186) par acte de partage noble du 29 juin 1652. » Terriers: domaine de Concarneau vol VII / page 165 | Cote : AN P/1565 « Paroisse de Beuzec-Conc ; diverses terres .....Provenant de la succession de René de Kermeno et de jeanne Landrain, par acte de partage noble du 29 juin 1652. » Terriers: domaine de Concarneau vol I page 311 | Cote : AN P/1559
3 Françoise Corentine fonda en 1668 avec l’appui de son cousin l’abbé de Plivern, Joseph Corentin (fils de Claude de Kermenou), collaborateur et ami du père Maunoir, l’hôpital St Anne à Lannion « ou les religieuses continuent à vivre selon l’esprit de leur fondatrice » (relaté en 1959)
Avec ses trois sœurs, Marie-Anne, Jeanne-Angélique et Marie-Josèphe, elle se fait religieuse chez les Augustines hospitalières de Quimper. En 1664, elle décide de secourir l'établissement déficient de Lannion. Avec mère Françoise, quatre religieuses prennent la route de cette ville. C'est un voyage épique. Elle doit affronter l'opposition du gouverneur sous prétexte que sa sœur ne fait pas partie de « l'expédition ». L'évêque de Dol refuse d'établir le contrat de fondation à cause de l'absence de rente. Ces obstacles résolus, les sœurs remettent en état les lieux pitoyables : murs lézardés, absence d'eau pour soigner pauvres et malades. Les religieuses qui leur succèdent parviendront à rendre dignes l'accueil et les soins dans cet établissement où ils seront assurés jusqu'en 1975. L'hôpital de Lannion est situé dans ce monastère de Sainte-Anne.
Réf. : manuscrits fournis par l'archiviste du monastère Sainte-Anne de Lannion. http://www.skoluhelarvro.org/culture-br ... php?no=320
4. Cahiers de l'Iroise 1971 manoir de Kermenou / Ltd-Colonel P. Durand –
5 François Kermerien et Marie, fille de Charles Amhezre, rendent aveu en 1540 pour Kermerien (ADLA, B 1230 Ollivier Beaucours Sr de Kmerien se porte noble - En 1553, Yves Derien, acquéreur d’Olivier Beautour rend aveu pour Kermerien (ADLA, B 1230
6'François de Kermeno "pour les avoir acquis judicièlement aux requêtes du palais à rennes par contrat le 08/10/1671 page 88 (Finistère, Bretagne, France) 1678 - 1684 | Cote : AN P/1562 Terriers: domaine de Concarneau vol IV pages 1 à 89
7 Kermenou : « d’or à trois fasces ondées d’azur
8. Cahiers de l'Iroise 1971 manoir de Kermenou / Ltd-Colonel P. Durand –
9 Notons que le manoir de Plevern ou Plivern avait été donné à Claude de Kermenou en tant que juveigneur en 1628, suite au partage noble fait par son ainé René, après le décès de leur père Jacques. Le bien étant dans la famille des Kergadiou, leurs aïeux avant 1446. Le manoir échoit au fils de Claude ; Joseph Corentin, de Kermenou, prêtre, et revient à son neveu Charles Robert Joachim, chef de nom des Kermeno Châteaux et Manoirs du canton de Plouzévédé de J.Y. Le Goff - Société Finistérienne d'Histoire et d'Archéologie - Quimper 2006 (pages 49-50) ISBN: 2-906738-02-6 Terriers: domaine de Concarneau vol VII / page 165 | Cote : AN P/1565
10 Partage noble fait entre René de kerménou seigneur de la villeneuve et kerhouran, et noble homme Claude de kermenou son juveigneur seigneur de plivern, et noble homme francois de kerhouartz et damoiselle Urbanne de kermenou, sa compagne, seigneur et dame de la motte, en date du 3 juillet 1628 La noblesse de Bretagne devant la chambre de la réformation, 1668-1671 : arrêts de maintenue de noblesse. Tome 2 / recueillis et publiés par M. le Comte de Rosmorduc -Imprimé pour l'auteur (Saint-Brieuc)-1896-1905 - Gallica /Page 359
11Terriers: domaine de Concarneau vol VIII pages 199 à 239
; Manque la première page, l’on distingue sur la deuxième page par transparence; »déclaration de dénombrement » la page à été oubliée à la numérisation ou est resté collée !
Fait le 20 Décembre 1682 d’où « en Scaër; les manoirs de Coëtforn, Rosméllic, Quermérien, la Villeneuve, Locquenguff, en Elliant le manoir de Querguennou.
Hérités de sa mère Jeanne du Landrein, décédée il y a trente ans, fille unique et héritière de Alain du Landrain; les lieux de Coetforn, Brénilliau, Querguennou ..
Les pages < 199 concernent sa tante Françoise du Landrein et son second mari; le Lagadec Jean. Concarneau (Finistère, Bretagne, France)1678 - 1684 | Cote : AN P/1566
12Alain du Landrein : http://www.bodelian.org/archives/ellian ... eanna.html
13AUDREN (L’), sr de Brenillio, par de Tourc’h, de Coëtforn, par. de Scaër, de la Villeneuve, par. de Plougastel.Réf. et montres de 1426 à 1562, dites par., év. de Cornouaille. »d’argent au coq de sable. »Guillou rend hommage à la dame de Retz et de Rosporden en 1382 ; Yvon, son fils, a exhibé des lettres d'anoblissement, réformation de 1426, paroisse de Scaër Nobiliaire et armorial de Bretagne Auteur : Pol Louis Potier de Courcy Edité en 1890 http://fr.wikisource.org/wiki/Nobiliair ... gne/Tome_I
14 Doléances des paroisses de Cornouaille dévastés et ruinées par la guerre au roi Henri IV pour être exonérés d’imposition Bulletin de la Société Archéologique de Finistère 1900 ( 27
11, 15, 16, 17, 181419-1635.—Paroisse de Scaër ou Scazre. – Aveux et dénombrements de terres, de convenants, de fiefs, de maisons, de rentes, de droits réels et honorifiques tenus à foi et hommage sous le ressort de Ia barre royale de Conq avec les dénominations suivantes : le manoir et lieu noble de Coëtforn, possédé par Guillaume, fils de Guillaume de Coëtforn (1446), Jean, fils de Raoul de C. (1540), Alain du Lendrein, écuyer, héritier de Julien de Coëtforn, son oncle (1606)
Inventaire sommaire série B t1 Chambre des comptes - AD Loire-Atlantique
16 : Raoul Coetforn Sr dudit lieu . Son fils Jean rend aveu en 1540 (AD44, B 230). 4: noble écuyer Raoul de Coetforn seigneur dudit, Marguerite de Brenaffuec sa femme, minu de feue Marie de Brenaffuec dame en son vivant du lieu de Brenaffec, Marguerite soeur et héritière de ladite Marie. AD29 - A155 -27III1529(30) Hervé Torchet dans Noblesse_Bretonne] Coetforn (15649
16 maintenue pour Raoul Coetforn sur armoiries en l’église paroissiale de Scaër.
BN F22318 : p.814 : 18III1527
17: 1476 : évocation de cause entre Guillaume de Quoetforn et Ph. du Pou, sa femme, contre les paroissiens de Saint Hernin contributifs du fouage BN F22318 : p.52
17 1446 : Scaër : aveu pour le manoir de Coetforn par Guillaume fils de Guillaume sieur dudit lieu. AD44 - B1230 E183 :
18 : aveux sous Rosporden : 1446 : Guillaume de Coetforn. AD29 - A155 : 1E276
18 Guillaume de Coetforn est l'un des receveurs pour la Cornouaille du fouage de 20 sous par feu ordonné en juin 1427. Il mourra vers 1445. Son fils Guillaume lui succédera
19: Alain Coetforn parmi les témoins des bannies contre le receveur défaillent Hirberz, avec Haouise sa femme à Elliant. AD44 - B1230 1XI1400
19: Alain Coetforn dans une montre du sire du Juch en 1379 - Kerviler : répertoire général de biobibliographie bretonne
20 « trois soleils dont deux en chef et un en pointe » Voir blason kermenou-Coëtforn page 48
21— Aveux et dénombrements de terres, de rentes, de fiefs, de maisons, de convenants, de droits réels et honorifiques tenus à foi et hommage, sous le ressort de la barre royale de Conq, avec les dénominations suivantes : le manoir et lieu noble de Rosansaux possédé par G. Daniel (1540), René du Lendrein, écuyer, et Renée Godet (1643) ; le manoir et lieu noble des Salles, possédé par René du Landrein (1643), Joseph de Kermeno, prêtre, héritier de Françoise du Landrein (1690), Anne Le Lagadec, veuve Euzenou (1717,
B 1232. - Liasse, 29 pièces parchemin, 46 pièces papier. PAROISSE DE SCAËR
22 en 1714 est témoin au mariage de François Joseph de Guernisac époux de Pétronille Angélique de Kermellec Archives en ligne Quimper BMS 1701-1718 vue 254
Tout cela était dans un format différent d’où un peu de désordre !
N’hésitez pas si vous désirez des compléments d’information.
Bonne fin de journée
Patrick Lebègue
J’arrive un peu tard, mais concernant les Kermenou et Landrein (ou Landrein de Scaër), je pense pouvoir apporter ma contribution.
Si un peu de lecture ne vous rebute pas, je joint ci-dessous un extrait ( Kermenou , Landrein, Coëtforn etc…) du livret concernant la seigneurie de Goarlot publié en 2014 par Hppr (histoire et Patrimoine du Pays de Rosporden) :
Chapitre 6
de la transmission du fief du XVIIe au XVIIIe siècle
Les Kermenou / Kermeno
François de Kermeno (1628-1724) Chevalier de l’ordre du Roi, Baron de Kermeno, châtelain de Goarlot, seigneur de Coëtforn, Querouriou Querguennou , la Ville-Neuve Bohic, Querourchant, Loquenguff, Quermerien Rosmellic, le Quergoet. Capitaine pour le Roy des gentilshommes de l’arrière ban au ressort des châtellenies royales de Conc-Fouesnant et Rosporden.
François épouse en juillet 1651, Françoise de Kernezne. Ils demeurent en Scaër en leur manoir de Coëtforn que l’on peut situer à deux cent cinquante mètres à l’Est de l’actuelle ferme de Coatforn, elle-même au Sud-Ouest de la commune et à l’intersection des frontières communales de Kernevel et Tourc’h.
Du manoir rien ne subsiste. Nos recherches ne nous ont pas permis pour le moment de savoir pourquoi et comment il a été détruit, toutefois sur une bâtisse proche des lieux figure le blason des Kermenou-Coëtforn, elle fut érigée dans les années 1780, les ruines du manoir servant de carrière.
Voir blason Kermenou-Coëtforn en page 49
De nos jours une continuité de terres cultivées recouvrent le site ou naguère le manoir, parfois nommé château s’érigeait.
François de Kermeno naquit à Coëtforn, et fut baptisé le premier Octobre 1628, troisième enfant d’une fratrie de douze1 (sujet à caution) enfants dont l’aîné : Jean baptisé en 1624, n’atteindra sans doute pas l’âge adulte, suivi par Claude Thérèse2 en 1625, dont nous reparlerons plus loin, puis Françoise Corentine3 en 1627, qui deviendra religieuse au monastère des Augustines ainsi que ses trois3 sœurs citées plus loin, François, suivi de deux René, puis autre Jean, respectivement en 1630, 1633, et 1635. Viennent après : Marie Josèphe en 1637 qui sera aussi religieuse au monastère des Augustines ainsi que ses deux sœurs qui suivent, Marie Anne Robine en 1639, et Jeanne Angélique dont on ignore la date de baptême ainsi que pour les deux garçons qui suivent, Corentin Joseph et Olivier.
Il n’est plus jamais fait mention des six autres frères de François ; les deux Jean, les deux René, Corentin Joseph et Olivier ; nous les supposons décédés en bas âge.
Il est possible que ceux qui n’avaient pas été baptisés en Scaër l’aient été en Porspoder si l’on se réfère aux écrits du Lieutenant-Colonel P. Durand 4dans son « manoir de Kermenou » dans lequel il cite « et on verra Louise le Dot douairière de Coatforn, sa belle-mère vraisemblablement, venir à plusieurs reprises à Porspoder ou elle sera marraine de 1670 à 1674 » il fait par contre, erreur sur les dates, à trente années près.
François de Kermeno dans son aveu pour Coëtforn dit avoir acquis le manoir et les terres de Loquenguff et reconnait tenir de sa mère les lieux de Coëtforn, Breniliau, et Querguenou. Nous pensons que
les manoirs de Quermerrien5, Rosmellic, et de la Villeneuve ont été très probablement ajoutés par son père.
Son père décède en 1644, il devient chef de nom et d’armes de la maison des Kermenou 6 à seize ans, sa mère l’assiste de ses conseils, puis décède en 1652.
Un an plus tôt à vingt-trois ans, il a épousé Françoise de Kernezne, dont le père, Charles Robert est Marquis de La Roche et de Coatarmoal, baron de Laz, vicomte du Curru, châtelain de Pennanéac'h, Languéouez, Keruzas et Kercharles, vicomte de Carentan et de Saint-Lô, et gouverneur de Quimper.
Son beau-père le marquis de la Roche était alors gouverneur de Quimper(1653); François lui prêta main forte en 1661 pour tenter d’expulser « l’usurpateur » de l’abbaye de Kerlot, affaire qui motiva quelques correspondances avec la cour.
Plusieurs des enfants de Charles Robert sont nés au manoir de Trévaré, que remplace de nos jours l’actuel château de Trevarez.
Le beau-père de François décède en 1677, le marquisat de la Roche passa successivement aux trois frères de Françoise de Kernezne. L'aîné des fils Charles-Robert ne lui survécut que deux ans. Sa femme Marie Barbier ne lui ayant pas donné d'enfant, sa succession fut recueillie par Charles-Louis de Kernezne, fils de son frère Jean-François-Antoine. Charles-Louis de Kernezne, marquis de La Roche épousa Gabrielle de Lescu, mais mourut aussi sans postérité en 1687. Le marquisat de La Roche fut alors recueilli par Luc de Kernezne, troisième Iils de Charles. Déjà âgé quand il hérita.
Le baron François de Kermeno acquiert la seigneurie de Kergoat et de Goarlot, dont la chapelle de la Véronique fait partie "pour les avoir acquis judicièlement aux requêtes du palais à Rennes par contrat le 08/10/1671.7
François détenait déjà un patrimoine confortable, son père s’étant allié à une unique héritière, nous ignorons cependant quel est l’apport de Françoise dans leur union, mais nous pensons que leur relative aisance influa sur leur décision d’acquérir Goarlot et Kergoat, qui sont proches de Coëtforn quand l’occasion se présenta.
Cela leur permit de réaliser avec Coëtforn une complémentarité par une réelle concentration de terres et peut-être cela eu quelque influence sur le fait que la baronnie de Kermeno puisse être érigée en comté.
François en ce moment à élevé les Kermenou-Kermeno en une position que lui envieraient ses aïeux et, il est aussi l’un des détenteurs de Goarlot vivant le plus prochement de ses terres en opposition à nombre de ceux qui avaient détenu cette seigneurie auparavant.
Le couple réside en leur manoir de Coëtforn ou leurs enfants verront le jour : L’aîné Charles Robert Joachim, est baptisé le 08/07/1658 ses parrains et marraines sont ses aïeux maternel Charles marquis de la Roche et son épouse Robine de Marboeuf. Puis Marie Thérèse Olive baptisée le 08/02/1660, dont le parrain et la marraine sont ses oncle et tante Olivier et Claude Thérèse de Kermeno.
Vient ensuite Hyacinthe Alexis dont nous ignorons la date de baptême mais que nous positionnerions après l’ainé et avant les jumeaux qui suivent, on le retrouvera, baron de Goarlot.
Puis viennent le 29/01/1663 les jumeaux : François Robert et Jean qui ont pour parrains et marraines respectivement ; François Robert de Kernezne, marquis de la Roche (sans doute Charles Robert au vu des dates) et Suzanne de Kerouarz, puis pour Jean : Jean de Kerouarz (Jean et Suzanne sont enfants d’Urbanne de Kermenou) et Ursule l’Honoré (épouse de Marc Anthoine le Pape Sr de Kerminihy.
Enfin, Corentine angélique baptisée le 22/03/1670 dont le parrain est Corentin Joseph de Kermenou, prêtre, fils de Claude, et la marraine : Corentine Thérèse de Kernezne sa tante maternelle.
Nous savons en somme peu de choses concernant François, et encore moins concernant son épouse, dont nous ignorons les dates de naissance et de décès.
Elle est toutefois vivante en 1687 ou elle assiste à la mise sous tutelle des filles de Kerlean, ses nièces.
Nous avons par contre grâce aux « terriers de Conc-Fouesnant » l’aveu de dénombrement relatif à toutes ses possessions relevant des fiefs de Goarlot et de Coëtforn, et une copie du huit octobre 1682 d’acte de bail à domaine congéable au lieudit Keranloret, anciennement Kergadiou.
François de Kermeno s’éteint à l’âge de 94 ans le 05/12/1724 à Coëtforn, le dernier de ses fils y est décédé la veille, avec eux le nom des Kermeno s’éteint.
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Cette digression ne prendra que quelques pages…
Afin de mieux comprendre ces « Kermeno/Kermenou » sur lesquels Potier de Courcy s’est fourvoyé nous nous somme permis d’insister quelque peu sur ceux-ci. D’où :
Le père de François ; René de Kermenou : René de Kermenou (env. 1584-†1644), seigneur de la Villeneuve et kerhouran, époux de Jeanne du Landrain († env.1652), dame de Querguenou et de Coëtforn, René s'était suite à son mariage (avant 1623) avec l’héritière fixé en Cornouaille, à Coëtforn en Scaër, mais auparavant originaire de Cléder, et en premier lieu de la maison des Kermenou en Porspoder.
Au décès de son père Jacques en 1628, il devient chef de nom et d’armes de Kermenou, son père l’est devenu aussi quelques années auparavant suite au décès sans postérité de son ainé Tanguy.
Le transfert des Kermenou du Léon vers la Cornouaille, eut pour conséquence une génération plus tard, de faire disparaître le «u» final des Kermenou devenant Kermeno.
« Le père Maunoir dit de lui : « il était doué d’un des plus forts et solides jugements de son temps, il possédait les humanités et la philosophie et comme s’il les avait enseignées toute sa vie ; sa piété, sa charité envers les pauvres ont remporté le dessus « c’est le dernier Kermenou qui naquit et résida au manoir ancestral, l’attrait de Coatforn le lui fit quitter pour « s’exiler » en Cornouaille, sans toutefois se défaire de Kermenou » …… le manoir de Kermenou sera conservé dans la famille jusqu’ à la fin XVIIIème par les Guernisac. 8
René est à notre connaissance le seul de la fratrie à être né à Kermenou quand les autres ont tous été baptisés à Cléder et probablement nés au manoir de Plevern ou Plivern9 dans l’ordre : Claude (pour qui nous n’avons pas de date de baptême) premier époux de Françoise du Landrein ou Landrain dont nous reparlerons ultérieurement.
Claude deviendra seigneur de Plivern par acte de partage10 fait en 1628 par son ainé René suite au décès de leur père.
Vient ensuite Tanguy baptisé le 21/10/1592 dont il ne sera plus fait mention par la suite.
Jehanne le 07/10/1595 de même, son parrain est François du Cosquer époux de Marie de Kerhoënt, sa marraine est Jeanne de Botigneau épouse de François de Kerhoënt de Kergournadech.
Puis Urbane, baptisée le 26/06/1600 qui épousera François de Kerouartz, Seigneur de la Motte, tous deux sont mentionnés dans l’acte de partage10 de 1628 cité plus haut.
Urbane a pour parrain Charles de Kerhoënt, frère de François de Kerhoënt de Kergournadech.
Et enfin, Françoise Corentine baptisée le 09/10/1602, sa marraine Françoise de Lanuzouarne est la belle-mère de marie de kerhoënt fille de Charles et nièce de François de Kerhoënt de Kergournadech.
Tous enfants de Jacques de Kermenou, décédé de la peste en son manoir à Porspoder en 1628, Seigneur de Kermenou, de la Villeneuve, et de Trobeuzven époux aux environ de 1584 de Renée de Parcevaux , veuve en première noce d’Olivier III de Kergoët.
Ajoutons que Renée de Parcevaux avait pour frère ; Claude second époux de Françoise du Plessis, mère de Renée de la Marche (épouse d’Aufroy du Chastel).
Les Coëtforn, et Landrain ;
L’héritière Jeanne du Landrain est la fille unique d’Alain du Landrain, Escuyer, Sr de Coëtforn, Brenilliau, Querguenou et d’après le Lieutenant-Colonel P. Durand nous avons de bonne raisons de croire que Louise le Dot était l’épouse d’Alain du Landrein,11 il vivait encore en 1623 ou il est cité en tant que seigneur de Coëtforn et comme possesseur d’une maison au bourg d’Elliant dans l’aveu de François de Kerhoënt pour Tréanna.12
Il existe de fortes présomptions pour que les Landrein, Landrain, Laudren et l’Audren13 dans ce contexte, soit une seule et même famille dont la graphie diffère suivant les lieux et les époques.
Alain du Landrain est dit en 1606 écuyer, héritier de Julien de Coëtforn, son oncle.
Nous supposons que le sieur de Coëtforn, dit receveur des dîmes royales sur L’évêché et les bénéfices ecclésiastiques cité en 159914 pourrait-être Julien de Coëtforn (†<1606), cela reste à confirmer.
Avant lui, nous avons : Jehan 15de Coëtforn, en 1540, fils de, noble écuyer Raoul 16de Coetforn seigneur dudit, Marguerite de Brenaffuec sa femme, puis
Auparavant : Guillaume17, fils de Guillaume en 1446, 18 son fils Guillaume lui succédera, et avant cela : Alain19Coetforn20 en 1400, et en 1379 dans une montre du sire du Juch.
Françoise du Landrain ou Landrein :
Le père de Françoise ; René était cousin germain de Jeanne du Landrain, (René Sr de Breneliau (est du bois de Cascadec), de Rosancaux (actuel Rozoz), des Salles (en lisière Nord-Est de la forêt de Coatloc’h) époux de Renée Godet).
Autre René, père de René est frère d’Alain du Landrain (père de Jeanne).
Françoise21 épouse en première noce : Claude de Kermenou (fils de jacques et frère de René) de leur union naquirent quatre enfants tous nés à Cléder ; Jeanne, René, Marie tous trois baptisés en 1641, l’on ignore s’ils survécurent, puis Joseph Corentin baptisé en 1644 qui deviendra prêtre, vicaire général de Dol, compagnon et collaborateur du père Maunoir et qui s’investira beaucoup en l’hôpital de Lannion, qu’il a soutenu de sa fortune aidé en cela par les sœurs de François de Kermeno ses cousines germaines.
Après sa mère Joseph Corentin21est seigneur de Plivern. Il décède en 1716 à l’hôpital de Lannion.
Son père Claude, quant’à lui est décédé à Cleder le 27/10/1648.
Françoise se remarie en 1655 avec Jean le Lagadec: seigneur de Messedern, en Plougonen (évêché de Tréguier), de leur union naitra en 1660 Anne Corentine 22 qui épousera en 1679 Jean Euzenou de Kersalaun.
Pour la petite histoire, notons que Henri Euzenou tué à la bataille de Quimerc’h en Bannalec était le grand-oncle de Jean.
Références/Sources :
1 La fratrie de douze enfants est incertaine, notamment concernant deux des quatre sœurs religieuses dont l’existence n’est pas prouvée.
2; Claude Thérèse est née le 4 mars 1625 au château de Coëtforn, en Scaër, près de Quimper. Son père, homme très cultivé, possédait à soixante ans la philosophie et les humanités comme s’il les avait enseignées toute sa vie. Il lui arrivait de recevoir le père Maunoir, S.J., disciple et héritier spirituel de Michel Le Nobletz, ce « beleg fol », ce prêtre fou, fou de l’amour de Dieu et des hommes. Comme son maître, le jésuite sillonnait les campagnes bretonnes en prêchant des missions, faisant participer des laïcs, y compris des femmes, avec pour seules richesses des tableaux moraux, les « taolenou »,qui touchaient et convertissaient les cœurs.
Claude Thérèse écoutait…
A la mort de son père en 1644, la jeune fille vient s’établir à Quimper. Deux de ses sœurs entrent au monastère des Augustines. Elle les aurait bien suivies, mais elle est retenue par sa grand’mère qui l’a élevée et qui l’aime tendrement. Après la mort de la grand’mère, d’autres obstacles surgissent, dont la mauvaise santé de Claude Thérèse. Celle-ci se met sous la direction des Pères de la Compagnie de Jésus, suit les exercices spirituels qu’ils donnent à diverses maisons religieuses.
La Retraite des hommes, fondée par le Père Maunoir, est l’objet de ses libéralités, mais elle regrette que les femmes n’y soient pas admises. C’est alors qu’elle entend parler de la fondation de Catherine de Francheville à Vannes. Elle y va suivre une retraite et encouragée par le Père Huby, décide de fonder une maison analogue à Quimper. Le 14 août 1678, elle obtient de l’évêque l’autorisation de louer une maison pour y donner des retraites avec la collaboration des jésuites. Le Père Huby lui envoie des copies de tout ce qui se fait à Vannes et lui trouve même une compagne pour la seconder. Très vite, les retraitantes affluent en grand nombre. La maison se développe un peu différemment de celle de Vannes pour tenir compte des conditions particulières du pays. C’est ainsi que les retraites sont proposées, les unes en français, d’autres en breton… Claude Thérèse meurt le 25 décembre 1693. http://www.laretraite.ws/fr/c_notreHist ... herese.htm
2 « Métairie noble de querguinou en St Ivy et diverses tenues en Elliant et St Ivy provenant de la succession de René de Kermeno et de jeanne Landrain, (page 186) par acte de partage noble du 29 juin 1652. » Terriers: domaine de Concarneau vol VII / page 165 | Cote : AN P/1565 « Paroisse de Beuzec-Conc ; diverses terres .....Provenant de la succession de René de Kermeno et de jeanne Landrain, par acte de partage noble du 29 juin 1652. » Terriers: domaine de Concarneau vol I page 311 | Cote : AN P/1559
3 Françoise Corentine fonda en 1668 avec l’appui de son cousin l’abbé de Plivern, Joseph Corentin (fils de Claude de Kermenou), collaborateur et ami du père Maunoir, l’hôpital St Anne à Lannion « ou les religieuses continuent à vivre selon l’esprit de leur fondatrice » (relaté en 1959)
Avec ses trois sœurs, Marie-Anne, Jeanne-Angélique et Marie-Josèphe, elle se fait religieuse chez les Augustines hospitalières de Quimper. En 1664, elle décide de secourir l'établissement déficient de Lannion. Avec mère Françoise, quatre religieuses prennent la route de cette ville. C'est un voyage épique. Elle doit affronter l'opposition du gouverneur sous prétexte que sa sœur ne fait pas partie de « l'expédition ». L'évêque de Dol refuse d'établir le contrat de fondation à cause de l'absence de rente. Ces obstacles résolus, les sœurs remettent en état les lieux pitoyables : murs lézardés, absence d'eau pour soigner pauvres et malades. Les religieuses qui leur succèdent parviendront à rendre dignes l'accueil et les soins dans cet établissement où ils seront assurés jusqu'en 1975. L'hôpital de Lannion est situé dans ce monastère de Sainte-Anne.
Réf. : manuscrits fournis par l'archiviste du monastère Sainte-Anne de Lannion. http://www.skoluhelarvro.org/culture-br ... php?no=320
4. Cahiers de l'Iroise 1971 manoir de Kermenou / Ltd-Colonel P. Durand –
5 François Kermerien et Marie, fille de Charles Amhezre, rendent aveu en 1540 pour Kermerien (ADLA, B 1230 Ollivier Beaucours Sr de Kmerien se porte noble - En 1553, Yves Derien, acquéreur d’Olivier Beautour rend aveu pour Kermerien (ADLA, B 1230
6'François de Kermeno "pour les avoir acquis judicièlement aux requêtes du palais à rennes par contrat le 08/10/1671 page 88 (Finistère, Bretagne, France) 1678 - 1684 | Cote : AN P/1562 Terriers: domaine de Concarneau vol IV pages 1 à 89
7 Kermenou : « d’or à trois fasces ondées d’azur
8. Cahiers de l'Iroise 1971 manoir de Kermenou / Ltd-Colonel P. Durand –
9 Notons que le manoir de Plevern ou Plivern avait été donné à Claude de Kermenou en tant que juveigneur en 1628, suite au partage noble fait par son ainé René, après le décès de leur père Jacques. Le bien étant dans la famille des Kergadiou, leurs aïeux avant 1446. Le manoir échoit au fils de Claude ; Joseph Corentin, de Kermenou, prêtre, et revient à son neveu Charles Robert Joachim, chef de nom des Kermeno Châteaux et Manoirs du canton de Plouzévédé de J.Y. Le Goff - Société Finistérienne d'Histoire et d'Archéologie - Quimper 2006 (pages 49-50) ISBN: 2-906738-02-6 Terriers: domaine de Concarneau vol VII / page 165 | Cote : AN P/1565
10 Partage noble fait entre René de kerménou seigneur de la villeneuve et kerhouran, et noble homme Claude de kermenou son juveigneur seigneur de plivern, et noble homme francois de kerhouartz et damoiselle Urbanne de kermenou, sa compagne, seigneur et dame de la motte, en date du 3 juillet 1628 La noblesse de Bretagne devant la chambre de la réformation, 1668-1671 : arrêts de maintenue de noblesse. Tome 2 / recueillis et publiés par M. le Comte de Rosmorduc -Imprimé pour l'auteur (Saint-Brieuc)-1896-1905 - Gallica /Page 359
11Terriers: domaine de Concarneau vol VIII pages 199 à 239
; Manque la première page, l’on distingue sur la deuxième page par transparence; »déclaration de dénombrement » la page à été oubliée à la numérisation ou est resté collée !
Fait le 20 Décembre 1682 d’où « en Scaër; les manoirs de Coëtforn, Rosméllic, Quermérien, la Villeneuve, Locquenguff, en Elliant le manoir de Querguennou.
Hérités de sa mère Jeanne du Landrein, décédée il y a trente ans, fille unique et héritière de Alain du Landrain; les lieux de Coetforn, Brénilliau, Querguennou ..
Les pages < 199 concernent sa tante Françoise du Landrein et son second mari; le Lagadec Jean. Concarneau (Finistère, Bretagne, France)1678 - 1684 | Cote : AN P/1566
12Alain du Landrein : http://www.bodelian.org/archives/ellian ... eanna.html
13AUDREN (L’), sr de Brenillio, par de Tourc’h, de Coëtforn, par. de Scaër, de la Villeneuve, par. de Plougastel.Réf. et montres de 1426 à 1562, dites par., év. de Cornouaille. »d’argent au coq de sable. »Guillou rend hommage à la dame de Retz et de Rosporden en 1382 ; Yvon, son fils, a exhibé des lettres d'anoblissement, réformation de 1426, paroisse de Scaër Nobiliaire et armorial de Bretagne Auteur : Pol Louis Potier de Courcy Edité en 1890 http://fr.wikisource.org/wiki/Nobiliair ... gne/Tome_I
14 Doléances des paroisses de Cornouaille dévastés et ruinées par la guerre au roi Henri IV pour être exonérés d’imposition Bulletin de la Société Archéologique de Finistère 1900 ( 27
11, 15, 16, 17, 181419-1635.—Paroisse de Scaër ou Scazre. – Aveux et dénombrements de terres, de convenants, de fiefs, de maisons, de rentes, de droits réels et honorifiques tenus à foi et hommage sous le ressort de Ia barre royale de Conq avec les dénominations suivantes : le manoir et lieu noble de Coëtforn, possédé par Guillaume, fils de Guillaume de Coëtforn (1446), Jean, fils de Raoul de C. (1540), Alain du Lendrein, écuyer, héritier de Julien de Coëtforn, son oncle (1606)
Inventaire sommaire série B t1 Chambre des comptes - AD Loire-Atlantique
16 : Raoul Coetforn Sr dudit lieu . Son fils Jean rend aveu en 1540 (AD44, B 230). 4: noble écuyer Raoul de Coetforn seigneur dudit, Marguerite de Brenaffuec sa femme, minu de feue Marie de Brenaffuec dame en son vivant du lieu de Brenaffec, Marguerite soeur et héritière de ladite Marie. AD29 - A155 -27III1529(30) Hervé Torchet dans Noblesse_Bretonne] Coetforn (15649
16 maintenue pour Raoul Coetforn sur armoiries en l’église paroissiale de Scaër.
BN F22318 : p.814 : 18III1527
17: 1476 : évocation de cause entre Guillaume de Quoetforn et Ph. du Pou, sa femme, contre les paroissiens de Saint Hernin contributifs du fouage BN F22318 : p.52
17 1446 : Scaër : aveu pour le manoir de Coetforn par Guillaume fils de Guillaume sieur dudit lieu. AD44 - B1230 E183 :
18 : aveux sous Rosporden : 1446 : Guillaume de Coetforn. AD29 - A155 : 1E276
18 Guillaume de Coetforn est l'un des receveurs pour la Cornouaille du fouage de 20 sous par feu ordonné en juin 1427. Il mourra vers 1445. Son fils Guillaume lui succédera
19: Alain Coetforn parmi les témoins des bannies contre le receveur défaillent Hirberz, avec Haouise sa femme à Elliant. AD44 - B1230 1XI1400
19: Alain Coetforn dans une montre du sire du Juch en 1379 - Kerviler : répertoire général de biobibliographie bretonne
20 « trois soleils dont deux en chef et un en pointe » Voir blason kermenou-Coëtforn page 48
21— Aveux et dénombrements de terres, de rentes, de fiefs, de maisons, de convenants, de droits réels et honorifiques tenus à foi et hommage, sous le ressort de la barre royale de Conq, avec les dénominations suivantes : le manoir et lieu noble de Rosansaux possédé par G. Daniel (1540), René du Lendrein, écuyer, et Renée Godet (1643) ; le manoir et lieu noble des Salles, possédé par René du Landrein (1643), Joseph de Kermeno, prêtre, héritier de Françoise du Landrein (1690), Anne Le Lagadec, veuve Euzenou (1717,
B 1232. - Liasse, 29 pièces parchemin, 46 pièces papier. PAROISSE DE SCAËR
22 en 1714 est témoin au mariage de François Joseph de Guernisac époux de Pétronille Angélique de Kermellec Archives en ligne Quimper BMS 1701-1718 vue 254
Tout cela était dans un format différent d’où un peu de désordre !
N’hésitez pas si vous désirez des compléments d’information.
Bonne fin de journée
Patrick Lebègue
- 29/08/2016 19:37
- Forum : Familles
- Sujet : Familles de KERMENOU
- Réponses : 28
- Vues : 14967
Re: Familles de KERMENOU
Bonjour Jerôme
A défaut de pouvoir remonter au-delà de Madeleine de Kermenou pour l'instant, quelques informations si vous ne les avez pas déjà sur :
MOL, En Bretagne, Ressorts de Saint-Renan & de Brest :
Cette Famille remonte à Tanguy Mol, Sieur de Kerjan, qui eut pour fils, Guillaume, Sieur dudit lieu, vivant en 1417. Ceux de ce nom par arrêt rendu en la Chambre de la Réformation, le 3o Juillet 1669, au rapport de M. des Cartes, furent déclarés nobles d'ancienne extraction dans cet arrêt. Sont compris Claude Mol, Recteur de Plouarzel ; Jean Mol, Sieur de Lesmoalec, Capitaine de Marine, & Prigent Mol, Sieur de Runtan. François Mol, Sieur de Langolian (fils de François, Sieur de Kermellec, & d'Anne Brice & Yves Mol, Sieur de Kerhuel (fils de Pierre, & de Madeleine de Kerménou), furent aussi, au rapport de M.de Bréhan, déclarés Nobles d'extradion, le 9 Septembre 1670. Les armes : d'argent, à 3 ancres de sable.
Dictionnaire de la noblesse. (Volume 13) Auteur : Aubert de La Chesnaye-Desbois, François-Alexandre, 1699-1784.
http://www.geneanet.org/archives/ouvrag ... 7cf805d961
Mais encore plus intéressant et plus complet :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... menou.zoom
Cordialement
Patrick Lebègue
A défaut de pouvoir remonter au-delà de Madeleine de Kermenou pour l'instant, quelques informations si vous ne les avez pas déjà sur :
MOL, En Bretagne, Ressorts de Saint-Renan & de Brest :
Cette Famille remonte à Tanguy Mol, Sieur de Kerjan, qui eut pour fils, Guillaume, Sieur dudit lieu, vivant en 1417. Ceux de ce nom par arrêt rendu en la Chambre de la Réformation, le 3o Juillet 1669, au rapport de M. des Cartes, furent déclarés nobles d'ancienne extraction dans cet arrêt. Sont compris Claude Mol, Recteur de Plouarzel ; Jean Mol, Sieur de Lesmoalec, Capitaine de Marine, & Prigent Mol, Sieur de Runtan. François Mol, Sieur de Langolian (fils de François, Sieur de Kermellec, & d'Anne Brice & Yves Mol, Sieur de Kerhuel (fils de Pierre, & de Madeleine de Kerménou), furent aussi, au rapport de M.de Bréhan, déclarés Nobles d'extradion, le 9 Septembre 1670. Les armes : d'argent, à 3 ancres de sable.
Dictionnaire de la noblesse. (Volume 13) Auteur : Aubert de La Chesnaye-Desbois, François-Alexandre, 1699-1784.
http://www.geneanet.org/archives/ouvrag ... 7cf805d961
Mais encore plus intéressant et plus complet :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5 ... menou.zoom
Cordialement
Patrick Lebègue
- 22/07/2016 14:51
- Forum : Familles
- Sujet : Familles de KERMENOU
- Réponses : 28
- Vues : 14967
Re: Familles de KERMENOU
Bonjour jérôme.
Je ne vous serai pas d'un grand secours concernant cette recherche en particulier, mais puis en revanche vous apporter quelques lumières sur la maison de Kermenou de Porspoder et leur suite.
Je me suis pour ma part essentiellement occupé de la branche sud-finistère (Scaër puis Kernevel). Dont René x Jeanne du Landrein qui deviendra chef de nom suite à son père Jacques décédé de la peste en 1628 en son manoir de Porspoder. Jacques (x Renée de Parcevaux) était devenu chef de nom et d'armes suite au décès avant 1626 de son ainé Tanguy (x Guillemette de Kersauson).
René de Kermenou ayant épousé l'héritière de Coëtforn en Scaër, leur nom sera "cornouaillisé" en Kermeno par la suite, d’où François (x Françoise de Kernezne) qui obtiendra en 1671 la seigneurie de Goarlot en Kernevel. François et son dernier fils Charles Robert s'éteignent à un jour d'intervalle en 1724 au manoir de Coëtforn. Les titres et terres sont transmis aux Guernisac par le mariage de Marie Thérèse Olive de kermeno dernière du nom et de René de Guernisac (manoir du Stang en la Forêt-Fouesnant).
Quant au manoir de Plivern en Cléder qui était dans l'apanage de la branche principale, il fut lors d'un partage noble concédé à Claude de Kermenou par son ainé René (x Jeanne du Landrein). Claude ayant épousé Françoise du Landrein, cousine issue de germaine de Jeanne. Leur fils Joseph Corentin, prêtre et détenteur par la suite de Plivern, fut ami et collaborateur du père Maunoir, grand évangéliste à la suite de Michel le Nobletz.
Voilà très succinctement pour la branche principale, ce qui à défaut de répondre à vos questions pourra vous éclairer sur ces Kermenou.
Cordialement
Patrick Lebègue
Je ne vous serai pas d'un grand secours concernant cette recherche en particulier, mais puis en revanche vous apporter quelques lumières sur la maison de Kermenou de Porspoder et leur suite.
Je me suis pour ma part essentiellement occupé de la branche sud-finistère (Scaër puis Kernevel). Dont René x Jeanne du Landrein qui deviendra chef de nom suite à son père Jacques décédé de la peste en 1628 en son manoir de Porspoder. Jacques (x Renée de Parcevaux) était devenu chef de nom et d'armes suite au décès avant 1626 de son ainé Tanguy (x Guillemette de Kersauson).
René de Kermenou ayant épousé l'héritière de Coëtforn en Scaër, leur nom sera "cornouaillisé" en Kermeno par la suite, d’où François (x Françoise de Kernezne) qui obtiendra en 1671 la seigneurie de Goarlot en Kernevel. François et son dernier fils Charles Robert s'éteignent à un jour d'intervalle en 1724 au manoir de Coëtforn. Les titres et terres sont transmis aux Guernisac par le mariage de Marie Thérèse Olive de kermeno dernière du nom et de René de Guernisac (manoir du Stang en la Forêt-Fouesnant).
Quant au manoir de Plivern en Cléder qui était dans l'apanage de la branche principale, il fut lors d'un partage noble concédé à Claude de Kermenou par son ainé René (x Jeanne du Landrein). Claude ayant épousé Françoise du Landrein, cousine issue de germaine de Jeanne. Leur fils Joseph Corentin, prêtre et détenteur par la suite de Plivern, fut ami et collaborateur du père Maunoir, grand évangéliste à la suite de Michel le Nobletz.
Voilà très succinctement pour la branche principale, ce qui à défaut de répondre à vos questions pourra vous éclairer sur ces Kermenou.
Cordialement
Patrick Lebègue
- 27/06/2016 17:30
- Forum : Familles
- Sujet : moulin de Kerjariou en Kernével avant 1800
- Réponses : 2
- Vues : 2241
Re: moulin de Kerjariou en Kernével avant 1800
Bonjour Hervé
Je vous remercie de votre réponse, mais hélas cela ne donne rien dans ce sens. Tout porte à croire que ce moulin sans nom soit le premier moulin Guilers, par rapport à celui actuellement 700 mètres en amont ou un moulin bis ayant fonctionné conjointement, mais bièvement. En tout état de cause ; aucun moulin dit de Kerjariou. Merci encore
re cordialement
Patrick Lebègue
Je vous remercie de votre réponse, mais hélas cela ne donne rien dans ce sens. Tout porte à croire que ce moulin sans nom soit le premier moulin Guilers, par rapport à celui actuellement 700 mètres en amont ou un moulin bis ayant fonctionné conjointement, mais bièvement. En tout état de cause ; aucun moulin dit de Kerjariou. Merci encore
re cordialement
Patrick Lebègue
- 27/06/2016 14:31
- Forum : Familles
- Sujet : moulin de Kerjariou en Kernével avant 1800
- Réponses : 2
- Vues : 2241
moulin de Kerjariou en Kernével avant 1800
Bonjour à tous
Je suis à la recherche de personnes sur les lieux de Kerjariou* en Kernevel y née ou décédée, et mentionnant un meunier/meunière ou un moulin en contrebas de ces lieux.
* nommé auparavant : Kerjafréou ou Buzit Spontel, Keriaffréou, puis Kerjaffrezou.
Celui-ci, apparemment non répertorié figure en tant que bâtiment et non plus comme moulin sur le vieux cadastre de 1844, cependant que ces ruines et son bief de 350 mètres sont là pour l'attester.
Je n'ai pour ma part jamais rencontré la moindre mention d'un meunier en ces lieux. Je serai ravi si l'un d'entre vous pouvait infirmer cela.
Cordialement
Patrick Lebègue
Je suis à la recherche de personnes sur les lieux de Kerjariou* en Kernevel y née ou décédée, et mentionnant un meunier/meunière ou un moulin en contrebas de ces lieux.
* nommé auparavant : Kerjafréou ou Buzit Spontel, Keriaffréou, puis Kerjaffrezou.
Celui-ci, apparemment non répertorié figure en tant que bâtiment et non plus comme moulin sur le vieux cadastre de 1844, cependant que ces ruines et son bief de 350 mètres sont là pour l'attester.
Je n'ai pour ma part jamais rencontré la moindre mention d'un meunier en ces lieux. Je serai ravi si l'un d'entre vous pouvait infirmer cela.
Cordialement
Patrick Lebègue
- 15/10/2015 9:17
- Forum : Familles
- Sujet : Louise LE LIJOUR x Jan LE LIJOUR Kernevel 1679-1707
- Réponses : 18
- Vues : 11709
Re: Louise LE LIJOUR x Jan LE LIJOUR Kernevel 1679-1707
Bonjours à tous
Ce nouveau sujet est en fait la suite de la recherche sur Louise le Lijour x Jan le Lijour qui m’aura quelque peu « baladé » et que pour le moment je mets en « stand by ».
Toutefois, et bien plus important que la recherche de cette insaisissable personne, l’implication de nombreux individus dans un nombre important d’actes divers m’a très rapidement amené à me focaliser sur ceux-ci.
J’ai rapidement laissé de côté tous T/P/M ayant un lien familial évident avec les sujets des actes, et me suis concentré tout particulièrement sur ceux ne présentant aucun lien apparent.
En fait, nombre d’entre eux proviennent de communes limitrophes et semblent avoir conservé des liens avec quelques familles qui comme eux proviennent de communes avoisinantes. Pour certains, lesdits liens peuvent concerner plusieurs communes.
Je situe brièvement l’origine de plusieurs des personnes citées :
De Melgven :
Marie le Meur et son époux Yves Coliou (je développe plus loin)
Le père de Marie : Pierre le Meur
Les frères et sœurs d’yves Colliou dont Catherine et son époux Charles le Mener.
De Cadol :
Alain le Guiffant (x Jeanne le Mener > sœur de Charles ci-dessus)
De Bannalec :
Jeanne le Gall (x Pierre le Meur cité plus haut)
Quelques Landrein dont Louise, aïeule paternelle d’Alain Kersulec cité plus haut
De Scaër :
La presque totalité des Gourlay
Quelques Landrein
Yves Colliou x Marie le Demezet
Sans ascendance connue, d’après son acte de décès il est supposé naitre autour de 1654.
Je pense l’avoir découvert, après avoir cherché un peu partout. Plusieurs indices m’ont orienté vers cet individu précis. Il me restait alors à explorer ses proches pour conforter mon hypothèse.
Pierre le Meur (de Melgven), beau-père d’Yves Coliou (x Marie le Meur) a l’un de ses enfants : Louis époux d'isabelle le Bourhis.
Marie Coliou soeur d’Yves x Marie le Demezet est l’épouse de Jean le Bourhis. Ceux-ci sont oncles et tantes d’Isabelle le Bourhis citée au-dessus, dont l’époux, Louis le Meur, est beau-frère d’Yves Colliou x Marie le Meur.
Yves Colliou est par ailleurs parrain de sa nièce : Marie le Bourhis (°1676) fille de Jean et Marie Colliou . Il est aussi témoin au second mariage de Louis le Meur, cité plus haut avec Marie Leic en 1717.
Témoin encore avec son frère Christophe au décés de leur frère Jean en 1681 en Cadol- la Villeneuve.
Notons que l’aïeul des frères Coliou, ci-desus : Christophe est allié à une Marie le Manchec fille de Pierre et de Jacquette Kermorial ; En ceux-ci nous retrouvons quelques patronymes importants de « l’imigration».
Notons aussi :
26/02/1685 Melgven (Pays : Mellenick ) . Mariage
LE MEUR Pierre, de Melgven (Lieudit : Keranbastard)
Fils de René , décédé et de LE REST Marie
Notes concernant l'époux : DDJ "du présent mois"
LE GALL Renée, de Bannalec
Fille de Louys et de LE BRETON Marie
Témoins : Louys LE GALL, Charles LE MANCHEC, Janne QUILLIMIN, signe, Marguerite CHANGEON, signe, Anne DEVALLOIT, signe, Marie Corentine MERCIER,signe, R CHANGEON, signe, Charlote DU BOISGUEHENEUC, signe.
De beaux personnages figurent lors du mariage, cela s’explique en partie par la filiation de l’épouse dont l’aieule Michèle le Roy est petite fille, fille et soeurs de procureurs et sénéchaux, demeurant manoir de Coatiréac en Bannalec, (ils tiennent à l'origine le manoir du sieur de Rosgrand, puis sont qualifiés dans plusieurs actes de sieurs de Coatiréac.)
Rappelons que pierre le Meur puis plus tard son gendre Yves Colliou sont également procureurs.
Mais, outre ces détails familiaux, il est intéressant de noter que Louis le Gall père de l’épouse est cité dans la tutelle qui suit comme « Louis LE GAL cousin remué de germain au père du mineur (Prat Alez, Bannalec)
Date de l'acte : 24/05/1694
Paroisse et Lieu-dit : Scaër Kersao
Père des mineurs : LE GAL Pezron décédé
Notes concernant le père : Depuis 8 jours
Mère des mineurs : LE LOURIC Barbe : vraisemblablement erreur de transcription : en fait le Boullic Barbe
Pupilles (enfants mineurs placés sous tutelle)
Hiérosme 19 mois
Conseil de famille (témoins) :
La veuve qui déclare vouloir accepter la tutelle Clémance TUDAL veuve de Hiérosme BOULLIC mère de la veuve (Kersaou, Scaër) Louis LE GAL frère germain au père du mineur (Perrin Bras, Bannalec) Yves DUFLAIN(Deuffleic) x Janne LE GAL soeur germaine au père du mineur (Reumerou, Bannalec) René LE GUISQUET x Gabrielle LE GALL soeur germaine au père du mineur (Perrin Vras, Bannalec) Louis LE GAL cousin remué de germain au père du mineur (Prat Alez, Bannalec) Yves LE GUIFFANT x Jullienne LE GAL cousine remuée de germain au défunt (Reumerrou, Bannalec) François LE BEUX cousin remué de germain au 3° au père du mineur (Kertanguy, Bannalec) Louis JOSSE oncle au défunt (Penanfeunteun, Melgven) Yves JOSSE oncle au défunt (Lomartin, Bannalec) Jan JOSSE cousin germain à la défunte (!) mère du mineur (Pennanech, Melgven) Georges LE BRAS parent au ¼ au paternel (Gommer, Bannalec) Pierre GUISQUET parent au mineur au ¼ au maternel (Le Mennec, Bannalec) Yves TUDAL oncle germain à la mère (Le Saux, Scaër) Yves LANDRAIN parent au mineur au ¼ au maternel (Manoir du Gouel, Kernével) Guyon LANDRAIN parent au mineur au ¼ au maternel (Barbary, Kernével) Nicollas LANDRAIN parent au mineur au ¼ au maternel (Quilhouarn, Kernével)….texte extrait du forum CGF
J’ai dans l’ensemble réussi à retrouver tous les différents personnages à quelques exceptions près dont les trois Landrain, tous parents au mineur au ¼ au maternel.
Toutefois, cela implique que Renée le Gall (x Pierre le Meur) est de fait apparentée à ces trois Landrein à un certain degré, bien que je n’aie pu encore déterminer lequel.
De là, la présence d’Yves Colliou (x Marie le Meur) sur des actes relatifs aux Landrein/Gourlay de Barbary, Goël et Quilihouarn de Kernevel apparait justifiée.
Toujours dans le même texte, nous avons : Louis JOSSE oncle au défunt (Penanfeunteun, Melgven) y décédé en 1695. Sa soeur xxxErreur! il s'agit en fait de sa tante, Péronnelle Josse est la veuve de Jean Colliou décédé en 1693, mentionné plus haut, frère d’Yves (x Marie le Demezet). Dans les enfants du couple Péronnelle Josse x Jean Colliou, nous retrouvons Yves colliou témoin de mariage en 1686
Une fois la filiation d’Yves Colliou (père) établie, ce me semble, nous avons :
Son fils : Christophe Colliou x en 1717 Hélene le Guernalec.; les bisaieux d’Hélene: Yvon le Guillou x Marie Lolichon sont aussi les aïeux supposés de Guy le Guillou x Jeanne Gourlay.
…..Les Liens Coliou – Guillou se precisent !
Aussi, Yves Colliou (x Marie le Meur) à le même trisaïeul : Christophe Coliou (° Cadol 1561) que Jeanne le Reste x Jan le Gourlay (demi-frère supposé de Guy le Gourlay x Marie Toupin)
D’autres liens, bien que par frère interposé !
Catherine Colliou fille d’Yves x Marie le Demezet est de par son mariage la belle-sœur de jeanne le Mener épouse en 1711 d’Alain le Guiffant, lui aussi melgvinois
Ou l’on s’aperçoit qu’à l’aube du XVII ème siécle, des familles de communes limitrophes, et plus particulièrement de Melgven, Cadol, Locmaria an hent, Elliant dont Rosporden et Tourc’h jettent leur dévolu sur Kernevel et, s’implantent en s’alliant aux vielles familles de cette commune.
Nous retrouvons les le Manchec de Melgven présents par la suite sur divers lieux du sud Kernevel, ainsi que leurs alliés Kermorial, et Kerroc’h, plutôt sur la partie médiane, tous deux d’Elliant et Rosporden.
De même, nous retrouvons les le Mener, le Guiffant, et Coliou plutôt situés sur la partie nord de Kernevel. La liste n’est pas limitative, je ne m’occuperai cependant ici, que de ces quelque familles en tachant de démontrer les liens qui les unissent au fil du temps malgré ou à cause de cette diaspopra.
Les le Manchec ; je pense qu’il n’est pas utile de démontrer leur origines Melgvinoises connue de tous gènéalogistes s’étant penché sur eux.
Les Kermorial semblent s’être installés parmi les tout premiers sur cette commune, bien que leur provenance d’Elliant soit vérifiée à maintes occasions, et cela, bien que certains sur « geneanet » les suposent d’origines pus lointaines, voire supposés d’origine noble auparavant.
Les Kerroc’h sont apparement d’Elliant aussi, incluant Rosporden, trève d’Ellant pour l’une de ses branches.
Les le Mener, le Guiffant, et Coliou semblent avoir fait partie d’une seconde vague de migration, à la toute fin du siècle.
L’une des tout premiers constats de ladite recherche aura été de mettre en exergue les liens étroits conservés par ces quelques familles émigrées vers Kernevel dans la deuxième moitié du dix-septième siècle.
Il semble qu’en tant qu’émigrés» ils aient conservé des liens très étroits entre eux, privilégiant en cela les témoins, parrains et marraines issus de la même diaspora.
Cet état de chose explique en partie la grande difficulté éprouvée pour retracer les T/P/M de ces actes par les seuls liens familiaux.
C’est tout pour le moment, souhaitant que mes « élucubrations » donnent suite à quelques critiques ou échanges.
Cordialement
Patrick Lebègue
Ce nouveau sujet est en fait la suite de la recherche sur Louise le Lijour x Jan le Lijour qui m’aura quelque peu « baladé » et que pour le moment je mets en « stand by ».
Toutefois, et bien plus important que la recherche de cette insaisissable personne, l’implication de nombreux individus dans un nombre important d’actes divers m’a très rapidement amené à me focaliser sur ceux-ci.
J’ai rapidement laissé de côté tous T/P/M ayant un lien familial évident avec les sujets des actes, et me suis concentré tout particulièrement sur ceux ne présentant aucun lien apparent.
En fait, nombre d’entre eux proviennent de communes limitrophes et semblent avoir conservé des liens avec quelques familles qui comme eux proviennent de communes avoisinantes. Pour certains, lesdits liens peuvent concerner plusieurs communes.
Je situe brièvement l’origine de plusieurs des personnes citées :
De Melgven :
Marie le Meur et son époux Yves Coliou (je développe plus loin)
Le père de Marie : Pierre le Meur
Les frères et sœurs d’yves Colliou dont Catherine et son époux Charles le Mener.
De Cadol :
Alain le Guiffant (x Jeanne le Mener > sœur de Charles ci-dessus)
De Bannalec :
Jeanne le Gall (x Pierre le Meur cité plus haut)
Quelques Landrein dont Louise, aïeule paternelle d’Alain Kersulec cité plus haut
De Scaër :
La presque totalité des Gourlay
Quelques Landrein
Yves Colliou x Marie le Demezet
Sans ascendance connue, d’après son acte de décès il est supposé naitre autour de 1654.
Je pense l’avoir découvert, après avoir cherché un peu partout. Plusieurs indices m’ont orienté vers cet individu précis. Il me restait alors à explorer ses proches pour conforter mon hypothèse.
Pierre le Meur (de Melgven), beau-père d’Yves Coliou (x Marie le Meur) a l’un de ses enfants : Louis époux d'isabelle le Bourhis.
Marie Coliou soeur d’Yves x Marie le Demezet est l’épouse de Jean le Bourhis. Ceux-ci sont oncles et tantes d’Isabelle le Bourhis citée au-dessus, dont l’époux, Louis le Meur, est beau-frère d’Yves Colliou x Marie le Meur.
Yves Colliou est par ailleurs parrain de sa nièce : Marie le Bourhis (°1676) fille de Jean et Marie Colliou . Il est aussi témoin au second mariage de Louis le Meur, cité plus haut avec Marie Leic en 1717.
Témoin encore avec son frère Christophe au décés de leur frère Jean en 1681 en Cadol- la Villeneuve.
Notons que l’aïeul des frères Coliou, ci-desus : Christophe est allié à une Marie le Manchec fille de Pierre et de Jacquette Kermorial ; En ceux-ci nous retrouvons quelques patronymes importants de « l’imigration».
Notons aussi :
26/02/1685 Melgven (Pays : Mellenick ) . Mariage
LE MEUR Pierre, de Melgven (Lieudit : Keranbastard)
Fils de René , décédé et de LE REST Marie
Notes concernant l'époux : DDJ "du présent mois"
LE GALL Renée, de Bannalec
Fille de Louys et de LE BRETON Marie
Témoins : Louys LE GALL, Charles LE MANCHEC, Janne QUILLIMIN, signe, Marguerite CHANGEON, signe, Anne DEVALLOIT, signe, Marie Corentine MERCIER,signe, R CHANGEON, signe, Charlote DU BOISGUEHENEUC, signe.
De beaux personnages figurent lors du mariage, cela s’explique en partie par la filiation de l’épouse dont l’aieule Michèle le Roy est petite fille, fille et soeurs de procureurs et sénéchaux, demeurant manoir de Coatiréac en Bannalec, (ils tiennent à l'origine le manoir du sieur de Rosgrand, puis sont qualifiés dans plusieurs actes de sieurs de Coatiréac.)
Rappelons que pierre le Meur puis plus tard son gendre Yves Colliou sont également procureurs.
Mais, outre ces détails familiaux, il est intéressant de noter que Louis le Gall père de l’épouse est cité dans la tutelle qui suit comme « Louis LE GAL cousin remué de germain au père du mineur (Prat Alez, Bannalec)
Date de l'acte : 24/05/1694
Paroisse et Lieu-dit : Scaër Kersao
Père des mineurs : LE GAL Pezron décédé
Notes concernant le père : Depuis 8 jours
Mère des mineurs : LE LOURIC Barbe : vraisemblablement erreur de transcription : en fait le Boullic Barbe
Pupilles (enfants mineurs placés sous tutelle)
Hiérosme 19 mois
Conseil de famille (témoins) :
La veuve qui déclare vouloir accepter la tutelle Clémance TUDAL veuve de Hiérosme BOULLIC mère de la veuve (Kersaou, Scaër) Louis LE GAL frère germain au père du mineur (Perrin Bras, Bannalec) Yves DUFLAIN(Deuffleic) x Janne LE GAL soeur germaine au père du mineur (Reumerou, Bannalec) René LE GUISQUET x Gabrielle LE GALL soeur germaine au père du mineur (Perrin Vras, Bannalec) Louis LE GAL cousin remué de germain au père du mineur (Prat Alez, Bannalec) Yves LE GUIFFANT x Jullienne LE GAL cousine remuée de germain au défunt (Reumerrou, Bannalec) François LE BEUX cousin remué de germain au 3° au père du mineur (Kertanguy, Bannalec) Louis JOSSE oncle au défunt (Penanfeunteun, Melgven) Yves JOSSE oncle au défunt (Lomartin, Bannalec) Jan JOSSE cousin germain à la défunte (!) mère du mineur (Pennanech, Melgven) Georges LE BRAS parent au ¼ au paternel (Gommer, Bannalec) Pierre GUISQUET parent au mineur au ¼ au maternel (Le Mennec, Bannalec) Yves TUDAL oncle germain à la mère (Le Saux, Scaër) Yves LANDRAIN parent au mineur au ¼ au maternel (Manoir du Gouel, Kernével) Guyon LANDRAIN parent au mineur au ¼ au maternel (Barbary, Kernével) Nicollas LANDRAIN parent au mineur au ¼ au maternel (Quilhouarn, Kernével)….texte extrait du forum CGF
J’ai dans l’ensemble réussi à retrouver tous les différents personnages à quelques exceptions près dont les trois Landrain, tous parents au mineur au ¼ au maternel.
Toutefois, cela implique que Renée le Gall (x Pierre le Meur) est de fait apparentée à ces trois Landrein à un certain degré, bien que je n’aie pu encore déterminer lequel.
De là, la présence d’Yves Colliou (x Marie le Meur) sur des actes relatifs aux Landrein/Gourlay de Barbary, Goël et Quilihouarn de Kernevel apparait justifiée.
Toujours dans le même texte, nous avons : Louis JOSSE oncle au défunt (Penanfeunteun, Melgven) y décédé en 1695. Sa soeur xxxErreur! il s'agit en fait de sa tante, Péronnelle Josse est la veuve de Jean Colliou décédé en 1693, mentionné plus haut, frère d’Yves (x Marie le Demezet). Dans les enfants du couple Péronnelle Josse x Jean Colliou, nous retrouvons Yves colliou témoin de mariage en 1686
Une fois la filiation d’Yves Colliou (père) établie, ce me semble, nous avons :
Son fils : Christophe Colliou x en 1717 Hélene le Guernalec.; les bisaieux d’Hélene: Yvon le Guillou x Marie Lolichon sont aussi les aïeux supposés de Guy le Guillou x Jeanne Gourlay.
…..Les Liens Coliou – Guillou se precisent !
Aussi, Yves Colliou (x Marie le Meur) à le même trisaïeul : Christophe Coliou (° Cadol 1561) que Jeanne le Reste x Jan le Gourlay (demi-frère supposé de Guy le Gourlay x Marie Toupin)
D’autres liens, bien que par frère interposé !
Catherine Colliou fille d’Yves x Marie le Demezet est de par son mariage la belle-sœur de jeanne le Mener épouse en 1711 d’Alain le Guiffant, lui aussi melgvinois
Ou l’on s’aperçoit qu’à l’aube du XVII ème siécle, des familles de communes limitrophes, et plus particulièrement de Melgven, Cadol, Locmaria an hent, Elliant dont Rosporden et Tourc’h jettent leur dévolu sur Kernevel et, s’implantent en s’alliant aux vielles familles de cette commune.
Nous retrouvons les le Manchec de Melgven présents par la suite sur divers lieux du sud Kernevel, ainsi que leurs alliés Kermorial, et Kerroc’h, plutôt sur la partie médiane, tous deux d’Elliant et Rosporden.
De même, nous retrouvons les le Mener, le Guiffant, et Coliou plutôt situés sur la partie nord de Kernevel. La liste n’est pas limitative, je ne m’occuperai cependant ici, que de ces quelque familles en tachant de démontrer les liens qui les unissent au fil du temps malgré ou à cause de cette diaspopra.
Les le Manchec ; je pense qu’il n’est pas utile de démontrer leur origines Melgvinoises connue de tous gènéalogistes s’étant penché sur eux.
Les Kermorial semblent s’être installés parmi les tout premiers sur cette commune, bien que leur provenance d’Elliant soit vérifiée à maintes occasions, et cela, bien que certains sur « geneanet » les suposent d’origines pus lointaines, voire supposés d’origine noble auparavant.
Les Kerroc’h sont apparement d’Elliant aussi, incluant Rosporden, trève d’Ellant pour l’une de ses branches.
Les le Mener, le Guiffant, et Coliou semblent avoir fait partie d’une seconde vague de migration, à la toute fin du siècle.
L’une des tout premiers constats de ladite recherche aura été de mettre en exergue les liens étroits conservés par ces quelques familles émigrées vers Kernevel dans la deuxième moitié du dix-septième siècle.
Il semble qu’en tant qu’émigrés» ils aient conservé des liens très étroits entre eux, privilégiant en cela les témoins, parrains et marraines issus de la même diaspora.
Cet état de chose explique en partie la grande difficulté éprouvée pour retracer les T/P/M de ces actes par les seuls liens familiaux.
C’est tout pour le moment, souhaitant que mes « élucubrations » donnent suite à quelques critiques ou échanges.
Cordialement
Patrick Lebègue
- 04/10/2015 19:32
- Forum : Familles
- Sujet : Louise LE LIJOUR x Jan LE LIJOUR Kernevel 1679-1707
- Réponses : 18
- Vues : 11709
Re: Louise LE LIJOUR x Jan LE LIJOUR Kernevel 1679-1707
Bonjour à tous
En l'absence d'échange , je m'autorise toutrfois à poursuivre mes recherches.
Je reviens sur les LANDREIN de mon précèdent message :
Ou je réponds à ma propre question posée lors de mon dernier message :
Se pourrait-il alors, au vue de ces différents témoins, que Marguerite LANDREIN x Louis GOURLAY soit associée à cette fratrie et donc sœur de François, Nicolas et Marie LANDREIN , A voir…
Aux dernières nouvelles, nous avons :
sépulture - 26/03/1722 - Kernével (Kermadoué)
LANDREIN Marguerite âgé de 57 ans Témoins : Guy Nicolas Yves Le Mener
épouse de Louis Gourlay, à rapprocher du lieu du décès de celle que je crois son aïeule :
décès: 18/08/1706 Kernével Lieu-dit : Kermadoué (Pays : Mellenick )
COSTIOU Marguerite âgé(e) de 80 ans
Témoins : Le Méner Charles Guy Et Jean Landrein, Ses Enfants
La similitude de lieu pourrait-être un indice de parenté.
11/02/1679 Kernével Lieu-dit : Rosangoaun (Pays : Mellenick ) baptême ou naissance
LANDREIN Jan Enfant de Jan, Ménager
et de DONARS Marguerite
Parrain : Lisiour Jan Marraine : Guiban Marie
Conforté par le témoin au mariage ci-après:
08/02/1717 Kernével (Pays : Mellenick ) . Mariage
LANDREIN Jean, de Kernével (Lieudit : Keranfloch)
LE GOFF Catherine, de Nizon (Lieudit : Kerenveau)
Témoins : Guy le GOURLAY Charles Le GOFF Jan LANDREIN
J’estime Guy le GOURLAY, témoin au mariage, parce qu’il est cousin germain du marié. C’est du moins la conclusion à laquelle j’abouti, et cela, corroboré par la similitude des lieux de décès de sa mère Marguerite et de sa bi-aïeule Marguerite Costiou à Kermadoué (actuel kermadoua).
Guy le GOURLAY est en fait cousin germain du marié par leurs parents respectifs Landrein, mais aussi cousin par Yves Donarz x Renée Thépaut, respectivement aëux du marié et bisaïeux de Guy.
Tout porte à croire que Guy le GOURLAY et sa supposée sœur Jeanne font effectivement partie de cette famille Landrein du sud de la commune qui ont à deux reprises, peut-être trois, contracté des alliances avec des Guillou apparentés à ceux de de la Boissière.
Aussi, concernant les tenantiers relevés dans les terriers, nous avons Pierre Landrein qui est dit tenantier au Moustoir. Sachant que le Moustoir est à 2 ou 300 mètres de Kermadoua, ledit Pierre pourrait fort bien être l’époux de Marguerite Costiou décédée en ces lieux en 1706. En dehors de ce dernier, trois autre Landrein sont attestés tenantiers dans ce secteur géographique ; Alain, Yves et Nicolas. Les deux premiers exercent à Landegarz, et le troisième à Quillihouarn.
Pour conclure :
Je pense que les contacts ou la parentèle Guillou de la Boissière et Gourlay-Landrein du sud Kernevel est sinon démontrée, du moins fortement suggérée ; de plus amples recherches permettrons peut-être d’attester cela.
Cependant avant les Gourlay, le couple Jan Liziou x Jeanne le Lijour avait déjà d’étroits contacts avec ces familles Guillou et Coliou qui hélas me donne du « fil à retordre ».
Je reviens maintenant sur les Guillou :
13/11/1711 Kernével Lieu-dit : De la Boissière (Pays : Mellenick ) décès
LE GUILLOU Alain âgé(e) de 28 ans
Notes : Jeanne GOURLAY Est La Belle sœur Du Défunt
Témoins : Kerioua Maurice, Le Roy Vincent, Colliou Yves, Le Guillou Yves D'En Haut, Gourlay Jeanne, Le Guillou Guy Son Frère
Je pense que nous avons là : Alain x Catherine Furic et non pas Alain x Marie Monfort, vu que lors du mariage de leur fille Marie x Louis Pen le 06/05/1711 le père est dit (déjà) décédé.
Témoins :
Kerioua Maurice : époux de Louise le Guernalec fille de Christophe x catherine Danielou et petite fille Guy x Marie le Guillou (tante paternelle du défunt). D’où Kerioua Maurice est cousin par alliance du défunt.
Le Roy Vincent : époux de Marie le Guillou (leur fille Marie épouse en 1722 Jean Kerioua fils de Maurice mentionné ci-dessus). Lors du décès de Marie en 1711, est témoin ; Guy le Guillou, il est dit frère de la défunte. Mais de quel Guy s’agit-il Guy de la Boissière d’en bas X jeanne Gourlay ou Guy de la Boissière d’en haut X Floride Jan ? En tous cas les témoins/parrains/marraines croisés entre ces familles laissent supposer que Marie est de cette branche Guillou ! Toute suggestion relative à ce sujet sera la bienvenue ! Encore !
Colliou Yves : époux de Marie le Meur. Encore lui, omniprésent dans les actes relatifs à ces deux familles. Hélas la filiation semble s’arrêter au-delà de son père. Je suppose qu’ils ne sont pas originaires de Kernevel vu qu’aucun Coulliou ne figure dans les terriers de cette commune. Ils sont cependant très liés aux Guilloux de la Boissière, ainsi qu’aux Guernalec du secteur de Locjan et de même aux Liziou de Guiler et quelque peu aux Landrein du sud de la commune mais faute de pouvoir remonter au-delà d’Yves Coliou x marie le Demezet, l’on ne peut connaitre le lien qui les unis à ceux mentionnés ci-avant.
Notons tout de même : Marie Colliou fille d’Yves qui épouse en 1726 Christophe Kerioua fils de Maurice précédemment mentionné.
Aux dernières nouvelles :
En fait, je pense avoir découvert la filiation Couliou au-delà d’Yves x Marie le Demezet, mais il me faut pour cela, et avant de la présenter, continuer à réunir un maximum de présomptions à défaut de preuves.
Cela étant, je continue à fouiller avec grand plaisir, mais, il n’en reste pas moins que quelques échanges de point de vue seraient les bienvenus.
Amicalement
patrick
En l'absence d'échange , je m'autorise toutrfois à poursuivre mes recherches.
Je reviens sur les LANDREIN de mon précèdent message :
Ou je réponds à ma propre question posée lors de mon dernier message :
Se pourrait-il alors, au vue de ces différents témoins, que Marguerite LANDREIN x Louis GOURLAY soit associée à cette fratrie et donc sœur de François, Nicolas et Marie LANDREIN , A voir…
Aux dernières nouvelles, nous avons :
sépulture - 26/03/1722 - Kernével (Kermadoué)
LANDREIN Marguerite âgé de 57 ans Témoins : Guy Nicolas Yves Le Mener
épouse de Louis Gourlay, à rapprocher du lieu du décès de celle que je crois son aïeule :
décès: 18/08/1706 Kernével Lieu-dit : Kermadoué (Pays : Mellenick )
COSTIOU Marguerite âgé(e) de 80 ans
Témoins : Le Méner Charles Guy Et Jean Landrein, Ses Enfants
La similitude de lieu pourrait-être un indice de parenté.
11/02/1679 Kernével Lieu-dit : Rosangoaun (Pays : Mellenick ) baptême ou naissance
LANDREIN Jan Enfant de Jan, Ménager
et de DONARS Marguerite
Parrain : Lisiour Jan Marraine : Guiban Marie
Conforté par le témoin au mariage ci-après:
08/02/1717 Kernével (Pays : Mellenick ) . Mariage
LANDREIN Jean, de Kernével (Lieudit : Keranfloch)
LE GOFF Catherine, de Nizon (Lieudit : Kerenveau)
Témoins : Guy le GOURLAY Charles Le GOFF Jan LANDREIN
J’estime Guy le GOURLAY, témoin au mariage, parce qu’il est cousin germain du marié. C’est du moins la conclusion à laquelle j’abouti, et cela, corroboré par la similitude des lieux de décès de sa mère Marguerite et de sa bi-aïeule Marguerite Costiou à Kermadoué (actuel kermadoua).
Guy le GOURLAY est en fait cousin germain du marié par leurs parents respectifs Landrein, mais aussi cousin par Yves Donarz x Renée Thépaut, respectivement aëux du marié et bisaïeux de Guy.
Tout porte à croire que Guy le GOURLAY et sa supposée sœur Jeanne font effectivement partie de cette famille Landrein du sud de la commune qui ont à deux reprises, peut-être trois, contracté des alliances avec des Guillou apparentés à ceux de de la Boissière.
Aussi, concernant les tenantiers relevés dans les terriers, nous avons Pierre Landrein qui est dit tenantier au Moustoir. Sachant que le Moustoir est à 2 ou 300 mètres de Kermadoua, ledit Pierre pourrait fort bien être l’époux de Marguerite Costiou décédée en ces lieux en 1706. En dehors de ce dernier, trois autre Landrein sont attestés tenantiers dans ce secteur géographique ; Alain, Yves et Nicolas. Les deux premiers exercent à Landegarz, et le troisième à Quillihouarn.
Pour conclure :
Je pense que les contacts ou la parentèle Guillou de la Boissière et Gourlay-Landrein du sud Kernevel est sinon démontrée, du moins fortement suggérée ; de plus amples recherches permettrons peut-être d’attester cela.
Cependant avant les Gourlay, le couple Jan Liziou x Jeanne le Lijour avait déjà d’étroits contacts avec ces familles Guillou et Coliou qui hélas me donne du « fil à retordre ».
Je reviens maintenant sur les Guillou :
13/11/1711 Kernével Lieu-dit : De la Boissière (Pays : Mellenick ) décès
LE GUILLOU Alain âgé(e) de 28 ans
Notes : Jeanne GOURLAY Est La Belle sœur Du Défunt
Témoins : Kerioua Maurice, Le Roy Vincent, Colliou Yves, Le Guillou Yves D'En Haut, Gourlay Jeanne, Le Guillou Guy Son Frère
Je pense que nous avons là : Alain x Catherine Furic et non pas Alain x Marie Monfort, vu que lors du mariage de leur fille Marie x Louis Pen le 06/05/1711 le père est dit (déjà) décédé.
Témoins :
Kerioua Maurice : époux de Louise le Guernalec fille de Christophe x catherine Danielou et petite fille Guy x Marie le Guillou (tante paternelle du défunt). D’où Kerioua Maurice est cousin par alliance du défunt.
Le Roy Vincent : époux de Marie le Guillou (leur fille Marie épouse en 1722 Jean Kerioua fils de Maurice mentionné ci-dessus). Lors du décès de Marie en 1711, est témoin ; Guy le Guillou, il est dit frère de la défunte. Mais de quel Guy s’agit-il Guy de la Boissière d’en bas X jeanne Gourlay ou Guy de la Boissière d’en haut X Floride Jan ? En tous cas les témoins/parrains/marraines croisés entre ces familles laissent supposer que Marie est de cette branche Guillou ! Toute suggestion relative à ce sujet sera la bienvenue ! Encore !
Colliou Yves : époux de Marie le Meur. Encore lui, omniprésent dans les actes relatifs à ces deux familles. Hélas la filiation semble s’arrêter au-delà de son père. Je suppose qu’ils ne sont pas originaires de Kernevel vu qu’aucun Coulliou ne figure dans les terriers de cette commune. Ils sont cependant très liés aux Guilloux de la Boissière, ainsi qu’aux Guernalec du secteur de Locjan et de même aux Liziou de Guiler et quelque peu aux Landrein du sud de la commune mais faute de pouvoir remonter au-delà d’Yves Coliou x marie le Demezet, l’on ne peut connaitre le lien qui les unis à ceux mentionnés ci-avant.
Notons tout de même : Marie Colliou fille d’Yves qui épouse en 1726 Christophe Kerioua fils de Maurice précédemment mentionné.
Aux dernières nouvelles :
En fait, je pense avoir découvert la filiation Couliou au-delà d’Yves x Marie le Demezet, mais il me faut pour cela, et avant de la présenter, continuer à réunir un maximum de présomptions à défaut de preuves.
Cela étant, je continue à fouiller avec grand plaisir, mais, il n’en reste pas moins que quelques échanges de point de vue seraient les bienvenus.
Amicalement
patrick
- 24/09/2015 19:45
- Forum : Familles
- Sujet : Louise LE LIJOUR x Jan LE LIJOUR Kernevel 1679-1707
- Réponses : 18
- Vues : 11709
Re: Louise LE LIJOUR x Jan LE LIJOUR Kernevel 1679-1707
Re- Je Continue à chercher à établir la filiation de : Louise le LIJOUR épouse de jan LIZIOU
Je considère que mes dernières supputations quant’à ce couple sont erronées et donc à mettre au panier. J’expose donc ci-dessous mes dernières recherches reformulées.
Aussi, Je préfère momentanément interrompre mes recherches quant’aux parentèles GUILLOU– KERMORIAL tant le sujet s’avère ardu. Les GUILLOU sont relativement nombreux et les terriers font référence à trois différents GUILLOU concernant les terres de Kerstephan, Keransquer, Rosglas et la Boissière. Un peu de ménage dans les différentes familles serait nécessaire avant de déterminer à laquelle attribuer tel tenantier GUILLOU plutôt qu’un autre.
Pour notre couple :
Je crois qu’au vu des nombreux actes attestant de sa qualité de frère, oncle, etc, il ne fait aucun doute que ce Jan LIZIOU est effectivement frère de Pierre X Marie le DEROUT.
Pour ce qui est de Louise le LIJOUR, cela reste pour le moment difficile de la relier à un quelconque clan le LIJOUR, quelques hypothèses fragiles, rien de plus. Voir plus loin.
Toutefois l’une des premières questions soulevées à propos de ce couple était : qu’ont-ils à voir avec Kerandannet, pourquoi y résident-ils ?
La réponse, je le crois réside dans l’identification des quelques témoins/parrains/marraines :
18/04/1706 Kernével (Pays : Mellenick) baptême ou naissance
LIZIOU Marie Enfant de Jan
et de LE LIIOUR Louise
Parrain : Le Bacon Guillaume
Marraine : Le Guiban Marie
Le BACON Guillaume : Rien à voir avec Kerandannet, et comme je l’avais indiqué il est l’époux de Marguerite KERMORIAL. A travers les naissances et mariages de leurs enfants, nous retrouvons des témoins/parrains/marraines communs aux actes que j’expose plus loin tels Christophe le GUERNALEC, Guy le GUILLOU, Pierre LIZIOU, Alain le GUIFFANT, Charles le MENER, mais avant tout, il est utile de préciser que Guillaume le BACON demeure à Guiler, tout comme Pierre LIZIOU x Marie le DEROUT avec lesquels il exploite les terres de ces lieux.
A cette occasion, je me permets de signaler que je crois Guillaume non pas fils d’Etienne X Marie MORVAN de Melgven tels que présentés dans geneanet mais plus vraisemblablement fils de Charles x Françoise GOURLAOUEN attestés d’une part dans l’acte de 1671 de la chapelle de Locjan : demeurant à Coatquellec, mais aussi dans les terriers : tenancier de ces lieux, avec Henry MERIEN, Jan KERMORIAL, et Clement le GLOANEC mais aussi, de Guiler avec Jan LIZIOU et Jan le MANCHEC, ainsi que Guiler Brair avec Jan LIZIOU, alain GUILLOU, Yvon MORICE et Pierre DERIEN.
Notons aussi que Jan KERMORIAL (x Renée le REST), cité plus haut tenantier à Coatquellec est père de Marguerite X Guillaume le BACON. Aussi, ce dernier est probablement ce Guillaume le BACON, témoin au mariage de son beau-frère Jan KERMORIAL x Marie le MASSON en 1702.
Marie le GUIBAN. Comme je l’avais supposé, mais pour de toutes autres raisons, celle-ci fait partie intégrante du « clan » Guiban de Kerandannet, je développe ; elle est fille de Louis décédé sur ces lieux en 1720. X Marie le DU. Elle est aussi petite fille d’Alain, attesté dans les terriers : tenancier à kerandannet creiz avant 1679. Or cet Alain se trouve être aussi père de Jeanne épouse de Pierre le DEROUT, et donc aïeul de Marie le DEROUT X Pierre LIZIOU. D’où, Marie GUIBAN marraine en 1706 de Marie LIZIOU est donc cousine germaine de Marie le DEROUT.
Marie le DEROUT est par conséquent l’une des héritières par sa mère et son aïeul des tenues « GUIBAN » de Kerandannet et je crois tout à fait possible qu’un échange ait eu lieu lors de la succession LIZIOU, attribuant ou confiant alors à jan LIZIOU ces parts de tenues à Kerandannet, ou peut-être s’agit-il uniquement du logis. Dans le même temps son frère et sa belle-sœur exploitent les tenues de Guilers, héritage du bisaïeul LIZIOU, leur sœur catherine LIZIOU a pris pour sa part les tenues de Kerloret et il serait impensable que leur autre sœur Marie épouse de Guy JAN n’ai rien reçu une contrepartie. Et de même pour Jan.
A son sujet : une tenue au Porzou était mentionnée comme héritage LIZIOU lorsque Guy JAN était tuteur des mineurs de feu Pierre LIZIOU. Marie le TOUPIN veuve de Jan LIZIOU et èpouse de Guy le GOURLAY demeurent au porzou. L’on sait que Guy le GOURLAY est originaire du village de kerandemezet, et rien n’atteste qu’il puisse avoir des biens au Porzou. Se pourrait-il que Marie le TOUPIN, en tant que veuve de jan Liziou, ait eu la jouissance de ladite tenue du Porzou comme mère des mineurs de son veuf ?
J’aurai tendance à accréditer cette thèse, considérant la proximité de Kerandannet et du Porzou, il semblerait logique que ce soit lui qui ait hérité de la tenue du Porzou, d’où la présence ultérieure de sa veuve remariée.
Aux nombre des autres questions soulevées figurent les liens existants entre ce Jan LIZIOU èpoux en 1ère noces de Louise le LIJOUR, puis en seconde de Marie le Toupin avec certains parrains/marraines de leurs enfants, tels que :
27/11/1707 Kernével Lieu-dit : Kerandanet (Pays : Mellenick) baptême ou naissance
LIZIOU Janne Enfant de Jan
et de LE LIIOUR Louise
Parrain : Colliou Yves
Marraine : Le Gourlay Janne
Notes - (dcd le 29,11)
baptême - 15/12/1711 - Kernével (Kerandanet)
LISIOU Charles enfant de Jan et de Marie TOUPIN
Parrain : Le Mener Charles
Marraine : Le Meur Marie
baptême - 02/03/1715 - Kernével (Kerandanet)
LISIOU Jan enfant de Jan et de Marie TOUPIN
Parrain : Le Beux René
Marraine : Le Goc Françoise
baptême - 24/04/1716 - Kernével (Kerandanet)
LIZIOU Jan enfant de Jan et de Marie LE TOUPIN
Parrain : Jan Yves
Marraine : Liziou Marguerite
COLLIOU Yves est l’époux de le MEUR Marie et le MENER Charles est leur beau-frère ayant épousé Catherine COLLIOU sœur d’Yves, le groupe formé par ces trois derniers est cohérent, mais il nous manque le lien entre ceux-ci et notre couple.
Le BEUX René est époux de Catherine le MEUR, cousine germaine de Jan LIZIOU
Le GOC Françoise est épouse de Louis GUIBAN, cousin germain de Marie le DEROUTt, mais avant tout demeurant à Kerandannet, tout comme notre couple.
JAN Yves est cousin germain du baptisé
LIZIOU Marguerite est nièce de Jan qui était témoin à son mariage
Aussi : le GOURLAY jeanne > voir ci-après.
Dans le même temps, un autre couple : Jan le LIJOUR X Marie le LIJOUR (Jan est fils d’autre Jan X Catherine le BUREL de Quistinic, et Marie est, je le crois, Fille de Guillaume X Francoise le PICQUART, Marie et ses parents sont originaires de Rosporden)
21/03/1710 Kernével Lieu-dit : Keranguen (Pays : Mellenick ) baptême ou naissance
LE LIJOUR Louis Enfant de Jan
et de LE LIJOUR Marie
Parrain : Le Lijour François
Marraine : Le Gourlay Janne
Notes - (dcd le 08,07,1710)
17/08/1711 Kernével Lieu-dit : Keranguen (Pays : Mellenick) baptême ou naissance
LE LIGOUR Marguerite Enfant de Jan, Tenentiers
et de LE LIGOUR Marie
Parrain : Le Guillou Guy
Marraine : Kersulec Marguerite
le GOURLAY jeanne, ainsi que son époux Le GUILLOU Guy de la Boisssière.
Francois le LIJOUR est fils de Guillaume X Francoise le PICQUART, donc oncle du baptisé.
KERSULEC Marguerite est la belle-sœur du baptisé, épouse de l’ainé des enfants : Christophe le LIJOUR.
Je serai enclin à faire le rapprochement entre ces deux couples et de là, supposer que Louise le LIJOUR puisse être sœur de marie x Jan le LIJOUR et par conséquent aussi fille de Guillaume X Francoise le PICQUART. Malgré l’absence d’actes pour étayer cela, c’est pour le moment la seule hypothèse de filiation concernant Louise.
Aussi,
L’on retrouve plus tard : Guy le GUILLOU mentionné comme parrain dans l’acte de naisance de Marie GOURLAY qui suit :
baptême - 18/02/1727 - Kernével (Porseau)
LE GOURLAY Marie enfant de Guy et de Marie LE TOUPEIN
Parrain : Le Guillou Guy
Marraine : Cadiou Renée
puis,
baptême - 14/04/1722 - Kernével (Porseau)
LE GOURLAY Marguerite enfant de Guy et de Marie LE TOUPIN
Parrain : Le Gourlay Jan
Marraine : Le Mener Janne
Notes : (dcd le 01,03,1727 à 5 ans)
Le GOURLAY Jan : probable frère de Guy, Etiennette et Jeanne mais introuvable.
Le MENER Jeanne est fille de Charles et COLLIOU Catherine (sœur d’Yves) et épouse de Louis KERIOUA
Le père ; Guy GOURLAY aussi nommé Jan dans l’acte de X est le second époux de Marie le TOUPIN après le décès de Jan LIZIOU. Il se pourrait que ledit GOURLAY soit beau-frère de Guy le GUILLOU cité ici comme parrain, et bien que rien ne vienne le confirmer, il existe cependant certains indices qui tendent à rapprocher ces différents GOURLAY des LIZIOUou d’autres proches tels que les COLIOU ou GUILLOU :
sépulture - 03/12/1723 - Kernével (Kerandemezet)
LE GOURLAY Louis âgé de 63 ans
Témoins : Le Mener Charles Liziou Pierre
Louis le GOURLAY est l’aïeul, père de Guy, et Etienette et peut-être Jeanne et Jean.
Témoins : le MENER Charles beau-frère d’Yves COLIOU et Pierre LIZIOU une fois de plus
mariage - 25/09/1726 - Kernével
PASCOU Jean de Kernével
fils de Jan, décédé et de Catherine LE BERRE
Notes époux : Mineur D d J
LE GOURLAY Etiennette âgée de 30 ans , de Kernével
fille de Louis et de Marguerite LANDREIN
Témoins : Allain BACCON, Tuteur de Jan PASCOU Guy Le BOURHIS Alain BOURHIS
Guy le BOURHIS époux de Laurence JAN (fille de Guy x LIZIOU Marie (soeur de Pierre x Marie le DEROUT)). Notons que Marie JAN (+1714), sœur de Laurence est la première épouse de Francois LANDREIN XX Marie GUILLOU en 1715. Cela fait de Guy le BOURHIS et de François LANDREIN les neveux par alliance de defunt Jan LIZIOU.
Le BOURHIS Alain est l’époux d’Isabelle MERIEN fille de Hyerosme X Marie LANDREIN (sœur de Francois cité ci-dessus).
Se pourrait-il alors, au vue de ces différents témoins, que Marguerite LANDREIN x Louis GOURLAY soit associée à cette fratrie et donc sœur de François, Nicolas et Marie LANDREIN , A voir…
Comme je reprend le sujet suite à deux semaines, je serai heureux de confronter mes vues avec d'autres.
Bonne soirée à tous
Amicalement
Patrick
Je considère que mes dernières supputations quant’à ce couple sont erronées et donc à mettre au panier. J’expose donc ci-dessous mes dernières recherches reformulées.
Aussi, Je préfère momentanément interrompre mes recherches quant’aux parentèles GUILLOU– KERMORIAL tant le sujet s’avère ardu. Les GUILLOU sont relativement nombreux et les terriers font référence à trois différents GUILLOU concernant les terres de Kerstephan, Keransquer, Rosglas et la Boissière. Un peu de ménage dans les différentes familles serait nécessaire avant de déterminer à laquelle attribuer tel tenantier GUILLOU plutôt qu’un autre.
Pour notre couple :
Je crois qu’au vu des nombreux actes attestant de sa qualité de frère, oncle, etc, il ne fait aucun doute que ce Jan LIZIOU est effectivement frère de Pierre X Marie le DEROUT.
Pour ce qui est de Louise le LIJOUR, cela reste pour le moment difficile de la relier à un quelconque clan le LIJOUR, quelques hypothèses fragiles, rien de plus. Voir plus loin.
Toutefois l’une des premières questions soulevées à propos de ce couple était : qu’ont-ils à voir avec Kerandannet, pourquoi y résident-ils ?
La réponse, je le crois réside dans l’identification des quelques témoins/parrains/marraines :
18/04/1706 Kernével (Pays : Mellenick) baptême ou naissance
LIZIOU Marie Enfant de Jan
et de LE LIIOUR Louise
Parrain : Le Bacon Guillaume
Marraine : Le Guiban Marie
Le BACON Guillaume : Rien à voir avec Kerandannet, et comme je l’avais indiqué il est l’époux de Marguerite KERMORIAL. A travers les naissances et mariages de leurs enfants, nous retrouvons des témoins/parrains/marraines communs aux actes que j’expose plus loin tels Christophe le GUERNALEC, Guy le GUILLOU, Pierre LIZIOU, Alain le GUIFFANT, Charles le MENER, mais avant tout, il est utile de préciser que Guillaume le BACON demeure à Guiler, tout comme Pierre LIZIOU x Marie le DEROUT avec lesquels il exploite les terres de ces lieux.
A cette occasion, je me permets de signaler que je crois Guillaume non pas fils d’Etienne X Marie MORVAN de Melgven tels que présentés dans geneanet mais plus vraisemblablement fils de Charles x Françoise GOURLAOUEN attestés d’une part dans l’acte de 1671 de la chapelle de Locjan : demeurant à Coatquellec, mais aussi dans les terriers : tenancier de ces lieux, avec Henry MERIEN, Jan KERMORIAL, et Clement le GLOANEC mais aussi, de Guiler avec Jan LIZIOU et Jan le MANCHEC, ainsi que Guiler Brair avec Jan LIZIOU, alain GUILLOU, Yvon MORICE et Pierre DERIEN.
Notons aussi que Jan KERMORIAL (x Renée le REST), cité plus haut tenantier à Coatquellec est père de Marguerite X Guillaume le BACON. Aussi, ce dernier est probablement ce Guillaume le BACON, témoin au mariage de son beau-frère Jan KERMORIAL x Marie le MASSON en 1702.
Marie le GUIBAN. Comme je l’avais supposé, mais pour de toutes autres raisons, celle-ci fait partie intégrante du « clan » Guiban de Kerandannet, je développe ; elle est fille de Louis décédé sur ces lieux en 1720. X Marie le DU. Elle est aussi petite fille d’Alain, attesté dans les terriers : tenancier à kerandannet creiz avant 1679. Or cet Alain se trouve être aussi père de Jeanne épouse de Pierre le DEROUT, et donc aïeul de Marie le DEROUT X Pierre LIZIOU. D’où, Marie GUIBAN marraine en 1706 de Marie LIZIOU est donc cousine germaine de Marie le DEROUT.
Marie le DEROUT est par conséquent l’une des héritières par sa mère et son aïeul des tenues « GUIBAN » de Kerandannet et je crois tout à fait possible qu’un échange ait eu lieu lors de la succession LIZIOU, attribuant ou confiant alors à jan LIZIOU ces parts de tenues à Kerandannet, ou peut-être s’agit-il uniquement du logis. Dans le même temps son frère et sa belle-sœur exploitent les tenues de Guilers, héritage du bisaïeul LIZIOU, leur sœur catherine LIZIOU a pris pour sa part les tenues de Kerloret et il serait impensable que leur autre sœur Marie épouse de Guy JAN n’ai rien reçu une contrepartie. Et de même pour Jan.
A son sujet : une tenue au Porzou était mentionnée comme héritage LIZIOU lorsque Guy JAN était tuteur des mineurs de feu Pierre LIZIOU. Marie le TOUPIN veuve de Jan LIZIOU et èpouse de Guy le GOURLAY demeurent au porzou. L’on sait que Guy le GOURLAY est originaire du village de kerandemezet, et rien n’atteste qu’il puisse avoir des biens au Porzou. Se pourrait-il que Marie le TOUPIN, en tant que veuve de jan Liziou, ait eu la jouissance de ladite tenue du Porzou comme mère des mineurs de son veuf ?
J’aurai tendance à accréditer cette thèse, considérant la proximité de Kerandannet et du Porzou, il semblerait logique que ce soit lui qui ait hérité de la tenue du Porzou, d’où la présence ultérieure de sa veuve remariée.
Aux nombre des autres questions soulevées figurent les liens existants entre ce Jan LIZIOU èpoux en 1ère noces de Louise le LIJOUR, puis en seconde de Marie le Toupin avec certains parrains/marraines de leurs enfants, tels que :
27/11/1707 Kernével Lieu-dit : Kerandanet (Pays : Mellenick) baptême ou naissance
LIZIOU Janne Enfant de Jan
et de LE LIIOUR Louise
Parrain : Colliou Yves
Marraine : Le Gourlay Janne
Notes - (dcd le 29,11)
baptême - 15/12/1711 - Kernével (Kerandanet)
LISIOU Charles enfant de Jan et de Marie TOUPIN
Parrain : Le Mener Charles
Marraine : Le Meur Marie
baptême - 02/03/1715 - Kernével (Kerandanet)
LISIOU Jan enfant de Jan et de Marie TOUPIN
Parrain : Le Beux René
Marraine : Le Goc Françoise
baptême - 24/04/1716 - Kernével (Kerandanet)
LIZIOU Jan enfant de Jan et de Marie LE TOUPIN
Parrain : Jan Yves
Marraine : Liziou Marguerite
COLLIOU Yves est l’époux de le MEUR Marie et le MENER Charles est leur beau-frère ayant épousé Catherine COLLIOU sœur d’Yves, le groupe formé par ces trois derniers est cohérent, mais il nous manque le lien entre ceux-ci et notre couple.
Le BEUX René est époux de Catherine le MEUR, cousine germaine de Jan LIZIOU
Le GOC Françoise est épouse de Louis GUIBAN, cousin germain de Marie le DEROUTt, mais avant tout demeurant à Kerandannet, tout comme notre couple.
JAN Yves est cousin germain du baptisé
LIZIOU Marguerite est nièce de Jan qui était témoin à son mariage
Aussi : le GOURLAY jeanne > voir ci-après.
Dans le même temps, un autre couple : Jan le LIJOUR X Marie le LIJOUR (Jan est fils d’autre Jan X Catherine le BUREL de Quistinic, et Marie est, je le crois, Fille de Guillaume X Francoise le PICQUART, Marie et ses parents sont originaires de Rosporden)
21/03/1710 Kernével Lieu-dit : Keranguen (Pays : Mellenick ) baptême ou naissance
LE LIJOUR Louis Enfant de Jan
et de LE LIJOUR Marie
Parrain : Le Lijour François
Marraine : Le Gourlay Janne
Notes - (dcd le 08,07,1710)
17/08/1711 Kernével Lieu-dit : Keranguen (Pays : Mellenick) baptême ou naissance
LE LIGOUR Marguerite Enfant de Jan, Tenentiers
et de LE LIGOUR Marie
Parrain : Le Guillou Guy
Marraine : Kersulec Marguerite
le GOURLAY jeanne, ainsi que son époux Le GUILLOU Guy de la Boisssière.
Francois le LIJOUR est fils de Guillaume X Francoise le PICQUART, donc oncle du baptisé.
KERSULEC Marguerite est la belle-sœur du baptisé, épouse de l’ainé des enfants : Christophe le LIJOUR.
Je serai enclin à faire le rapprochement entre ces deux couples et de là, supposer que Louise le LIJOUR puisse être sœur de marie x Jan le LIJOUR et par conséquent aussi fille de Guillaume X Francoise le PICQUART. Malgré l’absence d’actes pour étayer cela, c’est pour le moment la seule hypothèse de filiation concernant Louise.
Aussi,
L’on retrouve plus tard : Guy le GUILLOU mentionné comme parrain dans l’acte de naisance de Marie GOURLAY qui suit :
baptême - 18/02/1727 - Kernével (Porseau)
LE GOURLAY Marie enfant de Guy et de Marie LE TOUPEIN
Parrain : Le Guillou Guy
Marraine : Cadiou Renée
puis,
baptême - 14/04/1722 - Kernével (Porseau)
LE GOURLAY Marguerite enfant de Guy et de Marie LE TOUPIN
Parrain : Le Gourlay Jan
Marraine : Le Mener Janne
Notes : (dcd le 01,03,1727 à 5 ans)
Le GOURLAY Jan : probable frère de Guy, Etiennette et Jeanne mais introuvable.
Le MENER Jeanne est fille de Charles et COLLIOU Catherine (sœur d’Yves) et épouse de Louis KERIOUA
Le père ; Guy GOURLAY aussi nommé Jan dans l’acte de X est le second époux de Marie le TOUPIN après le décès de Jan LIZIOU. Il se pourrait que ledit GOURLAY soit beau-frère de Guy le GUILLOU cité ici comme parrain, et bien que rien ne vienne le confirmer, il existe cependant certains indices qui tendent à rapprocher ces différents GOURLAY des LIZIOUou d’autres proches tels que les COLIOU ou GUILLOU :
sépulture - 03/12/1723 - Kernével (Kerandemezet)
LE GOURLAY Louis âgé de 63 ans
Témoins : Le Mener Charles Liziou Pierre
Louis le GOURLAY est l’aïeul, père de Guy, et Etienette et peut-être Jeanne et Jean.
Témoins : le MENER Charles beau-frère d’Yves COLIOU et Pierre LIZIOU une fois de plus
mariage - 25/09/1726 - Kernével
PASCOU Jean de Kernével
fils de Jan, décédé et de Catherine LE BERRE
Notes époux : Mineur D d J
LE GOURLAY Etiennette âgée de 30 ans , de Kernével
fille de Louis et de Marguerite LANDREIN
Témoins : Allain BACCON, Tuteur de Jan PASCOU Guy Le BOURHIS Alain BOURHIS
Guy le BOURHIS époux de Laurence JAN (fille de Guy x LIZIOU Marie (soeur de Pierre x Marie le DEROUT)). Notons que Marie JAN (+1714), sœur de Laurence est la première épouse de Francois LANDREIN XX Marie GUILLOU en 1715. Cela fait de Guy le BOURHIS et de François LANDREIN les neveux par alliance de defunt Jan LIZIOU.
Le BOURHIS Alain est l’époux d’Isabelle MERIEN fille de Hyerosme X Marie LANDREIN (sœur de Francois cité ci-dessus).
Se pourrait-il alors, au vue de ces différents témoins, que Marguerite LANDREIN x Louis GOURLAY soit associée à cette fratrie et donc sœur de François, Nicolas et Marie LANDREIN , A voir…
Comme je reprend le sujet suite à deux semaines, je serai heureux de confronter mes vues avec d'autres.
Bonne soirée à tous
Amicalement
Patrick
- 10/09/2015 19:24
- Forum : Familles
- Sujet : Louise LE LIJOUR x Jan LE LIJOUR Kernevel 1679-1707
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Re: Louise LE LIJOUR x Jan LE LIJOUR Kernevel 1679-1707
Bonjour Vital et autres
Bravo pour ton travail, personnellement je les avais répertoriés sur un tableur mais sans consigner tous les détails que tu apportes, si bien que je ne m’en servais qu’avec parcimonie.
Effectivement, Jan et François Liziou en font partie et j’attendais que tu réapparaisse pour t’envoyer ces réflexions que j’avais concoctées entre-temps.
Cela me donnera à mon tour le temps de te lire.
Je me suis attelé à la dissociation des familles Lijour-Liziou antérieures au XVIII ème en Kernevel, ou il apparait que :
les Liziou/Lisiou : moins nombreux que les Lijour, mais bien présents ; d’une part, comme l’a souligné Vital au Porzou « possédant un ténement d'héritage avec les Piraut « Je crois ceux-ci, ainsi que ceux de Kerloret, Guiler, et Kerandanet tous issus de la même famille dont l’un des aïeux serait ce Pierre Lizion décédé en 1669 à Guiler bihan ;actuel Kerampicart, à quelques 250m de Guiler. En ces lieux nous retrouvons la plupart de ses enfants dont Pierre, X Marie le Derout. Le fait que ce dernier, soit décèdé à Goël, est à mon avis un accident de parcours ; aucun membre de sa famille ne figure en ce lieu.
Mais aussi, et pour corroborer cette estimation, les terriers font par trois fois mention d’un Jan Liziou, tenantier à :
1°) Beuzit spontel, actuel Kerjariou, sous Corentin de Cleguenec, sieur de kermadouez, au fief de Goarlot.
2°) Au lieu de Guiler sous Jan le Lagadec et Françoise de Landrain, sieur et dame de Mezedern, puis pour finir
3°) à Guiler brair, sous François Hyacinthe de Penfeuntenyo sieur de Cheffontaines ou il est dit « Le total du village de Guiler Brair? (bras sans doute) appartenant autrefois à Yvon le liziou, Robert et Guillaume le Goarant consorts et à present à Charles le Bacon, Jan le Liziou, Alain Guillou, Yvon Morice, Pierre Derrien et autres »
Ce Jan Liziou de par sa présence en ces lieux est plus que probable apparenté à nos Liziou précédents. Je rappelle pour mémoire, qu’il n’est pas rare que les terriers mentionnent des tenantiers décédés depuis 10 ans, vu que les aveux ne sont pas souvent réactualisés. Toutefois il « pourrait » aussi être vivant en 1669 et serait alors en position appropriée pour être : ce jan, frère de Pierre cité dans l’acte de décès.
Dans l’affirmative, le seul Jan correspondant mentionné dans les registres paroissiaux « pourrait-être» ce Jan Liziou père de Jan (le jeune), ce dernier « serait» par voie de conséquence le neveu cité dans l’acte de 1669.
Dans ce paragraphe, beaucoup de « pourrait », « pourrait-être», et « serait» afin de bien préciser qu’il s’agit là d’un tissus d’hypothèses qui demandent à être éprouvées. Reconnait tout de même que le cheminement se tient, n’est-il pas ?
Le fait que les trois lieux ne sont distants que de quelques centaines de mètres, ne peut qu’appuyer le fait qu’il s’agit certainement de la même personne dans les 3 actes. Mais surtout, la mention dYvon Liziou précèdent domanier du site, est très importante, cela sous-entend à moins d’une extraordinaire coïncidence que Jan soit l’un de ses héritiers, et ferait alors d’Yvon l’ancêtre présumé se toute cette branche Liziou.
Outre cette branche, quelques rares Liziou éparpillés sur le nord de la commune, dont la concentration principale se situe à Kerouac ; Un inconnu Liziou épouse vers 1680 une Marie Donars, fille de Guillaume et Clemence Lolichon. Six enfants d’eux, nés avant 1700 y sont présents, dont deux sœurs, épouses successives d’un Jean Guiban et deux autres épouses de Jean et Yves Garo.
De cette branche très peu d’indices de parenté avec les Liziou du sud. Les terriers viennent à la rescousse et nous apportent un François Liziou tenantier à Kerouac, il y a de fortes probabilités pour qu’il soit parent des autres Liziou de Kerouac, cela dit, rien ne me permet de les relier à ce François en l’absence d’autres éléments. Comme l’a encore souligné Vital , ces Liziou sont peu mentionnés dans les terriers, ce qui effectivement, nous pousse à les considérer d’origine autre que de Kernevel.
Les Lijour/le Lijour/ le Ligeour : Ceux-ci aussi se distinguent globalement en deux branches principales situées l’une sur Quilihouarn, l’autre sur Quistinic dont le plus ancien connu semble être Jan époux de Catherine le Burel. Pour autant cela ne fait pas systématiquement de Quistinic le berceau des Lijour, ceux du Quiliouharn bien que l’on ne puisse remonter aussi loin semblent avoir quelques liens avec eux ; Christophe, fils de Jan X Catherine Burel de Quistinic épouse avant 1685 Marie, fille de Guy X Jeanne le Manchec de Quilihouarn. Celui-ci semble avoir été bien marié, les le Manchec sont une vieille famille originaire de Rosporden/Melgven, récemment installés sur Kernevel, de même que les le Burel beaux-parents de jan le Lijour de Quistinic.
En fait, par constats successifs il semble que les tenantiers les moins démunis de Kernevel ont des parentèles établies avec les familles nanties de Rosporden et Melgven, à contrario les autres tenantiers moins pourvus, sont plus sédentaires.
Plusieurs autres le lijour sont disséminés sur le nord de la commune ; en 1669, à Kerouac décède une Marie le Lisiour que nous interprétons comme le Lijour épouse d’Yvon le Barillec.
A Keranguen des Lijour petits enfants de Jan X Catherine le Burel y naissent et demeurent, il semble logique qu’après le décès d’Alain le Burel les Lijour aient investi ce village, héritage de leur mère et aïeule. Aussi, à Tremelé un Guy le Lijour époux vers 1678 de Francoise Merien y est dit ménager, nous en reparlons ci-dessous.
jan le Ligeour du village de Trémelé :Une fois appliqué le postulat qui veut que les Lijour et Liziou soient deux patronymes distincts, je reviens sur le décès de Pierre Lisiou en 1669 ; se pourrait-il que dans la rédaction ou la retranscription de l’acte des témoins Lijour furent cités en tant que Liziou ? « Témoins : Lisoiu Jean, Son Neveu Lisiou Jean Fr Lisiou Jean Bfr De Tremelay ».
Je serai enclin à considérer comme plausible une erreur dans l’acte sachant qu’à Tremelé des le Lijour sont attestés avant 1679 tandis qu’aucune trace d’un quelconque Liziou n’y est mentionné.
Dans le même temps, les terriers de Conq. ( Vol III page 460) nous donnent un domanier ayant des tenues au bourg, nommé jan le Ligeour du village de Trémelé. J’ai la conviction que celui-ci est le même que celui que Vital mentionne « dans les deux déclarations pour Tremellé où est cité Jan Le Lijour, ce dernier n'est pas dit habiter audit village mais seulement y posséder une tenue, où il y a une maison et 8 journaux de terre ».
jan le Ligeour du village de Trémelé signifie sans équivoque qu’il est de Tremelé et qu’il y demeure. Nous avons donc effectivement deux Jan Ligeour ou le Lijour distincts l’un demeurant à Quistinic et l’autre à Tremelé comme attesté.
Aussi, il y a de fortes probabilités pour que ce dernier soit parent proche, voire père de Guy X Françoise Merien, ménagers à Tremelé. Le patronyme lié à ces lieux, le fait que l’un de ses enfants Christophe X Françoise le Guirinec puis petits-enfants : Guy X Corentine le Demezet, puis la génération suivante ou deux d’entre elles décèdent l’une en 1761, l’autre en 1812 sont significatifs de ces tenantiers perdurant sur un même lieu des générations durant.
Pour en revenir à ce Jan le Ligeour du village de Tremelé, si son supposé fils ou proche : Guy peut au vu de ses enfants être né autour de 1655/60, cela nous donne une estimation pour Jan d’environ 1630/35. Suffisamment cohérent pour être ce beau-frère de Tremelé cité dans l’acte de décès de Pierre Lisiou en 1669 estimé à 60 ans donc né aux environs de 1621.
Je crois qu’a contrario de mes précédentes hypothèses sur cet acte, celle-ci me donne l’impression de « tenir la route », la dissociation des Lijour/ Liziou, loin d’avoir été un obstacle, a en fait eu le mérite d’éclaircir un peu le nombre de prétendants.
Vos critiques ou suggestions sur ces deux hypothèses, concernant les Liziou de Guiler et les Lijour de Trémelé seraient les bienvenues. Dans tous les cas merci à Vital et Didier de m’avoir mis sous les yeux cette nécessaire dissociation des Lijour/ Liziou.
et bravo encore pour ton travail étant conscient que certaines pages mal numérisées fatiguent quelque peu la vue et les méninges.
Bien amicalement
Patrick Lebègue
Bravo pour ton travail, personnellement je les avais répertoriés sur un tableur mais sans consigner tous les détails que tu apportes, si bien que je ne m’en servais qu’avec parcimonie.
Effectivement, Jan et François Liziou en font partie et j’attendais que tu réapparaisse pour t’envoyer ces réflexions que j’avais concoctées entre-temps.
Cela me donnera à mon tour le temps de te lire.
Je me suis attelé à la dissociation des familles Lijour-Liziou antérieures au XVIII ème en Kernevel, ou il apparait que :
les Liziou/Lisiou : moins nombreux que les Lijour, mais bien présents ; d’une part, comme l’a souligné Vital au Porzou « possédant un ténement d'héritage avec les Piraut « Je crois ceux-ci, ainsi que ceux de Kerloret, Guiler, et Kerandanet tous issus de la même famille dont l’un des aïeux serait ce Pierre Lizion décédé en 1669 à Guiler bihan ;actuel Kerampicart, à quelques 250m de Guiler. En ces lieux nous retrouvons la plupart de ses enfants dont Pierre, X Marie le Derout. Le fait que ce dernier, soit décèdé à Goël, est à mon avis un accident de parcours ; aucun membre de sa famille ne figure en ce lieu.
Mais aussi, et pour corroborer cette estimation, les terriers font par trois fois mention d’un Jan Liziou, tenantier à :
1°) Beuzit spontel, actuel Kerjariou, sous Corentin de Cleguenec, sieur de kermadouez, au fief de Goarlot.
2°) Au lieu de Guiler sous Jan le Lagadec et Françoise de Landrain, sieur et dame de Mezedern, puis pour finir
3°) à Guiler brair, sous François Hyacinthe de Penfeuntenyo sieur de Cheffontaines ou il est dit « Le total du village de Guiler Brair? (bras sans doute) appartenant autrefois à Yvon le liziou, Robert et Guillaume le Goarant consorts et à present à Charles le Bacon, Jan le Liziou, Alain Guillou, Yvon Morice, Pierre Derrien et autres »
Ce Jan Liziou de par sa présence en ces lieux est plus que probable apparenté à nos Liziou précédents. Je rappelle pour mémoire, qu’il n’est pas rare que les terriers mentionnent des tenantiers décédés depuis 10 ans, vu que les aveux ne sont pas souvent réactualisés. Toutefois il « pourrait » aussi être vivant en 1669 et serait alors en position appropriée pour être : ce jan, frère de Pierre cité dans l’acte de décès.
Dans l’affirmative, le seul Jan correspondant mentionné dans les registres paroissiaux « pourrait-être» ce Jan Liziou père de Jan (le jeune), ce dernier « serait» par voie de conséquence le neveu cité dans l’acte de 1669.
Dans ce paragraphe, beaucoup de « pourrait », « pourrait-être», et « serait» afin de bien préciser qu’il s’agit là d’un tissus d’hypothèses qui demandent à être éprouvées. Reconnait tout de même que le cheminement se tient, n’est-il pas ?
Le fait que les trois lieux ne sont distants que de quelques centaines de mètres, ne peut qu’appuyer le fait qu’il s’agit certainement de la même personne dans les 3 actes. Mais surtout, la mention dYvon Liziou précèdent domanier du site, est très importante, cela sous-entend à moins d’une extraordinaire coïncidence que Jan soit l’un de ses héritiers, et ferait alors d’Yvon l’ancêtre présumé se toute cette branche Liziou.
Outre cette branche, quelques rares Liziou éparpillés sur le nord de la commune, dont la concentration principale se situe à Kerouac ; Un inconnu Liziou épouse vers 1680 une Marie Donars, fille de Guillaume et Clemence Lolichon. Six enfants d’eux, nés avant 1700 y sont présents, dont deux sœurs, épouses successives d’un Jean Guiban et deux autres épouses de Jean et Yves Garo.
De cette branche très peu d’indices de parenté avec les Liziou du sud. Les terriers viennent à la rescousse et nous apportent un François Liziou tenantier à Kerouac, il y a de fortes probabilités pour qu’il soit parent des autres Liziou de Kerouac, cela dit, rien ne me permet de les relier à ce François en l’absence d’autres éléments. Comme l’a encore souligné Vital , ces Liziou sont peu mentionnés dans les terriers, ce qui effectivement, nous pousse à les considérer d’origine autre que de Kernevel.
Les Lijour/le Lijour/ le Ligeour : Ceux-ci aussi se distinguent globalement en deux branches principales situées l’une sur Quilihouarn, l’autre sur Quistinic dont le plus ancien connu semble être Jan époux de Catherine le Burel. Pour autant cela ne fait pas systématiquement de Quistinic le berceau des Lijour, ceux du Quiliouharn bien que l’on ne puisse remonter aussi loin semblent avoir quelques liens avec eux ; Christophe, fils de Jan X Catherine Burel de Quistinic épouse avant 1685 Marie, fille de Guy X Jeanne le Manchec de Quilihouarn. Celui-ci semble avoir été bien marié, les le Manchec sont une vieille famille originaire de Rosporden/Melgven, récemment installés sur Kernevel, de même que les le Burel beaux-parents de jan le Lijour de Quistinic.
En fait, par constats successifs il semble que les tenantiers les moins démunis de Kernevel ont des parentèles établies avec les familles nanties de Rosporden et Melgven, à contrario les autres tenantiers moins pourvus, sont plus sédentaires.
Plusieurs autres le lijour sont disséminés sur le nord de la commune ; en 1669, à Kerouac décède une Marie le Lisiour que nous interprétons comme le Lijour épouse d’Yvon le Barillec.
A Keranguen des Lijour petits enfants de Jan X Catherine le Burel y naissent et demeurent, il semble logique qu’après le décès d’Alain le Burel les Lijour aient investi ce village, héritage de leur mère et aïeule. Aussi, à Tremelé un Guy le Lijour époux vers 1678 de Francoise Merien y est dit ménager, nous en reparlons ci-dessous.
jan le Ligeour du village de Trémelé :Une fois appliqué le postulat qui veut que les Lijour et Liziou soient deux patronymes distincts, je reviens sur le décès de Pierre Lisiou en 1669 ; se pourrait-il que dans la rédaction ou la retranscription de l’acte des témoins Lijour furent cités en tant que Liziou ? « Témoins : Lisoiu Jean, Son Neveu Lisiou Jean Fr Lisiou Jean Bfr De Tremelay ».
Je serai enclin à considérer comme plausible une erreur dans l’acte sachant qu’à Tremelé des le Lijour sont attestés avant 1679 tandis qu’aucune trace d’un quelconque Liziou n’y est mentionné.
Dans le même temps, les terriers de Conq. ( Vol III page 460) nous donnent un domanier ayant des tenues au bourg, nommé jan le Ligeour du village de Trémelé. J’ai la conviction que celui-ci est le même que celui que Vital mentionne « dans les deux déclarations pour Tremellé où est cité Jan Le Lijour, ce dernier n'est pas dit habiter audit village mais seulement y posséder une tenue, où il y a une maison et 8 journaux de terre ».
jan le Ligeour du village de Trémelé signifie sans équivoque qu’il est de Tremelé et qu’il y demeure. Nous avons donc effectivement deux Jan Ligeour ou le Lijour distincts l’un demeurant à Quistinic et l’autre à Tremelé comme attesté.
Aussi, il y a de fortes probabilités pour que ce dernier soit parent proche, voire père de Guy X Françoise Merien, ménagers à Tremelé. Le patronyme lié à ces lieux, le fait que l’un de ses enfants Christophe X Françoise le Guirinec puis petits-enfants : Guy X Corentine le Demezet, puis la génération suivante ou deux d’entre elles décèdent l’une en 1761, l’autre en 1812 sont significatifs de ces tenantiers perdurant sur un même lieu des générations durant.
Pour en revenir à ce Jan le Ligeour du village de Tremelé, si son supposé fils ou proche : Guy peut au vu de ses enfants être né autour de 1655/60, cela nous donne une estimation pour Jan d’environ 1630/35. Suffisamment cohérent pour être ce beau-frère de Tremelé cité dans l’acte de décès de Pierre Lisiou en 1669 estimé à 60 ans donc né aux environs de 1621.
Je crois qu’a contrario de mes précédentes hypothèses sur cet acte, celle-ci me donne l’impression de « tenir la route », la dissociation des Lijour/ Liziou, loin d’avoir été un obstacle, a en fait eu le mérite d’éclaircir un peu le nombre de prétendants.
Vos critiques ou suggestions sur ces deux hypothèses, concernant les Liziou de Guiler et les Lijour de Trémelé seraient les bienvenues. Dans tous les cas merci à Vital et Didier de m’avoir mis sous les yeux cette nécessaire dissociation des Lijour/ Liziou.
et bravo encore pour ton travail étant conscient que certaines pages mal numérisées fatiguent quelque peu la vue et les méninges.
Bien amicalement
Patrick Lebègue