Sur le cadastre de 1830 numérisé par les archives départementales du Finistère:
http://mnesys-portail.archives-finistere.fr/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_cg29%2Fdatas%2Fir%2Fserie_p%2Fserie_3p%2FFRAD029_00000003P%2Exml&page_ref=284631&lot_num=1&img_num=1&index_in_visu=
On retrouve dans le Tableau indicatif des propriétés foncières, de leurs contenances et de leurs revenus:
http://mnesys-portail.archives-finistere.fr/?id=viewer&doc=accounts%2Fmnesys_cg29%2Fdatas%2Fir%2Fserie_p%2Fserie_3p%2FFRAD029_00000003P%2Exml&page_ref=285234&lot_num=1&img_num=1&index_in_visu=
page 46 - parcelle 612: liors ar chapel = le courtil de la chapelle
page 60 - parcelle 1130: coat ar chapel)= le bois de la chapelle
Mon prénom est Frédéric.
Cordialement,
5 résultats trouvés
- 05/06/2018 22:54
- Forum : Linguistique
- Sujet : Chapelle St Even à Plouvorn
- Réponses : 4
- Vues : 4252
- 05/06/2018 18:13
- Forum : Linguistique
- Sujet : Chapelle St Even à Plouvorn
- Réponses : 4
- Vues : 4252
Re: chapelle St Even à Plouvorn
Bonsoir,
J'ai posé la question à Kristian Gallic, qui connaît très bien l'histoire de Plouvorn (il est l'auteur de plusieurs ouvrages).
Voici sa réponse partielle, je vous transmets l'intégralité du message par mail privé, car il contient des données personnelles:
"oui la chapelle Sant Even ou Sant Neven a bien existé à Plouvorn; il n'en reste plus rien. Elle était située au village de Penn-an dour où l'on voit encore une vieille maison genre petit manoir, inhabitée dans un creux Devant la maison neuve on voit un fût de colonne d'une ancienne croix posée horizontalement sur la pelouse."
Cordialement,
J'ai posé la question à Kristian Gallic, qui connaît très bien l'histoire de Plouvorn (il est l'auteur de plusieurs ouvrages).
Voici sa réponse partielle, je vous transmets l'intégralité du message par mail privé, car il contient des données personnelles:
"oui la chapelle Sant Even ou Sant Neven a bien existé à Plouvorn; il n'en reste plus rien. Elle était située au village de Penn-an dour où l'on voit encore une vieille maison genre petit manoir, inhabitée dans un creux Devant la maison neuve on voit un fût de colonne d'une ancienne croix posée horizontalement sur la pelouse."
Cordialement,
- 09/04/2010 10:37
- Forum : Familles
- Sujet : Familles de KERSCAU
- Réponses : 53
- Vues : 43137
Bonjour,
Pour information, le manoir de Kergoulouarn ou Kergounouarn se trouve sur la commune de Plouvorn et non celle de Mespaul, même si les habitants de ce village fréquentaient plus le bourg de Mespaul que celui de Plouvorn (école...) et que Mespaul était une trève de la paroisse de Plouvorn avant la Révolution.
Bonne fin de semaine.
Pour information, le manoir de Kergoulouarn ou Kergounouarn se trouve sur la commune de Plouvorn et non celle de Mespaul, même si les habitants de ce village fréquentaient plus le bourg de Mespaul que celui de Plouvorn (école...) et que Mespaul était une trève de la paroisse de Plouvorn avant la Révolution.
Bonne fin de semaine.
- 09/04/2010 10:17
- Forum : Familles
- Sujet : Elie-Ange Salaün de Kertanguy, maire de Mespaul
- Réponses : 0
- Vues : 1922
Elie-Ange Salaün de Kertanguy, maire de Mespaul
1840-1916 Elie-Ange Salaün de Kertanguy
Né le 13 mars 1840 à Dinan, fils de Elie-Joseph Félix Salaün de Kertanguy et d’Augustine Blaize de Maison neuve, Elie-Ange Salaün de Kertanguy a marqué l’histoire de Mespaul, comme maire et généreux donateur.
De l’enfance à l’engagement comme zouave pontifical
Petit neveu de Jean-Marie Salaün de Kertanguy, baron d’empire et ancien maire de Mespaul, Elie-Ange Salaün de Kertanguy a vécu sa petite enfance à Mespaul, au château de Coatudavel, comme l’atteste le recensement de 1846.
1860-1870 : l’Etat pontifical est menacé par les guerres menées pour l’unité de l’Italie. Les nations catholiques européennes ne viennent pas à son secours. Un appel est lancé pour que les volontaires défendent la souveraineté du pape. Elie-Ange Salaün de Kertanguy s’engage donc comme zouave pontifical le 21 janvier 1861 et se réengage le 21 octobre 1867. 1870 sonna la fin du corps des zouaves, dissous le 21 septembre après la capitulation de Rome, envahie par les troupes italiennes. M. Salaün de Kertanguy est décoré des médailles pontificales « Fidei et Virtuti » et « Bene Merenti ».
Sa carrière dans les assurances
Il entre aux Assurances Générales Vie (puis AGF, aujourd’hui Allianz) le 1er septembre 1863 comme chargé des calculs puis chef des calculs.
En 1874, il publie « une table de la mortalité parmi les assurés en cas de décès, déduite de l’expérience de la Compagnie d’Assurances Générales sur la vie », dans le Journal des Actuaires. Son étude est récompensé par le prix de la statistique de l’Académie des Sciences, le prix MONTYON.
Le 2 décembre 1891, il est nommé directeur des Assurances Générales sur la vie des hommes. En 1894, il met en application les nouveaux tarifs basés sur le fruit de ses recherches. Pendant les 25 ans de sa direction, la compagnie assura un milliard six cent soixante cinq millions, portant ainsi à trois milliards cinq cent millions, le total des capitaux assurés depuis son origine jusqu’en 1916.
Trésorier de la Société « La Bretagne »
Elie Salaün de Kertanguy fût le trésorier de la Société « La Bretagne » à Paris, et son épouse était présidente du collège féminin de cette association. Dans un contexte d’une importante émigration des bretons à Paris, cette société avait comme ligne directrice, outre le soutien matériel aux Bretons de Paris, leur maintien dans la foi de leurs ancêtres. Pour cette mission difficile, deux aumôniers et huit religieux, tous locuteurs en langue bretonne, s’occupaient d’un bureau de placement, d’un ouvroir et éventuellement du recrutement pour l’orphelinat St-Michel de Langonnet.
Un pardon était célébré dans la basilique Sacré-Cœur de Montmartre. Pour alimenter sa trésorerie, l’association organisait des ventes de charité. La Société « La Bretagne » avait une revue mensuelle appelée « Bretoned Paris ».
Maire de Mespaul et généreux donateur
Il a été élu maire de Mespaul le 2 décembre 1895. En août 1898, il fit donation d’un terrain dans une parcelle appelée Ty Fanch Coz, pour la construction d’une nouvelle église, qu’il aida à financer. En 1900, il fit donation d’une autre parcelle appelée parc mez omnes pour le cimetière. Durant son mandat de maire, il fit de nombreux déplacements entre la capitale et Mespaul, les séances du conseil municipal étaient souvent présidées par son adjoint.
Durant la première guerre, il a reçu des lettres « admirables » de mobilisés de « sa commune », Mespaul. A un blessé, il a envoyé un vêtement chaud. Il décède le 27 décembre 1916, à Paris et est inhumé au cimetière de Mespaul le 3 janvier 1917.
Pour en savoir plus
Filiations bretonnes de Kerviler
« Des bretons au service du pape » de M. Postic, Le Télégramme du 13 avril 2003.
Service des Archives Historiques des AGF, Paris.
Histoire des Bretons à Paris, de Armel Calvé, Coop Breizh, 1994, Spézet.
Délibérations du Conseil Municipal de Mespaul.
Votre texte a été cité dans la file Salaun de Kertanguy
cette file est verrouillée. (Maryse)
Né le 13 mars 1840 à Dinan, fils de Elie-Joseph Félix Salaün de Kertanguy et d’Augustine Blaize de Maison neuve, Elie-Ange Salaün de Kertanguy a marqué l’histoire de Mespaul, comme maire et généreux donateur.
De l’enfance à l’engagement comme zouave pontifical
Petit neveu de Jean-Marie Salaün de Kertanguy, baron d’empire et ancien maire de Mespaul, Elie-Ange Salaün de Kertanguy a vécu sa petite enfance à Mespaul, au château de Coatudavel, comme l’atteste le recensement de 1846.
1860-1870 : l’Etat pontifical est menacé par les guerres menées pour l’unité de l’Italie. Les nations catholiques européennes ne viennent pas à son secours. Un appel est lancé pour que les volontaires défendent la souveraineté du pape. Elie-Ange Salaün de Kertanguy s’engage donc comme zouave pontifical le 21 janvier 1861 et se réengage le 21 octobre 1867. 1870 sonna la fin du corps des zouaves, dissous le 21 septembre après la capitulation de Rome, envahie par les troupes italiennes. M. Salaün de Kertanguy est décoré des médailles pontificales « Fidei et Virtuti » et « Bene Merenti ».
Sa carrière dans les assurances
Il entre aux Assurances Générales Vie (puis AGF, aujourd’hui Allianz) le 1er septembre 1863 comme chargé des calculs puis chef des calculs.
En 1874, il publie « une table de la mortalité parmi les assurés en cas de décès, déduite de l’expérience de la Compagnie d’Assurances Générales sur la vie », dans le Journal des Actuaires. Son étude est récompensé par le prix de la statistique de l’Académie des Sciences, le prix MONTYON.
Le 2 décembre 1891, il est nommé directeur des Assurances Générales sur la vie des hommes. En 1894, il met en application les nouveaux tarifs basés sur le fruit de ses recherches. Pendant les 25 ans de sa direction, la compagnie assura un milliard six cent soixante cinq millions, portant ainsi à trois milliards cinq cent millions, le total des capitaux assurés depuis son origine jusqu’en 1916.
Trésorier de la Société « La Bretagne »
Elie Salaün de Kertanguy fût le trésorier de la Société « La Bretagne » à Paris, et son épouse était présidente du collège féminin de cette association. Dans un contexte d’une importante émigration des bretons à Paris, cette société avait comme ligne directrice, outre le soutien matériel aux Bretons de Paris, leur maintien dans la foi de leurs ancêtres. Pour cette mission difficile, deux aumôniers et huit religieux, tous locuteurs en langue bretonne, s’occupaient d’un bureau de placement, d’un ouvroir et éventuellement du recrutement pour l’orphelinat St-Michel de Langonnet.
Un pardon était célébré dans la basilique Sacré-Cœur de Montmartre. Pour alimenter sa trésorerie, l’association organisait des ventes de charité. La Société « La Bretagne » avait une revue mensuelle appelée « Bretoned Paris ».

Maire de Mespaul et généreux donateur
Il a été élu maire de Mespaul le 2 décembre 1895. En août 1898, il fit donation d’un terrain dans une parcelle appelée Ty Fanch Coz, pour la construction d’une nouvelle église, qu’il aida à financer. En 1900, il fit donation d’une autre parcelle appelée parc mez omnes pour le cimetière. Durant son mandat de maire, il fit de nombreux déplacements entre la capitale et Mespaul, les séances du conseil municipal étaient souvent présidées par son adjoint.
Durant la première guerre, il a reçu des lettres « admirables » de mobilisés de « sa commune », Mespaul. A un blessé, il a envoyé un vêtement chaud. Il décède le 27 décembre 1916, à Paris et est inhumé au cimetière de Mespaul le 3 janvier 1917.
Pour en savoir plus
Filiations bretonnes de Kerviler
« Des bretons au service du pape » de M. Postic, Le Télégramme du 13 avril 2003.
Service des Archives Historiques des AGF, Paris.
Histoire des Bretons à Paris, de Armel Calvé, Coop Breizh, 1994, Spézet.
Délibérations du Conseil Municipal de Mespaul.
Votre texte a été cité dans la file Salaun de Kertanguy
cette file est verrouillée. (Maryse)
- 09/04/2010 10:08
- Forum : Familles
- Sujet : SALAUN de KERTANGUY et autres Salaun "de" .....
- Réponses : 101
- Vues : 87238
Jean-Marie Salaün de Kertanguy, maire de Mespaul
Bonjour,
1811 Jean-Marie Salaün de Kertanguy, maire, devient baron d’empire
Le 4 janvier 1811, une lettre patente de Napoléon Ier confère le titre de baron à M. Jean-Marie Salaün de Kertanguy, maire de Mespaul, avec établissement de majorat sur les terres des manoirs de Kertanguy, Ternant, Coatudavel, etc… Un majorat est un bien attaché à un titre de noblesse et transmis avec le titre à l’héritier du titulaire.
Qui est Jean-Marie Salaün de Kertanguy ?
Fils de Jacques Marie Salaün de Kertanguy, capitaine de frégate à Brest et d’Elizabeth Tuomelin, il est né le 02 février 1766 à St-Pol-de-Léon. En 1779, à l’âge de 13 ans, il est page du roi, selon Pol Potier de Courcy. Il épouse Marie Anne Constance Pinel du Chesnais, le 16 Nivôse an 5 à Quimperlé.
En 1795, il est propriétaire et capitaine de la garde nationale de St-Pol-de-Léon. La garde nationale est un corps militaire citoyen à vocation de défense de la ville et de maintien de l’ordre.
La noblesse d’empire
Pour Napoléon, créer une noblesse semble être « le seul moyen de déraciner entièrement l’ancienne [noblesse d’Ancien Régime] », mais en même temps d’en assimiler les revenants. En 1808, cette noblesse d’Empire demeure indispensable pour auréoler un trône fraîchement édifié d’un prestige égal à celui des autres monarchies européennes.
Les décrets de 1808 rétablissent une hiérarchie complète des titres des nobles (princes, ducs, comtes, barons et chevaliers). Le titre doit être soutenu par la fortune, la noblesse n’existe pas sans richesse. Ainsi, pour porter et léguer son titre, un baron doit justifier de 15 000 F de revenus.
Les nouveaux investis doivent prêter le serment suivant : « Je jure d’être fidèle à l’Empereur et à sa dynastie, d’obéir aux constitutions, lois et règlements de l’Empire, de servir Sa Majesté en bon, loyal et fidèle sujet et d’élever mes enfants dans les mêmes sentiments de fidélité et d’obéissance et de marcher à la Défense de la Patrie toutes les fois que le territoire sera menacé, ou que Sa Majesté irait à l’armée ».
Le baron à Mespaul
Un article découvert dans le fond documentaire constitué par Louis Le Guennec, bibliothécaire quimpérois, nous apprend que : « Le baron de Kertanguy habitait durant la belle saison son manoir de Coatudavel en Mespaul.
Il décède le 15 décembre 1832, rue des Minimes à St-Pol-de-Léon, à l’âge de 66 ans, il est dit baron propriétaire, maire de Mespaul.
Pour en savoir plus
Archives départementales du Finistère : 34 J 31 Fonds Le Guennec.
Etat-civil St-Pol-de-Léon.
Nouvelle histoire de la France contemporaine, tome 4, l’épisode napoléonien, I- Aspects intérieurs 1799-1815 par Louis Bergeron, 1972.
Etude de la noblesse d’empire, créée par Napoléon Ier, thèse de doctorat en droit, par Me Edmond Pierson, Paris, 1910.
Châteaux et manoirs du canton de Saint-Pol-de-Léon, par le Dr Jean-Yves Le Goff, 1989, Quimper.
1811 Jean-Marie Salaün de Kertanguy, maire, devient baron d’empire
Le 4 janvier 1811, une lettre patente de Napoléon Ier confère le titre de baron à M. Jean-Marie Salaün de Kertanguy, maire de Mespaul, avec établissement de majorat sur les terres des manoirs de Kertanguy, Ternant, Coatudavel, etc… Un majorat est un bien attaché à un titre de noblesse et transmis avec le titre à l’héritier du titulaire.
Qui est Jean-Marie Salaün de Kertanguy ?
Fils de Jacques Marie Salaün de Kertanguy, capitaine de frégate à Brest et d’Elizabeth Tuomelin, il est né le 02 février 1766 à St-Pol-de-Léon. En 1779, à l’âge de 13 ans, il est page du roi, selon Pol Potier de Courcy. Il épouse Marie Anne Constance Pinel du Chesnais, le 16 Nivôse an 5 à Quimperlé.
En 1795, il est propriétaire et capitaine de la garde nationale de St-Pol-de-Léon. La garde nationale est un corps militaire citoyen à vocation de défense de la ville et de maintien de l’ordre.
La noblesse d’empire
Pour Napoléon, créer une noblesse semble être « le seul moyen de déraciner entièrement l’ancienne [noblesse d’Ancien Régime] », mais en même temps d’en assimiler les revenants. En 1808, cette noblesse d’Empire demeure indispensable pour auréoler un trône fraîchement édifié d’un prestige égal à celui des autres monarchies européennes.
Les décrets de 1808 rétablissent une hiérarchie complète des titres des nobles (princes, ducs, comtes, barons et chevaliers). Le titre doit être soutenu par la fortune, la noblesse n’existe pas sans richesse. Ainsi, pour porter et léguer son titre, un baron doit justifier de 15 000 F de revenus.
Les nouveaux investis doivent prêter le serment suivant : « Je jure d’être fidèle à l’Empereur et à sa dynastie, d’obéir aux constitutions, lois et règlements de l’Empire, de servir Sa Majesté en bon, loyal et fidèle sujet et d’élever mes enfants dans les mêmes sentiments de fidélité et d’obéissance et de marcher à la Défense de la Patrie toutes les fois que le territoire sera menacé, ou que Sa Majesté irait à l’armée ».
Le baron à Mespaul
Un article découvert dans le fond documentaire constitué par Louis Le Guennec, bibliothécaire quimpérois, nous apprend que : « Le baron de Kertanguy habitait durant la belle saison son manoir de Coatudavel en Mespaul.
Il décède le 15 décembre 1832, rue des Minimes à St-Pol-de-Léon, à l’âge de 66 ans, il est dit baron propriétaire, maire de Mespaul.
Pour en savoir plus
Archives départementales du Finistère : 34 J 31 Fonds Le Guennec.
Etat-civil St-Pol-de-Léon.
Nouvelle histoire de la France contemporaine, tome 4, l’épisode napoléonien, I- Aspects intérieurs 1799-1815 par Louis Bergeron, 1972.
Etude de la noblesse d’empire, créée par Napoléon Ier, thèse de doctorat en droit, par Me Edmond Pierson, Paris, 1910.
Châteaux et manoirs du canton de Saint-Pol-de-Léon, par le Dr Jean-Yves Le Goff, 1989, Quimper.