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par Vital Le Dez
04/02/2023 12:57
Forum : Familles
Sujet : Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)
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Re: Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)

Bonjour à tous,

Oui c'est possible!
Me Hervé Jouhen et Jeanne Jouhen sont parrain/marraine en 1627 du 4ème enfant de François Meur et Margte Jouhen (Catherine JOUHEN épouse GUILLOU étant marraine de leur 1er fils Yves), et Gilles Jouhen de leur dernier enfant en 1637, au sujet duquel je ne sais rien; les p/m des enfants de François Meur et Margte Jouhen sont tous des notables de Trégourez. Les deux Catherine Jouhen sont sûrement proches parents: Marie JOUHEN de Kerhallec (fille Yvon et Margte KERAVAL) sera marraine d'un enfant de François Meur et Margte Jouhen
Me Hervé Jouhen étant né avant 1602 (maître en 1627), il pourrait être père de Catherine, d'autant qu'on ne lui connaît aucun enfant [il faudrait vérifier si le relevé n'a pas confondu Me et Mire], ce qui pourrait laisser penser qu'il était déjà âgé
Mais je pense que les deux Catherine sont très proches, peut-être cousines germaines: Jeanne Jouhen, peut-être celle née en 1613, est marraine en 1627 avec Me Hervé Jouhen de Margte Le Meur fille François et Margte Jouhen
Un Hervé Jouhen meurt en 1685: sépulture - 19/03/1685 - Trégourez (Quillourien) JAOUEN Hervé Témoins : Oillivier , Son Frère , Henry Moal
Un Olivier Jouhen est époux avant 1613 de Catherine David (enfants jusqu'en 1632) et un autre (ou le même) de Catherine Guillou vers 1639, dont enfants jusqu'en 1651 à Trégourez Kervidan: ce dernier a un fils Hervé en 1642 de parrain Germain Jouhen; la sépulture de ce Olivier après 1685 semble introuvable (un Olivier Jouhen mort à Trégourez en 1673); le couple Olivier Jouhen x Catherine David a un fils Olivier le 27/07/1626, donc on peut présumer que le Hervé mort en 1685 est celui né en 1642, son demi-frère Olivier présent à sa sépulture étant né en 1626. Le couple Olivier Jouhen x Catherine David a aussi une fille Jeanne le 04/02/1613 (née un mois avant la fille Jeanne de Yvon et Isabelle Merrien) qui pourrait être celle marraine en 1627 de Margte Jouhen avec Me Hervé Jouhen
Possible alors que Catherine JOUHEN soit aussi soeur de Olivier Jouhen époux x1) vers 1612 Catherine David et x2) vers 1639 Catherine Guillou: ce Olivier est probablement le frère de Margte Jouhen qui est la marraine de sa 2ème fille Catherine Jouhen en 1616
Il est donc en effet tout à fait possible que Catherine JOUHEN épouse Alain GUILLOU, manifestement la soeur de Margte Jouhen épouse François Meur, soit aussi la soeur de Olivier Jouhen époux successif de Catherine David et Catherine Guillou: leur père probable pourrait donc fort bien être Me Hervé JOUHEN vivant en 1627: dans ces conditions il est possible que Olivier et ses deux soeurs présumées Marguerite et Catherine soient nés à St Thois et enfants de Me Hervé JOUHEN, reste à déterminer leur mère. Catherine JOUHEN pourrait alors être cousine germaine ou nièce du sieur de Kerjegu.
Je n'ai pas trouvé qui était Germain Jouhen parrain de Hervé Jouhen en 1642: peut-être sur St Thois mais il y a tellement de lacunes à St Thois que ça risque d'être ardu.
[Pardon pour cette digression qui s'éloigne un peu des POULMARCH]
Bien cordialement,
par Vital Le Dez
04/02/2023 2:11
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Sujet : Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)
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Re: Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)

Bonsoir à tous,

Je ne pense pas que Catherine JOUHEN épouse Alain LE GUILLOU soit fille du sieur de Kerjegu et Catherinne Lohou; Catherine Lohou/Lochou épouse de Me Alain Jouhen sieur de Kerjégu étant marraine à Laz en 1630 et jusqu'en octobre 1652 à St Thois, il est plus que douteux qu'elle soit née dans les années 1555, d'autant que son dernier enfant naît à St Thois le 30/11/1634: le 30/11/1634 à St Thois, baptême Jean Jouhen fils NH Alain Jouhen et NF Catherine Lohou sieur et dame de Kerjegu (p/m: escuyer Jean Pic sieur de la Janiere et Delle Catherine Le Roux)
A mon avis Catherine JOUHEN épouse Alain LE GUILLOU était de Trégourez, si on se fie aux parrainages des enfants du couple:

Enfants du couple:
* Le Guillou Francisca: ° vers 1625 29 Laz + 12/10/1696 29 Laz x 25/07/1644 29 Laz avec Le Gall Vincent
* Le Guillou Margarita: ° 18/03/1627 29 Laz + x av. 1658 29 Coray avec Gestin Charles
* Le Guillou Katherina: ° 17/02/1628 29 Laz +
* Le Guillou Louize: ° 15/08/1630 29 Laz +
* Le Guillou Appollonie: ° 07/04/1632 29 Laz +
* Le Guillou Adelice: ° 22/05/1633 29 Laz +
* Le Guillou Renné: ° 06/12/1635 29 Laz + 05/04/1670 29 Laz x avec Abgrall Anne
* Le Guillou Marie: ° 25/07/1638 29 Laz +
* Le Guillou Mauricette: ° 09/12/1640 29 Laz +
* LE GUILLOU Janne
* Le Guillou Lucas: ° 16/05/1644 29 Laz +
* Le Guillou Rennée: ° 16/03/1647 29 Laz +

* parrains/marraines:
2) nobilis Magister Joannes Le Guillou et Margareta Le Guillou germana supradicti Alani
3) Theobaldus LE GUILLOU avus praedicti infantis et Margaretta Jaouhen uxor Francisci Meur parrochiae Tregoures
4) Missire Guillaume Abgrall recteur de Laz et Louize Le Guillou fille défunt Thepault
5) Missire Jean de Clevedé curé de Laz et Appolline Le Guillou fille Maistre Allain
6) Guillaume Le Hauff et Adelice Le Ster
7) Missire Renné Taniou prêtre (signe) et HF Katherine Bernard épouse Maistre Alain Le Guillou du Runiou
8 ) NH Renné Perard sieur de Launay du manoir de Kersalaun Leuchan (signe) et Katherine David épouse Michel Jac de Kermorvan Sainct Goazec
9) Thepault Le Guillou de Keranguen et Marie Le Vaillant de Kergouesré
10) Andreé Le Ferellec du Merdy Laz et Marie Le Gallou épouse Guille Le Tanniou de Keranguen
11) Missire Lucas Olieu chapelain de l'église paroissiale et Delle Jeanne Le Guillou dame de Penprat du Runiou
12) Yves Le Gall du Hendreau et Marie Breut épouse Andreau Le Ferellec du Merdy

Catherine JOUHEN mère jusqu'en 1647 n'a guère dû naître avant 1605, sans doute d'ailleurs aux alentours de 1605 à Trégourez; la marraine de sa 2ème fille était Marguerite Jaouhen femme François Meur de Trégourez, on peut penser que Catherine JOUHEN est soeur de Marguerite Jouhen épouse vers 1619 de François Meur, et donc probablement la fille de Yvon JOUHEN et Marguerite KERAVAL; de plus Catherine JOUHEN marraine à Trégourez le 21/11/1625 de Marie Jouhen fille Allain et Marie Le Gars, ainsi que le 16/11/1627 de Catherine Jouhen fille Allain et Marie Le Gars. Il n'est cependant pas exclu que ces JOUHEN de Trégourez soient parents aux Jouhen de St Thois, car Catherine JOUHEN marraine à St Thois le 19/01/1635 de Françoise Marzin fille Hierosme et Chaterine Le Brancquec

Le parrain à Laz le 02/06/1626 de Michel Poulmarch, fils de Me Michel Poulmarch, 2nd mari de HF Apauline PAUL veuve Maistre Jan POUPPON "notaire en son temps esté & procureur", était NH Michael Lohou dominus temporalis de Kereuzen; les PAUL étaient sans doute originaires de Gourin car Honorabilis Apolonia PAUL marraine à Gourin le 23/05/1624 de Apolonia Paul fille Magister Yvo notarius regius et Margareta Poupon (ce sont ces Paul qui iront s'installer au bourg de Scaër); à la mort de Me Michel Poulmarch, Apoline PAUL se remariera à Laz en 3ème noces le 25/01/1632 avec Me Tanguy Jestin, toujours vivant en janvier 1650; Apoline PAUL dut mourir autour de 1653

Dans son ouvrage sur Lennon, dom Yves Chaussy dit sur Kergoniou (p. 61) que le plus ancien aveu de 1541 apprend que Kergoniou était possédé par Jehan de Kerdreffec sieur de Trémilly. Quelques années plus tard en 1544 la terre de Kergoniou appartient à Geffroy de Kerdreffec sieur du Stair, peut-être fils du précédent. En 1562 Kergoniou est à Louis "Kerganiou", dom Chaussy ajoutant "ce doit être un Kerdreffec", à la montre de 1562 (comme à la réformation de 1536) il y a porosité entre les patronymes et les noms de terre. Dom Chaussy ne parle pas de Hervé Poulmarch, mais ce n'est pas impossible; en effet il mentionne "en 1639 un aveu de François de Penmarch au nom et comme tuteur des enfants mineurs de feu Messire Claude Le Vayer vivant seigneur du Stair, Kerandantec et autres lieux, apprend que la terre a changé de propriétaire". Un Me Hervé POULMARCH mort vers 1628, était époux Anne VEYER, peut-être la soeur de Claude Vayer sieur du Stair. Il est possible qu'Hervé était frère de Julienne Poulmarch épouse La Saudraye en 1608 (peut-être la marraine d'autre Julienne Poulmarch épouse vers 1630 Jean Le Clezre), peut-être tous deux enfants de Me Hervé sieur de Pren et qu'il y ait eu transaction entre Hervé et sa possible soeur Julienne, mais ça reste bien sûr à vérifier....

Merci Philippe pour les éléments tendant à montrer que Julienne POULMARCH épouse RIOU était bien très probablement celle née en 1637 à Châteaulin.
Bien cordialement,
par Vital Le Dez
01/02/2023 22:20
Forum : Familles
Sujet : Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)
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Re: Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)

Bonsoir Joël et tous,

Dans son livre "Lennon une paroisse bretonne" par dom Yves Chaussy, on lit pages 61-62:
"En 1608, Kergoniou passe dans la famille de la Sauldraye par le mariage de Guillaume de La Sauldraye avec Julienne de Poulmar comme en fait foi la déclaration faite en 1678 par Jacques de la Sauldraye. Il possède notamment le lieu du Penguer joignant les autres terres ci-dessus et profité par le dit sieur advouant sous Messire Julien Poulmarch pebstre diacre pour lui en payer pae an la quatrième gerbe de bled que l'on y gagnera, réduit et [tourne page 62] arrêté entre partyes à trente livres par an ... tous lesquels héritages ajoute-t-il dépendant comme dit est, tant du manoir que dudit lieu de Penguer (Kergoniou) par retrait lignagier du quatorzième et quinzième octobre mil six cents cinquante et cinq, par lui fait de noble homme Ignace Furic sieur de Kergorant, acquéreur indivis desdits héritages saisis et vendus sur défunte damoiselle Julienne Poulmarch mère dudit sieur advouant"

La Julienne Poulmarch de 1637 ne peut donc pas être l'épouse de Guillaume de La Sauldraye et mère de Jacques de La Sauldraye qui passe aveu en 1678: elle s'est mariée en 1608, donc née vers 1585 environ, elle a juste 50 ans de plus que la Julienne née en 1637
La Julienne épouse Jean Le Clezre est née vers 1605 environ, elle est mariée avec Jean Le Clezre avant 1631

Alors bien que la Julienne Poulmarch née en 1637 ne puisse à l'évidence être celle morte vers 1655 et épouse du sieur de la Sauldraye en 1608, ni être celle épouse Jean Le Clezre vers 1630, cela n'assure pas formellement qu'elle soit la mère de Laurent RIOU, même si la chronologie est cohérente, d'autant que vu l'absence de registres à St Coulitz avant 1695, on n'a connaissance que de trois enfants de Julienne POULMARCH par l'aveu de septembre 1678: Laurent RIOU et ses deux soeurs Anne et Jeanne Riou, les éventuels autres frères et soeurs ne pouvant être connus par les bms inexistants de St Coulitz

D'un point de vue chronologique, Laurent RIOU est marié en 1672 à Châteaulin avec Anne L'HARIDON; les témoins du mariage ne sont pas extrêmement explicites:

10/10/1672 Châteaulin (Pays : Châteaulin ) Mariage RIOU Laurens Notes concernant l'époux : de Saint Coulitz L' HARIDON Anne Témoins : Me nicolas l'haridon / jan bauguion / gabriel nicollas / jan et claude riou Mentions marginales : mariés à Saint Idunet

Sauf Me Nicolas L'Haridon qui doit être tuteur de la mariée, son père étant mort alors qu'elle n'avait que 6 ans (Claude Riou apparaît pour plusieurs aveux de St Ségal; c'est vraisemblablement de cette branche de St Ségal qu'est issue la seconde épouse, aussi Riou, de Jacques LE JOLLEC gendre de Laurent RIOU); alors pour passer aveu en septembre 1678 Laurent RIOU est nécessairement né au plus tard en septembre 1653, et on pourra objecter que Julienne Poulmarch née en mai 1637 avait au plus 16 ans, ce qui est jeune, mais pas non plus totalement exceptionnel
L'âge n'est pas indiqué à la sépulture de Laurent RIOU:
24/11/1708 Saint Coulitz Lieu-dit : Penaleurguer (Pays : Châteaulin ) décès RIOU Laurens Témoins : Sébastien RIOU son fils, Jacques le JOLEC son gendre
Sa fille Marguerite RIOU se marie le 08/07/1699 à St Coulitz avec Jacques LE JOLLEC dit âgé de 67 ans à sa sépulture en 1742 (donc né vers 1675/1676); Marguerite a dû naître vers 1677/1678 (elle meurt en mettant au monde son dernier enfant en 1707, le lendemain de son accouchement); si on admet que Laurent RIOU a à peu près l'âge de son épouse Anne L'HARIDON née en 1652 à Châteaulin, disons vers 1652/1653, alors s'il est fils aîné (dans son aveu il n'a que deux soeurs Anne et Jeanne, pas encore mariées, donc sans doute encore jeunes, ce qui permet de penser que lui-même doit juste avoir l'âge suffisant pour passer aveu): même si la chronologie est tendue, elle reste possible si on admet un mariage de Julienne POULMARCH à environ 14/15 ans; l'absence de registres à St Coulitz ne permet pas de connaître sa date exacte de décès, aux alentours de 1674 (morte depuis 4 ans), sans qu'on sache son âge à sa sépulture.
Sauf à imaginer l'existence d'une Julienne POULMARCH née à St Coulitz dans une période de lacune, aux alentours de 1630/1640, ce qui reste possible, celle née à Châteaulin en 1637 est compatible chronologiquement parlant, et elle ne peut évidemment être la Julienne Poulmarch épouse La Sauldraye ni celle épouse Le Clezre
Je remarque cependant que dans l'aveu de 1678 où comparaît Laurent RIOU, sont présents pour le même lieu Jacques Quintin et Marc Daniel tuteur et garde des enfants mineurs de son mariage avec défunte Adellice Quintin (probablement nés à St Coulitz, on n'en trouve aucune mention sur Châteaulin)
Une Adelice Quintin semble intéressante:
baptême - 11/02/1631 - Châteaulin
QUINTIN Adelice fille de Yves et de Anne POULMARCH
Parrain : poulmarch hervé Marraine : quintin gilette

Il y en a cependant une autre, aussi liée aux Poulmarch: baptême - 14/10/1630 - Châteaulin
QUINTIN Adelice
fille de Laurent et de Jacquette GUENOLAE
Parrain : poulmarch alain Marraine : quintin aegidia (Gillette)
Notes : un frère jumeau prénommé "alain"

Ces deux Adelice Quintin sont sûrement proches parentes, comme il est probable qu'Alain Poulmarch et Hervé Poulmarch parrains sont deux très proches parents, soit frères; soit père/fils
Mais Jacques Quintin (frère d'Allain et Yvon époux Quiniou) est présent avec certainement son beau-frère Marc Daniel, de sorte qu'on peut dire qu'ils sont tous deux descendants de Yvon QUINTIN et Jeanne POULMARCH, de sorte que la Adelice de l'aveu est certainement celle née en 1631

Le 02/10/1678, déclaration de Missire Alain Quintin prêtre et Gilette Poulmarch veuve Guillaume Nicolas de la succession de feu Hervé POULMARCH son père mort depuis 16 ans, Missire Alain Quintin ayant passé contrats avec ledit feu Hervé POULMARCH les 14/01/1634 et 23/03/1644 avec également Nicollas Boullic et Gillette Quintin sa femme
Les enfants de Guillaume Nicolas et Gilette Poulmarch ne laisse aucun doute que Gillette est fille d'Hervé et Marie Bennier; dans les p/m on y trouve Nicolas Boulic, Michel Poulmarch, Missire Allain Quintin, Julienne POULMARCH en 1657 (certainement celle née en 1637), Allain QUINTIN et Marie Mocaer en 1663 (l'épouse de Jean Quintin), Catherine Gueguen (1ère épouse de Alain QUINTIN): il est donc extrêmement tentant de penser que Jeanne POULMARCH épouse Yvon QUINTIN, mère de Jacques et Adelice de l'aveu de St Coulitz, mais aussi d'Allain et Jean, est proche parente d'Hervé POULMARCH époux Marie BENNIER, et que donc Julienne POULMARCH épouse RIOU gravite autour de cette famille puisque Laurent RIOU de par sa mère Julienne POULMARCH passe aveu en commun avec Jacques Quintin et le veuf d'Adelice Quintin, enfants de HF Jeanne POULMARCH
La probabilité que Julienne POULMARCH mère Laurent RIOU soit celle née en 1637 à Châteaulin n'est donc pas si mince que ça

Mais je suis tout à fait d'accord qu'il faudrait chercher les aveux anciens antérieurs à la réformation du domaine de 1678 pour St Coulitz: sans doute à Nantes (si Françoise nous lit ... 8) ) ou peut-être en série A aux AD à Quimper pour le domaine de Châteaulin
Bien cordialement,
par Vital Le Dez
01/02/2023 1:27
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Sujet : Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)
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Re: Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)

Bonsoir (bonjour!) Joël, Philippe, Christophe et tous,

Jean RIOU le jeune était époux Julienne POULMARCH (née à Châteaulin le 25/05/1637), tous deux parents de Laurent RIOU mort à St Coulitz Penaleurguer le 24/11/1708

L'aveu en entier dit (comme précédemment en français contemporain sauf noms propres):

Aveu du 25/09/1678: Déclaration et dénombrement des maisons, terres et héritages que Laurans RIOU demeurant au village de Penanleurguer, faisant tant pour lui que pour Jeanne et Anne Riou ses soeurs, Jean Riou le vieil mari et procureur des droits de Anne Poulmarch sa femme, faisant tant pour lui que pour Claude du Val son gendre, Jacques Quintin et Marc Daniel tuteur et garde des enfants mineurs de son mariage avec défunte Adellice Quintin sa femme, demeurant tous audit village de Penanleurguer respectivement en la paroisse de Sainct Coulit, tiennent et possèdent ledit village de Penanleurguer et les lieux et tènements de Penanreun, Thyandreau et Lenclou situés en ladite paroisse de Sainct Coulit, savoir 4 journaux audit village de Penanleurguer à titre de féage et le restant dudit village et lesdits lieux de Penanrun, Thyandreau et Lenclou à titre de domaine congéable et réparable à l'usement du pays, prochement et roturièrement du roi notre sire sous son domaine et recette de Chasteaulin aux charges et devoirs ci-après déclarés, laquelle déclaration lesdits avouants fournissent et présentent devant Messire Guillaume Dondel chevalier seigneur de Pendreff, conseiller du roi au Parlement et maître ordinaire en sa Chambre des Comptes de Bretagne, commissaire nommé par arrêt du Conseil d'Estat et lettres patentes de Sa Majesté données au camp devant Ypres le 19ème mars 1678 pour la réformation des domaines de Sainct Brieuc, Cesson, Lannion, Quimper, Quimperlé, Carhaix, Chasteaulin, Gourin, Concarneau, Concfouesnant, Rosporden, Chasteauneuf du Faou, du Huelgoüet et Landelleau, et Messieurs les juges de la Cour, juridiction et siège royal de Chasteaulin pour satisfaire aux ordonnances de Messieurs les Commissaires du 14ème juin 1678 publiées aux prônes des grandes messes du ressort de ladite juridiction, lesquels héritages consistent, c'est à savoir:
- la portion dudit Daurel en ladite qualité tant audit village de Penanleurguer qu'auxdits lieux et tènements de Penanreun, Tyandreau et Lanclou et aux garennes de Coatigoli et Stangantoulleguet, sous maisons, crèche, courtils et issues à faire fembrois contenant en fonds 22 cordées et demie, la part et portion dudit RIOU et consorts d'un petit bois taillis dépendant dudit lieu de Lenclou, contenant en fonds compris son fossé d'orient et occident [la contenance a été omise], donnant du midi sur autre bois taillis et du nord sur un chemin qui conduit à Penanrun, donnant d'orient sur un ruisseau et d'occident sur une parée de terre dépendant du Loc, plus un parc appelé Parc Ais ar Garront terre chaude dudit Lenclou contenant en fonds 65 cordées compris ses fossés tout autour, plus autre Parc Ais ar Garant aussi terre chaude dudit Lenclou contenant en fonds 4 journaux et trois quarts et 15 cordées compris son fossé tout autour, lesdites deux prairies de terre s'entrejoignant, donnant du nord et orient sur un chemin à charrette et du midi sur terres de Kerroch et de l'occident sur terres de Penanrun, autres terres appartenant audit Daurel en ladite qualité en ladite garenne de Stancantoulleguet consistant comme ensuit: Gouarem Stanc an Toulleguet terre froide contenant en fonds compris son fossé du nord 3 journaux trois quarts et 6 cordées, donnant dessus la montagne et de l'occident sur une garenne à Jacques Le Caro et du midi sur un pré audit Daurel avouant et de l'orient sur terres à Jean Riou et Laurens RIOU, plus un pré et un peu de terre froide s'entrejoignant, contenant en fonds un journal et quart et 15 cordées compris ses fossés tout autour fors vers soleil couchant, donnant du midi sur terres du village de Penanrest, vers l'orient sur terres de Thy Andreau et du nord sur terres audit Daurel,
- la portion dudit Quintin tant audit village de Penanleurguer qu'auxdits lieux et tènements de Penanreun, Ty Andreau et Lenclou et dans ladite garenne de Coatigolé, consistant comme ensuit: sous maisons, crèche, issues à faire fembrois contenant en fonds 4 cordées, plus Liors Canap dudit Penanleurguer terre chaude contenant en fonds 10 cordées compris ses fossés tout autour, donnant du midi et occident sur un chemin à charette et vers l'orient sur un courtil à Marc Daniel et du nord sur l'issue à fembrois, plus la cour dudit Penanleurguer contenant en fonds 2 cordées trois quarts, donnant du midi sur l'issue à faire fembrois, vers l'occident et orient sur les héritages de Jean Riou et du nord sur terres audit Quintin, plus Parc an Traon terre chaude contenant en fonds 2 journaux et quart et 12 cordées compris ses fossés du midi, occident et en partie et la moitié du fossé d'orient, donnant du nord et orient sur terres à Jean Riou et du midi sur terres de Kerroch Bihan et de l'occident sur un chemin qui conduit audit Penanleurguer, item Parc an Leurguer terre chaude contenant en fonds un journal et un quart et 6 cordées compris ses fossés du nord et occident, donnant du midi sur les aires dudit village et du nord sur un chemin qui conduit de Ty Andreau audit Penanleurguer et de l'orient sur autres terres audit Quintin et de l'occident sur le Gonnidou, plus un parc appelé Parc Parcell terre chaude et froide contenant en fonds 2 journaux et trois quarts compris ses fossés tout autour, donnant du midi sur le Leurguer et du nord sur la Montagne et de l'orient et occident sur chemin à charette, savoir 2 journaux de terre chaude, plus liors (le jardin) appelé Liors a Nanclou dépendant dudit Lenclou appartenant audit Quintin, terre chaude contenant en fonds un quart journal et 7 cordées compris son fossé tout autour, donnant du midi sur terres à Jacques Le Cerff et de l'orient sur une parée de terre audit Marc Daniel, et du nord sur un chemin et de l'occident sur le Leurguer et Lanclou, plus un parc appelé Parc Mau audit Quintin tépendant dudit Ty Andreau terre chaude, contenant en fonds un journal et demie et 12 cordées compris ses fossés du nord et occident, donnant du nord sur un chemin qui conduit de (sic) Penanguer, du midi et occident sur terres à Laurens RIOU et de l'occident sur une parée de terre audit Quintin,
- la portion dudit [Jean] Riou tant audit village de Penanleurguer qu'auxdits lieux de Penanreun, Ty Andreau et Lenclou et aux garennes de Coatigolé et Stangantoulleguet, sous maisons, crèches, jardins, issues à faire fembrois contenant en fonds 2 cordées et demie, plus un parc appelé Parc Coen terre chaude contenant en fonds 2 journaux et 6 cordées compris ses fossés d'orient et occident et midi sur une parée de terre à Jacques Quintin et de l'occident sur un chemin à charette, plus une aire dudit Penanleurguer contenant en fonds 3 cordées un quart, donnant du midi sur l'aire à Laurens RIOU et du nord sur terres à Jacques Quintin et de l'occident sur l'aire à Marc Daniel et de l'orient sur terres à Jean Riou, plus deux courtils à filasse dudit Penanleurguer s'entrejoignant, contenant en fonds 22 cordées et demie compris le fonds sous les fossés du nord, orient et midi sur les terres à Laurens RIOU et du nord sur terres à Jacques Quintin, plus Parc an Traon dudit Penanleurguer terre chaude contenant en fonds 3 journaux et 19 cordées compris son fossé du midi et orient et la moitié du fossé de l'occident, donnant du midi sur terres de Guerroch Bihan et de l'orient sur terres du Bottenat, et du midi sur terres à Laurens RIOU et de l'occident sur terres à Jacques Quintin, autres héritages appartenant audit Riou audit L'Enclou consistant comme ensuit, c'est à savoir, Louennec Pontamois contenant en fonds 15 cordées et trois quarts compris son fossé de l'orient et midi, haie coulante donnant de l'occident sur un bois taillis à Laurens RIOU et du nord sur un pré audit Laurens RIOU, plus un petit bois taillis audit Lanclou contenant en fonds 11 cordées et quart compris sesfossés de l'orient et occident, donnant du midi sur un pré dépendant de Kerroch Bras et du nord sur bois taillis audit Marc Daniel, plus autre petit bois taillis audit Lanclou contenant en fonds 11 cordées et demie compris son fossé du nord, donnant du midi et occident sur pré et bois taillis à Jacques Quintin et du nord et orient sur terres à Jacques Le Cerff,
autres terres audit Riou audit Penanrun Ty Andreau, sous maison, crèche, courtil, jardin et issue à faire fembrois contenant en fonds 13 cordées, plus un parc appelé Parc ar Coat terre chaude contenant en fonds 2 journaux et quart et 12 cordées compris ses fossés du nord, orient et midi, donnant du midi sur un chemin qui conduit de Penanleurguer au village de Tyandreau et du nord et occident sur les terres de Jean Le Caro et de l'orient sur terres de Penarest, autres terres audit Riou dans ladite garenne de Toulleguet, Goarem Stanc an Toulleguet terre chaude contenant en fonds 2 journaux et 18 cordées compris ses fossés du nord, orient et occident, donnant du midi sur la montagne de Cozliorzou et de l'occident sur terres audit Marc Daniel et du midi sur terres audit Laurans RIOU, plus autre Goarem Stanc an Toulleguet terre froide contenant en fonds 2 journaux trois quarts et 10 cordées compris son fossé tout autour fors de l'occident, donnant du midi sur terres à Laurens RIOU et de l'orient sur le grand chemin et du nord sur un chemin de charrette,
- la portion dudit Laurans RIOU et consorts en commun et en indivis entre eux tant audit village de Penanleurgeur qu'auxdits lieux et tènements de Penanrun, Tyandreau et Lanclou et aux garennes de Coatigolé, Stancantoulleguet consistant comme ensuit, savoir audit Penanleurguer: sous maison, crèche, aire, jardins, courtils et issues à faire fembrois contenant en fonds 24 cordées, plus Parc Bihan terre chaude audit Penanleurguer contenant en fonds 17 cordées et demie compris son fossé du midi et orient, donnant du midi et nord sur terres à Jean Riou et de l'orient et occident sur terres à Laurans RIOU, plus une issue à faire fembrois audit Penanleurguer contenant en fonds 3 cordées et demie, située entre les deux fours et compris aussi le fonds sous la maison à charette,
autres héritages audit RIOU et consorts audit Tyandreau, sous maison, aire et issue à pailles et issue à faire fembrois contenant en fonds 10 cordées, plus Parc Leurgeur Tyandreau terre chaude contenant en fonds 63 cordées compris ses fossés du nord, midi et occident, donnant du midi et nord sur un chemin à charrette et de l'occident sur les franchises de Thyandreau, et de l'orient sur terres à Lesenven, plus Parc Liors ar Forn terre chaude contenant en fonds 31 cordées et demie compris son fossé tout autour, donnant du nord sur le chemin, du midi sur les issues dudit village de Tyandreau et de l'occident sur une parée de terre à Jacques Quintin et de l'orient sur un courtil à Jacques Le Caro, plus Parc Tyandreau terre chaude contenant en fonds 4 journaux et demie compris son fossé tout autour fors du bout de l'occident, donnant du midi et occident sur terres à Jacques Quintin et de l'orient sur le village de Thyandreau,
autres terres audit RIOU et consorts audit Lanclou consistant comme suit, à savoir: leur part et portion de Fouennec Pontamois audit Lanclou contenant en fonds 16 cordées et demie compris son fossé de l'orient, donnant du midi sur pré à Jean Riou et de l'orient sur terres à Jacques Le Cerff et de l'occident sur un ruisseau et du nord sur pré à Jacques Quintin, plus un petit bois taillis contenant en fonds 11 cordées et quart compris son fossé d'orient, donnant du midi sur bois taillis à Jean Riou et de l'occident sur terres au Loch, et de l'orient sur un ruisseau et du nord sur un chemin qui conduit au Loch, autres terres audit RIOU et consorts audit Stangantoulleguet, Goarem Stang an Toulleguet terre chaude contenant en fonds un journal et 10 cordées compris son fossé du midi, orient et occident, plus Parc Stang an Toulleguet terre chaude contenant en fonds un journal 3 cordées compris son fossé du midi et orient, plus autre Goarem an Toulleguet terrec chaude avec un petit pré contenant en fonds trois qyuarts journal et 11 cordées compris son fossé d'orient, lesquelles parées de terre ci-devant describées toutes s'entrejoignant, donnant du nord sur terres à Jean Riou et de l'orient sur le grand chemin, et du midi sur terres de Penanrest et de l'occident sur une parée de terre audit Marc Daniel,
Plus connaissent lesdits avouants tenir les franchises ci-après qui sont les franchises dépendant des lieux et villages ci-dessus, savoir une parcelle de terre froide nommée Coatigollé contenant en fonds 44 journaux, donnant du midi sur terres de Pratguen et Perennou et Leinru, et du nord sur un ruisseau qui dévale de la fontaine du Poulineuc au Coupeau Goisiou et de l'occident sur un autre ruisseau qui dévale de la fontaine du Pratguen à la grande rivière, et de l'orient sur la montagne de Kernaon, plus le Leurguer de Penanleurguer contenant en fonds un journal et 15 cordées, plus la moitié de Leurguer de Lenclou contenant en fonds pour ladite moitié 70 cordées, plus la moitié de Leurguer de Thy Andreau contenant en fonds pour ladite moitié 15 cordées, plus une parcelle de terre située entre le grand chemin de Quimper et le ruisseau qui dévale au moulin de Coatigrach dépendant dudit Stang an Toulleguet,
Lesdits héritages échus et advenus, savoir audit RIOU et consorts de la succession de défunte Jullienne POULMARCH leur mère décédée quatre ans y a ou environ, audit Jean Riou et à ladite Anne Poulmarch sa femme de la succession de défunte Marie Gourlay mère de ladite Poulmarch décédée puis quarante ans y a ou environ, audit Quintin de la succession de défunte Jeanne Poulmarch sa mère décédée vingt et cinq ans y a, et aux mineurs dudit Daniel de la succession de défunte Adellice Quintin leur mère décédée puis les neuf ans derniers, pour raison desquels héritages lesdits avouants reconnaissent devoir et qu'ils payent par chacun an et terme de Sainct Michel en septembre à Sa Majesté quart à quart à la recette ordinaire dudit Chasteaulin, savoir sur ledit village de Penanleurguer la somme de 24 sols monnaie, une brique avoine et une géline, et dessus lesdites terres de Lanclou la somme de 22 sols monnaie, une brique avoine et une géline, de laquelle chefrente ou rente ils doivent la moitié et l'autre moitié est due par les détenteurs et possesseurs de l'autre moitié, et dessus lesdites terres de Penanrun Thyandreau faisant la moitié dudit village ils payent aussi par chacun dit jour et terme de Sainct Michel à ladite recette jointement et par moitié avec les autres détenteurs de l'autre moitié dudit village la somme de 21 sols 6 deniers, une brique avoine et une géline, et dessus les terres dudit Stang an Toulleguet la somme de 8 sols monnaie, et dessus lesdites terres de Parc ar Coat la somme de 10 sols tournois jointement et par moitié dudit village de Thyandreau avec les détenteurs de la moitié, et finalement sur les terres de Coatigolé la somme de 16 sols monnaie, une brique avoine et une géline, outre être sujets à Sa Majesté à lui devoir foi et hommage, lods et ventes et rachat le cas advenant selon la nature du fief, suite de Cour et moulin sous la banlieue, et tous autres devoirs, lesquelles rentes et chefrentes lesdits avouants payent quart à quart et déclarent qu'ils payent à présent corvées puis quelques temps et que auparavant ils en étaient exemptés, plus connaissent lesdits avouants avoir droit en commun et en indivis dans une pièce de terre froste ou montagne nommée Menez Cozliorzou contenant pour leur part 16 journaux de terre froide, donnant d'orient sur terres de Penanros, du midi sur le chemin qui conduit dudit village de Penanrun et sur l'eau qui dévale au moulin Violliou, pour et à cause de laquelle pièce de terre lesdits avouants payent aussi par chacun an et terme de Sainct Michel à ladite recette ordinaire du domaine dudit Chasteaulin la somme de 6 sols tournois pour aider à payer la somme de 17 sols due l'an de rente ou chefrente dessus le total de ladite montagne, laquelle présente déclaration lesdits avouants présents devant nous notaires royaux à Chasteaulin, soussignés avec due soumission y jurée, affirment véritable et au payement et continuation desdites chefrentes et rentes ils s'obligent solidairement et un pour l'autre et un seul pour le tout in solidum, et affectent les maisons et héritages ci-dessus, fruits et revenus d'iceux pour sur le tout être procédé suivant les ordonnances royales et Coustume de ce pays avec pouvoir à Maistre [blanc] leur procureur au siège royal de Chasteaulin chez lequel ils ont élu de domicile de présenter ladite déclaration devant Messieurs les Commissaires, en requérir acte pour icelle être reçue et enrôlée dans le papier terrier, rentier et réformation du domaine dudit Chasteaulin, fait et passé audit Chasteaulin en l'étude de Maistre Jannou l'un des notaires soussignants, sous le seing de Maistre Yves Jourdouin pour ledit Laurans RIOU, celui de Maistre Paul Le Bihan pour ledit Quintin et celui de Sebastien Yves Bauguion pour ledit Daniel, affirmant ne savoir signer, et celui dudit Jean Riou pour son respect, o les nôtres notaires ce jour 25ème de septembre après midi 1678, de plus ledit Quintin reconnaît tenir sous sadite Majesté le pré ci-après describé dépendant de ladite tenue de Lanclou, nommé Foennec Pont Amois pré fauchable contenant en fonds 35 cordées compris fonds sous bois taillis, donnant du midi sur un pré à Jean Riou et de l'orient sur terres à Jacques Le Cerff et d'occident et nord sur un ruisseau et chemin à charrette, laquelle adjonction ledit Quintin affirme véritable lesdits jour et an que devant; ainsi signé Le Bihan, Le Jourdouin, Sebastien Bauguion, Jan Riou, Jannou et Paige notaires royaux.
Collationné à l'original apparu et rendu par nous notaires royaux de la Cour royale de Chasteaulin le 1er juillet 1683; J: L'Arsonneur no(tai)re royal, J: Jannou nore royal.
Par sentence de Messieurs les Commissaires insérée au volume premier des sentences f° 219, ladite déclaration a été reçue à la charge de payer sur le village de Penenleurguer 24 sols monnaie, une brique avoine, une géline et corvées, sur celui de Lencloux 22 sols monnaie, une brique avoine, une géline et corvées, sur celui de Tyandré 21 sols monnaie, une brique avoine, une géline et corvées, sur la garenne Stantoulguet 8 sols monnaie, sur le tènement de Coatigollé 16 sols monnaie, une brique avoine et une géline, sur Parc Cozliorzou 14 sols 6 deniers monnaie, sur Parc ar Coat 8 sols 10 deniers monnaie et autres devoirs de foi et rachat et au surplus sans modification; Appervé greffier.
(Remarque: le scribe hésite continuellement entre Daniel et Daurel: il recopiait probablement un original mal écrit; nous avons conservé les formes de la copie des AN)


Julienne POULMARCH (parrain/marraine: Maître Louis Couchouron et autre Julienne Poulmarch) morte depuis 4 ans était fille de Hervé POULMARCH et Marie BENNIER; les enfants de Hervé POULMARCH (mort depuis 16 ans d'après l'aveu du 02/10/1678 par Gillette Poulmarch veuve Guillaume Nicolas) et Marie BENNIER étaient:

Enfants du couple:
* Poulmarch Michel: ° 15/03/1628 29 Châteaulin +
* Poulmarch Gilette: ° 09/06/1630 29 Châteaulin + x avec Nicollas Guillaume
* Poulmarch Jean: ° 11/08/1632 29 Châteaulin + x avec Brenterch Marie
* POULMARCH Julienne (épouse Jean RIOU le jeune, et mère de Laurent RIOU époux Anne L'HARIDON fille Me Hervé procureur et Jeanne FEREC)
* Poulmarch Bonne: ° 02/05/1641 29 Châteaulin +
* Poulmarch Hervé: ° 20/01/1645 29 Châteaulin +

* parrains/marraines:
1) Michel Poulmarch et Françoise Guennol
2) Yves Quintin et Gilette Quintin épouse Nicolas Boulic
3) Jan Riou et Marie Simon
4) Maître Louis Couchouron et Julienne Poulmarch
5) Jacques Boullic et Bonne Moysan
6) Hervé Lharidon et Delle Françoise Poulmarch

NH Maitre Michel Poulmarch (parrain en 1628), mort vers avril 1629, ira s'établir à Laz et sera époux de Delle Apoline PAUL, leur fils NH Michel Poulmarch de Spezet, époux Marie Le Maoult, mourra au bourg de Laz "surpris de maladie" en mars 1664
Il a été parlé précédemment de Delle Françoise Poulmarch morte sans hoir de corps en 1654 et qui est liée à Me Allain POULMARCH et Delle Marguerite LOHOU (plutôt de St Thois, probablement la tante de Delle Catherine Lohou fréquemment marraine à Laz, et épouse du sieur de Kerjegu de St Thois)
Le 15/09/1678, déclaration par Maistre Gilles Leclezre de St Thois et Pierre Leclezre de Locronan des héritages au Quinquis Roussault St Coulitz leur échus de la succession de HF Jullienne Poulmarch leur mère décédée puis les 18 ans, "icelle fille et héritière en consortie de défunt Maistre Hervé POULMARCH son père décédé puis les 50 ans sont"
Me Hervé POULMARCH procureur mort vers 1628/1630 était l'époux de Anne VEYER, autre Hervé époux Marie BENNIER était certainement leur fils, et le frère de Julienne épouse Jean Le Clezre
Compte tenu de la présence de Delle Françoise Poulmarch, il est probable que Hervé POULMARCH (époux VEYER) était fils de Me Alain POULMARCH et Margte LOHOU
La présence de Jean RIOU en 1632 peut laisser penser qu'il était déjà marié (ou qu'il venait de se marier) avec Anne POULMARCH, peut-être une cousine d'Hervé POULMARCH: ils sont peut-être les parents de Jean RIOU le jeune époux Julienne POULMARCH, mais ce n'est pas certain
Jeanne POULMARCH citée dans l'aveu était l'épouse d'Yvon QUINTIN (morte en 1654 à Châteaulin), et mère de Jacques Quintin (de St Coulitz), Jacques Quintin était frère d'Alain QUINTIN et Yvon Quintin (époux Quiniou) du Quenquis, dont il a été parlé précédemment, il sera parrain d'un des enfants d'Alain de son 1er mariage avec Catherine Guéguen: c'est la raison pour laquelle, compte tenu de la chronologie, on peut penser que Jeanne POULMARCH épouse QUINTIN était proche parente de Me Hervé POULMARCH procureur à Châteaulin

Cordialement,
par Vital Le Dez
30/01/2023 14:16
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Sujet : Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)
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Re: Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)

Re,

Je vois que mon message arrive à la même conclusion que celui de Joël (messages croisés!)
par Vital Le Dez
30/01/2023 14:14
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Sujet : Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)
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Re: Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)

Bonjour à tous,

A la réflexion, il y a un problème :mrgreen:
En effet il y a sans doute deux couples contemporains Jean Quintin x Mocaer: un des couples est Jean Quintin x Marie Mocaëzre et l'autre est Jean Quintin x Marguerite Mocaëzre (à Kermoelien)
Le couple Jean Quintin x Marie Mocaezre, dont deux filles Jeanne et Marguerite, consorts d'Allain et Yves son frère, au sujet d'héritages premièrement à Jacques QUINTIN et Adelice BLAIS: on peut affirmer par aveu que Jean Quintin est mort vers 1673 et sa veuve Marie Mocaer est morte vers 1674
Or l'aveu où participe Jacques, d'octobre 1678, fils feu Jean mort depuis 2 ans, indique que c'est ladite Mocaer qui a géré la succession de son défunt mari pour ses enfants: elle est donc vivante encore en 1678, et même elle est morte en 1680:

sépulture - 12/06/1680 - Châteaulin (Kermoelien)

LE MOCHAER Marguerite
Conjoint : Jan QUINTIN, décédé(e)

Notes : Inhumée à St Idunet

Recif confirme également que Jean Quintin de Kermoelien est bien décédé en 1676, conformément à l'aveu où apparait son fils Jacques

Conclusion: le Jean Quintin fils de Yvon (époux Marguerite et non Marie Mocaer) n'a rien à voir avec l'aveu où comparaissent Me Jean Le Brenner, Allain QUINTIN et son frère Yvon, et autre Yvon Quintin époux Marguerite Quintin

===> je maintiens donc que Jean Quintin époux Marie Mocaer, qui n'est pas le Jean Quintin époux Marguerite Mocaer (fils Yvon), a toutes les chances d'être le frère d'Yvon (époux POULMARCH) et fils de Jacques QUINTIN x Adelice BLAIS

Reste à savoir qui est ce Yvon Quintin x1) Catherine Quintin x2) Marie Cevaer, dont le fils Jean a épousé Marguerite Mocaer........

Pour les Poulmarch il y a beaucoup d'indécisions, là encore c'est une famille tentaculaire
Ce qui est certain est que Maistre Allain Poulmarch est époux Delle Marguerite Lohou, car le 15/09/1678, Delle Françoise Poulmarch veuve NH Michel Loussault déclare, accompagnée par NH Yves Foucault sieur de Coatanroch son gendre qui signe pour elle, ses héritages en consortie à Châteaulin lui échus de nobles gens Allain POULMARCH et Marguerite LOHOU décédée l'an 1644, qui les possédaient de temps immémorial, aux villages de Kerian et Coatirgoff, profité par les héritiers défunt Jean Le Clezre [le 15/09/1678, déclaration par Maistre Gilles Leclezre de St Thois et Pierre Leclezre de Locronan des héritages au Quinquis Roussault St Coulitz leur échus de la succession de HF Jullienne Poulmarch leur mère décédée puis les 18 ans, "icelle fille et héritière en consortie de défunt Maistre Hervé POULMARCH son père décédé puis les 50 ans sont"; le 02/10/1678, déclaration de Missire Alain Quintin prêtre et Gilette Poulmarch veuve Guillaume Nicolas de la succession de feu (autre) Hervé POULMARCH son père mort depuis 16 ans, Missire Alain Quintin ayant passé contrats avec ledit feu Hervé POULMARCH les 14/01/1634 et 23/03/1644 avec également Nicollas Boullic et Gillette Quintin sa femme], aux villages de Penhars, Pouillot, et droit de tombe en l'église de Plomodiern; le même jour, NH Yves Foucault sieur de Coatanroch époux Delle Marie Louezault et demeurant en la ville et paroisse de Daoulas, déclare pour lui et par représentation de ses cohéritiers, les rentes et terres échues de la succession de damoiselle Françoise Poulmarch vivante dame de Kerniron et décédée sans hoir de corps l'an 1654
Le 25/01/1680 (AN P1551 vue 367/488), déclaration NH Yves André sieur de Lisle et Delle Anne Poulmarch sa femme [née à Landerneau St Houardon le 11/03/1642], pour ses héritages à St Ségal Croixmen de temps immémorial comme le confirme l'ancien cahier de la réformation du domaine de Châteaulin daté de 1545, de la succession des défunts NH Allain Poulmarch et Delle Catherine Guiomar ses père et mère morts depuis 11 ans, et pour ledit Allain de la succession de NH Allain Poulmarch père dudit Allain et aïeul de la dame de Lisle, mort depuis 50 ans

Je pense que Jeanne POULMARCH épouse Yvon QUINTIN est bien fille de Me Alain et Delle Jeanne LOHOU, car Hervé Poulmarch et Jean Le Clezre sont parrains de deux enfants d'Yvon QUINTIN et Jeanne POULMARCH, néanmoins ça demande à être confirmé plus formellement
(incidemment Laurent Quintin et Jeanne Buzaré sont également p/m de deux enfants du couple précédent)

Cordialement,
par Vital Le Dez
30/01/2023 1:55
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Sujet : Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)
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Re: Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)

Re,
Joël Morvan a écrit : 29/01/2023 23:21 " que l'on pourrait aussi lire "et auparavant les dictes advouantes possedez par ..."

D'où selon moi une ambigüité sur cette mention et son application : à tous les avouants ou aux filles QUINTIN seulement.
Re,
Je ne pense pas car il n'y a pas d'avouantes, [concernant les paragraphes, dans le cas présent il y a tourne de page, la date en blanc est en fin du f° 451 r° et la suite concernant les dites Quintin au haut du f° 451 v°, et dans les 6 feuillets concernant l'aveu, il y a des majuscules pas forcément au début de nouvelles phrases, et des paragraphes qui n'en sont pas] car les femmes, lorsqu'elles sont mariées, n'ont pas capacité à avouer, sauf par leur mari, donc ce n'est pas les "dictes avouantes", d'autant que le scribe connaît assez bien la différence entre masculin et féminin, et qu'en grossissant bien on voit très clairement la différence entre:

"Et ausdictes Margueritte et Jeanne
quintin femmes desdicts Brenner
et yves quintin des successions
de deffuncts Jean quintin et marie
Mocaezre leurs pere et mere decedés
sçavoir ledict Jean quintin Cinq
ans sont et Ladicte Mocaezre puis
les quatre ans sont et au paravant
lesdicts avouants possedez par
deffuncts Jacques quintin Et a-
Dellice blais sa femme decedez
plus de cinquante ans sont"

dans cet extrait j'ai laissé les majuscules (et l'absence de ponctuation) comme elles sont sur la copie des AN (l'original à Nantes), dont on voit que l'emploi est anarchique, notamment pour Adellice Blais qui est écrite a-Dellice, la majuscule étant après la coupure de la 1ère voyelle au changement de ligne
Il y a changement de page pour Margueritte et Jeanne Quintin, ce n'est donc pas totalement convaincant, mais surtout on voit très bien la différence entre "dictes" et "dicts", donc ce sont bien les "dicts avouants" et pas les "dictes avouantes" [pour pouvoir se forger une opinion, changement de tourne vues 459-460, le paragraphe transcrit en haut de la vue 460] (il s'agit de AN P1549 et non 1559 comme je l'avais écrit par erreur)

il y a donc bien 4 avouants, deux en leur nom, deux au nom de leurs épouses, et ce sont bien les terres et héritages (car les aveux sont les descriptions des terres et héritages) qui auparavant étaient à Jacques QUINTIN et Adelice BLAIS

Le passage de la déclaration concernant Jacques Quintin est aussi dans AN P1549 (vues 277-278): "lesquels terres et héritages ci-devant mentionnés sont échus et advenus, savoir audit Jacques Quintin et à ses frères et soeurs pour lesquels ladite Mocaer leur mère agit de la succession de défunt Jean Quintin leur père décédé puis les deux ans sont, que fils estoit de Yvon Quintin décédé puis 60 ans il y a"
Donc très bonne pioche Philippe, Jean Quintin époux Marie Mocaer n'était pas fils de Jacques QUINTIN et Adelice BLAIS, mais peut-être en était-il le petit-fils, ce qui n'est pas exclu, car sinon on comprend mal pourquoi Jeanne et Marguerite Quintin sont citées dans l'aveu sur les héritages de Jacques et Adelice, auquel cas on peut imaginer qu'Yvon Quintin (probablement quand même époux successif de Catherine Quintin et Marie Cevaer), mort vers 1618/1620 environ, était fort jeune; s'il était né vers 1580/1585 il avait environ 35 ans, et Jacques et Adelice, peut-être nés vers 1555/1560, on peut donc imaginer que Yvon QUINTIN x Jeanne POULMARCH était le jeune frère cadet (environ 20 ans plus jeune) d'autre Yvon Quintin époux successif Catherine Quintin et Marie Cevaer
Bon ça reste à approfondir, je regarderai ça quand les concerts seront terminés!

En tout cas le lien entre les Quintin de Châteaulin et ceux d'Edern (voire Quimerch, un Laurent Quintin époux Catherine Caro vivant à Quimerch en 1626/1630) m'intéresse beaucoup!

Bien cordialement,
par Vital Le Dez
29/01/2023 22:33
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Sujet : Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)
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Re: Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)

Bonsoir Joël et tous,

Je prends juste connaissance des nouveaux développements (je sors de concert, j'avais concerts tout ce week-end)
Pour ma part, j'interprète l'aveu ainsi,

"Lesquels terres et héritages ci-devant mentionnés sont échus et advenus, savoir auxdits (etc), et auparavant lesdits avouants, possédés par défunts Jacques QUINTIN et Adellice BLAIS sa femme décédés plus de cinquante ans sont (etc"

Donc ce sont les héritages qui auparavant lesdits avouants (qui sont Jean Le Brenner au nom de sa femme, Alain QUINTIN et son frère Yves, et autre Yves Quintin au nom de sa femme), appartenaient à Jacques QUINTIN et Adelice BLAIS
Jacques QUINTIN et Adelice BLAIS sont donc les premiers possesseurs connus du Quenquis, morts avant 1628, puis les possesseurs suivants sont Yves QUINTIN x Jeanne POULMARCH, et Jean Quintin x Marie Mocaezre (probablement en effet époux en 1ères noces de Marguerite Hanchou), Yves et Jean étant certainement les deux enfants de Jacques et Adelice BLAIS: en fait on a une succession de parents et grands-parents, les 4 avouants étant petits-enfants (et petits-enfants alliés) de Jacques QUINTIN et Adelice BLAIS: deux vrais petits-enfants (Allain et son frère Yves), deux petits-enfants alliés (Me Jean Lr Brenner et autre Yves Quintin)

A mon avis c'est ce Yves Quintin époux Marguerite Quintin qui est descendant ou proche parent de ce Laurent Quintin; quant à Catherine Cottrec, elle est certainement l'épouse d'Alain Lolier à Châteaulin vers 1620, vraisemblablement proche parente des Poulmarch vu que delle Françoise Poulmarch est marraine en 1623 de François Lolier fils HH Me Alain Lolier et HF Catherine Cottrec

Donc de façon à mon avis certaine, Yves QUINTIN (époux POULMARCH) et Jean Quintin (époux successif Hanchou, famille de procureurs, et Mocaezre) sont tous les deux frères, enfants de Jacques QUINTIN et Adelice BLAIS
Je pense que le couple Yvon Quintin x Marie Le Cevaer mariés vers 1612 (dont un fils Yves le 17/07/1617), Yvon Quintin étant probablement le veuf de Catherine Quintin morte sans doute peu après son fils Jan en 1610, doit être l'autre couple sensiblement contemporain de Jacques QUINTIN x Adelice BLAIS: Yvon Quintin x Marie Le Cevaer apparaît quand le couple Yvon Quintin x Catherine Quintin disparaît

Cordialement,
par Vital Le Dez
27/01/2023 23:00
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Sujet : Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)
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Re: Famille QUINIOU (Châteaulin, ca 1600)

Bonsoir à tous,
Christophe Le Villain a écrit : 26/01/2023 9:17 En regardant à nouveau les informations dont je dispose, j'ai un doute concernantYves QUINTIN, époux de Louise QUINIOU (1650-1715) : s'agit-il de celui né le 28 avril 1646 à Châteaulin et y décédé le 12 octobre 1683, inhumé à St-Idunet, fils de Jean QUINTIN et de Marie MOCAËR/MAUCAZRE (soeur de Jeanne) ou bien de celui né le 18 juillet 1641 à Châteaulin, y décédé le 12 octobre 1683, fabrique de Notre-Dame de Kerluant, fils d'Yvon QUINTIN et de Jeannette POULMARC'H ?
En 1678 il y avait (au moins) deux Yves Quintin qui résidaient au Quinquis (aveu du 09/10/1678): un des deux Yves était fils de Yvon QUINTIN mort depuis 17 ans et Jeanne POULMARCH morte depuis 27 ans, et l'autre Yves était époux de Marguerite Quintin fille des défunts Jean mort depuis 5 ans et Marie Maucaezre morte depuis 4 ans
L'aveu en français contemporain (plus rapide!) mais noms propres conservés dit:

Aveu du 09/10/1678: Déclaration et dénombrement des maisons et héritages que Maistre Jean Le Brenner mari et procureur des droits de Jeanne Quintin sa femme, demeurant au village de Penenvern en la paroisse de Lotthey, Allain QUINTIN, Yves Quintin mari et procureur des droits de Marguerite Quintin sa femme, et autre Yves Quintin demeurant tous deux au village du Quinquis en la paroisse de Chasteaulin, tiennent et possèdent procherment et roturièrement du roi notre sire et souverain seigneur sous son domaine et recette de Chasteaulin à titre de féage aux charges et devoirs ci-après déclarés, laquelle déclaration lesdits Brenner et QUINTIN en privé et auxdites qualités et noms fournissent et présentent au roi devant Messire Guillaume Dondel chevalier seigneur de Pendref, conseiller du roi au Parlement et maître ordinaire en sa Chambre des Comptes de Bretagne, commissaire nommé par arrêt du Conseil [d'Estat] et lettres patentes de Sa Majesté données au camp devant Ypres le 19ème mars 1678 pour la réformation des domaines de Sainct Brieuc, Cesson, Lannion, Quimper, Quimperlé, Carhais, Chasteaulin, Gourin, Concarneau, Confouenant, Rosporden, Chasteauneuf du Fou, du Uelgoët et Landeleau, et Messieurs les juges de la Cour, juridiction et siège royal de Chasteaulin pour satisfaire aux ordonnances de Messieurs les Commissaires du 14ème juin 1678 publiées aux prônes des grandes messes du ressort de ladite juridiction, lesquels héritages situés audit village du Quinquis prédite paroisse de Châteaulin consistent, c'est à savoir,
- la portion dudit Yves Quintin, le fonds sous une maison manale, deux granges en l'aire et la moitié d'une crèche, le tout couvert d'ardoises, issues à faire fembrois, jardin, aire, son issue à paille contenant ensemblement avec le tiers du fonds et la maison à son issue, non compris sa part du pourpris, un quart journal et 5 cordes, un parc de terre chaude nommé Parc an Forn contenant un demi journal et 3 cordées, autre parc de terre nommé Penan Parcq contient 3 journaux et tiers et une cordée et tiers avec ses fossés, autre parc de terre chaude nommé Parc an Suillec contenant en fonds avec ses fossés un journal et trois quarts fors une cordée, autre parc appelé le Parc Creis contenant tant terre chaude que froide 2 journaux et quart et 3 cordées avec les fossés, autre parc de terre froide nommé Parc Marre contenant 2 journaux et quart et 4 cordées avec ses fossés, un courtil et pré nommé Liorz Bras terre chaude contenant en fonds o ses fossés trois quarts journal fors 4 cordées, plus deux parcs terre chaude nommés savoir l'un Parc Menez et l'autre Parc an Balannec Coz dépendant du village de Penanpont Corentin prédite paroisse de Chasteaulin, contenant en fonds savoir ledit Parc Menez 4 journaux fors 7 cordées et ledit Parc Balannec Coz 2 journaux et demie compris en tout leurs fossés,
- la portion dudit Allain QUINTIN, le fonds sous une maison couverte d'ardoises et sous la moitié d'une autre issue à fembrois, jardin, un courtil nommé Liorz an Scquiber, le fonds de la maison à four sans comprendre sa part des pourpris contenant un demi journal et 2 cordées, plus autre parc nommé Parcquic an Leuzré terre chaude contenant en fonds o ses fossés 2 journaux fors 8 cordées, Parc an Heach aussi terre chaude contenant en fonds avec ses fossés un journal et quart fors deux tiers de cordée, autre parc nommé Parc Gore an Leurguer contenant en fonds o ses fossés 2 journaux et quart et 4 cordées,
- la portion desdits Yves Quintin et femme, et Brenner et femme, sous maisons, crèches, aires, jardins, courtils, issues à fembrois contenant en fonds un journal 12 cordées et un sixième, un parc nommé Parc Adreon an Ty terre chaude contenant en fonds o ses fossés un demi journal et 16 cordées, plus un pré fauchable appelé Liorz Quintin contenant compris le fonds un quart journal fors une cordée, plus autre parc appelé Leur an Coat terre chaude contenant compris le fonds sous ses fossés un demi journal et 5 cordées, plus autre parc appelé Parc Balan aussi terre chaude contenant en fonds o son fossé 3 journaux et 5 cordées, plus autre parc nommé Parc an Saoullec Querch contenant en fonds o ses fossés un journal et demie et 3 cordées et tiers, Parc an Irimiec aussi terre chaude contenant en fonds o ses fossés un demi journal et 18 cordées, autre parc nommé Parc Ménez cerné de fossés tout autour, contenant en fonds un journal et demie et 4 cordées, plus autre parc nommé Goulet Parc Menez aussi terre chaude contenant en fonds o ses fossés trois quarts journal 6 cordées et deux tiers, plus autre parc appelé Parc Menez contient, savoir la parée d'occident trois quarts d'un journal et 15 cordées de terre chaude non compris le chemin de servitude y étant et la parée du midi contenant un journal trois quarts 6 cordées aussi terre chaude et 2 journaux et quart et 2 cordées de terre froide compris au tout le fonds sous fossés, item Parc Marre aussi terre chaude contenant en fonds o ses fossés trois quarts journal et 5 cordées et de terre froide au nord trois quarts journal et 15 cordées, plus autre parc nommé Parc Souan terre chaude contenant en fonds un demi journal et 15 cordées, plus Parc Daneach terre chaude contenant en fonds un journal et quart et 5 cordées, plus Parcquicq Neneze contenant compris le fonds sous ses fossés un demi journal et une demi cordée, plus le pourpris en indivis entre lesdits avouants et la terre à écobue y joignant contenant en fonds 2 journaux fors une cordée, plus une montagne appelée la Montagne du Quinquis aussi en indivis entre lesdits avouants, contenant 7 journaux et trois quarts, donnant lesdits maisons, terres et héritages ci-dessus describés devers orient sur terres dépendant du village de Penanpont, devers midi sur la rivière d'Aulne, devers occident sur terres dépendant du villade de Queouedic et du nord sur terres dépendant du village de Quermoallien,
Lesquels terres et héritages ci-devant mentionnés sont échus et advenus, savoir auxdits Allain [QUINTIN] et Yves Quintin frères des successions de défunt autre Yves QUINTIN et Jeanne POULMARCH leurs père et mère décédés savoir ledit Yves QUINTIN puis les 17 ans et ladite POULMARCH puis les 27 ans, que par acquêt fait par ledit Yves Quintin avouant de Jean Quintin par contrat du [blanc], et auxdites Margueritte et Jeanne Quintin femmes desdits Yves Brenner et Yves Quintin des successions de défunts Jean Quintin et Marie Mocaezre leurs père et mère décédés, savoir ledit Jean Quintin cinq ans sont et ladite Mocaezre puis les quatre ans sont, et auparavant lesdits avouants possédés par défunts Jacques QUINTIN et Adellice BLAIS sa femme décédés plus de cinquante ans sont, pour et à cause desquels terres et héritages sus mentionnés lesdits avouants déclarent être dû et qu'ils payent par chacun an à chacun jour et terme de la Sainct Michel en septembre à Sadite Majesté la somme de 45 sols 6 deniers monnaie par une part et 37 sols 6 deniers monnaie par autre, deux briques avoine et deux gélines, de plus 4 sols monnaie dessus Parc Yven et 7 sols 6 deniers monnaie dessus le Parc Nevez de chefrente avec les devoirs de lods, ventes et rachats le cas advenant, outre être sujets à Cour et à moulin sous la banlieue et tous autres devoirs et obéissances à Sadite Majesté comme les autres sujets dudit domaine, laquelle présente déclaration lesdits avouants en privé et auxdits noms présents en leurs personnes devant nous notaires royaux à Chasteaulin, soussignés, affirment véritable et au payement et continuation desdits rentes et devoirs affectent et hypothèquent les maisons et héritages ci-dessus, fruits et revenus d'iceux pour sur le tout être procédé suivant les ordonnances royales et Coustume de ce pays avec pouvoir à Maistre [blanc] leur procureur au siège royal de Chasteaulin chez lequel ils ont élu domicile de présenter ladite déclaration devant Messieurs les Commissaires, en requérir acte pour icelle être reçue et enrôlée dans le papier terrier, rentier et réformation du domaine de Chasteaulin, ce qu'ils ont ainsi voulu et consenti, promis, gréé, juré, renoncé sans y contrevenir et partant à ce faire, nous susdits notaires les y avons de leur consentement condamnés par notre dicte Cour sous le sceau d'icelle à être mis, et ledit gré pris au tablier du soussignant notaire royal à Chasteaulin sous le seing dudit Brenner pour son respect, de Maistre Jean Bauguion pour ledit Allain QUINTIN, de Maistre Yves Le Jourdouin pour ledit Yves Quintin et celui de Maistre Jean Ruello pour l'autre Yves Quintin, disant ne savoir signer, o les nôtres notaires ce jour 9ème d'octobre 1678 après midi; ainsi signé Ruello, Bauguion, Le Jourdouin, Le Brenner, Appervé et Jannou notaires royaux.
Collationné à l'original apparu et rendu par nous notaires royaux de la Cour royale de Ch(aste)aulin le 29ème jour de juin 1683; J: L'Arsonneur no(tai)re royal, J: Jannou nore royal.
Par sentence de mesdits sieurs les Commissaires insérée au 1er volume des sentences f° 153, ladite déclaration a été reçue à la charge de payer 4 livres 14 sols monnaie, deux gélines et corvées sur ledit village du Quinquis, 4 sols monnaie sur Parc Yven et 7 sols 6 deniers sur Parc Nevez sur le tout de chefrente au roi et les tenir à devoir de foi, hommage, ventes et rachats; J: Appervé greffier.


(AN P1559 Châteaulin vues 455-461/505)

Louise Quiniou est marraine du 1er enfant de Alain QUINTIN époux Françoise POULMARCH: il y a tout lieu donc de penser qu'Yves Quintin époux Louise Quiniou était le frère de Alain QUINTIN (époux Françoise POULMARCH de St Coulitz), et donc fils de Yvon QUINTIN et Jeanne POULMARCH.
L'autre Yves Quintin de Quinquis, époux Marguerite Quintin, était le gendre de Jean Quintin et Marie Mocaezre

Cordialement,
par Vital Le Dez
21/11/2022 17:44
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Sujet : Sébastien LE STUM Hanvec 17ème siècle
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Re: Sébastien LE STUM Hanvec 17ème siècle

Bonjour Joël et tous,

Merci Joël pour tous ces nouveaux développements!

Le fait que Guillaume Stum époux Catherine Poulmarch soit soeur de Marie STUM épouse François LEON est confirmé par une tutelle de 1745: François LE BARS du Rundrez Hanvec, "mary et procureur de droit de Françoise LEON icelle cousine germaine paternelle aux mineurs", présent (signe) le 18/12/1745 au greffe de la juridiction du Faou à la tutelle des enfants mineurs des défunts Guillaume Stum et Catherine Poulmarch de Lanthon Hanvec; l'aveu de 1744 confirme donc que Sébastien Le Stum (marié en effet deux fois) et ses frère Guillaume et soeur Marie sont bien enfants de Sébastien LE STUM mort entre 1727 et 1744.
Le 12/01/736 à St Eloy, fiançailles Sebastien Le Stum d'Hanvec et Marie Tromeur née à Lopérec et demeurant à St Eloy depuis 8 ans, en présence de François Tromeur, Jean Le Rest, Yves Le Page, Sebastien Le Stum et François Gouriou; le 31/01/1736 à St Eloy, mariage Sebastien Le Stum et Marie Tromeur, en présence de Sebastien Le Stum, Guillaume Le Stum, Tanguy Merret, Guillaume Deniel (signent) et François Tromeur.
La présence de Yves Le Page suggère en effet que ce Sébastien Le Stum est le veuf de Marie Lagadec [le 17/02/1727 à Hanvec, mariage Sebastien Le Stum et Marie Lagadec, en présence de Guillaume Le Stum, Jean Le Page, Jean Le Bars, Guillaume Sanquer, Jean Le Lann et Jean Mallegoll (signent); Sebastien Le Stum lorsqu'il se présente le 30/05/1736 était bien cousin germain allié (terme qui manquait!) de par sa 1ère femme au maternel aux mineurs]. Le Sebastien Le Stum présent aux fiançailles et mariage de Sebastien Le Stum et Marie Tromeur en 1736 est donc sans doute son propre père, ce qui permet de penser que Sébastien LE STUM veuf Marie BOUGUEN est probablement mort entre 1736 et 1744.
Marie LE STUM épouse François LEON est probablement née en 1691 année totalement lacunaire à Hanvec (dans les deux collections); elle a épousé François LEON (originaire de Pleyben comme prouvé à son remariage en 1727) a Hanvec le 28/07/1721 et est morte 5 ans plus tard le 18/08/1726 après avoir mis au monde trois enfants, dont au moins une (Françoise épouse François LE BARS le 05/11/1742 à Hanvec) a eu descendance jusqu'à nos jours 8)
C'est sans doute son propre père Sébastien LE STUM qui est parrain de son 1er petit-fils en 1722, et son frère autre Sébastien Le Stum qui est parrain (signe) de Françoise LE STUM future épouse BARS; Françoise Le Stum (morte 2 mois avant sa soeur Marie) sera marraine de la 1ère fille de Marie LE STUM.
Ne reste plus qu'à voir qui était Marie MAZEAS et si elle était parente de Françoise Mazeas épouse du 1/2 frère de Sébastien LE STUM époux BOUGUEN!

Cordialement,
par Vital Le Dez
09/11/2022 22:06
Forum : Familles
Sujet : Sébastien LE STUM Hanvec 17ème siècle
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Re: Sébastien LE STUM Hanvec 17ème siècle

Bonsoir Joël et tous,

Sur la chronologie je suis d'accord, Sébastien doit être né vers 1663 (correspond à son âge de 40 ans en 1703), ses deux soeurs Béatrice et Marie étant nées aux alentours de 1665 et 1668, Marie étant mariée en 1687 et décédée en 1715. Marie est bien décédée en 1715: le 18/03/1715 à Hanvec, sépulture Marie Le Stum épouse Henry Gouriou de Lanthon Huela, en présence de Guillaume Le Stum, Sebastien LE STUM, Allain Poulmarch, Jan Grall et François Nedelec
Béatrice est probablement décédée en 1717 (le 30/01/1717 à Hanvec, sépulture Beatrice Le Stum de Lanthon, en présence de Allain Poulmarch et Sebastien LE STUM), à moins qu'elle ne soit celle décédée en 1732, mais celle de 1732 est probablement sa nièce.
Quant à Sébastien LE STUM, il est vivant en 1726, largement après 1709, car le 26/05/1726 à Hanvec, sépulture Françoise Le Stum fille Sebastien LE STUM de Lanthon, en présence du père de la défunte et de Guillaume Le Stum [Françoise est née le 14/01/1695 (p/m: Olivier [blanc; certainement BOUGUEN] de Forsquilly Irvillac et Marie Le Sanquer de Lanthon Isela)]

Je suis d'accord aussi (j'avais oublié un degré) que c'est la mère de Catherine Quillec qui est également la mère de Béatrice Le Stum, et donc par conséquent probablement de Marie et Sébastien. Ca pourrait bien alors être Marie MAZEAS, et je vais adopter cette hypothèse, car elle est présente au mariage de Sébastien LE STUM, mais de plus Henri Gouriou, probablement son gendre comme époux de Marie Le Stum, est présent à la sépulture de Marie MAZEAS sa probable belle-mère: le fils et le gendre présents à la sépulture, sa colle bien.
Logiquement Marie MAZEAS ne doit pas être trop vieille aux alentours de 1675/1680, car elle a une contrainte: le fils de Sébastien LE STUM et Marie BOUGUEN, autre Sébastien né en 1703, est déclaré "cousin germain au maternel desdits mineurs" le 01/05/1736 au greffe de la juridiction du Faou à l'émancipation de Jean Le Paige et Pierre Le Paige, les deux fils mineurs des défunts Jean et Marie Yvinec de Kermoal St Eloy paroisse d'Irvillac: ce Sébastien Le Stum de 1703 étant cousin germain au maternel, un.e aïeul.e maternel de Jean et Pierre Le Paige, autrement dit le père ou la mère de Marie Yvinec, est également aïeul de Sébastien Le Stum, fils Sébastien LE STUM et Marie BOUGUEN: Marie BOUGUEN est fille de Olivier mort en 1724 à St Eloy et Anne LE MUZELLEC; Olivier BOUGUEN a au moins 3 enfants, et même sans doute 4: Marie, Olivier (° vers 1679, + 1759 x1) 1696 avec Galeron Marie, x2) 1716 avec Nedelec Catherine) et Jean (° vers 1687 + 1762 x 1718 avec Le Roux Catherine); il faut probablement ajouter Nicolas Bouguen avocat en Parlement présent à la sépulture d'Olivier BOUGUEN du manoir de Forsquily en 1724, sans doute le fils aîné du couple BOUGUEN x MUZELLEC; en tout état de cause, Olivier BOUGUEN étant décédé seulement en 1724, c'est nécessairement l'aïeule paternelle de Sébastien Le Stum, autrement dit la mère de Sébastien LE STUM, qui est la mère de Marie Yvivec qui a des enfants jusqu'au moins 1719 à St Eloy: Marie Yvinec est donc certainement née après 1674, probablement vers 1678 environ, et donc sa mère est certainement née après 1635; Sébastien LE STUM étant sans doute son fils aîné, né vers 1663, le mariage Sébastien (père) et Marie MAZEAS (?) a dû avoir lieu vers 1662 environ, et Marie MAZEAS a dû naître vers 1640 environ, pouvant donc encore être mère aux alentours de 1675/1680

Je pense donc que Marie MAZEAS a des caractéristiques intéressantes: présente au mariage de Sébastien LE STUM en 1688, Henri Gouriou aussi présent à sa sépulture avec Sébastien LE STUM, sans doute le fils et le gendre, elle doit être née vers 1640, et veuve de Sébastien LE STUM père, mort probablement peu avant 1669, mère de trois enfants en bas-âge, elle a dû se remarier avec N. Yvinec de St Eloy au début des années 1670, dont au moins Marie Yvinec née aux alentours de 1675/1680, future épouse de Jean Paige.
Marie MAZEAS pourrait être la soeur de Françoise Mazeas, qui pourrait bien avoir été la première épouse de François Le Stum demi-frère de Sébastien (le couple étant attesté en 1671)

En attendant la suite 8)
Cordialement,
par Vital Le Dez
01/11/2022 17:41
Forum : Familles
Sujet : De l'utilité combinée des tutelles et aveux: ascendance de Jeanne KERRIOU épouse MAHE de Trégourez
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De l'utilité combinée des tutelles et aveux: ascendance de Jeanne KERRIOU épouse MAHE de Trégourez

Bonjour à tou.te.s,

Grâce à la formidable (n'ayons pas peu des mots :mrgreen: ) bibliothèque numérique du cgf, qui vient d'ajouter le registre des tutelles 1712-1725 de la juridiction du marquisat de la Roche et baronnie de Laz, on peut pratiquement prouver (avec un très gros intervalle de confiance), que HF Jeanne KERRIOU femme HH Corentin MAHE de Trégourez, était la fille de HH Jean KERIOU de Lennon Mesmeur et HF Marie KERDIVIDOU fille HH Louis et HF Marguerite GRALL de Châteauneuf Kermerien

En effet, le 14/06/1720 au greffe de la juridiction de la Roche et Laz, tutelle des enfants mineurs des défunts HH Yves Le Gal et HF Louise Le Fitous de Laz Hendreau, où son cités les parents maternels:
- Grégoire Mahé de Kerdu Trégourez, "parent aux mineurs au quart en maternel"
- Pierre MAHE de Kernaliou Trégourez, même parent,
- HH Corentin MAHE de Kerleonec Trégourez (signe), même parent,
- HH Joseph Mahé de Coatglas Briec (signe), même parent,
- Jean Le Floch de Kerluezou Lothey (signe), même parent,
- Gilles Kerriou du Mesmeur Lennon (signe), même parent,
- Henry Guyomard du Nenvé Lennon (signe), même parent,
- Jacques Le Croissant de Pourichard Cast (signe), même parent

les quatre premiers (Grégoire Mahé, Pierre MAHE, HH Corentin MAHE et HH Joseph Mahé) sont tous quatre fils de HH Corentin MAHE et Jeanne KERRIOU de Kerleonec, Jean Le Floch de Kerlezou Lothey y est né le 28/05/1688, fils Jean et Marie Keriou (+ 15/02/1725 à Lothey Kerlezou, 72 ans), Gilles Kerriou du Mesmeur Lennon est fils feu Corentin Kerriou et Magdeleine Baud, époux Yvonne Jacquette Le Mingam (fille Guillaume et Catherine Gueguen) à Pleyben le 27/02/1710 en présence de Guillaume Sizun beau-frère de l'époux (époux vers 1690 à Lennon de Corentine Kerriou); Henry Guyomar du Nenvez est époux avant 1710 à Lennon de Jeanne Kerriou (dont Laurens au Mesmeur le 09/01/1710 et Gilles le 30/03/1714 au Nenvez, parrain Gilles Keriou); et enfin Jacques Le Croissant est époux à Cast le 12/02/1703 de Anne Kerriou de Lennon, en présence de Henry Guiomar et Guillaume Sizun, ce qui permet de dire que Gilles Kerriou est beau-frère d'Henry Guyomar et Jacques Le Croissant, étant frère de Jeanne Kerriou et Anne Kerriou, les trois enfants de feu HH Joseph Corentin Kerriou du Mesmeur et Magdeleine Le Baud
Les 8 parents maternels (Grégoire Mahé, Pierre MAHE, Corentin MAHE, Joseph Mahé, les quatre fils Jeanne KERRIOU, Jean Le Floch fils Marie Kerriou, Gilles Kerriou fils feu Joseph Corentin, Henry Guyomard gendre feu Joseph Corentin Kerriou et Jacques Le Croissant gendre feu Joseph Corentin Kerriou) étant tous parents aux mineurs au quart degré en maternel, cela implique que la parenté commune vient des KERRIOU, et que Jeanne KERRIOU est soeur de Marie Kerriou épouse Jean Floch et Joseph Corentin Kerriou époux Magdeleine Le Baud

Par ailleurs, le 27/07/1683 à Laz, mariage célébré par Missire Nouel Le Boulch curé de Chasteauneuff entre Yves Le Gal de Laz Hendreau (signe, fils Vincent et Françoise Le Guillou) et Louyse Fitous de Châteauneuf Kermerien, fille Guillaume et Marie Gral, en présence de Missire Gilles Keriou recteur de Lennon, A. Le Guillou, J: Le Corre, J. Le Berre, Le Poder, Penmarch, Louise Le Fitous étant née à Châteauneuf en 1663 d'après la table des baptêmes (les registres originaux ayant disparu)
==> les parents maternels étant parents au quart en maternel aux mineurs, cela implique qu'un trisaïeul maternel des mineurs, autrement dit un bisaïeul de Louise Le Fitous est trisaïeul des parents maternels convoqués

De plus, propriétaire du Mesmeur Lennon, HH Joseph Corentin Kerriou déclare en 1678 avoir une maison et chambre proche la chapelle de Monsieur St Maudé du Crechguen aussi dépendante du lieu du Mesmeur, lesquelles maisons contiennent en fond compris leurs issues trois cordées et demie, ledit lieu du Mesmeur acquis par ledit Kerriou de noble homme Michel Pommeret et Demoiselle Gousbier sa compagne par contrat du 9ème août 1676 (AN P1557 domaine de Châteaulin vues 397-400/477); HH Corentin Querriou passe aveu le 08/07/1681 au nom de son père Jean Querriou de Nenvez de la succession de feu autre Jean Querriou père dudit Jean mort depuis 60 ans (AN P1556 vue 15/480) (un membre de cette famille deviendra prêtre chanoine de la cathédrale St Corentin de Quimper, cf Une paroisse bretonne: Lennon (Dom Yves Chaussy)); il y a incertitude sur le prénom de l'aïeul de HH Corentin Querriou puisque HH Jean KERRIOU de Creachguen Lennon passe aveu le 19/09/1678 pour ses biens à Quilviennec Lennon de la succession de Hervé KERRIOU mort depuis 60 ans
Le lien avec les GRALL de Châteauneuf est clairement explicité dans l'aveu du 30/09/1678 AN P1747 domaine de Châteauneuf Vol. 1 vues 252-256/482 passé par HH Jean KERRIOU qui dit en extrait:

"Déclaration et dénombrement des terres et héritages que tiennent et possèdent prochement et roturièrement sous le roi notre sire sous son domaine et recette de sa juridiction de Chasteauneuf du Faou en la censive hors la ville ou bourg dudit Chasteauneuf, honorable homme Jan QUERRIOU mari et procureur des droits de Marie QUERDIVIDOU sa femme, faisant tant pour lui que pour Christophle Colleau et Isabelle Querdividou sa femme, sa belle-soeur, demeurant au lieu du Crechguen en la paroisse de Lennon, (...) advenues et arrivées auxdites parties déclarantes, savoir auxdits QUERRIOU et Colleau auxdits noms de la succession de défunts Louis QUERDIVIDOU et Margueritte GRAL sa femme leurs beau-père et belle-mère décédés savoir ledit QUERDIVIDOU depuis les trente et trois ans et ladite GRAL depuis les sept ans, qui de leur vivant avaient acquis quelque partie desdits droits d'avec Alain Gueguen"

==> Jeanne KERRIOU, sa soeur Marie et son frère HH Joseph Corentin sont donc enfants de HH Jean KERRIOU de Lennon et Marie KERDIVIDOU de Châteauneuf, et petits-enfants de Margueritte GRAL morte à Châteauneuf vers 1671.
Relativement à la tutelle, cela implique qu'un aïeul de Marie Grall de Châteauneuf Kermerien est bisaïeul de Jeanne KERRIOU, autrement dit aïeul de Marie KERDIVIDOU, autrement dit père de Marguerite GRALL ==> Marguerite GRALL grand-mère de Jeanne KERRIOU était donc tante paternelle de Marie Grall mère de Louise Fitous

Ceci n'est pas une preuve absolue, mais néanmoins un indice très fort et cohérent avec la tutelle de 1720, que Jeanne KERRIOU épouse Corentin MAHE de Trégourez était native de Lennon Mesmeur et fille de HH Jean KERRIOU et Marie KERDIVIDOU, et petite-fille de Louis KERDIVIDOU et Marguerite GRALL de Châteauneuf

[incidemment, cette même tutelle, par une autre parenté, paternelle cette fois, prouve que Perrine LE GUILLOU veuve GOURIN n'était pas fille de Alain LE GUILLOU et Catherine BERNARD, comme je le croyais, mais dernière fille de Thibault LE GUILLOU (et donc nièce de Alain LE GUILLOU) de Laz, sa mère restant pour le moment encore inconnue]

Cordialement,
par Vital Le Dez
26/10/2022 22:55
Forum : Linguistique
Sujet : acte de baptême en latin
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Re: acte de baptême en latin

Bonsoir,

Le texte original:

"Anno D(omi)ni millesimo sexcentesimo vigesimo octavo
die decima septima mensis februarii, denuntiationib9(us)
premissis tribus continuis diebus festivis inter missar[um]
solemnia habita est nulloque legitimo impedimento detecto,
ego D(omin)us Franciscus Tirilly Franciscum filium
Micaeli Moel & Mariam filiam Joannis Clech
interrogavi corumque mutuo consensu habito solen(n)iter
per verba de presenti ma(t)rimonio coniunxi prese(n)tib9(us)
testibus notis D(omi)no Francisco Pezres & Yvone Omnes
postea eis ex ritu s(an)ct(a)e matris Ecclesi(a)e in missa
celebratione benedixi"

L'an du seigneur 1628 le 17ème jour du mois de février, après trois proclamations de bans consécutives faites à jours de fêtes pendant les messes solennelles sans avoir découvert aucun empêchement légitime, je Missire François Tirilly ai interrogé publiquement François fils de Michel Moel, et Marie fille de Jean Clech, et de leur consentement mutuel solennellement pris par paroles de présent, les ai conjoints en mariage en présence de témoins connus, savoir Missire François Pezres et Yves Omnes, et leur ai ensuite, ayant célébré la messe, donné la bénédiction nuptiale selon les formes de notre mère sainte Eglise.

Cordialement,
par Vital Le Dez
23/10/2022 13:39
Forum : Familles
Sujet : Sébastien LE STUM Hanvec 17ème siècle
Réponses : 50
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Re: Sébastien LE STUM Hanvec 17ème siècle

Re,

Et pour Vincent époux Marguerite Gouriou, père dès 1670, et donc certainement né avant 1650, dont la fille Béatrice Le Stum épouse Poulmarch [ça doit être elle morte en 1715, Béatrice veuve Famel doit être celle décédée en 1732] est dite cousine germaine aux mineurs de Béatrice Le Stum veuve Famel? A priori cette tutelle de 1709 indique que Vincent Le Stum époux Gouriou est frère de Béatrice épouse Famel, et vu qu'il est né probablement avant 1650, marié avant 1670, s'il n'est pas fils de Béatrice Couchouron (vu qu'il ne figure pas sur l'aveu de 1683), cela impliquerait chronologiquement, ce Vincent Le Stum vivant en 1687 [il signe au baptême de son fils Sébastien le 25/11/1687] étant né vers ou peu avant 1650, que Béatrice Couchouron soit morte avant 1650.
Jeanne Le Stum a épousé Hierosme Nedelec en 1671, elle était veuve de Henri Gouriou, sa fille, comme nous l'a rappelé Philippe étant mariée en 1678, donc née avant 1665, et même sans doute encore avant; comme on peut imaginer que Jeanne Le Stum devait bien avoir 40 ans au mariage de sa fille, le mariage de Sébastien LE STUM et Béatrice Couchouron a certainement eu lieu dans la décennie 1630, avant 1640, ce qui positionne bien la naissance de Sébastien autour de 1610/1615, et qui aurait donc eu la cinquantaine ou environ en se remariant vers 1660, plus de 10 ans après la mort estimée de Béatrice Couchouron: il y a certainement d'autres enfants dans l'intervalle
Quid d'ailleurs de Yvon Le Stum parrain en 1689 du 1er enfant de Sébastien LE STUM x Marie BOUGUEN? L'acte original ne le dit pas Missire et il ne signe pas, ce n'est pas pas le prêtre Yvon Stum; comment se positionne-t-il par rapport à Sébastien, Béatrice, Marie, et même Vincent.
Sébastien LE STUM veuf Couchouron s'est-il remarié 2 fois, une 1ère fois avec N dont Vincent, Yvon (?), et une 2ème fois à environ 50 ans avec Marie (?) QUILLEC fille feu Yves (et soeur Catherine épouse Muzellec) dont Sébastien, Béatrice et Marie?

Affaire à suivre
par Vital Le Dez
23/10/2022 11:02
Forum : Familles
Sujet : Sébastien LE STUM Hanvec 17ème siècle
Réponses : 50
Vues : 7372

Re: Sébastien LE STUM Hanvec 17ème siècle

Re,

Je réponds à moi-même, pour avoir un éclaircissement:

L'acte original de la tutelle des mineurs François Le Stum x Jeanne Le Quillec vue 271 précise "Henry Gouriou aussy mary et pr(ocureur) des droits de Marie Le Stum aussy soeur germaine aud(it) deff(unc)t, demeurant au lieu de Lanthon Izellauff" et que François Le Stum et Jeanne Quillec sont du lieu de Lanthon Izelauff Hanvec (bas vue 270)

Ce qui veut dire a priori que Marie Le Stum mariée en 1687 avec Henry Gouriou, et ayant des enfants de 1688 à 1701, est donc aussi fille de Sébastien LE STUM x Béatrice Couchouron? Elle n'est pas mentionnée dans l'aveu de 1683, elle n'a pas dû naître beaucoup avant 1661 pour avoir des enfants régulièrement espacés jusqu'en 1701, mariée à 26 ans.
Mais ses soeurs donc a priori germaines Catherine épouse Morvan et Marguerite épouse Bars sont mères dès 1667/1668 au moins (voire même avant) et ont dû naître vers 1640 environ, ce qui implique donc, vu que Vincent est frère de Béatrice, elle-même soeur de Sébastien lui-même frère consanguin de François, que nécessairement Vincent est également frère germain de Marie épouse Henry Gouriou et Catherine épouse Morvan et Marguerite épouse Bars, vu qu'il est père dès 1670 et donc forcément né avant sa soeur Marie mariée en 1687... lui aussi donc ne figure pas dans l'aveu de 1683?
Ou alors la tutelle de 1699 est fautive quand elle écrit "Marie Le Stum aussy soeur germaine aud(it) deff(unc)t"

Quelqu'un aurait-il une idée sur cette chronologie en apparence contradictoire, qui impliquerait que Sébastien LE STUM et Béatrice COuchouron se sont mariés avant 1640, aux alentours de 1636 environ, Sébastien étant né vers 1613 à peu près, parents jusque vers 1661 environ de Marie future épouse Gouriou, puis Béatrice Couchouron meurt vers 1661, Sébastien se remarie vers 1662 en ayant Sébastien (époux Bouguen) et Béatrice époux Famel, la veuve de Sébastien se remariant avec N. Yvinec
Les futurs éléments de Joël permettent-ils de dégager des pistes sur ce Vincent Stum né vers 1650 environ, frère de Béatrice et donc de François mort vers 1698, mais qui ne figure pas dans l'aveu de 1683, ni d'ailleurs Marie épouse Gouriou alors que dite soeur germaine de François en 1699?

Bon je file
Cordialement,