Bonsoir,

en fait, l'îlot des Sables, alias île Tromelin, ne devrait pas son nom uniquement à Bernard-Marie, mais aussi à son fils, Jacques-Marie Boudin de Lanuguy, aussi chevalier de Tromelin (1751-1798). C'est en effet ce dernier qui, en 1776, sauva les quelques survivants des esclaves abandonnés sur l'île en 1761 à la suite du naufrage du navire les transportant depuis Madagascar.

« Le ministre [de la Marine] accède à la demande de Castellan et des secours sont envoyés en août 1775, puis par deux fois l’année suivante, sans qu’il soit jamais possible d’aborder. Finalement, fin novembre 1776, la Dauphine, une corvette commandée par l’enseigne de vaisseau Jacques-Marie Lanuguy de Tromelin, parvient à envoyer une chaloupe et une pirogue sur l’île de Sable. Sept femmes et un enfant de huit mois sont récupérés et ramenés à Port-Louis, après quinze années d’attente. Au XIXe siècle, l’île de Sable est rebaptisée du nom de Tromelin » (site de l’INRAP).

Pour en savoir un peu plus sur cette terrible histoire et cette magnifique BD : https://histoireenbulles.wordpress.com/2016/01/18/seules-au-monde/.

Bonsoir,

concernant les rentes pesant sur la maison des Partevaux sur le quai de Tréguier, il y en a 4 en tout dans la déclaration de 1675 :

- celle de 41 Livres 3 sols et 6 deniers aux héritiers de la dame de Rochlédan, mentionnée précédemment, dont le montant élevé laisse penser à un partage, surtout en raison de les relations familiales entre les Guillousou et les Partevaux.

- 6 Livres au seigneur marquis de Goezbriand. Je n'ai pas trouvé de trace de lien de parenté récent entre le marquis Yves de Goesbriand (1637-1718) et les Partevaux, les Syohan, les Coetlosquet, les Le Segaller ou les Le Borgne. Je ne pense donc pas que la rente de 6 Livres soit de la même origine que celle due aux héritiers Guillousou. Son montant est en revanche cohérent avec une sorte de rente foncière. Cette maison a probablement été construite dans le premier quart du 17è siècle dans une zone encore non urbanisée. Le terrain dépendait peut-être d'une des possessions des Goesbriand.

- 24 sols à l’église Notre-Dame du Mur. Le montant de cette rente est vraiment très faible et pourrait donc être d'origine plus ancienne, là aussi probablement due sur le terrain existant avant la construction de la maison.

- 15 Livres aux religieux du couvent de Saint-Dominique. Cette rente par son montant et son destinataire est probablement le résultat d'un testament, peut-être celui de Vincent de Partevaux. Les rentes testamentaires aux communautés religieuses étaient généralement liées à un bien immobilier ; la responsabilité de les payer se transmettaient alors avec ce bien.

Bonsoir,

merci à Yvonne Prigent d'avoir évoqué mes travaux récents sur le quai de Tréguier (à lire ici : https://histoiresdemorlaix.wordpress.com/2015/12/04/le-quai-de-treguier-en-1677/).

Pour résumer, j'ai découvert dans le terrier de Morlaix de 1675 (AD de Loire-Atlantique, B3630) que la maison Andrieux, appelée aussi hôtel de Kerouartz, ou de Coatlosquet, sur le quai de Tréguier, appartenait en 1675 à Françoise Le Segaler, dame douairière de Coatlosquet et à Jean Le Borgne de Trévidy.
La première étant fille de Françoise Syohan du Plessix, le second fils de Madeleine Syohan.

Ces deux femmes étaient soeurs et avaient hérité de cette belle maison de la succession collatérale de Vincent de Partevaux de Portzboden, selon un partage de 1667.

Une forte rente de 41 Livres 3 sols et 6 deniers était due sur la maison aux héritiers de la dame de Rochlédan. Au vu des relations entre les Guillousou de Rochlédan et les Partevaux, évoquées par Yvonne Prigent, il est probable que cette rente soit le résultat du partage de la succession Partevaux.

Bonjour Yvonne,

concernant les termes suzain et souzain dans le terrier de Morlaix, ils sont employés dans le sens donné plus haut dans ce fil de discussion : supérieur et inférieur.

Le greffier a utilisé ici ce terme ancien dans la partie consacrée aux mitoyennetés de la propriété. Il a clairement utilisé "suzain" pour ce qui se trouve du côté "amont" et "souzain" pour ce qui se trouve en aval. La rivière de Morlaix coulant dans le sens Sud-Nord, on pourrait aussi considérer que suzain vient du mot Sud, mais je n'y crois pas trop, car le terme utilisé à l'époque pour cette direction est systématiquement "midi".

Comme vous le dites avec justesse, on a la chance ici de pouvoir encore observer in situ les lieux décrits en 1677 et donc de confirmer nos hypothèses plus facilement. Je me suis pas mal tiré les cheveux sur ce terrier et le vocabulaire utilisé pour écrire mon article sur le quai de Tréguier en 1677 : https://histoiresdemorlaix.wordpress.com/2015/12/04/le-quai-de-treguier-en-1677/.

Bonjour Yvonne,

désolé d'avoir tardé à répondre, je mettais une dernière touche à mon article sur Languengar, pour une publication prochaine dans Le Lien.

Quelques éléments de réponses sur les Parthevaux, même si cela ne concerne pas cette affaire de Languengar. Pour moi, Yves de Parthevaux (alias Partevaux), sieur de La Tour, père de Marie et arrière-grand père de Marie Coroller de La Marre, est procureur-syndic de Morlaix en 1594, et doit donc y vivre, avec son épouse Françoise Floch de Kerbasquiou, issue d'une vieille famille de Morlaix.

Ses filles, dont Françoise, sont donc probablement nées à Morlaix. Françoise Parthevaux a pu être baptisée à Saint-Melaine (Morlaix) ou à Saint-Martin, dont les registres de baptêmes les plus anciens commencent en 1592 pour Saint-Melaine et en 1616 pour St-Martin. Marie Partevaux et Jean Coroller ont des enfants au moins entre 1602 et 1619. Marie est donc probablement née avant 1582, son mari étant né en 1577.

Pour revenir à Languengar, vous serez surprise d'apprendre que la victime de cette sombre affaire, que je viens d'identifier dans RECIF, porte le même nom que vous : François Prigent, un tisserand de 60 ans.

Bonjour,

je recherche tout élément (BMS) sur Mathieu BERVAS, vivant au bourg de LANGUENGAR (près Lesneven) en 1672-1678. Je n'ai pas retrouvé de décès dans RECIF. Il est très possible qu'il ait quitté la paroisse après 1678, à la suite d'un conflit opposant son seigneur et le recteur de la paroisse au sujet d'un des champs de sa ferme (détails de l'affaire sur mon blog : https://histoiresdemorlaix.wordpress.com/2015/12/30/moisson-mortelle-a-languengar/).

Cordialement et excellente année 2016.

Mikaël Le Gouareguer

Comme promis, j'ai cherché dans mes archives d'autres détails sur les fermiers du manoir de Kergounouarn, en Plouvorn.

En 1703, selon un compte tenu depuis 1687, les fermiers du manoir de Kergoulouarn sont François et Jan Menez pour 400 Livres pour les 9 premières années, puis pour 425 Livres pour les 7 années suivantes.

En 1707 (AD35, 23J571), le fermier est François Menez, pour un loyer annuel de 432 Livres (le lieu est alors écrit Kergoulouarn, comme aujourd'hui).

Le 18 octobre 1725, Margueritte Menez, veuve de Jacques Roignant et Izabelle Mear, veuve d'Olivier Menez, fermiers du manoir de Kergoulouarn, payent 500 Livres pour le prix de leur ferme de la St-Michel 1724, et 600 Livres pour la St-Michel 1725 suivant leurs baux consentis par la dame douairière de La Marre les 14 et 20 août 1720. La dite somme reçue par moitié en écus de 4 Livres et pièces de 26 sols 8 deniers faisant ensemble 1100 Livres. (d'après la recette de l'économe de Madame de La Marre, interdite, AD35, 23J).

C'est vraiment un gros loyer, mais il faut considérer la surface agricole, et la richesse de la terre, ainsi que les attributs nobles du manoir tels que le pigeonnier, la chapelle et les allées plantées qui mènent au manoir/château.

Pour répondre aux interrogations sur le statut social de Bernard Menez, domestique, je dirais sans trop m'avancer, que quelque soit son lien de parenté avec les Menez qui louaient les lieux, il vivait en tout cas dans une des plus grosses exploitations agricoles de la paroisse de Plouvorn. Les Menez de Kergoulouarn devaient à coup sûr compter parmi les cultivateurs les plus aisés des environs.

Mikaël Le Gouareguer.

Désolé de répondre avec autant de délai à ce post (je sais c'est mal!), mais j'ai retrouvé ce fil de discussion par hasard en cherchant autre chose.

En 1728, a lieu le partage des biens de Marie Coroller, veuve de Jacques Alain, sieur de La Marre (mort en 1687, à Morlaix, et pas à Bordeaux). Jacques Alain avait acheté le manoir de Kergounouarn sur la succession de Sébastien Le Rouge en 1687, avec 3 autres importantes seigneuries (Penfeunteuniou en Sibiril, Coatangars en Plouzévédé, La Boissière en Plourin-les-Morlaix).

En 1728, Kergounouarn passe à son petit-fils Jacques Berthou de Kerverzio (conseiller au Parlement de Bretagne), dont la fille Julie épousera un de La Bourdonnaye-Montluc. Les archives de cette famille constituent le fonds 23J aux AD de Rennes, y compris de nombreuses pièces sur Kergounouarn.

En 1728, selon le prisage des biens de Marie Coroller (AD35, 23J 218) le "manoir et château de Kergounouarn" est tenu en ferme par Margueritte Mené veuve de Jacques Roignan, Jacques Roignan son fils, et Yves Menèz, et Françoise Guiomarch sa femme. Les terres autour du manoir s'étendent sur 6600 cordes (dont un quart sous bois), soit un peu mois de 40 hectares. Cette très grande superficie explique le fait d'avoir plusieurs couples fermiers. Le tout est estimé 1007 Livres dans le prisage (estimation du revenu annuel).

Je vais chercher plus loin dans mes archives ce que j'ai sur les fermiers de Kergounouarn entre 1687 et 1728.

Cordialement,

Mikaël Le Gouareguer
Lisez mon blog sur la mort de Jacques Alain : https://histoiresdemorlaix.wordpress.com/2015/11/20/mourir-a-morlaix-en-1687-la-mort-de-jacques-alain-sieur-de-la-marre/

Bonsoir,

J'ai trouvé sur le forum services (une question de Claudine sur le bouquin de Hubert de Langle) un élément supplémentaire pour la piste Yves Salaun x Denise Perros.
Je cite la réponse :
Yves Salaun est mentionné page 9 dans la généalogie Barazer.
"Gilles Barazer, baptisé à Morlaix Saint Martin le 7 mars 1598, inhumé à Morlaix Saint Martin le 6 avril 1642. Il épousa Denis Perros dont postérité (Barazer) suit. Après sa mort, sa veuve épousa en secondes noces Yves Salaün, sieur de Kermeur, dont postérité qui suit."

C'est le sieur de Kermeur qui m'a fait réagir. On retrouve un peu plus tard un autre Salaun sieur de Kermeur (Philippe), qui est dit fils de Yves lors de son mariage en 1700 à Landivisiau. Selon Jean-Claude, il pourrait être né en 1651 de Yves Salaun et Marie Loly (ou Joliff).

Si Yves Salaun se marie avec une veuve en 1644, il est possible qu'il se remarie avant 1651 avec cette Marie Joliff.

Yves pourrait être un fils de Nicolas et Jeanne Siohan. Mais je n'y crois pas trop. Il devrait être le cadet de Guillaume qui a repris le nom de terre de son père (comme la plupart des aînés de l'époque). Il ne peut donc être né qu'en 1623 ou en 1626. Mais il faut chercher du côté de Roscoff, à l'époque de mes recherches j'ai vraiment remué tous les BMS de Morlaix au 17e pour retrouver les enfants des maires de la ville. Et j'ai trouvé aucune naissance de plus que les 4 citées plus haut en St-Melaine.

Il faut vraiment voir l'acte du mariage de 1644, s'il est bien le fils de Nicolas, et même en l'absence de filiations, il pourrait y être fait mention d'une dispense. Un tel fils de Nicolas, décédé en 1630, serait à cette époque mineur ET orphelin.

En tout état de cause, ce ne sont là que des suppositions qui reposent sur trop de suppositions et d'approximations. Les autres baptêmes des enfants d'Yves Salaun pourraient peut-être nous donner quelques indications supplémentaires, mais sans la filiation dans le mariage, ou une mention dans un aveu (ou tout autre document de l'époque), on ne pourra pas être certains.

Bon courage pour ces recherches. Le côté détective nécessaire est vraiment très chouette, mais ça donne vite mal à la tête. Rien ne doit être laissé de côté...

Merci pour ces dernières dates sur les La Boissière. Malheureusement, il ne s'agit pas de la même famille.
Merci quand même pour ces recherches.

Désolé, mais je n'ai aucune épouse pour ces deux hommes. Mais j'ai lu + haut que Jean Salaun de Kerivoal avait épousé Marguerite Hervé en 1718, d'où un autre Jean Salaun de Kerivoal. C'était dans le premier message de ce post.

Bonjour à tous,
Comme certains le savent déjà (certaines en fait), je travail en ce moment sur le couple Ollivier de La Boissière / Anne Salaun (voir le sujet sur le forum familles). Trois points :

1. J'ai quelques infos sur Nicolas Salaun de Kermoal (x Siohan). Il a été procureur syndic et miseur (c'est-à-dire maire) de Morlaix en 1627. Ainsi que notamment Jacques Le Goarant de Kerestec, Yves du Parc (Le Bervet) de Kergadou, Ollivier Croueze de La Maillardière, Martin Rigolé de Kerlizien, Bernard Quintin de Kerhuon, etc. Dans ma maîtrise sur le sujet, j'avais consacré un long passage à ce mandat. Je l'ai mis sur mon blog cet après-midi (http://histoiresdemorlaix.over-blog.com/article-15547064.html) pour ceux qui voudrait "incarner" d'avantage ce personnage. Il a eu d'ailleurs quelques soucis avec Roscoff pendant son mandat. Je ne sais plus si vous avez son décès : 9 janvier 1630 à St-Melaine Mx.

2. Sur le blason de la famille. Joseph DAUMESNIL évoque ce blason dans son histoire de Morlaix écrite vers 1765. Il est plus que probable (à vérifier) qu'il ait récupéré cette légende familiale dans la Vie des Saints de Bretagne Armorique écrite par le moine morlaisien Albert Le Grand dans les années 1620-1630. Cet auteur a notamment compilé des "légendes locales" comme source de son ouvrage, ne s'embarrassant pas trop des réalités historiques. On peux supposer que l'origine lointaine et romanesque des armes des Salaun soit le résultat de la farouche réaction oligarchique qu'a connu la ville de Morlaix entre 1628 et 1644. Devant l'arrivée de nombreux négociants non-morlaisiens à la tête de la ville, les vieilles familles locales ont accaparé le pouvoir pendant deux décennies. Je me demande même si cette histoire de sanglier en 1187 n'est pas une surenchère sur la famille Coroller qui se réclamait de la pendaison d'un illustre Eon Coroller par Jean IV au 14è siècle. Nicolas Salaun n'était pas complètement un enfant du sérail morlaisien et cette ancienneté devait bien l'arranger. D'ailleurs, le premier non-morlaisien à briser le monopole des vieilles familles sera Bertrand Le Gouverneur, sieur de La Jossaye, malouin élu en 1644, et étant arrivé par Roscoff, où il avait épousé en 1eres noces Françoise Moal. Il succède alors à Bernard Quintin de Kerhuon, gendre de Nicolas Salaun de Kermoal. En 1647, c'est le tour d'Ollivier Croueze de La Maillardière, époux de Madeleine Siohan. Pour bien comprendre, il faut savoir que les candidats étaient désignés par les anciens syndics, et élus par les bourgeois (surtout les marchands).

3. J'ai retrouvé à Plourin-lès-Morlaix des enfants de Nicolas Salaun de Kermoal et de Françoise Henry. Ils ont du se marier assez tard, parce que certains naissent dans les années 1670 :
- Yves Joseph Salaun de Keromnes, page du roi, puis lieutenant et capitaine de cavalerie
- Jean Salaun de Kerivoal
- Marie Ursule Salaun de Kergus
ces 3 premiers cités comme frère et soeurs du défunt lors du décès à Plourin de :
- Bernard Salaun de Kermoal, 57 ans, prêtre, licencié de la Sorbonne, recteur, le 23/12/1732.
Auxquels il convient d'ajouter :
- Anne Salaun de Kermoal, épouse d'Ollivier de La Boissière, dans l'inventaire duquel (1754) est cité deux belles-soeurs du défunt :
- madame de la vieuxville et son époux monsieur de la vieuxville, chez lesquels le défunt occupait une chambre meublée, quai de Tréguier à Morlaix.
- mademoiselle de Keromnes Salaun (dans un billet de février 1752)

Dans le même document (inventaire de 1754), il est question d'un acquet de monsieur Salaun de Kerhoadon, du lieu de Kerjaouen (Cleder) en 1719. Il est aussi mentionné un Bernard Salaun sieur de La Roche, ayant rendu aveu du lieu de Lestrezec en 1680.
Je ne situe pas bien ces deux hommes dans la généalogie Salaun.

J'ai, par ailleurs, un Maitre Philippe Salaun sieur de Kermeur, économe des biens de Marie Coroller dame de La Marre entre 1725 et 1728. Je ne sais pas grand chose sur lui, et je ne sais pas trop le rattacher aux Salaun de Kermoal.

Merci Yvonne et Claudine pour ces infos.

Yvonne, la famille de Kersulguen dont vous parlez est en fait propriétaire du manoir de La Boissière en Ploujean (Morlaix aujourd'hui) depuis le 15e siècle. La confusion est courante, et c'est probablement une des raisons de l'obscurité qui entoure le manoir et la famille de La Boissière en Plourin-lès-Morlaix. Les deux lieux ont probablement connu très anciennement la présence d'une villa gallo-romaine (vestiges de construction thermale près de celui de Ploujean, voie romaine passant par celui de Plourin). Les armoiries de la famille de La Boissière-Plourin étaient celles avec un buis arraché, et donc présente sur le calvaire à Guiclan.
Merci pour avoir confirmé mes souvenirs sur les armes des Salaun, et donc mon blason mystère n'est pas celui d'Ollivier de La Boissière et d'Anne Salaun.

Par élimination, je suis de plus en plus tenté de croire qu'il appartenait à la génération précédente. J'ai fait quelques recherches sur l'épouse d'Etienne de La Boissière, Marie du Parc.

Les éléments de la succession de leur fils, donnent Marie du Parc fille de Claude du Parc de La Haye et de Marie Le Brun, née au Guerlesquin en 1646. Sa soeur, Urbane, née au même Guerlesquin en 1644, a épousé Pierre de Kermel du Plessix, dont la fille Marie Bertrande a épousé Jean Mathurin du Chatel.
En revanche, je n'ai pas trouvé grand chose sur cette branche des Parc sur Geneanet. J'ai déniché difficilement Pierre de Kermel du Plessix, mais cette généalogie ne donnait pas les parents de sa femme. J'ai pourtant sacrément remué geneanet et le forum noblessebretonne.

Si vous avez plus d'infos sur cette famille, je suis bien sûr preneur.

Merci pour ces infos sur la famille de la Boissière. Et bonne et heureuse année à tous. Quelle soit riche de découvertes.

Merci pour la devise, je ne l'avais pas. Quelqu'un pourrait me la traduire, je dormais pendant les cours de latin ?

Pendant la trêve des confiseurs, j'ai continué mes recherches sur place.

Il ne reste presque plus rien des bâtiments décrits en 1728. Le bâtiment restant est un condensé plusieurs fois remanié et rabaissé de la maison neuve (la salle) et de la grange.
J'y ai néanmoins découvert un blason bipartite sur une vieille cheminée. Il devrait permettre de dater cet élément. Je le mettrais sur mon blog dès que le portail d'administration sera de nouveau accessible (@RR$$& de maintenance un dimanche soir !!).

Je vous le décris comme je peux (mon héraldique est rouillée)
à gauche (donc à droite quand on le porte sur soi) : le blason des La Boissière : un buis arraché.
à droite (donc à gauche...) : un blason à moi inconnu : deux ronds (des besants ?) en tête, un trait horizontal et trois ronds en pointe.

Grâce à Didier Rousvoal, je dispose de l'ascendance d'Olivier de La Boissière sur quelques générations. Voici les candidates :
- l'épouse, Anne Salaun de Keranmoal, dont nous avons déjà parlé. Je n'ai pas remis la main sur le blason de la famille, mais je me demande si ce n'est pas cette famille qui portait une hure de sanglier en se prétendant d'un ancêtre légendaire qui avait sauvé Henri II Plantagenêt lors d'une chasse près de Morlaix. Si ma mémoire ne me joue pas de tours, les besants et le sanglier, c'est pas compatible.
- la mère, Marie du Parc, fille de Claude du Parc de La Hay. Pour l'instant c'est ma favorite, mais je n'arrive pas à retrouver le blason de cette famille.
- la grand-mère, Amice de Quelen. J'ai trouvé le blason de cette famille, ça ne colle pas. Peut-être une branche cadette ?
- l'arrière grand-mère, Catherine de Penfeunteniou. Là aussi, j'ai le blason, et ça peut pas coller.

Je n'ai pas mis la main sur l'arbre fourni lors de la réformation de la noblesse 1669, donc je m'arrête ici. J'ai tout de même quelques grandes ancêtres, en tirant par les cheveux :
- Margot Le Borgne, qui vivait au 15è siècle, citée par LE GUENNEC.
- Jehannette Richemont, décédée avant 1455, citée dans la réformation du domaine royal de 1455.


Merci encore pour votre aide.

MERCI MERCI MERCI
N'en jetez plus....


Merci Claudine pour ces fraiches infos matinales (il fait tellement froid à Orléans le matin, -5° C aujourd'hui, qu'il faut presque gratter l'écran du PC).

La veuve d'Ollivier de La Bouessiere, ne signe quasiment jamais dans les actes de la succession. Mais quand elle le fait, elle écrit très lisiblement :
Salaun de la Bouessiere

Les relations familiales entre Ollivier de La Bouessiere et les du Parc peuvent expliquer sa proximité avec les marquis de Locmaria, même si les du Parc de La Haye sont une branche assez éloignée.

Ollivier de La Bouessiere louait le manoir de la Boissière depuis un premier bail du 7 mars 1709. Il avait alors 35 ans, mais était encore célibataire. Il avait succédé dans les lieux à une demoiselle du Moguerou, peut-être de la famille Le Rouge, à laquelle appartenait les lieux jusqu'en 1687.