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par mickeybar
05/09/2012 16:31
Forum : Familles
Sujet : Familles SIOC'HAN de 1250 à 1750
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Merci beaucoup Jean-Claude.
Ce livre est-il disponible en lecture sur Internet ? Je ne l'ai pas trouvé... mais je ne connais peut-être pas tout les sites proposant ce genre d'éléments...
par mickeybar
05/09/2012 13:09
Forum : Familles
Sujet : Familles SIOC'HAN de 1250 à 1750
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Jean-Claude, j'ai retrouvé l'origine de la lettre que vous citiez !

Il s'agit en fait d'une lettre écrite par l'officier Pargade, et destinée à sa soeur qui habite Pau.
Elle fait partie des lettres retrouvée par Mortimer-Ternaux et citée dans son livre: "Histoire de la Terreur", à la page 576.
Elle y suit donc directement celle de Jean-Baptiste Siochan de Saint-Jouan, ce qui a pu vous induire en erreur.
D'ailleurs Mortimer-Ternaux semble vraiment penser que la lettre de JB Siochan a été écrite par Kersauson puisqu'au delà de la note en bas de page citée dans mon message précédent, cette lettre est référencée ainsi dans le sommaire de son livre (page 642): "Lettre des officiers Mazelaigne, Lelagroux, Kersauson"

Bref, je pense qu'il n'y a qu'une seule lettre, celle écrite le 7 à Étampes qui peut-être attribuée à Jean-Baptiste Siochan de Saint-Jouan.
Elle commence d'ailleurs par ces mots: "Encore un mot, ma chère Maman"
Cette formulation laisse supposer qu'il y a eu d'autres courriers précédents cet Adieu... Courriers qui restent à trouver s'ils existent encore quelque part !

Savez-vous si je peux trouver quelque part une liste des officiers du régiment de Cambrésis, des prisonniers d'Orléans ou des massacrés de Versailles ?
par mickeybar
05/09/2012 11:41
Forum : Familles
Sujet : Familles SIOC'HAN de 1250 à 1750
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Il doit y avoir quelque chose qui m'échappe !!

Dans "Récits et souvenirs de famille, S.A.R. Madame, duchesse de Berry, et ses amis, 1832" par le Vte Sioc'han de Kersabiec, est citée à la page 13 et 14 du chapitre 2, la lettre qui suit, attribuée à Jean-Baptiste Sioc'han de Saint-Jouan et destinée à sa mère:

Etampes, à 12 lieues de Paris, 7 septembre.
"Encore un mot, ma chère Maman. Depuis dix jours, nous avons plusieurs fois changé de destinée. L'autre jour, nous partions pour Saumur, hier pour Paris, et demain pour Versailles. Voici, ce me semble, où nous devons séjourner sous la garde de Dieu, et celle de messieurs de la troupe nationale parisienne. Je ferai mon possible pour vous donner de mes nouvelles. Veuillez me rappeler au souvenir de ma famille et surtout des personnes qui vous entourent. Je n'ai aucun mérite à les aimer, je ne fais que céder à une impulsion de mon coeur, mais je les prie de songer quelquefois à celui qui est tout à vous et à elles .
J'ai remis à quelqu'un de confiance une lettre qu'il vous fera passer, s'il y a lieu; je ne l'ai point signée mais je vous la recommande. Ma tranquillité serait troublée si je pouvais croire qu'il en fût autrement. Il me coûte de vous quitter, mais enfin, il le faut."


L'auteur de "Récits et souvenirs de famille, S.A.R. Madame, duchesse de Berry, et ses amis, 1832", le Vte Sioc'han de Kersabiec, ajoute que cette lettre n'arrive jamais à son destinataire mais fût envoyée à Paris où elle a été retrouvée par M. Mortimer-Ternaux qui l'a publie dans son "Histoire de la Terreur"

Effectivement, à la page 575 d'"Histoire de la Terreur", on retrouve mot pour mot cette même lettre, citée parmi plusieurs autres lettres des massacrés de Versailles.
Il est noté que cette lettre est destinée: "à Madame de Saint-Jouan, à Saint-Malo, Ille-et-Vilaine". En revanche Mortimer-Ternaux n'attribue pas cette lettre à Jean-Baptiste Siochan mais semble envisager qu'elle a été écrite par M. de Kersauson. Il indique en bas de page: "Il n'y avait pas d'officier du nom de Saint-Jouan parmi les prisonniers. Le seul nom breton est celui de Kersauson." .
Effectivement, dans la liste des prisonniers, Jean-Baptiste devait apparaitre sous le nom de Sioc'han ou Siochan... et sans doute pas de Saint-Jouan..

Ainsi en rédigeant "Récits et souvenir de famille [...]" le Vte de Kersabiec n'a fait qu'attribuer, sans doute à raison, à Jean-Baptiste Siochan la lettre retrouvée à Paris par Mortimer-Ternaux (que celui-ci pensait être de la main de Kersauson, mais que le terme "ma chère Maman" a dû empêcher de la lui attribuer définitivement !)
Dans les deux ouvrages il s'agit, mot pour mot de la même lettre.

Mais alors d'où vient la lettre que vous citez dans votre message du 15/02/2012 de ce même fil :

Étampes, le 6 septembre.

Encore une dernière épreuve, ma chère et tendre sœur, pour toi. Mes maux paraissent être à leur comble ; ils vont vraisemblablement finir; prépare ma malheureuse maman à lire cette lettre fatale et dites l'une et l'autre que je ne serai plus lorsque vous la recevrez.
Je ne m'attendais pas, ma chère maman, de dater ma lettre d'Étampes ; on a voulu absolument nous mener à Paris. J'ai demandé l'agrément de pouvoir vous écrire encore une fois ; je ne vous cache pas que je suis bien persuadé que vous n'en recevrez jamais d'autre de ma main. Ma plus grande peine est de vous laisser en proie à une douleur éternelle ; pour ce qui me regarde, j'ai fait le sacrifice de ma vie en rapportant toutes mes pensées à Dieu. Si quelque chose peut adoucir ma position, c'est de savoir que je n'avais point mérité ma destinée, de connaître mon innocence. Puisse-t-elle faire votre consolation ! C'est le dernier vœu que je forme. Sarrante est resté à Orléans. Mes malheurs le ramèneront auprès de vous. Sa conduite auprès de moi est inimitable, ses bienfaits seront gravés dans mon cœur tant que je respirerai, vous vous en rappellerez également; je suis forcé de céder ma plume à mes camarades d'infortune, pour jouir de cette dernière douceur. Adieu, ma très-chère sœur et trop sensible mère, que de pleurs ne verserez-vous pas dans toute votre vie !
Nous arriverons dimanche à Paris.
par mickeybar
05/09/2012 9:54
Forum : Familles
Sujet : Familles SIOC'HAN de 1250 à 1750
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Jean Claude Bourgeois a écrit :Bonjour Mickey,

La lettre du 6 décembre de Jean Marie à sa mère que j'ai citée plus avant est extraite de l'ouvrage :

Récits et souvenirs de famille, S. A. R. Madame, duchesse de Berry, et ses amis / 1832 / par le Vte Sioc'han de Kersabiec
Edité en 1895.
Chapitre II, page 13 et 14.


Merci Jean-Claude. J'ai bien trouvé cet ouvrage sur Gallica, mais je n'y vois pas cette lettre du 6 septembre. A la page 13/14 du chap 2 est citée la lettre du 7 septembre, jamais envoyée à sa mère mais retrouvée par Mortimer-Ternaux et publiée dans son "Histoire de la Terreur"...

A moins qu'il y ai plusieurs éditions de "Récits et souvenirs de famille, S. A. R. Madame, duchesse de Berry, et ses amis" ?
Pourtant c'est bien une édition de 1895 qui est proposée sur Gallica ?!
par mickeybar
05/09/2012 0:14
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Sujet : Familles SIOC'HAN de 1250 à 1750
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Merci pour ce récit !


J'ai effectivement pu lire la lettre de Jean-Baptiste SIOCHAN DE SAINT JOUAN destinée à sa mère dans "Histoire la terreur" de Louis Mortimer-Ternaux (page 575), même s'il l'auteur l'attribue à Kersauson... Cette lettre a été écrite à Etampes le 7 septembre

En revanche je n'ai su trouver la lettre datée du 6 septembre, cité par JC Bourgeois... pourriez-vous m'indiquer d'où elle est extraite ?

Enfin, Yvonne, est-ce un récit personnel que vous faites de cet épisode ou est-ce tiré d'un livre ? Le cas échéant de quel livre s'agit-il ?

Merci !
par mickeybar
03/09/2012 16:19
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Sujet : Familles SIOC'HAN de 1250 à 1750
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yvonne prigent a écrit :
Bernard SIOC'HAN de TREQUINTIN ... ( absent pendant 4 ans pour ses affaires, a l'étranger) ... a son retour était déclaré noble , mais ayant le projet de marié sa fille avec le fils de son frère ...Laurent SIOC'HAN de Pratérou, il ne voulait pas , comprendre que son frère ne soit pas noble ...
Donc , il a entrepris de faire des démarches , pendant des dizaines d'années , pour arriver a ses fins ...
Et, il a réussi ...
C'est d'ailleurs , ces papiers là que e.Bay, vendait aux enchères, il y a quelques mois ...
Donc , leur généalogie complète ...



En fait si je comprends bien, en 2007, étaient vendu sur ebay, l'ensemble des papiers et preuves de noblesse réunis par Bernard SIOC'HAN de TREQUINTIN ?!

Savez-vous qui vendait ce lot ? et surtout qui les a acquis ?!
Je n'y connais pas grand chose en matière de vieux papiers, mais, au-delà de l'intérêt historique de ces papiers, j'imagine qu'à partir de ces docs il y a de quoi retranscrire sans erreur l'ascendance de Bernard SIOC'HAN de TREQUINTIN jusqu'à Hervé SIOC'HAN né vers 1220... non ?
par mickeybar
03/09/2012 16:00
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Sujet : Familles SIOC'HAN de 1250 à 1750
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yvonne prigent a écrit :
JENA BAPTISTE MARIE SIOCHAN , né en 1776 ...
A 15 ans , il fut poourvu d'une lieutenance au régiment de CAMBRESIS ;

Toute l'histoire de son drame , prend plusieurs pages , mais je vous la noterai une autre fois , c'est extrèmement terrible , les références et les noms sont donnés ...

Jean Baptiste SIOCHAN était un jeune homme de 16 ans qui se voyait conduit a la mort , victime assurément très innocente; ni sa mère veuve , ni son frère, ni ses soeurs , ces personnes qu'il n'avait aucun mérite à aimer , ne recurent ces adieux ...

A la fin du récit ... il est dit ..Ainsi périt Jean Baptiste Marie SIOCHAN de St-Jouan , et avec lui , finit cette branche de sa Maison. On a de lui un portrait mal peint , sans doute, mais qui a son intéret ; Il est en uniforme , la famille heureuse avait dû vouloir feter son entrée dans l'Armée .
ect ...
Avec lui fut massacré un autre officier Breton , poreur d'un nom souvent associé au sien dans les alliances de la famille : un KERSAUSON ;



Bonsoir !

Décidement, l'histoire de ce Jean-Baptiste semble être bien connue !
Savez-vous où puis-je trouver ce portrait mal peint ?!
Vous parlez de nous donner une autre fois l'histoire de sa mort, je suis preneur !

Cordialement,

Michel
par mickeybar
03/09/2012 15:54
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Sujet : Familles SIOC'HAN de 1250 à 1750
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Jean Claude Bourgeois a écrit :Bonsoir,

Voici un SIOC'HAN rencontré au hasard de mes recherches :

Il s'agit de Jean Baptiste Marie SIOC'HAN de SAINT JOUAN, né le 13 février 1771 à St Malo, fils de Pierre Malo et de Françoise Félicité LE CLAVIER.

A la révolution, il était engagé dans le régiment de Cambrésis avec un autre Breton, Charles Marie de KERSAUSON.

Ils avaient été faits prisonniers en 1792, et conduits d'Orléans à Paris.
Ils furent finalement envoyés à Versaillesoù ils arrivèrent le 9 septembre avec 53 autres officiers et bourgeois.

Tous les prisonniers furent égorgés le 9 septembre et découpés en morceaux, leurs membres exposés sur les grilles du château.
Sept survécurent, mais mutilés.


3 jours avant, Jean Marie écrivait à sa soeur et sa mère :

Étampes, le 6 septembre.

Encore une dernière épreuve, ma chère et tendre sœur, pour toi. Mes maux paraissent être à leur comble ; ils vont vraisemblablement finir; prépare ma malheureuse maman à lire cette lettre fatale et dites l'une et l'autre que je ne serai plus lorsque vous la recevrez.
Je ne m'attendais pas, ma chère maman, de dater ma lettre d'Étampes ; on a voulu absolument nous mener à Paris. J'ai demandé l'agrément de pouvoir vous écrire encore une fois ; je ne vous cache pas que je suis bien persuadé que vous n'en recevrez jamais d'autre de ma main. Ma plus grande peine est de vous laisser en proie à une douleur éternelle ; pour ce qui me regarde, j'ai fait le sacrifice de ma vie en rapportant toutes mes pensées à Dieu. Si quelque chose peut adoucir ma position, c'est de savoir que je n'avais point mérité ma destinée, de connaître mon innocence. Puisse-t-elle faire votre consolation ! C'est le dernier vœu que je forme. Sarrante est resté à Orléans. Mes malheurs le ramèneront auprès de vous. Sa conduite auprès de moi est inimitable, ses bienfaits seront gravés dans mon cœur tant que je respirerai, vous vous en rappellerez également; je suis forcé de céder ma plume à mes camarades d'infortune, pour jouir de cette dernière douceur. Adieu, ma très-chère sœur et trop sensible mère, que de pleurs ne verserez-vous pas dans toute votre vie !
Nous arriverons dimanche à Paris.


Il avait 21 ans.


Bonjour !

J'avais entendu parler de cette histoire sans jamais lire quoique ce soit à ce sujet ! Et je prend donc connaissance de cette lettre, quelques jours avant le 400è anniversaire de sa mort...
Sauriez-vous me dire où vous avez vu cette lettre ?